Mustii avant que la fête ne soit finie…

L'auteur, compositeur et acteur Thomas Mustin aka Mustii représentera la Belgique au Concours Eurovision de la chanson avec son nouveau titre « Before The Party's Over », un hymne à la vie, à la fois fragile et puissant. Le titre –comme la vie elle-même– est…

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Une petite souris dans le Corridor…

Corridor sortira son nouvel elpee, « Mimi », le 26 avril 2024. Réunissant 8 plages, il recèlera des pièces maîtresses telles que "Jump Cut", "Mon Argent" et "Mourir Demain". Il a été masterisé par Heba Kadry Mastering, à Brooklyn. Toutes les chansons de «…

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Enter Shikari - Ancienne ...
Shaka Ponk - 14/03/2024
Enzo Porta

Enzo Porta

vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Blaster

L’organisateur d’événements le plus médiatique du moment a plus d’un tour dans son sac. Au delà de son activité de DJ, il se consacre également à la musique ; « Blaster » constituant d’ailleurs son deuxième album. Une œuvre calibrée pour les radios et les pistes de danse, qui ne restera sûrement pas dans les annales mais fera sûrement un malheur dans les « charts ». Accompagné de plusieurs chanteurs (dont les Stereo MC’s), l’ami David s’amuse à singer Depeche Mode, Frankie Goes To Hollywood, Eurythmics et d’autres gloires des eighties. D’autres compos sont plus ouvertement disco-house et sont interprétées par un chanteur hilarant dont les chœurs rappellent fortement les vocalises qu’on entendait jadis sur les morceaux d’aérobic de Véronique et Davina. Totalement putassier, ce « Blaster » est d’une vacuité navrante. Le professionnalisme et la roublardise qui ont dû présider à sa confection n’arrivent pas à masquer sa faiblesse d’inspiration.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Salute Your Soul

Le disque étrange de la semaine ! Une curieuse fusion de reggae, de soul, de musique indienne et de pop psychédélique concoctée par Sushil K Dade, un habitant de Glasgow d’origine indienne. L’ami Sushil a su s’entourer pour mener à bien ce second album. Le légendaire animateur radio/dj jamaïcain Mikey Dread, connu pour ses collaborations accordées au Clash (« Sandinista ») et à Lee Perry, y a participé. Mais aussi deux membres de Teenage Fan Club ainsi que Vic Godard (NDR : chanteur des Subway Sect). Une collection de morceaux parmi lesquels se détache « Dear Lord », réminiscent de Primal Scream dans ses moments élégiaques. Citons aussi la reprise des Staple Singers, « If you’re ready », les très pop « Love of the Land », « Salute the Divine Within You » et le groovy « Ravi Shankar » où le compositeur Philip Glass relate sa première rencontre avec le maître indien. Bref, un disque totalement inclassable et surprenant que je conseille vivement à tous ceux qui ont les oreilles grandes ouvertes.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Jennifer Jennings + Drunkabilly Labelsampler

Prélude à un nouvel album, le nouveau single de ce combo rockabilly belge laisse augurer du meilleur pour la suite. « Jennifer Jennings » est un instrumental groovy à souhait emmené par une ligne de basse imparable, des percus endiablées et des chœurs féminins délurés. Une pépite en ligne droite des sixties qui serait un hit dans un monde parfait. En bonus, la vidéo du single et deux titres (dont une reprise de « Banana Split ») enregistrés en concert laissent entrevoir la puissance de feu de ces gaillards. A l’achat de ce single, l’heureux consommateur aura l’occasion de découvrir d’autres poulains du label sur une compilation de 16 titres. Parmi ces groupes, certains pratiquent du rockabilly-surf instrumental comme les Fifty Foot, les Speedball Jr et les très bons O’Hara’s. D’autres pratiquent du punkrock rétro sévèrement burné comme les Phantom Rockers, les Cenobites et les éthyliques Gecko Brothers. On note chez tous ces groupes la même vision artistique qui existait chez La Muerte ; c’est-à-dire une obsession pour l’Amérique trash popularisée par des gens comme Russ Meyer.
samedi, 31 janvier 2004 01:00

…it falls apart

Dans ces notes de pochettes, ce combo de Frisco remercie notamment Mark Eitzel, The Cranes et Migala. On ne peut que constater une communion d’intérêts dans les groupes cités. Un attrait pour la pop atmosphérique, les constructions alambiquées et un léger psychédélisme. Les neuf longues plages qui constituent cet album évoquent aussi le Mercury Rev plus ordonné et moins fou des albums tardifs. Les mélodies soignées et les arrangements imaginatifs (claviers, trompettes et électronique discrète) rendent le groupe intéressant, le faisant passer pour une version moins morbide des Flaming Lips. Dommage que la voix passe-partout de Carlos Foster ne soit pas toujours à la hauteur… Il n’empêche que des chansons comme « It doesn’t really matter », « Lend out your love » et « Calm down baby » laissent entrevoir le potentiel de cette formation qui manque encore de maturité pour être totalement convaincante.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

#1

Cette formation hexagonale fait siens des préceptes édictés par la Mano Negra en son temps. L’énergie du punk rock, les influences reggae et le militantisme qui hantent ce premier album font immanquablement penser à ces illustres aînés. On n’a toutefois pas droit ici à un simple recyclage d’idées éprouvées ailleurs. Ektola et la brigade proposent quelques bons morceaux (« Rocksteady date », « Drum and bave ») emballés dans une production imaginative qui arrive à faire cohabiter des samples, des scratches et une section de cuivres, sans que l’ensemble ne sonne artificiel ou brouillon. Le spectre stylistique plutôt large couvert par l’album plaira en tout cas aux éclectiques. On oscille du ska à la drum and bass, sans omettre d’opérer quelques emprunts au hip hop ; le plus étonnant procédant de la reprise punkoïde du « Shimmy Shimmy Ya » d’Ol’Dirty Bastard, le membre imbibé du Wu-Tang Clan. Ma seule petite réserve lorgne du côté de la voix du camarade Le Donz, qui n’arrive pas toujours à s’extirper du cliché de chanteur gouailleur qu’on entend souvent chez les groupes alternatifs français. Sur la longueur, ça dessert un peu cet album qui constitue malgré tout un premier essai plutôt réussi.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Stanza 218

Emidio Clementi se cache derrière ce pseudo à l’espagnole. Au cours des années nonante, il a sévi chez Massimo Volume, groupe rock influent de l’underground italien des années nonante. Désormais en solo, il s’est mis en tête d’enregistrer un long format dans une chambre d’hôtel de Tangers où la légende dit que William Burroughs a écrit son « Festin Nu ». Un projet un peu fou qu’il a mis deux ans à compléter en compagnie de ses acolytes Massimo Carozzi (samples) et Dario Parisini (guitares). Plus parlé que chanté, ce disque mystérieux baigne au sein d’une atmosphère sombre qui n’est pas sans rappeler les quelques elpees enregistrés par le vieux Burroughs en son temps. Evidemment, il vaut mieux comprendre la langue de Dante pour pleinement apprécier les sombres ruminations de l’ami Emidio. Côté musique, on a droit à un savant mélange d’ingrédients rock et d’electronica assez inspiré qui, malgré les inévitables moments faibles, parviendra à garder éveillé l’intérêt du plus courageux des auditeurs disposé à s’aventurer dans les vers arides de Clementi. Néanmoins, les fans de post-rock exotique devraient y trouver leur compte.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Rawar Style

Ces habitants de Chicago ont accompli des tournées en compagnie de grands noms comme Tortoise, Anti-Pop Consortium ou encore Isotope 217. Le deuxième album paranoïaque de ce trio (plus quelques invités) explore un territoire à la croisée de l’électronique et du live. Il manifeste, en outre, pas mal de points communs avec les compagnons de tournée cités plus haut. Des musiques à l’ambiance urbaine (hip-hop, drum and bass) où le flow torturé du chanteur/M.c./claviériste Damon Locks rappelle celui des compères du défunt Consortium. Pas facile d’accès, cette plaque recèle tout de même quelques belles trouvailles musicales (comme ces intrigantes lignes de clavier sur « Silhouette ») quelquefois gâchées par les tics vocaux de Damon, qui ont gardé une raideur très années 80. Sûrement pas idéal pour entrer dans les mois pluvieux qui nous attendent, ce disque s’adresse à ceux qui aiment les recherches soniques.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Eek-A-Speeka

Après avoir commis un « Mouse Gone Wild » largement décevant, il y a quelques mois chez Ras, ce bon vieux Eek revient déjà nous donner de ses nouvelles. Une plaque produite par Steve ‘Blacka Dread’ Martin en compagnie de pointures comme Mafia & Fluxy, Horsemouth ou encore Chinna Smith. Eek a décidé de recentrer son propos sur des thématiques plus ‘roots’, même s’il n’abandonne pas les habituelles chansons plus légères comme « I Love Weed ». Par la même occasion il adopte derechef le style en onomatopées qui a fait sa gloire et reprend son hit « Wa-Do-Dem ». Musicalement inspirée, cette plaque s’avère être une sacrée réussite. On retiendra ainsi l’oppressant « Every Posse », qui aborde le thème des clans mafieux déchirant Kingston. L’étrange et prenant « Keep Accusing Me » est construit sur la mélodie du « Parrain », même si nos gaillards n’ont pas jugé utile de créditer le grand Nino Rota. Le très radiophonique « Champagne Bottle » pourrait rouvrir la voie du succès à Eek tandis que « Joey Joey » raconte les mésaventures de notre homme avec une vedette de la musique (non nommée) qui veut lui piquer sa femme… Bref, ce « Eek-A-Speeka » est une bonne surprise et redore le blason du bonhomme, un peu terni par l’elpee raté, sorti il y a quelques mois.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Mouse Gone Wild

Ce natif de Kingston a connu son heure de gloire pendant les années 80. Des morceaux comme « Wa Do Dem » ou « Ganja Smuggling » ont imposé son style unique peuplé d’onomatopées. Eek A Mouse a quitté la Jamaïque pour les USA il y a une dizaine d’années, histoire de rester loin de la violence endémique de l’île. Entre-temps, il a tâté du cinéma tout en continuant de tourner intensivement. « Mouse Gone Wild » constitue sa première manifestation discographique depuis 2001. Il ne chante plus du tout comme dans le passé, mais les thématiques sont identiques. Il est capable de se lancer dans des descriptions glaciales de la vie des ghettos de Kingston tout en gardant son amour pour des chansons plus légères où il se laisse aller à des blagues potaches. C’est plus ou moins le menu de cette plaque qui n’est pas vraiment ce qu’il a fait de meilleur. Les paroles de « Lick Shot », « Ghetto », « Schizophrenic » expriment le côté sombre du bonhomme, la faiblesse procédant des musiques peu inspirées qui l’accompagnent. « Pussy and the Mouse », « American Girl », « Uptown Dread » campent dans le registre de la ‘déconnade’. Ici aussi, le manque de qualité musicale, le chant souvent faux et les paroles lamentables d’Eek A Mouse débouchent sur quelques uns des pires moments de reggae entendus depuis bien longtemps. Seuls « Wine » et l’amusant et efficace single « Jamaicanese » et « Wine » sauvent la plaque du naufrage, laissant entrevoir ce qu’elle aurait pu devenir, si un peu plus de boulot et d’inspiration avaient présidé à sa conception. A noter enfin que l’ex roi du trip hop Tricky a mis la main à la pâte pour livrer des remixes sympathiques de « Jamaicanese » et « Schizophrenic ».
mercredi, 11 mars 2009 00:12

Tight Knit

« Tight Knit » constitue déjà le quatrième album de Vetiver ; c’est-à-dire le projet personnel d’Andy Cabic, multi-instrumentiste talentueux et fidèle collaborateur de Devendra Banhart. La voix d’Andy Cabic rappelle d’ailleurs celle de son compère américano-vénézuélien, mais sans les tics agaçants devenus rédhibitoires chez Banhart.

« Tight Knit » est une petite merveille mélodique glissant facilement de la pop au folk, le tout trempé dans un doux psychédélisme et une indolence toute américaine lorgnant manifestement vers les années 60 et 70. Les dix titres de « Tight Knit » vous réconcilieront avec le monde pour un court instant, en vous rappelant que le printemps arrive. Le mélancolique « Rolling Sea », le très pop « Everyday », le psychédélique « Down From above » et le sautillant « More of This » constituent quelques excellents points d’accroche susceptible de vous inviter à continuer l’exploration de ce « Tight Knit » sans faiblesse. Un des meilleurs disques de ce début d’année. A écouter sans modération.

 

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