La lumière destructrice de Cassandra Jenkins…

A l’instar de l’univers, le monde de My Light, My Destroyer est en constante expansion. Le troisième elpee de Cassandra Jenkins, qui sort le 12 juillet chez Dead Oceans, promet d'atteindre les limites de la nouveauté, avec une palette sonore plus large que…

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Stéphane Deroubaix

Stéphane Deroubaix

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Natured spiritual invasion

Old Man's Child, originaire d'Oslo, possède toutes les qualités pour séduire les adeptes de Dimmu Borgir ou de Cradle of Filth. Après deux albums dédiés au métal le plus sauvage, l’enfant du vieil homme a décidé de rendre grâce au genre d'une autre manière, avec autant de puissance mais davantage de mélodie. Sur Natured spiritual Invasion, le groupe défriche de larges horizons, conjuguant harmonies glaciales, tempos speedés et breaks atmosphériques. Si cet album n'est pas exempt de tristesse, loin s'en faut, il est néanmoins chargé d'émotions positives dans un univers où l'envie d'expérimenter de nouveaux sons est clairement exprimée. Old Man's Child ne manque ni de personnalité, ni d'imagination. Il appartient à une scène qui atteste que les Norvégiens sont en train de réinventer le vrai heavy métal !

 

vendredi, 21 mai 1999 03:00

Host (a)

Cette fois, il n’y a plus l’ombre d’un doute. L’ex-figure de proue du métal extrême anglais a pris la tangente. Paradise Lost avait pourtant ouvert la porte, au beau milieu des années 90, à la vague métal gothique. Et ses plus dignes représentants (Tiamat, Theatre of Tragedy, Moonspell…) seraient encore réduits aujourd’hui à animer des fêtes dans les maisons de jeunes locales, si le groupe de Nick Holmes n’avait sorti le sublime " Icon " en 1994. Mais nonobstant son passé glorieux, Paradise Lost a décidé de remiser les guitares en arrière plan, pour donner le pouvoir aux machines. Gothique, électronique, parfois new wave, chanté et non hurlé, " Host " est chargé de refrains de toute beauté et sonne plus Depeche Mode que l’album " Ultra ", dernière tentative studio du groupe de Martin Gore. Il a fallu un certain courage au combo pour se couper brutalement de la frange la plus sectaire de ses fans, prenant le risque d’affronter un nouveau public qui ignore probablement tout de son passé death metal. De toute beauté, mais pas franchement heavy !

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Metalhead

Avec Def Leppard et Iron Maiden, Saxon demeure l'unique survivant le la vague British métal du début des années 80, scène dont il était un des plus dignes représentants. Des monuments tels que " Wheels of steel " ou " Crusader " avaient permis au groupe de s’imposer comme leader du genre, avant de commettre quelques erreurs discographiques incontestables. En chute de vitesse depuis l'avènement du grunge, Saxon revient aujourd'hui avec un Metalhead empreint de nostalgie eighties, mais au son résolument moderne, dégageant une énergie telle qu'on aurait presque tendance à croire que Biff Byford et compères sortent tout droit d'un cure de jouvence. Taillé pour les amateurs d'un métal pure souche aux refrains accrocheurs, les onze nouvelles compositions sonnent finalement bien moins datées que certaines productions actuelles.

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Vovin

Sur sa dernière œuvre intitulée " Vovin ", le groupe scandinave Therion emmène l'auditeur encore plus loin dans une démarche musicale qui allie la puissance du heavy-rock à de magnifiques envolées lyriques. La formation a pris l'initiative d'adapter le métal à l'opéra, et non l'inverse, donnant une coloration unique aux onze titres qui jalonnent un album qui ne tardera pas à devenir un classique du genre. Dès l'introduction, il s'opère une véritable symbiose avec cette alliance de hard gothique à des choeurs d'opéra soutenus par un orchestre symphonique. Le tout entrecoupé de petits chorus à vous donner le frisson, un peu comme si le grand Jimi en personne était descendu de son nuage jeter quelques notes avec finesse. Soulignons enfin la superbe présentation digipack et le livret très soigné qui renferme, outre de très belles gravures, l'intégralité des textes des chansons. Un must !

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Skeleton skeletron

Après le succès plus que mitigé de l’envoûtant et introspectif " Deeper kind of slumber ", Tiamat donne un grand coup de balai dans son métal atmosphérique en rendant hommage à Bauhaus et Sisters of Mercy, précurseurs du mouvement gothique des eighties. Si les textes de Johan Edlund sont toujours aussi tourmentés, les compositions ont gagné en puissance et se révèlent plus facile à mémoriser, même si l’ombre du Pink Floyd époque Syd Barret plane toujours sur l’œuvre, dans son ensemble. " C’est un album urbain, alors que les précédents étaient inspirés par la nature ", souligne le leader du désormais trio. Rien d’étonnant alors que la formation se soit appliquée à triturer le classique des Stones " Sympathy for the devil ", revu dans une version vaporeuse et rendu méconnaissable, histoire de rappeler aux plus sceptiques qu’il existe bien un son et un style propre à Tiamat, un des groupes qui aura marqué incontestablement le métal contemporain. Hautement recommandable !

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Deep inside

Révélation incontestable du festival de Dour, catégorie rock plombé, 7Zuma7 débarque avec un album qui fera date dans l’histoire de la scène dite Stoner. Fils spirituels de Black Sabbath, d'Hendrix et de Kyuss, les Hollandais s'imprègnent de tous les éléments qui ont jadis façonné le psychédélisme des années 70, poussant même le vice jusqu’à utiliser de vieux amplis à lampes et la fameuse pédale wah wah. Selon Dave Wyndorf, leader de Monster Magnet, " Deep inside " est le meilleur album, qu'il ait entendu depuis des lustres! Et Dieu sait si le bonhomme en connaît un bout en matière de musique qui tache. Néanmoins, cet album n'est nullement passéiste ; et même s'il recèle une panoplie de clichés seventies, son déroulement s'inscrit parfaitement dans l'air du temps. Grosses guitares, batterie suramplifiée, breaks speedés... de quoi faire le bonheur de plus d'un secoueur de tête.

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Judgment

Souvent comparé à Pink Floyd, Anathema appartient aujourd’hui à une nouvelle race de groupes affiliés à la scène métal atmosphérique, alors qu’il pratiquait à ses débuts un doom/black redoutable, tout comme son compatriote My Dying Bride. De l’eau a coulé sous les ponts depuis la création du " tourmenté quatuor " ! Un simple survol de l’album " Judgment ", dernière perle du combo de Liverpool, suffit pour balayer d’un revers de la main tous les préjugés des détracteurs du heavy metal, tant la sensibilité dégagée par le quatuor est intense. Cristalline, mélancolique, émouvante, la musique d’Anathema atteint des cimes d’émotion, à la lueur d’arrangements aériens et de sonorités envoûtantes. A classer dans votre discothèque entre " Wildhoney " de Tiamat et " Brave" de Marillion. Incontestablement un des albums de l’année dans cette catégorie !

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Crackle - Best Of Bauhaus

Précurseur du mouvement gothique avec des chansons très noires (la mort, les cimetières… figuraient parmi leurs thèmes de prédilection) et une musique elle aussi très froide (cold-wave), le groupe Bauhaus, séparé en 1983, n'a pas vraiment profité du mouvement qu'il avait déclenché. Aujourd'hui, dans tous les festivals, on voit encore défiler ces bandes de garçons et de filles très maquillés et habillés comme des corbeaux, affichant la mine de ceux qui viennent de quitter des funérailles… " She's in parties ", " Bela Lugosi's Dead " (version originelle et inédite du single), " Ziggy Stardust ", la reprise de Bowie, " Hollow Hills " ou " Spirit " figurent évidemment sur la nouvelle compilation " Crackle ", disponible dans toutes les bonnes épiceries…

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Hatebreeder

Pressenti pour étoffer la maigre affiche de la scène black du Dour festival, Children of Bodom débarque avec un "  Hatebreeder " dont la puissance de feu n'a d'égale que la grande finesse des neuf compositions qui jalonnent ce 2ème opus. Imaginez les divines arpèges de Ritchie Blackrnore (Deep Purple) épousant les rythmiques du dark métal de Dimmu Borgir, ou encore Iron Maiden convolant en justes noces avec un Satriani survitaminé. Children of Bodom a trouvé le parfait équilibre entre un heavy technique et sophistiqué et un black métal teinté de rock symphonique. Respectueux du passé, tourné vers l'avenir et parfaitement à sa place en 1999, le combo nordique, dont le nom évoque un macabre fait divers survenu à la fin des années 60 sur le Lac Bodom en Finlande, dévoile ses penchants pour le style guitar heroes. Une liberté artistique affirmée qui fait de cette union du feu et de l'eau l'album le plus inattendu de l'année. Du grand art !

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

The sound of perseverance

Le moins que l'on puisse dire c'est que ces précurseurs de trash-métal américains sont loin d'être des manchots. Agressive, parfois malsaine, la musique de Death est aussi incroyablement technique, puisant ses racines dans le freejazz le plus déjanté. Groupe phare de la scène à qui il a donné son nom (death-métal), Death est le projet de Chuck Schuldiner qui demeure aujourd'hui l'unique membre de la formation originale. Avec ce nouvel opus baptisé judicieusement " The sound of perseverance ", la formation qui fait l'objet d'un véritable culte chez les amateurs du genre, élève le death-métal au plus haut niveau. Avant-gardistes dans les années 80, le style développé par le combo n'a pas pris une ride ! Les fans de Slayer et de Kréator ne s'en remettront pas de sitôt.

 

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