Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

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Le venin de Judith Hill...

Chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste, Juidith Hill, sortira son nouvel opus, « Letters From A Black Widow » le 12 avril 2024. Un album taillé en 12 pièces qui présente une histoire fascinante oscillant de la douleur privée à la transcendance…

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Manu Chao - Bau-huis
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Céline Lepage

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mardi, 14 novembre 2006 02:00

La forêt des mal-aimés

Pierre Lapointe est la dernière sensation québécoise. En 2003, il sort son premier album. C´est le début d´un joli succès. Les récompenses pleuvent et l´œuvre est rapidement disque d´or.

Le public québécois répond à nouveau présent pour la sortie de son deuxième cd, « La Forêt des mal-aimés ». En effet, pas moins 48 000 exemplaires sont vendus en deux semaines dans la Belle Province. Il faut dire que le talent et l´originalité caractérisent cet artiste multidisciplinaire (diplômé en arts plastiques, il a également étudié le violon, le piano et l´interprétation théâtrale). Réalisé par Jean Massicotte (qui a entre autres travaillé sur le dernier album d´Arthur H), « La Forêt des mal-aimés » est un conte musical qui nous immerge dans un univers poétique et créatif. Un brin mélancolique aussi. Il suffit d´écouter des morceaux tels que « Tous les visages » ou « Moi, je t´aimerai » pour s´en rendre compte. Grâce aux divers bruitages inclus tout au long de l´album, à ses mélodies gracieuses et ses personnages singuliers (« Le lion imberbe », « Au pays des fleurs de la transe »), l´auteur-compositeur-interprète arrive à créer une ambiance bucolique, qui nous transporte au cœur de cette mystérieuse forêt. Instrument de prédilection de l´artiste, le piano est bien sûr très présent. Un titre lui est même entièrement consacré (« 25-1-14-14 »). Mais l´artiste et son œuvre se veulent éclectiques. On peut dès lors trouver sur cette plaque un morceau aux accents sixties (« Deux par deux rassemblés »), des touches d´électro (comme dans « Qu´en est-il de la chance ? » qui débute comme « Here comes the rain again » des Eurythmics) ou encore des rythmes folks (« Nous n´irons pas »).

Les compositions du jeune homme évoquent tour à tour Michel Berger, Barbara et Michel Polnareff. Ses textes sont touchants et justes. Quant au timbre vocal, si le léger accent étonne quelque peu au début, l´oreille s´y habitue rapidement. On trouve même qu´il apporte un charme supplémentaire à l´ensemble de l´œuvre. Bref, un album imaginatif et romanesque qu´on verrait bien adapté en comédie musicale.

 

 

mardi, 05 septembre 2006 03:00

Elle veut de l´homme

Jeune auteur-compositeur-interprète français, Romain Lateltin, nous propose "Elle veut de l´homme", son second album qui, tout comme le premier ("A l´intérieur de soi-même", sorti en 2003), est un album concept. Pour la circonstance, l´artiste se penche sur la vie d´une trentenaire vierge et nymphomane! Vu le sujet, on aurait pu s´attendre à un album graveleux. Au contraire! Soutenue par des mélodies très séduisantes, principalement pop, ponctuées de notes électro ou world, la finesse de la plume du jeune artiste conduit à une œuvre décalée, parfaitement réussie. En effet, dès le premier morceau ("Femme anodine"), on entre dans l´univers de l'artiste et de son héroïne, et on souhaite ne plus en sortir! Le chanteur parvient à nous tenir en haleine et nous impatiente de connaître le sort de cette pauvre fille.

Romain Lateltin (dont les influences oscillent de Gainsbourg à Jean-Louis Aubert, en passant par Zazie, Depeche Mode et les Doors) ne manque ni de créativité ni de talent. Talent qui n´a d´ailleurs pas échappé à Raphaël, dont il a assuré certaines premières parties. On espère donc que le public adoptera son conte musical et surtout Romain Lateltin, même si certains (et surtout certaines), peu réceptifs (ou réceptives) au second degré risquent fort de ne pas apprécier l´ironie du jeune homme et de ne voir en lui qu´un misogyne!

 

 

lundi, 04 décembre 2006 02:00

1666

Keltia est une jeune artiste belge dont l´univers musical est atypique. Cette auteur-compositeur-interprète, a accompli ses premières armes seule, en s´accompagnant simplement à la harpe celtique. Elle a également assuré les premières parties d´artistes tels que Louisa John-Krol, Francesco Banchini (GOR) ou le groupe Iona. Intitulé « 1666 », son premier opus plonge au sein d’une ambiance inquiétante, étrange, digne d´un conte de fées. Son mélange de folk, de rock et de sonorités celtiques et orientales s´inspire des œuvres de Kate Bush, Bjork, Enya ou encore Dead Can Dance. L´originalité de sa musique séduit et rappelle effectivement l´univers de ces différents artistes ; mais également celui d’Emilie Simon. Malheureusement, son timbre peut se révéler irritant, surtout lorsqu´il est poussé dans les aigus. Pourtant, la qualité de cette œuvre va crescendo. En effet, elle ne prend réellement son envol qu´après les deux premiers titres (NDR : un peu trop longs) et s’achève par son meilleur fragment : le titre maître. Quoique difficile à aborder, ce cd ne manque pas d’intérêt.

 

 

 

mardi, 10 octobre 2006 03:00

Assunta

Fluctuant au gré des entrées et sorties de ses musiciens, Gypsophile évolue au sein d’un univers musical intimiste, étrange, ténébreux même. Les vocaux y sont sans doute pour quelque chose. Que le timbre soit féminin ou masculin (NDR : ce dernier rappelant très fort Jean-Louis Murat). Un chant qui plane, en général, au-dessus d’accords minimalistes de guitare sèche. Textes et sonorités se conjuguent pour évoquer la nature, les voyages, des morceaux de vie.

« Assunta » constitue déjà le sixième album de Gypsophile. A l´écoute des premiers morceaux, on est séduit par l´ambiance énigmatique. Mais progressivement cet intimisme devient comateux. En outre, les mélodies répétitives et l’insertion peu harmonieuse de certains bruitages finissent par rendre l’écoute entière de cet opus difficile. Heureusement, en fin de parcours, batterie et saxophone aux accents jazzyfiants parviennent à relever le niveau général de l´œuvre. Un disque au final trop expérimental pour mettre entre toutes les oreilles…

mardi, 19 décembre 2006 02:00

Devilish FantaZiäh

Dix ans après avoir commis leur premier EP, Goo Goo Blown (le bonhomme) nous invite à nouveau dans leur monde fantastique et glauque. Premier album de la formation, « Devilish FantaZiäh » commence de la plus belle manière par « I’ve got my own private killing company for assisted suicides (Corporate And National Death Yard) », un fragment sculpté dans le rock puissant qui donne le ton dramatico-gothique à l´ensemble de l´œuvre. On est immédiatement séduit par la symphonie des violons, évoquant The Divine Comedy. Après trois morceaux rock musclés aux accents métal, se succèdent de nombreuses ballades chantées tantôt en anglais, tantôt en français. L´une d´entre elles (« Bal(l)ade nocturne ») s’ouvre même dans un registre proche de Radiohead. Plus les titres défilent, plus l´atmosphère devient macabre et démentielle. Sans jamais pourtant se départir d’une dose d’originalité certaine qui fait de cette plaque, une œuvre surprenante. Cette folie noire atteint son apogée sur « Le cabinet des fées » et « Fantaisie démonacale ». L´album s’achève par un excellent morceau digne du Placebo au sommet de son art (« Daisy Soup & Pork Breast (to nuzzle in Dunwich) »). Bien que toutes les pistes soient musicalement séduisantes, en particulier lorsque le violon est mis à l´honneur, les chansons interprétées dans la langue de Shakespeare sont généralement meilleures. Quant à la voix, il ne s´agit malheureusement pas de l´atout principal du trio parisien. Celle-ci se révèle en effet souvent le maillon faible. Pas toujours en phase, elle soutient difficilement la comparaison face à la force des mélodies. Malgré tout, on appréciera le côté lugubre et décalé de « Devilish FantaZiäh », qui évoque l´univers de Tim Burton.

 

mardi, 17 octobre 2006 03:00

Duo Acoustique (Ep)

De son véritable nom Reneveyn Vincent Eyr est auteur-compositeur-interprète. Originaire de Bretagne il est influencé par divers courants musicaux (métal, gospel, soul, rock…). Après avoir commis un premier album en 2004 (« Alter ego »), un disque accueilli très favorablement par la critique, il nous propose « Duo acoustique ». Comme son titre l´indique, ce cd est constitué de compos jouées uniquement par deux guitares sèches. Des plages enrichies par la riche et agréable voix de l´artiste. Les mélodies des quatre titres proposés sont essentiellement sculptées dans le folk, même si elles nous emmènent parfois vers des rivages orientaux (comme dans « Tchao »). Les thèmes abordés sont aussi différents qu´intéressants : la tolérance (« Bizarre »), la rupture (« Tchao »), l´hypocrisie des dirigeants politiques (« Messie ») et l´absurdité du train-train quotidien (« Vide »). Un elpee haut en couleurs donc, à la rythmique nuancée et à l´écriture soignée. Et si vous avez envie de vous remuer et de chanter, je vous invite à vous plonger au sein du très bel univers sonore de Vincent Eyr…

dimanche, 31 décembre 2006 02:00

Prendre l´air

De son véritable nom Jean- Paul Fourgeot, cet auteur-compositeur-interprète n’est pas né de la dernière pluie, puisque avant de se lancer en solitaire, il a travaillé en compagnie d’artistes tels que les Rita Mitsouko, Laurent Sinclair ou encore Daniel Darc... Et a participé à « Angel moves too fast to see », pièce symphonique pour 100 guitares. Il baigne d’ailleurs dans l’univers de la musique depuis un quart de siècle. Son premier elpee solo, « C’est ainsi », ne remonte pourtant qu’à l’an 2000. Il nous invite à « Prendre l´air » sur son deuxième essai. Invitation volontiers acceptée. La pop, le rock et le folk des années 80 semblent avoir marqué Effe. Aussi bien Dylan que Pink Floyd. Mais aussi la chanson française. Et en particulier Jacques Higelin. En proie aux doutes existentiels, il opère, à travers ses textes, l’inventaire d’une existence, des envies, des erreurs, des oublis, des déboires (NDR : les siens ?) ; et en particulier des relations humaines. Tantôt dépouillées, sous un format acoustique, tantôt enrichies d’arrangements luxuriants, ses compos nous plongent au sein d’un univers tour à tour paisible, mélancolique ou franchement ténébreux (« En finir », « Ce qu´il manque »). Des plages, qu’il interprète d’une voix au timbre proche d’Hugues Aufray. Fort bien réalisé par Georges Betzounis - compositeur du Nijinsky de Daniel Darc – l’opus recèle même quelques tubes potentiels tels que le titre maître ou « Abandonne ». Très joli...

mardi, 28 novembre 2006 02:00

Arrêter le temps

Epolo est auteur-compositeur-interprète. Originaire de Kinshasa, il s’est installé en Belgique à la fin des années 70. Il nous propose son premier album, intitulé « Arrêter le temps ». L´artiste, que l´on a pu voir cet été aux Francofolies de Spa ou encore aux fêtes de Wallonie à Namur, dispense, tout au long de cet opus, de la variété française ‘classique’. Rien d´étonnant lorsqu´on sait qu´il avoue pour influences majeures des références du genre, à l´instar d´Edith Piaf, Georges Brassens, Francis Cabrel ou encore Jean-Jacques Goldman. Le titre « Avancer » nous rappelle d´ailleurs ce dernier. Hormis deux ballades (« Un jour sans partir », « Sans impair amer »), les mélodies, discrètement ponctuées de notes de reggae ou de soul, sont en général assez dynamiques. Les textes puisent leur inspiration dans des sujets tels que l´amour (« Code secret », « Je suis venu te dire »), la société (« C’est presque rien », « La droiture ») ou les épreuves à traverser (« Il faut oser », « Arrêter le temps », « Avancer »). Même si on tombe facilement sous le charme du timbre du chanteur, évoquant celui de Yannick Noah, l´ensemble manque quelque peu d´originalité et donne parfois la sensation de ‘déjà entendu’. Il faut, en outre, également déplorer la pauvreté de certains textes (« Envie de soleil », « Code secret »). Malgré ces bémols, on sent que l´artiste a du potentiel. Laissons lui donc encore un peu de temps afin de nous convaincre définitivement…

 

mardi, 21 novembre 2006 02:00

Ma petite robe rouge

Pascale Delagnes est une auteur-compositeur-interprète belge qui s’est illustrée en 2004. Elle a en effet remporté deux récompenses durant cette année. Lors de la finale de la biennale de la chanson française à Bruxelles, tout d´abord. Et ensuite à l’occasion du Festival International de la Chanson de Granby, au Québec, en tant que lauréate interprète.

Elle nous livre aujourd´hui « Ma petite robe rouge », premier album composé de quatorze titres. Même si l´ambiance ‘guinguette’ domine - logique lorsqu´on sait que l´accordéon est l´instrument de prédilection de l´artiste - cet opus se veut éclectique. Le piano et la guitare électrique ont également leur mot à dire. Et des morceaux comme « Ton silence » et « Mon petit destin » en sont la plus belle illustration. Les mélodies prennent tour à tour des accents jazzy (« Je veux »), orientaux (« Maleka ») africains (« Chanson pour Fidèle ») ou encore espagnols (« Soledad del desertio »). Quant aux sonorités elles évoquent de temps à autre la pétillante Olivia Ruiz. Les textes sont tout aussi variés. Ils nous emmènent à la rencontre de personnages (« Maleka », « Java du parc de Josephat ») ou nous font part des états d´âme de l´artiste tantôt amoureuse, tantôt nostalgique (« Seule », « Skwingo », « Mon petit destin »).

« Ma petite robe rouge » est donc une œuvre ‘à rebondissements’, hors du commun et dynamique, bien qu’un peu trop longue. Il faut dire que Pascale Delagnes dispose de plusieurs cordes artistiques à son arc. Outre ses talents musicaux, cette comédienne de formation participe à divers projets théâtraux. Ce qui laisse présager une jolie mise en scène de « Ma petite robe rouge » dont l´auteur déclare qu´‘elle s’adapte tant à la salle, dans une ambiance plus intime, qu´en plein air voire à la rue, au sein d’une ambiance plus festive’.

 

lundi, 04 décembre 2006 02:00

Rue Champagne

Duo Varial est né de la rencontre entre deux musiciens talentueux issus d’univers musicaux radicalement différents. D´un côté, Olivier Cima. Ce guitariste aux goûts musicaux très éclectiques a fait ses premières armes au ‘jazz studio’, une école de jazz anversoise réputée. Il développe, à la même époque, un intérêt particulier pour le flamenco. Il se produit ensuite au sein de plusieurs formations (Amistad, Rasali, Mickael & The black Beat, Chico y Altamira) et accompagne de nombreux artistes (Marka, Christian Merveille, Marisol Valderrama, Miguel Fernandez). De l´autre côté, Olivier Grégoire alias DJ Gregg. Accro aux platines depuis l´âge de 14 ans, il est membre du groupe de breakdance, les Namur Break Sensations (NBS). Leur premier opus s’intitule « Rue Champagne », en référence à la rue où est domicilié DJ Gregg. A Bruxelles. Si la tendance dominante est résolument lounge, la réunion des multiples influences de ses auteurs autorisent des sonorités drum´n´bass, jazzy, funky ou encore latino. Quatre titres accueillent des invités Rue Champagne : Enaïd sur « Fly away », Julie pour « Pretty places », Sandrine Collard sur « Ton sax » et Djerom pour « Lounge amant ». L´ensemble est original et délicieusement agréable. Un opus sans aucune fausse note, à écouter d´urgence pour pétiller de plaisir !

 

 

 

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