Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Enzo Porta

Enzo Porta

mardi, 17 juillet 2007 11:55

It won’t be soon before long

Duran Duran des années 2000. Ces californiens ont pris leur temps pour préparer un digne successeur à « Songs about Jane ». Un album qui a fait de Maroon 5 le groupe de rock qui vend le plus de disques aux Etats-Unis, situation largement due au titre « This Love ». Ils accouchent ici d’une plaque honnête, produite en partie par le talentueux et éclectique Mike Elizondo, compère de Dr Dre. Même si l’auditeur ne trouvera pas de chansons à l’immédiateté mélodique d’un « This Love », ce disque est loin d’être de piètre facture. Le groupe possède un talent certain pour torcher des refrains fédérateurs : « If I never see your face again », « Makes me wonder », « Can’t Stop » ou le tubesque « Little of Your Time » devraient assurer aux marrons un succès assez respectable. Le terrain musical sur lequel le groupe s’exprime le mieux campe un mariage de funk, de soul et de pop largement influencé par Michael Jackson et son fils spirituel Justin Timberlake. Sans oublier l’essentiel : les scies romantiques. Pour pointer les meilleures on citera la très ‘lennonesque’ « Better that we break » et « Back at your door ». De quoi ‘squeter’ les braguettes et faire voler les culottes aux quatre coins de la planète. Par contre le groupe se révèle moins convaincant lorsqu’il empreinte les idées des autres : « Won’t go home without you » (un pastiche de The Police) ou l’affreux disco à la Blondie de « Not falling apart »…

mardi, 17 juillet 2007 11:48

Insomniac

Le fiston de Julio annonce tout de suite la couleur à l’intérieur des notes de pochettes de ce disque : il vient de traverser trois années pourries, connaître des nuits sans sommeils et vivre des journées anxieuses. A cause de la peur, du stress… Pas facile la vie de millionnaire ! Il a tout misé sur cet album et d’ailleurs il ne sait pas s’il pourra en enregistrer 100 autres ou... aucun. On espère franchement que le bon Enrique n’a rien d’autre en magasin, car cet album est ennuyeux et poussif. Caractérisé par ses kitschissimes chants de baleine (sûrement retrouvés dans un vieux sample d’Eric Serra), « Ring My Bell » donne le ton. Une ballade mielleuse comme on n’en fait plus beaucoup. Mais l’honneur est sauf, car comme l’annonce le livret, ‘no whales were hurt during the recording of this song’. On continue par « Push », un petit interlude hip hop interprété en compagnie de Lil’ Wayne, histoire de faire un peu de ‘street credibility’. Le reste continue pépère entre racines latines, rythmes caraïbes et ballades, ballades et encore ballades. Le dénominateur commun soulignant l’indigence mélodique, les paroles bateau et une production ringarde. Envoyez donc le gaillard prendre des cours chez Timbaland et Justin Timberlake.

mardi, 17 juillet 2007 11:45

Poplife

Pas fou pour un sou, le dj français est demeuré fidèle aux recettes qui fonctionnent dans les hit-parades, des recettes appliquées par d’autres avant lui. A l’instar de son précédent et fort dispensable « Blaster », il a conservé la même équipe et surtout Chris Willis, un chanteur qui n’est pas le dernier quand il s’agit de ululer à qui mieux-mieux. Pastiches de Frankie Goes to Hollywood (« Love is Gone »), des Jackson 5 (« Everytime we Touch »), eurodance à deux francs (« Baby when the light »), éléctro-rock risible (« Winner of the Game »), mauvaise reprise de P.I.L. (« This is not a love song »), les mauvais moments de piètre facture ne manquent pas. Mais l’ami David (il a commencé comme dj hip hop) sait très bien que c’est le prix à payer pour cartonner. Des musiques calibrées pour le dancefloor résumant les grandes tendances du moment (électro-rock, house, revival années 80, dance à la Benny Benassi), le tout peuplé de paroles bêtes à pleurer. Clinquant et vide, comme les photos de Mondino qui illustrent le livret. En pleine dérive monomaniaque, l’ami Guetta prend la pose avec de la lingerie fine dans les mains. Probablement une métaphore des pigeons qu’il a réussi à plumer lorsqu’ils ont acheté son disque.

http://www.youtube.com/davidguetta

"Delirious" http://www.youtube.com/user/davidguetta

Pour plus d'infos :  http://www.davidguetta.com/fr/infos

 

 

lundi, 09 juillet 2007 23:42

Brownswood Bubblers Two

Ce deuxième volume réunit les recrues du nouveau label de Gilles Peterson, un dj/producteur anglais. Ce disque creuse une veine beaucoup plus méditative et atmosphérique que le premier volume. A l’écoute de cette quinzaine de titres, on pense souvent aux travaux de la bassiste Meshell Ndegeocello. Le jazz et l’expérimentation, souvent teintés d’électronique, s’y taillent la part du lion. Même si « Bubblers Two » est de moins bonne facture, il réserve tout de même quelques excellentes surprises. Et en particulier l’étrange ballade jazz-électro de Elan Mehler, la soul cybernétique de Boomclap Bachelors, le très beau ‘Flow’ de Sotu The Traveller, le jazz vocal de Marcina Arnold et Grand Union ou encore l’a capella évocateur de Jamie Woon. Le reste, loin d’être médiocre (mais un peu prétentieux), se résume à une succession de tentatives à moitié convaincantes de mariage entre jazz, électro, hip hop, r’n’b. Quelquefois il vaut mieux être seul que mal accompagné.

lundi, 09 juillet 2007 23:41

Beginner's guide to latin lounge

Une compilation dont le titre ne ment pas sur la marchandise. Eparpillés sur trois rondelles, l'auditeur retrouvera sur « Beginner's guide to latin lounge » les travaux des bidouilleurs les plus réputés dans ce qu’on appelle la musique d’ambiance. Un genre qui consiste à accommoder à la sauce électro des rythmes caribéens, brésiliens et salsa. Notre compatriote Buscemi, les Espagnols d’Ojos de Brujo ou des groupes comme Ska Cubano et le Javi P3z Orquesta (pour le drôle « Ping Pong ») appartiennent au casting… C’est l’écoute des trois cd’s en enfilade qui révèle la vacuité profonde de ce style musical répondant au nom de ‘lounge’ », un style fort prisé dans les bars à la page. Un travail tout en surface qui se résume à un recyclage facile et ‘carte postale’ de rythmes créés par d’autres, les chansons et le feeling en moins. Comparez le remix du « Ordinary Guy » de Joe Bataan proposé ici à l’original. Vous décèlerez rapidement où se trouve la différence.

 

lundi, 09 juillet 2007 21:17

New Magnetic Wonder

Fans d’indie pop baroque réveillez-vous, vos tourments sont terminés ! Les superlatifs ne sont pas le genre de la maison, mais ce délire pop psychédélique partagé en une vingtaine de morceaux est une pure tuerie. Dédié à Syd Barrett et publié sur le label de l’acteur hollywoodien Elijah Wood, “New Magnetic Wonder” est un disque d’une fraîcheur absolue. Il a été pondu par les Apples in Stereo, un groupe en activité depuis plus de dix ans et relevant du collectif ‘Elephant 6’. Réputée pour sa pop iconoclaste, cette confrérie américaine compte en ses rangs des groupes comme Of Montreal et The Olivia Tremor Control. “New Magnetic Wonder » recèle des compos ‘non-pythagoriciennes’, basées sur une nouvelle gamme de notes inventées par le chanteur fou-fou Robert Schneider. On se perd quelquefois aussi dans des expérimentations délirantes proches du free jazz. Mais l’essentiel se concentre dans la richesse mélodique des compos ‘classiques’ des Apples In Stereo. On ne peut s’empêcher de fredonner des titres comme « Sunday Sounds », « Same Old Drag » ou encore « Energy », à l’issue de la première écoute. Aidé par Bryce Goggin (responsable du dernier Sean Lennon), Robert Schneider a usé sa santé mentale sur ce disque mais le jeu en valait la chandelle. De quoi mettre d’accord les fans des Beach Boys, Pavement, des Beatles, des Flaming Lips et même des Strokes. Allez écouter les morceaux sur leur site internet pour vous en convaincre.

Explorant le passé, le présent et le futur de la musique populaire brésilienne, la série « Brazil Classics » pose ses valises dans le ‘nordeste’. Elle nous propose de découvrir les descendants du Mangue Beat. Guidé par Chico Science, ce mouvement musical (il a secoué le Brésil dans les années 90) a installé Recife (une des villes les plus pauvres du Brésil) sur la carte musicale. Les treize artistes épinglés ici reprennent à leur compte l’éclectisme de leurs prédécesseurs. Ils empruntent à l’électro, la drum & bass, le funk, le reggae, le rock et mélangent le tout aux rythmes traditionnels du ‘nordeste’. Le résultat capture une étrange musique pop : mélodique et douce mais où l’inquiétude et la mélancolie mènent la danse. Malgré quelques inévitables baisses de régime, la qualité de l’ensemble ne souffre d’aucune discussion. On pointera quand même la performance des Cidadão Instigado. Ces dignes héritiers de Tom Zé (lui aussi originaire du ‘nordeste’) interprètent leur déjanté « O pobre dos dentes de duro ».

mardi, 26 juin 2007 00:25

Maths+English

Pour ce troisième album, le petit génie du hip hop anglais (22 ans à peine) accouche de son œuvre la plus pop et dansante à ce jour, toutes proportions gardées. Vous n’y trouverez certes pas de duo en compagnie de Céline Dion mais l’atmosphère générale de  « Maths+English » est très éloignée de l’aridité électronique présentée sur le précédent « Showtime ». Dizzee Rascal s’amuse ici à sampler les Arctic Monkeys, produit un duo imparable (et futur tube) en compagnie de Lilly Allen et parvient à faire sonner frais le break ultra pillé du « Think » de Lyn Collins (sur « Pussyole »). Parmi les autres réussites, on citera « Da Feelin’ », sautillant hommage à la drum and bass produit par Shy FX, un des meilleurs dans le genre. Sur l’introspectif « Excuse Me Please », Dylan Mills (le vrai nom de Dizzee) tombe le masque et cesse de rouler des mécaniques. Par contre et dans le rayon éprouvant/inutile, on rangera « Suck My Dick », triste pantalonnade qui parodie les Sex Pistols. A oublier aussi, l’apocalyptique « Sirens » et son déluge de guitares heavy metal. Dans la pure tradition des artistes hip hop qui ont des choses à vendre, Dizzee essaye de nous fourguer, sur « Bubbles », la paire de baskets qu’il a ‘designée’ pour la marque Nike : ‘Nike Air bubbles on my feet looking fresh’… Hormis ces quelques remarques, c’est un disque totalement audacieux et peut-être le dernier sursaut de l’artiste avant qu’il ne se mette à vendre son merchandising à longueur d’album. Sans oublier le flow tout terrain du gaillard.

lundi, 18 juin 2007 21:49

Cool Nuh Black

De son vrai nom Mortimer Softley, Natural Black est un artiste guyanais plutôt intéressant. On n’a pas encore beaucoup entendu parler de lui sous nos latitudes mais le garçon compte déjà pas mal de singles et trois albums à son actif, tous sortis en Jamaïque, où il s’est installé depuis 1995. « Cool Nuh Black » constitue son quatrième opus. Il a été entièrement enregistré à Kingston en compagnie du Fire House Crew et de quelques autres pointures comme Sly Dunbar, Dean Fraser ou encore Leroy « Horsemouth » Wallace. Il signe ici une belle collection de chansons ‘new roots’, donc rasta à souhait. Malgré la grande qualité musicale (hormis quelques synthés un peu ringards), c’est la voix de Natural Black qui fait la différence. On croirait entendre Gregory Isaacs au sommet de son art, et les fans du grand Greg savent qu’on ne peut pas effectuer ce genre de comparaison à la légère. Même si les allergiques aux discours rasta fuiront ce disque comme la peste, les fans de reggae roots y trouveront sans aucun doute leur bonheur.

lundi, 18 juin 2007 21:42

Café Zen The cream of lounge cuisine

Le titre ne laisse planer aucun doute sur le contenu de cette compile. Depuis 2005 le label Parklane s’attache donc à soigner l’emballage et la sélection musicale de cette série. Vingt-deux titres partagés entre deux rondelles ! Mais comme la copie promo n’en contient que dix, toute cette chronique sera concentrée sur ceux-là… Electro de salon (Kenneth Bager, Goloka), ballades vocales et atmosphériques (Koop), musiques du monde passées à la moulinette électronique (l’horrible flûte de pan d’Amanaska, le Gotan Project, Nickademus), résume le menu musical proposé. Des petits malins comme Duran Y Garcia ‘samplent’ telle quelle la composition « Tibetan Serenity » du jazzman Travis Biggs et la rebaptisent « Old Fashioned Thief ». Dans le même style, Goloka repique la mélodie du « Confusion » de New Order et la couche sur un tapis de crunk paresseux. Comme quoi, il n’y a pas de sot métier… En résumé : rien d’essentiel, mais rien de fondamentalement dérangeant non plus. En pratique : parfait pour faire sa vaisselle ou réfléchir sur les directions que l’on souhaite imprimer à son existence.

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