Un dixième album studio pour Idlewild

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Bernard Dagnies

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vendredi, 29 février 2008 17:07

Un groupe toujours aussi ‘popular’...

Responsable d’un tout nouvel opus (“Lucky”), Nada Surf est donc reparti en tournée. Et pour la circonstance, le trio a choisi d’emporter dans ses bagages la formation californienne, Rogue Wave, dont le dernier album paru l’an dernier (« Asleep at heaven’s gate ») est enfin distribué chez nous depuis le 22 février. Bref, une soirée qui s’annonçait sous les meilleurs auspices, lorsqu’on connaît la générosité du band new-yorkais.

Les trente minutes dévolues à Rogue Wave ont constitué, il faut le reconnaître, une excellente mise en bouche. Zach est un excellent chanteur, dont le timbre peut rappeler Robert Pollard (Guided By Voices) et tous les musiciens (surtout le claviériste de tournée et le drummer) sont susceptibles de soutenir de superbes backing vocaux. Le quintet semble heureux de se produire en ‘live’ (tout sourire, Gram, le guitariste soliste, en est la plus belle illustration !) et privilégie les compos du dernier elpee : « Fantasies », « Like I needed », une version tribale de « Lake Michigan » qui se mue progressivement en pseudo valse, un morceau au cours duquel Ira Elliot, le drummer de Nada Surf, vient donner quelques coups de cymbales ; et puis surtout un superbe « Chicago X12 », renforcé par les vocaux de Matthew Caws (NDR : il a également collaboré à l’enregistrement le l’album). Un seul titre issu de « Out the shadow » : “Kicking The Heart Out” ; et en finale, la cover du “Birds” de Neil Young, version originale qui figure sur l’elpee “After the goldrush ». Les mélodies sont contagieuses et le son plus incisif que sur disque. Une très bonne surprise ! Le groupe devrait revenir chez nous, fin du printemps prochain.   

Cinq miroirs ronds et convexes sur pied sont placés au fond de la scène et reflètent les images déformées des musiciens vus de dos ; mais inévitablement de différentes portions du public. Original ! Le trio est soutenu par le claviériste Louie Linno, un collaborateur de longue date. Mais c’est le seul qui ne chante pas. La coiffure en dreadlocks de Daniel Lorca, le bassiste, est toujours aussi impressionnante. A partir du milieu du concert, son addiciton à la clope va le pousser à griller cigarette sur cigarette ; à un tel point qu’il parvient même à chanter en la tenant du bout des lèvres (NDR : et après on s’étonnera qu’il est parfois difficile d’interdire de fumer dans les salles…) Le début du set manque cependant singulièrement de pèche. Le fiston de Daniel vient poser sa voix sur « Happy kid ». Charmant ! Le groupe est pourtant bien en place et les harmonies vocales sont impeccables, mais les chansons ne décollent pas. Matthew avoue avoir la fièvre. Mais il faudra attendre le septième titre « Kilian’s red » pour qu’enfin il nous la communique. A partir de cet instant, le concert va monter en puissance. Notamment grâce à « Paper boats », « 80 windows », « Do it again » et « See the bones », qui achève le corps du show. Sans oublier « Inside of love », au cours duquel le public se balance de gauche à droite (NDR : à moins que ce ne soit de droite à gauche), à l’invitation de Caws.

Lors du premier rappel, Matthew revient d’abord seul, flanqué de sa six cordes. Le groupe le rejoint pour « Blizzard of 77 » et embraie par la berceuse « Blonde on blonde », puis le contagieux « Always love » ainsi qu’un « Blankest year » propice au défoulement. Et pour cause, Matthew y incite la foule à reprendre en chœur, un ‘fuck you’ vindicatif. Même le claviériste préposé à la tournée de Rogue Wave est venu se joindre aux quelques spectateurs, conviés à monter sur le podium, pour danser.

Vu l’ambiance, un deuxième rappel est inévitable. Et Nada Surf de se lancer dans un morceau digne de Hüsker Dü avant de concéder un « Popular », qu’il ne joue plus que très rarement. Parce qu’il le traîne comme un boulet depuis ses débuts. Mais qu’y faire lorsqu’on est devenu aussi populaire. Et que pour partager le bonheur de son public, on n’hésite pas à se produire en concert, près de deux heures…

 
Organisation : Botanique.

 

mardi, 26 février 2008 18:39

Dome La Muerte and The Diggers

Dome La Muerte est italien. De Pise, très exactement. Un chanteur/compositeur/guitariste qui s’est forgé une solide réputation au sein du légendaire CCM, une formation qui avait bénéficié du concours de Jello Biafra à la production. Il porte d’ailleurs plusieurs casquettes, puisqu’il a également fondé Hush et sévit comme guitariste chez No Moving. Sans oublier son implication dans la composition de bande sonore pour le théâtre et le cinéma. Son nouveau projet répond donc au patronyme de Dome La Muerte and The Diggers. Il a choisi d’appeler son band les Diggers, en hommage au mouvement anticapitaliste, né vers 1966-68 du côté de San Francisco (NDR : un mouvement lui-même inspiré par une philosophie apparue à la fin du XIXème siècle). Bref, on comprend mieux pourquoi il est dans la manche d’Eric Reed Boucher alias Jello Biafra. L’ex Dead Kennedys n’a cependant pas collaboré à l’enregistrement de cet opus, mais bien le boss des Fuzztones, Rudi Protudi. Il joue de l’harmonica sur un titre et apporte ses backing vocaux à deux autres, dont la cover des Yardbirds, « Heart full of soul ». Parmi les autres guests, figurent la pianiste Maria Severine (Not Moving), dont les accords aux ivoires roulent tout au long du titre d’ouverture, « Get ready », et puis Mikefuecos (Los Fuecos) responsable des percus sur la ballade mid tempo hantée de chœurs hululés « You shine on me », une compo qui aurait pu figurer au répertoire des Stones, fin des sixties/début des seventies s’il n’y avait l’impétuosité des guitares. Car la majorité de l’opus trempe dans un garage/r&b/punk malsain et incendiaire. Une référence ? Le J. Geils Band. Encore qu’en finale, la reprise du célèbre « Cold turkey » de Plastic Ono Band, emprunte un tempo nettement plus ‘stoogien’. Bref, le moins que l’on puisse dire, c’est que cet elpee déménage…

On en sait un peu plus sur la collaboration entre Alex Turner et Miles Kane, respectivement leader d'Arctic Monkeys et de The Rascals, puisque leur projet portera le patronyme de The Last Shadow Puppet et que leur premier opus de "The Age of Understatement". Un disque qui a bénéficié de la production de Ford (Arcade Fire, Klaxons...). Sa sortie est prévue pour le premier avril et elle sera précédée de la parution du single, portant le nom du titre maître de l’elpee. Dans la foulée, le duo a promis de partir en tournée.

Tracklisting :

1. The Age Of The Understatement

2. Standing Next To Me

3. Calm Like You

4. Separate and Ever Deadly

5. The Chamber

6. Only The Truth

7. My Mistakes Were Made For You

8. Black Plant

9. I Don't Like You Any More

10. In My Room

11. Meeting Place

12. The Time Has Come Again

 

Ci-dessous le lien YouTube pour la vidéo de “Age Of The Understatement” : http://www.youtube.com/watch?v=XGV8xCkpXjE

 

Pour plus d’infos : http://www.theageoftheunderstatement.com

 

 

samedi, 23 février 2008 20:25

Le tour existentiel des Hoosiers

Paru l’an dernier, "The Trick To Life", album des Hoosiers avait atteint rapidement le numéro un des charts en Grande-Bretagne. Il sera bientôt double platine. L’elpee sortira chez nous le 17 mars prochain. En attendant, la formation se produira le 16 mars, en avant-première de James Blunt, à Forest National.

Regardez The Hoosiers sur YouTube: http://www.youtube.com/user/thehoosiers

Tracklisting

1. Worried About Ray 

2. Worst Case Scenario 

3. Run Rabbit Run 

4. Goodbye Mr A 

5. Sadness Runs Through Him 

6. Clinging On For Life 

7. Cops And Robbers 

8. Everything Goes Dark 

9. Killer 

10. Trick To Life 

11. Money To Be Made 

12. Feeling You Get When 

 

Pour plus d’infos : http://www.thehoosiers.co.uk

 

 

 

Le premier opus du chanteur/guitariste de Girls Against Boys paraîtra ce 17 mars. Il s’intitulera « Paramount Styles » et sortira sous le patronyme de Failure American Style. Depuis la sortie du dernier album de GAB (NDR : c’était déjà il y a cinq ans), Scott Mc Cloud n’a cependant pas chômé, puisqu’il a bossé en compagnie de Courtney Love sur l’elpee « America's Sweetheart », a composé l’une ou l’autre B.O. ; et en particulier pour le film "Hedwig and the Angry Inch" et est même apparu dans un reality show pour la TV, auprès de l’actrice Gina Gershon. Pour enregistrer ce cd, il a reçu la collaboration de quelques amis, dont Richard Fortus, notoire pour avoir milité chez Psychedelic Furs et Guns N' Roses, Alexis Fleisig, le drummer des Girls Against et Angela McClusky, une chanteuse new-yorkaise…

Tracklisting :

1. Alleyesareonyounowmypet

2. Paradise Happen

3. Hollywood Tales 2

4. Race You Til Tomorrow

5. One Last Surprise

6. These Starry Nights

7. Drunx, Whores & MZK People

8. Come To New-York

9. I Keep Losing You

10. The Crazy Years

11. More than Alive

 

 

 

 

mercredi, 20 février 2008 18:58

Des roses et des orties pour Francis Cabrel

"Des roses et des orties", le nouvel album de Francis Cabrel paraîtra le 31 Mars.

Dans notre époque superficielle et people, Francis Cabrel propose une alternative à l'artificiel : un bouquet fraîchement cueilli de 13 nouvelles chansons, autant de roses et d'orties tendues, bras levé, comme un acte de résistance. L'artiste signe là l'album le plus dense de sa carrière. La sortie de secours pour Cabrel, c'est l'amour, la tendresse et la poésie. Ses orties piquent et grattent mais ses roses à la beauté printanière n'en finissent pas de parfumer les heures passées à composer ce nouvel album. (d’après communiqué de presse)

Premier extrait : "La robe et l'échelle" en écoute sur http://www.franciscabrel.com

mardi, 19 février 2008 20:12

Our hearts first meet

Rykarda Parasol est californienne. De San Francisco, très exactement. Avant d’enregistrer ce premier elpee, elle avait sorti un Ep, en 2003 (« Here She Comes »). Ce qui impressionne d’abord c’est la voix de Rykarda. Dont le timbre ou les inflexions peuvent évoquer tour à tour Polley Jean Harvey, Johnette Napolitano, Patti Smith, Siouxsie Sioux et Marlene Dietrich. Cette amplitude lui permet de libérer tantôt son amertume, tantôt sa sensualité. Mais aussi de les étouffer. Et puis les lyrics. Poétiques, romantiques, sombres, de mauvaise augure, morbides, trahissant la solitude ou la compassion et même la vengeance. Musicalement, Parasol puise ses influences chez une multitude d’artistes. Et elle les affiche même clairement sur son site MySpace. Mais après avoir écouté cet opus, P.J. Harvey, Nick Cave, 16th Horsepower et Siouxsie & The Banshees me semblent quand même les plus évidentes. Sa musique est donc manifestement gothique. Ce qui ne l’empêche pas de proposer, tout au long de « Our hearts first meet », 15 plages au profil distinct. Depuis le rampant et spectral « Hannah Leah » au minimaliste « James, don’t go back » (NDR : sa voix, son piano et un violoncelle), en passant par le superbe et très électrique « Night on red river », l’indolent et confident « Weeding time » (Cowboy Junkies, Mazzy Star ?), le post punk tribal « Arrival, a rival », le bouleversant « En route », sorte de prière mid tempo, qu’elle avait écrite lors des obsèques d’un de ses amis, un morceau tapissé de claviers ‘manzarekiens’ ainsi que d’un piano sonore, virevoltant et énigmatique. Sans oublier le boogie lancinant « Lonesome place », caractérisé par la présence d’un bottleneck, le feutré « Texas midnight radio » (ces drums jazzyfiants) et la valse « Weeding », dont la steel apporte des accents country. Non seulement cet album est remarquable, mais cette artiste est à suivre de très près.

mardi, 19 février 2008 20:02

Some racing, some stopping

Headlights nous vient de Champaign, dans l’Illinois. Avant d’enregistrer ce « Some racing, some stopping », ce trio fondé en 2004, avait déjà commis un Ep (« Enemies) en 2005 et un premier elpee (« Kill them with kindness ») en 2006. Le trio s’est ensuite accordé une pause, avant de retrouver le chemin du studio. Enfin, pas tout à fait, puisque les sessions se sont déroulées dans la ferme d’un des musiciens. Aménagée, pour la circonstance, bien sûr.

Découpé en 10 fragments, cet opus ne compte qu’un peu plus de 33 minutes ; mais franchement il est excellent. Un peu comme si la formation était parvenue à puiser la quintessence de Llama Farmers, Stereolab, Arcade Fire, Broken Social Scene, Belle & Sebastian et Papas Fritas. Les harmonies vocales sont limpides, légères, parfois même célestes ou vaporeuses, criconstanciellement capricieuses. Les claviers tour à tour rognés, fluides, atmosphériques ou ‘cathédralesques’. La basse est propulsive (NDR : sur « Catch them all » elle emprunte même au « A town called malice » de Jam). Les riffs de guitare sont chatoyants, subrepticement psychédéliques ou encore surf. La sèche raffinée. Le tempo souvent allègre est cependant parfaitement maîtrisé. Les mélodies sont bien ficelées, parfois contagieuses. Les arrangements impressionnants, philspectoresques. Et lorsque le xylophone entre en piste, c’est pour mieux jouer sur les oscillations sonores. Un peu comme un carillon. Et on a même droit à du violon et à de l’accordéon…

mardi, 19 février 2008 16:14

Girls in Hawaii à la TV

Après un set privé accordé au Botanique ce mercredi 13 février, Girls In Hawaii entamait sa tournée à Anvers. Au Trix, très exactement. Et alors que la plupart de mes collègues francophones avait choisi d’aller les applaudir au Cirque Royal de Bruxelles (NDR : vous y trouverez cependant les photos réalisées par Aude, dans notre galerie), j’ai accepté, à l’initiative du rédacteur en chef néerlandophone et ami Johan, de l’accompagner tout au Nord du pays. Là où ils ne sont pas encore (re)connus. Une autoroute, des voies à quatre bandes, des buildings abritant des bureaux (vides à cette heure de la journée), un supermarché, une station de carburant : c’est dans ce cadre horriblement urbain que l’on trouve le Trix. Et comme Megadeth jouait au Hof Ter Lo, juste à côté, on pouvait faire le poirier pour trouver une place de parking. En cherchant un peu, nous sommes quand même parvenus à dénicher un emplacement, à plusieurs centaines de mètres du club. Dans une sorte de terrain vague recouvert de gravier meuble. Heureusement, l’intérieur du Trix est particulièrement convivial. En y entrant, on remarque immédiatement le bar à gauche. Le prix des consommations est raisonnable et le service extrêmement rapide. En avançant, on arrive dans la salle de concert proprement dite, un peu comme dans une maison du peuple. La scène est petite et le podium assez bas, mais l’acoustique est excellente.

La chanteuse de folk/pop Jesy Fortino alias Tiny Vipers a déjà commencé son set. Assise, elle joue de la guitare acoustique électrifiée. Et chante aussi, bien sûr. Cette américaine (NDR : elle est établie à Seattle) possède une très belle voix, dont le timbre rappelle parfois Melanie. Mais son répertoire est plutôt monotone et suscite rapidement l’ennui. Après une demi-heure de prestation ponctuée de quelques applaudissements, elle se retire. Mais manifestement, son passage ne nous laissera pas un souvenir impérissable…

Place ensuite à Girls In Hawaii. Paradoxalement, le public est constitué d’une bonne moitié de francophones. Il y a toujours ces lampadaires disséminés entre les amplis et les baffles, mais les téléviseurs sont identiques. Et neufs ! Six en tout. Finis les postes récupérés à la casse. Et tout au long du spectacle, ces TV vont diffuser des images tournées le plus souvent dans les Ardennes ou au littoral. Mettant en scène, mais de dos et chacun leur tour, les musiciens du groupe. Un peu comme dans des clips.

Le sextuor ouvre les hostilités par « This farm will end up in fire » et son répertoire va constamment osciller entre compos issues de son nouvel opus (« Plan your escape ») et titres extraits du premier elpee (« From here to there »). La cohésion est quasi-parfaite. Les harmonies vocales échangées entre Antoine et Lionel sont irréprochables. Lionel joue toujours assis et son falsetto limpide et diaphane nous donne parfois la chair de poule. Circonstancielle ment, il se consacre au xylophone. Comme le claviériste/guitariste. Christophe. Un multi-instrumentiste dont on commence aujourd’hui à cerner l’importance ; et pour cause, il cherche constamment à souder les différentes composantes des morceaux. Enfin, lorsque son orgue rogne « Sun of the sons », on pense inévitablement aux groupes de garage issus des sixties. Lionel, le frère d’Antoine est un excellent drummer. On en était déjà convaincu ; mais lorsqu’il empoigne des maracas, à la manière de Butch Norton, ex-drummer d’Eels, on est vraiment impressionné. Les compos défilent. Construit en crescendo, « Fields of gold » est remarquable d’intensité. Lors du titre maître du nouvel opus, Daniel, le bassiste a empoigné un accordéon. Une ballade empreinte d’une grande sensibilité. Antoine chante « The fog » à travers un téléphone trafiqué, une composition dont le tempo est accentué par une boîte à rythmes. Petite pause au cours de laquelle Antoine lit un petit texte dans la langue de Vondel pour le terminer en anglais. A moins que ce ne soit du franglais ! Lors de « Road to luna », un instrumental, Antoine a troqué sa six cordes contre la basse et en profite pour monter sur un des téléviseurs face à son frangin (une attitude qu’il reproduit régulièrement, lorsque les chansons décollent). « Time to forgive the winter » lorgne vers le jazz, alors que « Couples on TV », interprété par Daniel, plutôt vers la valse. Davantage éthéré, « Colors » est manifestement hanté par Sigur Ros ; alors que l’inévitable « Flavor » et son rythme à la Stooges, permet à Brice, le soliste de se libérer, et au combo de clore le corps du concert en beauté.

Un premier rappel nous vaudra une cover du « Taxman » des Beatles, dont Antoine ne maîtrise pas encore tout à fait les lyrics (NDR : il se sert d’un aide-mémoire ; et puis une version presque garage/rock’n roll (NDR : encore ces claviers rognés !) de « Casper », au cours duquel il a sorti un harmonica de sa poche. Lors du deuxième rappel, GIH concèdera une version minimaliste de « Grasshopper », limitée à Antoine et au drummer, dans un style que n’aurait pas renié Sparklehorse.

A l’issue du concert Johan m’avouait avoir été impressionné par leur prestation, n’hésitant pas à comparer le talent, mais dans des styles différents, de dEUS et de Girls In Hawaii. C’est un compliment. Maintenant, à l’instar de Showstar, être diffusé sur Studio Brussel serait sans doute la meilleure manière de mieux se faire connaître auprès des voisins du Nord. Il le mérite, assurément. Faudra trouver le bon single !

Tracklist

This farm will end up in fire

Bees and butterflies

Sun of the sons

Fields of gold

Plan your escape

The fog

Road To Luna

Time to forgive the winter

Couples on TV

Colors

Found in the ground

Birthday call

Flavor

 
Taxman

Bored

Casper

 
Grassphopper

 
Organisation Trix

 

samedi, 16 février 2008 18:13

Une blonde pour les BB Brunes

Ce 22 février paraît le nouvel opus de BB Bunes. Il s’intitule « Blonde comme moi ». Les trois rockeurs frenchies se produiront dans la foulée le 13/03 à l’AB de Bruxelles, le 14 mars au Rockhal de Luxembourg et le 15 mars à l’Eden de Charleroi. Mais les 3 concerts sont déjà sold out. 

Tracklist :

1. J’écoute les cramps

2. Le gang

3. Blonde comme moi

4. Perdus cette nuit

5. Houna

6. Dis-moi

7. MR Hyde

8. Sixty eight

9. Brune BB

10. Pas comme ça

11. BB baise

 

Pour plus d’infos : http://www.bbbrunes.fr/# et http://www.myspace.com/bbbrunes