Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les rencontres d’Arles, le centre photographique de Lille ou la revue belge Halogénure, Dargent et Oberland s’associent aux francs-tireurs Elieh et Halal pour un manifeste…

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Tout le plaisir est pour THUS LOVE…

Le second elpee de THUS LOVE, « All Pleasure », paraîtra ce 1er novembre 2024. En attendant il a partagé son premier single « Birthday Song », une compo glam grungy qui ouvre une nouvelle ère avec une certaine audace. Le chanteur/guitariste Echo Mars raconte…

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Bernard Dagnies

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vendredi, 11 janvier 2008 18:54

José James, le rêveur

Grand espoir du jazz contemporain, José James vient d’enregistrer son premier album. Il sera dans les bacs le 28 janvier. José James est signé sur Brownswood le label de Gilles Peterson. Il est inspiré par Coltrane et Charlie Parker, mais également par le hip hop. En outre, il possède une voix grave et profonde rappelant un certain Gil Scott Heron

Tracklist:

1. Love

2. Blackeyedsusan

3. Park Bench People

4. Spirits Up Above

5. Nola

6. Red

7. The Dreamer

8. Velvet

9. Winterwind

10. Desire

 

Pour plus d'infos : http://www.myspace.com/josejamesquart et http://josejamesmusic.com

 

Pour fêter le 25ème anniversaire de la sortie de « Thriller », une nouvelle édition du disque culte paraîtra ce 8 février 2008, aux States. Elle s’intitulera « Thriller - 25th Anniversary Edition » et sera enrichie de remixes, de raretés et inédits datant du début des années 80. En outre, ce collector sera accompagné d’un Dvd bonus.

Michael Jackson envisage de sortir un nouvel album. Quand ? On n’en sait trop rien ; par contre, information plus intéressante, Michael Jackson pourrait partir en tournée en compagnie de ses frères.

Thriller - original track listing - US Billboard Chart Peaks

1. "Wanna Be Startin' Somethin'"

2. "Baby Be Mine"

3. "The Girl Is Mine" (with Paul McCartney)

4. Thriller"

5. "Beat It" 

6. "Billie Jean"

7. "Human Nature"

8. "P.Y.T. (Pretty Young Thing)"

9. "The Lady in My Life"

Bonus Material:

10. Vincent Price Excerpt

From "Thriller" Voice-Over Session

Previously Unreleased Tracks for 25th Anniversary Edition

11. The Girl Is Mine 2008 with will.i.am

12. P.Y.T. (Pretty Young Thing) 2008 with will.i.am

13. Wanna Be Startin’ Somethin’ 2008 with Akon

14. Beat It 2008 with Fergie

15. Billie Jean 2008 Kanye West mix

16. For All Time (unreleased track from original Thriller sessions)

Dvd

The Short Films

1. Billie Jean

2. Beat it

3. Thriller

plus

4. Billie Jean – The Legendary Performance from Motown 25: Yesterday, Today, and Forever

Original Album Produced by Quincy Jones for Quincy Jones Productions

 

Si vous souhaitez télécharger le single 'The Girl Is Mine 2008 (feat. will.i.am)'  :

I-tunes: http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=271487100&s=143446

MSN: http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=5&catno=OD2DI6264927

Et pour voir la bande de lancement

Michael Jackson youtube channel: http://www.youtube.com/user/michaeljackson

Thriller 25 teaser: http://www.youtube.com/watch?v=lfQhdBpCFCA

 

jeudi, 10 janvier 2008 17:02

Jack White invité par Dylan

Bob Dylan a demandé à Jack White de participer à un tribute consacré à Hank Williams. En fait, il s’agit de toute une série de chansons inachevées écrites par la star de la country, avant sa mort. Le chanteur/compositeur/guitariste des White Stripes a choisi “You Know That I Know”, et l’a mise en forme au Blackbird Studios de Nashville, dans le Tennessee, sous la houlette de Joe Chiccarelli. Pour rappel, Williams est décédé d’une overdose en 1953, à l’âge de 29 ans. Cette info a été divulguée par Dominic Suchyta, bassiste du groupe Steppin' In It, invité à jouer sur ce morceau par White.

jeudi, 10 janvier 2008 13:22

Le retour de My Bloody Valentine

Après 16 années d’absence sur les planches, My Bloody Valentine accomplira une tournée en été 2008. Pour l’instant, trois concerts sont annoncés en Grande-Bretagne ; mais on suppose que les festivals d’été devraient également figurer à leur programme. On croise les doigts pour qu’ils transitent par chez nous. En outre, un nouvel album est en préparation (dixit Kevin Shields).

Pour plus d’infos : http://www.mybloodyvalentine.net

 

mardi, 08 janvier 2008 20:42

Can you hear the Myracle Brah ?

Myracle Brah, c’est le projet d’Andy Bopp, un personnage originaire de Baltimore, dans le Maryland. Hormis les drums (que se réserve un certain Greg Shroeder) et les backing vocaux, il assume le reste : composition, parties de guitare (acoustique et électrique), basse, chant, claviers, etc. Sur les quinze titres de cet opus, il interprète quand même une chanson signée par Jay Filippone des Betlways, une formation issue du coin. Une des plages les plus énergiques de l’elpee, par ailleurs. Tout comme le pseudo hymne (Bryan Adams ?) « Big kids wanna rock », d’ailleurs. Sans quoi la musique de Myracle Brah évolue sous une forme de power pop inspirée par Big Star, les Beatles et les Raspberries, pour ne citer qu’eux. Aussi bien lors des chansons allègres que des ballades. Quant au timbre vocal d’Andy, il puise deux fois plus chez Alex Chilton que John Lennon. Les arrangements sont soignés, les mélodies contagieuses et les cordes de guitare chatoyantes (à la George Harrison tout au long « Angeleen » ou pyrotechniques sur « Run to the voices »), et les claviers circonstanciels bien rognés, comme au cours des sixties. Une décennie que Myracle Brah semble beaucoup apprécier. Même son blues rock. Celui de Free, probablement. « You’re full of strangers » et « You’re my heaven » en sont les plus belles illustrations. Aussi, sans être particulièrement orignal, cet album reste fort agréable à écouter…

mardi, 08 janvier 2008 20:37

2ème Tour de Chauffe - 2007

‘Tour de chauffe’ est un dispositif d’accompagnement aux pratiques amateurs mené avec le soutien financier de LMCU par trois structures culturelles de la métropole lilloise : le Centre Musical les Arcades de Faches Thumenil, la Maison de la Musique-le Nautilys de Comines, la Maison Folie-Ferme d’en haut de Villeneuve d’Ascq.

Cette opération a permis à 17 groupes de la métropole de bénéficier, durant l’année 2007, d’une résidence de travail scénique, d’un enregistrement professionnel de 2 titres, d’une aide à la structuration administrative et à la communication, et de formations diverses et variées (législation du spectacle, MAO, mise en scène, master-class, chant…) Un festival dans les trois lieux et un double cd compilatif concluent cette année de travail. Une compile sur laquelle nous allons nous pencher…

Le premier disque nous entraîne à la découverte de 9 groupes. Depuis J-Funk dont le funk/jazz/rock/latino aussi cuivré que groovy est relevé par un chant hip/hop soul à Haaargn !, formation ravagée par son trash/metal/hardcore, en passant The White Loose Woman et son screamo-rock-électro-psyché réminiscent de The Music (un des vocalistes me rappelle Robert Harvey, mais en plus énervant), Sphères, un combo responsable d’un mélange improbable mais tellement réussi entre jazz et hip hop (NDR : faut dire que les musicos sont loin d’être des manchots !), le duo psyché/surf/garage/rock velvetien Lena Deluxe & Melle Lili, Piccolo Molo nourri à la guinguette manouche, 100 Dromadaires, capable de traverser l’immensité de l’afro-folk-beat, Dylan Municipal spokenwordant son truc-tronica en langue de Voltaire (Diabologum recontre Mendelson ?) et un Sexual Earthquake In Kobe contaminé par le virus electro-post punk de The Faint et The Rapture.

La deuxième plaque épingle 8 formations ou artistes. Depuis Chocolate fourré au pop/rock à A l’Affiche, dont la pop frenchie, acoustique et farfelue est publiée par le jeune auteur/compositeur touche-à-tout Clément Bailleul, en passant par The Real Nelly Olson dynamisé par son punk’ roll de, La Spirale entraînée dans un electro/punk/hip hop, un Loskit gorgé d’emocore, Roken is Dodelijk vaporisé de pop indé semi-acoustique, contagieuse et rafraîchissante (un comble quand on porte un tel patronyme !) ainsi que 3x6 (3x6 = 18cordes !) dont l’univers musical jazzyfiant est recalculé par des arrangements classiques additionnés de folk. Mais le plus intéressant procède de Luna Lost, un duo composé d’Anne Lepla et Guick, renforcé pour la circonstance par un backing group, dont la musique puise son inspiration à la fois chez Nick Cave, PJ Harvey, le Velvet, Bowie voire Kat Onoma. Un indie/folk/noisy/rock particulièrement savoureux qui jongle parfaitement entre sérénité et électricité, entre set acoustique et bruitisme lunatique. Pour ma part, la révélation de cette compile…

Pour plus d’infos : http://www.tourdechauffe.fr et http://www.myspace.com/tourdechauffe

Un long métrage a donc été consacré à la vie et à la carrière du Zim. Réalisé par Todd Haynes, il met en scène six acteurs différents qui jouent son rôle à différentes époques de son existence, dont Cate Blanchett, Richard Gere et Christian Bale. Mais ce qui nous intéresse le plus ici, c’est la bande originale qui accompagne ce film. Car le projet –et c’est tellement rare qu’il faut le souligner- tient la route. Trente-quatre chansons de Dylan sont ici interprétées par 29 artistes différents. Sur un double elpee. Parfois en épinglant des associations improbables. Des compos, pout la plupart, méconnues du grand-public et qui prennent ici souvent une toute autre dimension. Aussi bien des artistes mythiques (Willie Nelson, Ritchie Havens, Roger McGuinn), confirmés (Sonic Youth, Tom Verlaine, Eddie Vedder) que des jeunes pousses (Hold Steady, Charlotte Gainsbourg). L’œuvre s’achevant, bien sûr, par l’inévitable « I’m not there » de Robert, flanqué du Band. Mais la plus belle réussite procède des interventions de Calexico. Comme backing band. A cinq reprises. Et le résultat de ces rencontres est tout bonnement remarquable.

Tracklisting

Disque 1

1) Eddie Vedder and the Million Dollar Bashers : "All Along the Watchtower"

2) Sonic Youth : "I'm Not There"

3) Jim James and Calexico : "Goin' To Acapulco"

4) Richie Havens : "Tombstone Blues"

5) Stephen Malkmus and the Million Dollar Bashers : "Ballad of a Thin Man"

6) Cat Power : "Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again"

7) John Doe : "Pressing On"

8) Yo La Tengo : "Fourth Time Around"

9) Iron & Wine and Calexico : "Dark Eyes"

10) Karen O and the Million Dollar Bashers : "Highway 61 Revisited"

11) Roger McGuinn and Calexico : "One More Cup of Coffee"

12) Mason Jennings : "The Lonesome Death of Hattie Carroll"

13) Los Lobos : "Billy"

14) Jeff Tweedy : "Simple Twist of Fate"

15) Mark Lanegan : "Man in the Long Black Coat"

16) Willie Nelson and Calexico : "Señor (Tales of Yankee Power)"

Disque 2 :

1) Mira Billotte : "As I Went Out One Morning"

2) Stephen Malkmus and Lee Ranaldo : "Can't Leave Her Behind"

3) Sufjan Stevens : "Ring Them Bells"

4) Charlotte Gainsbourg and Calexico : "Just Like a Woman"

5) Jack Johnson : "Mama You've Been on My Mind" / "A Fraction of Last Thoughts on Woody Guthrie"

6) Yo La Tengo : "I Wanna Be Your Lover"

7) Glen Hansard and Markéta Irglová : "You Ain't Goin' Nowhere"

8) The Hold Steady : "Can You Please Crawl Out Your Window?"

9) Ramblin' Jack Elliott : "Just Like Tom Thumb's Blues"

10) The Black Keys : "Wicked Messenger"

11) Tom Verlaine and the Million Dollar Bashers : "Cold Irons Bound"

12) Mason Jennings : "The Times They Are a-Changin'"

13) Stephen Malkmus and the Million Dollar Bashers : "Maggie's Farm"

14) Marcus Carl Franklin : "When the Ship Comes In"

15) Bob Forrest : "Moonshiner"

16) John Doe : "I Dreamed I Saw St. Augustine"

17) Antony & the Johnsons : "Knockin' on Heaven's Door"

18) Bob Dylan & The Band : "I'm Not There"

 

iTunes:

http://clk.tradedoubler.com/click?p=24379&a=1303609&url=http%3A%2F%2Fphobos.apple.com%2FWebObjects%2FMZStore.woa%2Fwa%2FviewAlbum%3Fi%3D265826815%26id%3D265826779%26s%3D143446%26partnerId%3D2003"
 

od2 (msn)

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6232614

mardi, 08 janvier 2008 20:21

Dirtmusic

Dirtmusic est né de la rencontre entre Chris Eckman (The Walkabouts, Chris & Carla), Chris Brokaw (Codeine, Come, Pullman, Steve Wynn) et Hugo Race (ex- Bad Seeds et ancien leader de True Spirits). Les deux premiers sont yankees. Le troisième est australien. Tous trois sont multi-instrumentistes et se partagent les vocaux, les guitares acoustiques et électriques (y compris le steel bottleneck), les claviers (hammond, wurlitzer, harmonium), un zeste de percus, des drums, du mélodica et du banjo. En connaissant le profil des trois membres du projet, vous vous doutez que leur musique trempe dans un climat ténébreux. Souvent. Mais pas toujours. Certaines compos épousent ainsi la pop allègre. Celle du défunt Guided By Voices, par exemple. A l’instar de « Face of evil », traversé subrepticement d’un éclat d’électricité chatoyante. Du bref et déterminé « Panther hunting », également. Et si « Summer days » brille par sa mélodie ensoleillée, alors que le climatique « No sorrow more », dominé par ses riffs de guitare convulsifs et son filet de clavier fluide, aurait pu figurer au répertoire d’un Mark Knopfler, le reste nous plonge dans un univers bien plus sombre. Une sorte de folk blues urbain cinématique. Suffit de regarder les images de la pochette et du booklet pour s’en convaincre. En extrapolant, on pourrait imaginer un road movie, tourné à travers l’Amérique profonde… Ce qui n’empêche pas cet opus de receler l’une ou l’autre petite perle. Et je pense tout particulièrement à l’instrumental élégant et subtil « Erica moody », au vibrant et atmosphérique « Sun city casino », au dylanesque « Ballad of a dream » (même les inflexions sont empruntées au Zim), une remarquable compo de sept minutes imprimée sur un mid tempo, et de la séduisante cover du « Morning Dew » de Tim Rose qui clôt l’elpee. En outre, le reste de l’œuvre réserve son lot de bonnes surprises, nous entraînant aux confins des univers de Red House, Painters, Idaho ou encore Songs : Ohia. 

mardi, 08 janvier 2008 20:20

Greatest Hits / Volume one / The Singles

Fondé en 1985, The Goo Goo Dolls pratique aujourd’hui un power pop destiné à la bande FM. Trois faits marquants dans leur carrière quand même : en 1998, la sélection du single « Iris », qui servira de bande sonore au film de Brad Silberling, « La Cité des Anges », un énorme succès récolté pour leur album « Superstar car wash », en 1993, pour lequel Paul Westerberg avait coécrit le tube « We are normal » ; et enfin, l’inclusion du single « Before it’s too late » dans la BO du film « Transformers ». Pour le reste, on ne peut pas dire que la musique du trio new-yorkais ait beaucoup évolué au cours de la dernière décennie, même si leurs chansons sont toujours bien ficelées, soignées et accrocheuses. 

Ce « Greatest Hits » serait donc le premier d’une série consacrée aux singles ; cependant, il ne réunit que des compos parues depuis 1998. C'est-à-dire depuis qu’ils ont signé chez Warner Music. Pas de trace donc, de l’époque a cours de laquelle l’expression sonore du combo oscillait entre punk et hardcore. Je vous laisse donc tirer la conclusion qui s’impose…

 

samedi, 19 novembre 2005 01:00

La route pour Rouen passait par Lille...

Pour accomplir sa tournée dans l'Hexagone, Supergrass a choisi Asyl comme supporting act. Un quatuor issu de La Rochelle qui pratique un punk/rock particulièrement énergique inspiré par Noir Désir et Téléphone. Et ce nonobstant des lyrics interprétés tantôt dans la langue de Voltaire, tantôt dans celle de Shakespeare. Un syndrome qui semble hanter encore aujourd'hui une foule de groupes outre-Quiévrain. Même la voix de Mathieu Lèscop emprunte régulièrement les inflexions de Jean-Louis Aubert, mais sans jamais parvenir à en moduler le timbre. Ce qui confère aux mélodies un aspect particulièrement monocorde. Torse nu, le batteur a beau se démener comme un beau diable (son drumkit implique une énorme cloche) et Nicolas Freidline lézarder l'univers sonore d'excellentes interventions électriques en triturant sa guitare, l'ensemble manque cruellement d'originalité. Résultat des courses les 30 minutes de ce set ne laisseront pas un souvenir impérissable auprès de l'assistance alors présente.

On était prévenu : Danny Goffey ne participe pas au nouveau périple opéré par Supergrass sur le Vieux continent, dans le cadre de la sortie du nouvel album, « Road to Rouen ». Son épouse attend un heureux événement, et il a préféré rester à ses côtés. Pour la circonstance, il a été remplacé par l'ex drummer de Ride, Loz Colbert. Autre absence : celle du claviériste Rob Coombes, remplacé par un autre : Charly Coombes (NDR : oui, oui, c'est le petit frère. Et il milite habituellement chez les 22-20's). En outre, un percussionniste d'origine hispanique a rejoint le line up pour cette tournée.

Gaz Coombes monte sur les planches, armé de sa guitare sèche. Elégant, un superbe chapeau vissé sur la tête, il ressemble à… Neil Young. Il prend place sur un des sièges de bar placés à l'avant du podium et attaque en solo « St Petersburg », puis « Wait for the sun ». Le son est frais, cristallin. Sous cette forme minimaliste, les compos prennent une toute autre dimension. C'est le moment choisi par Mickey Quinn pour entrer en scène. Il s'assied également sur un des tabourets. Soutenu par Gaz, il interprète une version à la guitare acoustique de « Caught in the fuzz ». Et dans la foulée le duo enchaîne par « Caught by the fuzz » et « Sitting up straight ». Superbe ! Vingt bonnes minutes après cette intro, au cours de laquelle les deux comparses ont changé d'instrument pratiquement après chaque titre, le reste du combo fait son apparition. On entre alors dans la phase semi-acoustique du set, le groupe épinglant alors « Late in the day », « Kiss of life », « Sad girl », « Mary » et le single « Low C ». Une phase au cours de laquelle, on se rend compte du rôle joué par le drummer remplaçant. En fait l'ex Ride possède un jeu plus souple que celui de Danny ; un style qui finalement colle idéalement à ces chansons mid tempo. Et lorsque Loz et le percussionniste décident de se lâcher lors d'une version libre de « Sun hits the sky », on n'est plus très loin de l'univers de Santana période « Soul sacrifice », un fragment ponctué par un exercice de style en solitaire particulièrement brillant du second nommé aux bongos. Place ensuite à un duo entre Gaz et Charly, soutenu par une boîte à rythmes. Les deux Coombes s'installent derrière un clavier sis à chaque extrémité de la scène. Ils plongent « Roxy » ainsi que « Funniest thing » dans un bain de mélancolie douce. Et lorsque le groupe au complet reprend la route (pour Rouen ?), la formation entre alors dans sa phase électrique, alignant ses hits (« Richard III », « Pumping on you stereo », « Grace », « Moving », etc.), face à un public qui, ravi, commence à pogoter ferme. Et Supergrass de prendre congé du public à l'issue de cette apothéose, qui en redemande. Souhait exaucé par un autre morceau acoustique : « Fin » ; et puis par  l'inévitable « Lenny ». Et si la formation n'avait pas inscrit « Alright » à son répertoire, c'était pourtant le sentiment qui avait envahi l'âme de chaque spectateur, à l'issue de cette bien agréable soirée…