La disparition de Gelatine Turner…

Gelatine Turner, c'est un projet chanson porté par deux frères, Pierre au son et Romain au chant. Ensemble ils composent une chanson hybride entre pop et alternative. « Disparaître », c'est une marche hypnotique, un souffle qui s'emballe, une perte de repère…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Vive La Fête - 11/04/2024
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Bernard Dagnies

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jeudi, 24 janvier 2008 19:28

Triggerfinger puissance 3 !

Ruben Block, Monsieur Paul et Mario Goossens nous reviennent avec un nouvel album. Intitulé “What Grabs Ya ? ” leur stoner rock a été mis en forme outre-Atlantique sous l’œil vigilant de Jo Francken et monté par Fred Kevorkian. On devrait en savoir plus le 25 févier prochain, date de sortie de cet opus. En outre, ils se produiront le 5 mars à l’AB de Bruxelles, le 8 au Trix à Anvers, le 15 au Moevement de Lier, le 20 au Vooruit de Gand, le 21 au Nijdrop d’Opwijk, le 28 à De Zwerver à Leffinge et le 16 avril à Het Depot de Louvain. Si vous appréciez l’adrénaline pure, ne passez pas à côté de leurs sets live.

 

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/triggerfingertheshooters

Le premier véritable album de Tokyo Police Club est prévu pour le mois d’avril. Il s’intitulera « Elephant shell ». Hormis le tracklisting, on n’en sait pas plus pour l’instant… 

Tracklisting :

1. Centennial

2. In A Cave

3. Graves

4. Juno

5. Tessellate

6. Sixties Remake

7. The Harrowing Adventures Of...

8. Nursery Academy

9. Your English Is Good

10. Listen To The Math

11. The Baskervilles

 

Infos : http://tokyopoliceclub.com  et http://www.myspace.com/tokyopoliceclub

 

 

jeudi, 24 janvier 2008 19:27

Lazare creuse dans sa Cave…

Nick Cave et ses Bad Seeds récolteront les semences d’un nouvel opus le 3 mars prochain. Intitulé "Dig, Lazarus, Dig!!" il a été produit par la formation et mixé par Nick Launay, personnage qui avait déjà bossé sur l’elpee, « Abattoir Blues / The Lyre of Orpheus ». Entre magie et spiritisme, ce quatorzième essai s’intéresse à Lazare (of course !), mais également au célèbre prestidigitateur Houdini…

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Nick Cave et ses Bad Seeds se produiront le 1er mai à Forest National.

Les tickets peuvent être réservés dès ce vendredi 1er février – 9h via

Proximus Go For Music: 0900 2 60 60 – http://www.proximusgoformusic.be

 

En attendant la vidéo du single éponyme vous est proposée en clip vidéo :

http://del.interoute.com/?id=80313a97-9cca-449e-987b-e0815bc43354&delivery=stream

Tracklisting :

Dig, Lazarus, Dig!!!

Today's Lesson

Moonland

Night of the Lotus Eaters

Albert Goes West

We Call Upon the Author

Hold On to Yourself

Lie Down Here (& Be My Girl)

Jesus of the Moon

Midnight Man

More News From Nowhere

 

Pour plus d’infos : http://www.nickcaveandthebadseeds.com

 

jeudi, 24 janvier 2008 16:53

Raphaël sait que la terre est plate…

Raphaël devrait sortir son troisième opus le 17 mars prochain (en Belgique, sortie le 18!). Intitulé « Je sais que la terre est plate », il a bénéficié du concours de quelques grosses pointures. Tout d’abord Tony Visconti (Bowie, Rita Mitsouko) et Renaud Letang (Micky Green, Feist) à la production. Et puis, parmi d’autres, Robert Aaron (Wyclef Jean), Tony Allen (Fela Kuti, Damon Albarn), Carlos Alomar (Bowie, John Lennon, James Brown), Gail Ann Dorsey (Gwen Stefani) ou encore Mino Cinelu (Miles Davis), comme musiciens de studio. L’elpee recèlerait, en outre, un duo échangé en compagnie du chanteur jamaïcain Frederick Toots Hibbert, qui n’est autre que le fondateur de Toots and the Maytals…

Pour plus d’infos : http://www.raphael.fm, site de l’artiste qui vous permettra notamment d’écouter en intégralité son nouveau single, « Le vent de l’hiver »…

Pour voir le clip « Le Vent de L'Hiver »

http://del.interoute.com/?id=8861f88f-1f97-4820-8dac-b0b936591743&delivery=stream

http://del.interoute.com/?id=d415e652-746f-483c-b135-676c614255a4&delivery=stream

 

 

samedi, 19 janvier 2008 01:00

Le charisme de Moz

Le 29 juillet 2006, Morrissey se produisait à l’AB pour un des meilleurs concerts auquel j’ai pu assister au cours de ces dernières années. Il faut avouer qu’à cette époque, on attendait son retour depuis belle lurette. Début 2007, il a donc programmé une mini-tournée en France. Périple qui est passé par la Laiterie de Strasbourg, la Coopérative de Mai de Clermont-Ferrand et l’Aéronef de Lille. Et passera encore par l’Olympia de Paris le 4 février prochain. Mais venons-en au set qu’il a accordé à l’Aéronef, ce samedi 19 janvier, devant un parterre archicomble. Et peuplé de nombreux néerlandophones et anglophones. C’était d’ailleurs sold out quelques jours après la mise en vente des tickets…

En première partie, Girl In A Coma s’est fendu d’une prestation d’honnête facture. Un trio texan, issu de San Antonio très exactement. Féminin aussi. Bénéficiant d’une section rythmique de poids (NDR : deux grandes amies par ailleurs), partagée respectivement entre Jenn Alva à la basse et Phanie Diaz aux drums (NDR : elles n’ont guère de chances de poser pour Playboy !) ainsi que sa sœur cadette –de huit années ! –Nina (NDR : oui, elle, est plutôt jolie !) Elle compose, joue de la guitare et chante d’une voix très expressive et particulièrement ample. Leur patronyme est inspiré d’une chanson des Smiths : « Girlfriend in a Coma », formation mythique à laquelle le combo voue une grande admiration, même si leur musique semble davantage marquée par les Pixies et Sleater/Kinney (également un trio féminin). Nerveuses et punkysantes, les chansons ne sont pas trop mal balancées, mais le son est encore un peu trop brouillon. Néanmoins, il faut avouer que la drummeuse assure sans le moindre complexe et les chansons sont particulièrement rafraîchissantes. Une chose est sûre, cette formation est à suivre de très près…

Girl in A Coma s’est produit devant un grand drap blanc déployé au premier tiers de la scène. Pas une situation idéale pour assurer le supporting act ; mais enfin… Cette toile va servir d’écran à toute une série de projections, dispensée avant la montée sur scène de la bande à Moz. Vont ainsi défiler des courts-métrages (à cette époque on ne parlait pas encore de clips) consacrés à des chansons interprétées par les héros de Morrissey : Sacha Distel, The New York Dolls, Vince Taylor, Brigitte Bardot, etc. En noir et blanc ! Sans oublier la référence à James Dean que l’on découvre en double effigie en arrière-plan, lorsque le rideau tombe. A cet instant on n’entend plus que de la musique d’opéra (Klaus Nomi ?), le temps que la formation débarque enfin sous les acclamations nourries de la foule scandant, depuis quelques minutes, des ‘Morrissey, Morrissey’, sur l’air d’une célèbre chanson d’étudiants grivoise…

Et le show démarre très fort par le « How soon is now ? » des Smiths, caractérisé par ses sonorités de guitare vibrato. Cinq musiciens tirés à quatre épingles –mais en chemise blanche et cravate– accompagnent la star. Qui n’hésite pas à enlever cette cravate dès le deuxième morceau ; la chemise à moitié hors du pantalon contrastant manifestement avec l’impeccable tenue du reste de l’équipe. On n’est pas le boss pour rien, même si trois des musiciens seront autorisés à venir de temps à autre le rejoindre sur le devant de la scène. Un line up constitué d’un bassiste (cironstanciellement contrebassiste), deux guitaristes, un drummer (impressionnant matos dont un gong et une énorme caisse) ainsi qu’un multi-instrumentiste jonglant allègrement entre la six cordes, les claviers (synthés et moog y compris) ou encore l’accordéon. Les balances manquent cependant de précision ; et il faudra attendre un bon quart d’heure avant que les réglages s’opèrent. Et ainsi bénéficier d’un son irréprochable. Morrissey semble de bonne humeur. Il improvise un jeu question réponses avec la foule en prêtant même son micro. Il dessine des cercles à l’aide du fil de ce microphone, un peu comme s’il maniait un lasso. A moins que ce ne soit un fouet ! Et en cadence. Il nous réserve plusieurs nouvelles chanson (NDR : elles devraient figurer sur son nouvel opus, un live, paraît-il ?). Et notamment « That’s how people grow up », « All you need is me », “Something squeezing my skull”, “I’m throwing my arms around Paris” et un remarquable et percussif “Mama lay softly on the riverbed”. Un des sommets du show ! Tout au long du spectacle plusieurs fans réussissent à monter sur scène. Certains se font vider en deux temps trois mouvements ; mais d’autres y parviennent et en profitent pour étreindre leur idole, qui semble particulièrement flatté de cette marque de sympathie (NDR : rien de tel pour gonfler son ego !). N’empêche quelle voix et quel charisme ! Lors des compos les plus populaires, ces aficionados reprennent en chœur les paroles des chansons. Parfois même, ils couvrent sa voix. Très surf, « The loop » frise le délire. Pour la ballade presque floydienne « Pigsty », le guitariste s’est mis à la clarinette. Tout comme lors de la nouvelle compo “I’m throwing my arms around Paris”, titre introduit par un interlude carillonnant intitulé « One day goodbye it will be farewell». Et le show s’achève par une interprétation d’« Irish B. English » qui enflamme littéralement l’audience.

Après une heure trente pile, bras-dessus, bras-dessous, les six artistes viennent saluer le public, comme un seul homme. Et nous reviennent lors d’un rappel au cours duquel ils n’interprèteront qu’un seul titre : le « Lost of the famous international playboys ». Mais la version est de toute beauté. Dès le morceau terminé, les lumières se rallument et la musique de fond calme les ardeurs. Il ne reviendra plus. Mais tout le monde est convaincu d’avoir passé une excellente soirée.

Tracklisting

How soon is now ? (The Smiths – Meat is murder)

The first of the gang to die (Morrissey – You are the Quarry)

I just want to see the boy happy (Morrissey – Ringleaders of the tormentors)

That’s how people grow up (nouvelle compo)

Stop me if you think you’ve heard this one before (The Smiths - Strangeways, Here We Come)

All you nee is me (nouvelle compo)

The national front disco (Morrissey – Your arsenal)

Something is squeezing my skull (nouvelle compo)

Billy Budd (Morrissey – Vauxhall and I)

The loop (Morrissey – Ep 5 titres The Loop)

Death of a disco dancer (The Smiths – Strangeways here we come)

Life is a pigsty – (Morrissey – Ringleader of the tormentor)

I’m throwing my arms around Paris (nouvelle compo)

Why don’t you find out yourself ? (Morrissey – Vauxhall and I)

Mama lay softly on the riverbed (nouvelle compo)

Sister I’m a poet ( Morrissey – The world of Morrissey – compile singles, etc.)

One day goodbye it will be farewell (interlude)

Stretch out and wait (The Smiths – Louder than bombs)

Irish Blood – English heart (Morrissey – You are the Quarry)

Rappel

Last of the famous international playboys (Morrissey – single – sur la compile Bona Drag)

 

Organisation A Gauche de La Lune

 

mardi, 22 janvier 2008 19:49

What is ?!

D’origine indienne, King Khan est Canadien. Il est d’ailleurs né à Montreal. Outre-Atlantique, il a sévi au sein de différents groupes dont The Spaceshits, Les Sexareenos, King Khan & His Lonesome Guitar et The King Khan & BBQ Show, en compagnie desquels il lui arrive encore de tourner. En 1999, il s’est établi en Allemagne. A Berlin très exactement. Il y a fondé un nouveau projet : King Khan & The Shrines. Les Shrines ce sont huit musiciens dont le percussionniste Ron Streeter, qui a côtoyé Stevie Wonder, et trois cuivres. Une formation qui s’est forgé une réputation d’enfer sur les planches. King Khan aime le r&b, le garage, le funk, le punk, la soul et le jazz. Et sa formation puise manifestement son inspiration aussi bien chez James Brown, les Stones, les Stooges, Miles Davis que les Animals. Rocailleux, le timbre vocal de Khan rappelle d’ailleurs tantôt Eric Burdon, tantôt Leigh Stephens (Blue Cheer).

Son nouvel opus, « What is ?! » ne manque, en tout cas, pas de groove. Et de cuivres. Mais c’est lorsque que les compos s’enfoncent le plus dans le garage sixties qu’elles me font le plus flasher. A l’instar de (How I keep you) outta harms way », de l’intense “I see lights” ou encore de “Take a little bit”, rogné par un clavier vintage. J’épinglerai encore le final, « The ballad of Lady Godiva », dont le psychédélisme est abordé à la manière du fameux « 2000 Light Years from Home » de la bande à Jagger/Jones/Richards. Ou encore l’étrange, déroutant et menaçant « Fear of love », compo qui émargerait au funk/jazz presque free, s’il n’y avait la trame mélodique tracée par des vocaux réminiscents de Marc Bolan. Enfin, imprimé sur un tempo latino récurrent, « 69 faces of love » ne manque pas de charme alors que martelé par un piano, « No regrets » lorgne manifestement vers le rock’n roll des 50’s. Signalons encore la présence d’une compo chantée dans la langue de Molière par le claviériste (NDR : un Bordelais !) Fredovitch : « Le fils de Jacques Dutronc ». Une sorte d’hommage parodique au célèbre chanteur français. Le reste du disque plaira surtout aux amateurs de funk, de soul et de r&b.

mercredi, 16 janvier 2008 11:57

Un box pour Chris Rea

Suite a de graves problèmes de santé, Chris Rea avait, au cours des dernières années, mis la pédale douce. Ce qui ne l’a pas empêché de continuer à composer et surtout de sortir des albums. Dernièrement, il a monté le projet "The Fabulous Hofner Bluenotes", en hommage à la légendaire guitare blues des années 60. Et dans la foulée sorti un box intitulé "The Return of the Fabulous Hofner Bluenotes", recelant pas moins de 20 compos orignales. Et une nouvelle tournée mondiale est programmée. Elle passera par le Lotto Arena d’Anvers ce 11 mars.

Tracklisting :

Disc: 1 

1. I Can't Wait For Love - Fabulous Hofner Blue Notes 

2. Big Wave - Fabulous Hofner Blue Notes 

3. Don't Give Your Ace Away - Fabulous Hofner Blue Notes 

4. Renaissance Blues - Fabulous Hofner Blue Notes 

5. Let's Get Carried Away - Fabulous Hofner Blue Notes 

6. Legacy Blues - Fabulous Hofner Blue Notes 

7. Don't Tell Me About The Blues - Fabulous Hofner Blue Notes 

8. If I Keep My Faith In You - Fabulous Hofner Blue Notes 

9. Shadow Of A Fool - Fabulous Hofner Blue Notes 

10. Rock 'n' Roll Tonight - Fabulous Hofner Blue Notes 

11. I Will Be With You - Fabulous Hofner Blue Notes 

Disc: 2 

1. Twister - Fabulous Hofner Blue Notes 

2. When The Truth Comes Out - Fabulous Hofner Blue Notes 

3. Because It's You - Fabulous Hofner Blue Notes 

4. Looking Glass Blues - Fabulous Hofner Blue Notes 

5. Blues For Janice - Fabulous Hofner Blue Notes 

6. Till The End Of Time - Fabulous Hofner Blue Notes 

7. Skylark Blues - Fabulous Hofner Blue Notes 

8. Which Part Of The Painting Made - Fabulous Hofner Blue Notes 

9. Days I Spent With You (Song For Bella) - Fabulous Hofner Blue Notes 

10. Yes I Do - Fabulous Hofner Blue Notes 

Disc: 3

1. Dirty New Town - Delmonts 

2. 008 Jimmy Bond - Delmonts 

3. India Arab - Delmonts 

4. BB Was A Comanche - Delmonts 

5. Theme From The Pink Guitar - Delmonts 

6. Russian Roulette - Delmonts 

7. Black Wave Hero's - Delmonts 

8. Andorra Star Blues - Delmonts 

9. Gippo Euro - Delmonts 

10. Power Of Love - Delmonts 

11. Big Storm Coming - Delmonts 

12. Race Fever Blues - Delmonts 

13. It's Behind You - Delmonts 

14. French Football - Delmonts 

15. Green Shirt Blues (For George Russell) - Delmonts 

16. Blue Miles - Delmonts 

 

Pour plus d’infos : http://www.chrisrea.com

 

 

mardi, 15 janvier 2008 18:14

The Butcher Shop

The Butcher Shop est un projet monté par Tex Perkins, à la fin des années 80. Né en 1964, Perkins est un chanteur/guitariste/compositeur australien qui a milité au sein d’une multitude de formations dont Tex Deadly & the Dums Dums, Beast Of Bourbons (NDR : le line up originel impliquait Perkins, Spencer Jones, James Baker, Kim Salmon et Boris Sudjovic), The Cruel Sea, Thug, James Baker Experience, Salamander Jim (en compagnie de Kim Salmon des Scientists et Richard Ploog de The Church), Dark Horses, Tex, Don and Charlie, etc.. Mais venons-en à The Butcher Shop. En fait, l’idée de monter cette formation est née en 1983, lorsque le Gun Club tournait en Australie. Le guitariste et le drummer avaient décidé de rentrer aux States, abandonnant pour l’occasion Jeffrey Lee Pierce, Patricia Morrison et Kid Congo Powers, à leur triste sort. Pour pouvoir continuer le périple, le trio a alors remplacé les deux démissionnaires par les locaux Spencer P. Jones et Billy Pommer Jr.. Et la suite de la tournée a été un triomphe aussi inattendu qu’inespéré. Spencer, Kid et Tex sont devenus des amis et ont promis d’enregistrer un jour ensemble. Un an plus tard, Gun Club avait splitté, et Kid a écrit à Tex pour le rejoindre à Londres afin de se lancer dans l’aventure The Fur Bible. Une aventure éphémère, puisque trois mois plus tard, Tex s’est rendu compte qu’il faisait fausse route et est retourné aux Antipodes. C’est à cette époque que Kid a rejoint les Bad Seeds de Nick Cave. En 1988, les Bad Seeds sont atterris en Australie pour une nouvelle tournée. Et fatalement, Spencer, Kid et Tex se sont retrouvés. Le temps de recruter un bassiste et un drummer du coin et le projet The Butcher Shop était né. En deux temps mouvement le quintet a donc enregistré un Ep sous la houlette de Tony Cohen. Et puis les destinées se sont à nouveau séparées. Début 1990, la formation va dénicher de nouveaux collaborateurs, partir en tournée et enregistrer un album : « Pump action ». L’histoire n’ira pas plus loin. C’est cet Ep et l’elpee qui sont réunis sur ce cd. Si vous aimez le garage typiquement australien (NDR : les groupes cités ci-dessus sont d’ailleurs des références de choix), ces 14 plages sauvages, implacables et ténébreuses sont un véritable régal.

mardi, 15 janvier 2008 18:08

Snow

« Snow » constitue le premier album solo du chanteur/compositeur/guitariste des Meat Puppets. Un disque paru en 2006, dont vous n’avez probablement jamais entendu parler. Un opus au cours duquel il fait la part belle à la musique acoustique, même s’il y intègre, de manière parcimonieuse, un zeste d’instrumentation électrique, voire même parfois psychédélique. Et le résultat est plutôt séduisant. Certains parleront d’americana, d’autres de neo-americana ou encore d’alt country. Une chose est sûre, « Snow » constitue une bonne bouffée d’air frais. Pour enregistrer ce cd, Curt a reçu le concours de quelques collaborateurs, parmi lesquels on retrouve Pete Anderson, personnage qui avait notamment produit l’album de Meat Puppets, « Forbidden Places ». En 1991. Et également certains disques de Moot Davis, Dwigt Yoakam et Lucinda Williams. Mais il ne se contente pas de mettre en forme l’elpee, participant même activement à l’instrumentation. Et puis le joueur de pedal steel, Bob ‘Boo’ Bernstein, ainsi que le trompettiste Lee Thornberg. Ce dernier cuivre de manière très jazzyfiante le capricieux « Light bulb ». Et les neuf autres plages ne manquent pas de charme. Depuis la nouvelle version de « Golden lies » (NDR : elle figurait sur l’opus éponyme des Meat Puppets, en 2000), à la valse apalache « Movin’ on », en passant par l’élégant « Snow », que balaie une mandoline pétillante, un « Beautiful weapon » adressant un clin d’œil au Paisley Underground, le ‘rootsy’ « Box of limes’, l’énigmatique et excellent « Gold », caractérisé par ses six cordes jouées en picking, cette basse acoustique aventureuse et un violoncelle baroque ainsi qu’« In bone », titre imprégné de claviers fluides et éclaboussé d’accès d’électricité aussi fugitifs que savoureux, réminiscents de Buffalo Springfield. Sans oublier les morceaux plus countrysants enrichis par la slide de Bob. Kirkwood se charge, bien sûr, des vocaux. Et de son timbre gémissant, chaleureux, il traite à nouveau les thèmes qui lui sont chers : le désert et l’imagerie excentrique.

mardi, 15 janvier 2008 18:05

Live in Madrid (Dvd)

Jello Biafra et Thurston Moore apprécient tout particulièrement cette formation suédoise dont la naissance remonte quand même à 1981. Particulièrement branchés sur le punk garage des sixties, à leurs débuts (Sonics, Shadows Of Knight, Rocky Erikson & The 13th Floor Elevators) mais également par des groupes comme le Blue Oyster Cult, les Ramones, les Stooges, Gun Club ou encore Johnny Thunders, les Nomads privilégiaient, à l’origine, les reprises de morceaux souvent inconnus de leurs maîtres. En 1986, ils avaient d’ailleurs concocté une version assez remarquable du « This ain’t the summer of love » de B.O.C.. Mais au fil du temps, le groupe va commencer à travailler son propre répertoire. Si leur discographie manque singulièrement de relief, il faut reconnaître que le groupe jouit d’une réputation de groupe ‘live’ particulièrement flatteuse. Même en 2007. C’est d’ailleurs ce que  tente de nous démontrer ce Dvd, immortalisé au Gruta77 de Madrid, lors d’un set accordé dans le cadre de leur 25ème anniversaire d’existence. Il recèle en outre quelques bonus tracks dont un enregistrement ‘live’ filmé en 1985. C'est-à-dire à lorsque Frank Minarik, le claviériste (NDR : il a sévi au sein du line up entre 84 et 93), y était impliqué. Et manifestement, à cette époque, il apportait ce petit plus qui manque aujourd’hui aux Nomads. La sonorité du clavier était complètement pourrie, mais rendait la musique plus fluide, plus groovy, plus excitante. Plus garage, si vous préférez. Vous voyez ce que je veux dire…