Yuksek revisite Laurent Voulzy…

Le musicien, compositeur, réalisateur et producteur de musique électronique Yuksek revisite « Cocktail chez mademoiselle », le titre de Laurent Voulzy paru en 1979 sur son album « Le cœur grenadine ». Il en propose une relecture retro futuriste, groovy et…

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Le 7ème art soviétique inspire Bodega…

Le nouveau long playing de Bodega "Our brand could be yr life" paraîtra ce 12 avril 2024. En fait, il s’agit d’un ‘remake’ de l'unique LP de Bodega Bay, l'ancien groupe de Ben et Nikki, un disque auto-édité de 33 titres qui remonte à 2015. Sur cette nouvelle…

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Enzo Porta

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lundi, 07 mai 2007 05:00

Our Latin Thing 3

Cette série s’attache à résumer la réédition de l’énorme catalogue du légendaire label Fania. Ce troisième volume permet à l’auditeur de goûter les improvisations du Fania All-Stars en concert ou encore de l’inévitable Joe Bataan sélectionné par Gilles Peterson pour sa ‘Dj-series’ personnelle. Côté boogaloo, on pointera deux titres ‘groovy’ d’Eddie Palmieri et de Ray Barretto ou encore l’énergie rock’n’roll de l’excellente La Lupe. Dans un registre plus funk, le producteur de hip hop Dj Format dépoussière le dansant « Kool It » de Jimmy Sabater tandis que le « You need help » de Monguito Santamaria rappelle le très bon album « Black Out »  réédité l’an passé. Plus pépères, trois plages salsa des années 70 de Willie Colon, Hector Lavoe et de Bobby Cruz & Ricardo Ray clôturent la sélection ; mais on leur préférera l’énergie sans matière grasse des années soixante.

 



lundi, 07 mai 2007 05:00

¡Ya Basta !

Fondé en 1996 par le musicien Philippe Cohen Solal, le label « ¡Ya Basta ! » célèbre ses dix ans d’existence par cette discrète compilation de remixes et inédits majoritairement anecdotiques. Pour rappel, ¡Ya Basta ! recèle dans son catalogue des artistes de gros calibre comme Gotan Project et David Walters. Cette écurie cherche avant tout à explorer les différentes facettes de la musique, telle qu’elle se pratique dans la partie sud du continent américain : house, électro de salon, électro-dub, tango. Un menu musical proposé par les artistes-maison. Dominant cette compilation, l’atmosphère ‘lounge’ plonge l’auditeur dans la plus grande indifférence et déclenche des bâillements intempestifs. Ce disque passera cependant, sans peine, le test de musique de fond pour dimanche sans histoire. A moins que vous ne souffriez de petites pierres aux reins susceptibles de vous arracher des grimaces de douleur. Comme dirait le ‘subcommandante’ Marcos, ça suffit maintenant !

 

 



lundi, 07 mai 2007 05:00

Lovers and Crypts 

Couple sur scène et à la ville, la emcee Bunny Rabbit et la ‘beat maker’ Black Cracker bénéficient d’un buzz favorable, suite à leur adoubement officiel signifié par les tout aussi ‘hype’ CocoRosie. Black Cracker a d’ailleurs collaboré sur scène et sur disque avec les sœurs Cassidy. Pour « Lovers and Crypts », les deux musiciennes proposent un curieux mélange de paroles ‘porno chic’, de beats électro et hip hop minimalistes, cultivant un désespoir qui évoque les atmosphères claustrophobes des archi-sombres Swans voire de Lydia Lunch. On signalera quelques bons titres comme les hantés « It ain’t easy » et « Pussy Queen » ou le dansant « Saddle Up ». Le reste s’avère crispant et ennuyeux à souhait : la faute au flow monotone de Bunny Rabbit et l’absence de compositions dignes de ce nom…

 



mardi, 03 avril 2007 05:00

Clavell Morenet

La Troba Kung Fu a été fondée par l’ancien chanteur de Dusminguet. Un des groupes phare de la scène ‘mestizo’ espagnole. Tout comme Ojos de Brujo. Ce disque voyage au cœur du bassin méditerranéen et un peu au-delà : rumba catalane, musique des Balkans, éléments afro-cubains, percussions orientales, reggae ; le tout joué avec un esprit plutôt rock’n’roll, même si l’auditeur ne rencontrera pas ici de guitares distos, mais plutôt des grattes sèches et des accordéons. Un disque très accrocheur, recelant même un futur tube de l’été, si les radios s’y intéressaient : le sautillant « Calor Calor », dans un style évoquant les Gipsy Kings jammant avec la Mano Negra. Un disque d’été qui arrive au bon moment. Reste à voir si l’hiver va durer jusqu’au mois d’août, cette année.



mardi, 03 avril 2007 05:00

Speakers and tweeters

Les Dub Pistols sont emmenés par un duo de punk rockers fans de reggae, de hip hop et d’électro. Mais son troisième album oscille entre le futile et l’essentiel. Pour commencer, le casting est pour le moins prestigieux. Terry Hall (Specials) chantait déjà sur le disque précédent et les MC’s anglais Rodney P et Blade sont venus rejoindre l’équipe. Cette tambouille préparée à base de reggae, d’électro et de rap nous réserve quelques bons moments mais aussi quelques sacrés ratés.

On commencera par cette énième et inutile reprise du « Rapure » de Blondie, chantée par Terry Hall comme s’il avait oublié son chien dans le frigo. Aux rayons vieilleries, on préfère oublier cette autre cover du « Gangsters » des Specials. Elle n’apporte rien de plus que la version originale. Et pas davantage à Terry Hall qui a curieusement décidé de réinterpréter le classique de son groupe alors qu’il refuse même d’évoquer celui de Jeffrey Dammers lors de ses interviews… Passé le pire, on peut parler des bons moments. « You’ll never find » campe un sinueux et sombre reggae caractérisé par un sample du légendaire chanteur jamaïcain John Holt. En outre, il recèle le bon flow ragga de Rodney P. Toujours au rayon reggae, « Running from the thoughts » constitue aussi un des sommets de la plaque, un petit tube qui peut se lover dans l’oreille tout en se révélant très susceptible de secouer les dancefloors. Le reste du disque s’avère d’honnête facture (« Stronger », la relecture du « Peaches » des Stranglers) mais souffre d’un manque sérieux d’unité. En diluant un peu trop le son, il marque une volonté trop claire de plaire à tout le monde. Dommage, car un ancrage majeur dans le reggae aurait rendu l’ensemble plus convaincant.



mardi, 03 avril 2007 05:00

in.dub.out

Comme le nom du groupe l’indique, ces Caennais doivent faire partie des ces punk rockers appréciant les rythmiques chaloupées du reggae. Ou plutôt du dub… Aux roucoulades romantiques du ‘rocksteady’ (pour lesquelles on avouera un faible), les Français préfèrent les vibrations profondes du dub, tel qu’il était pratiqué à l’acmé du roots reggae : minimal et noyé sous les ‘reverbs’ à ressort. Pour concocter leur deuxième disque, les Guns of Brixton ont mélangé mélodies et guitares inquiètes du post rock (en y ajoutant un soupçon de hardcore et de rock gothique) aux gimmicks rythmiques et soniques du reggae. Hormis le lumineux « Sachem in Russia », l’atmosphère est pesante. Le ton est donné par « Devant leurs yeux », un instrumental épinglant le témoignage d’une rescapée de l’holocauste. Le reste est à l’avenant ; et on déplorera un certain manque d’humour, comme sur le titre « 911 » ou l’incongru « 8 minutes en Corse ». Ce recours systématique aux extraits de discours tirés de films ou de journaux télévisés finit, à la longue, par devenir lassant… Reste un savoir-faire prometteur dans la confection d’objets sonores intéressants, comme lors de l’introduction apocalyptique du bien nommé « Train fantôme ». On conseillera donc cette œuvre aux fanatiques de post rock ; les mordus de reggae risquant de ne pas y trouver leur compte.

 

 



mardi, 03 avril 2007 05:00

Back to Mine : Röyksopp

Disco disco disco… Dans le monde affolé des compilations mixées (ou pas), la série des « Back to Mine » tient une place à part grâce à la qualité des titres sélectionnés et des chouettes découvertes qu’elle occasionne. Le duo de Bergen se fend d’une sélection mixée qui télescope les Talking Heads (au sommet de leur période world-funk) à l’italo disco (Kasso, Mr Flagio et l’hilarant Pino D’Angio) en passant par le P-funk de Funkadelic, la soul (le jazzman Idris Muhammad, The New Birth), l’électro disco, le disco funk (Jesse), la house et même Mike Oldfield… Le fil conducteur de cette sélection réussie reflète un amour immodéré pour les expérimentations électroniques les plus diverses appliquées aux pistes de danse, surtout au début des années 80. A vos gels fixateurs !



mardi, 27 mars 2007 03:00

Mi Sueño

Dernier témoignage chronologique de son passage sur terre, le dernier disque du grand chanteur cubain exauce un des plus vieux rêves d’Ibrahim Ferrer : enregistrer un album entier de boléros. Ce style cubain dédié aux affres de l’amour possède un charme suranné parfaitement rendu sur cette œuvre. Même si on n’évite pas toujours les excès (certains passages sont vraiment dégoulinants), « Mi sueño » entretient une magie qui s’affirme au fil des écoutes. Tout d’abord le petit groupe accompagnant Ibrahim joue avec un feeling incroyable, à la limite du jazz : Roberto Fonseca au piano, Cachaito Lopez à la contrebasse et Manuel Galban à la guitare électrique volent un peu la vedette au défunt Ferrer. Malgré quelques fatigues vocales, ce dernier ne se défend pas trop mal non plus, se jetant à corps perdu dans ces bluettes (« Perfidia », « Quizas, quizas » en compagnie d’Omara Portuondo) qui révèlent son cœur d’artichaut. L’ensemble de cordes ajouté ça et là apporte une dimension particulière aux morceaux. Suffit d’écouter la formidable intro de « Quiéreme Mucho » pour en être convaincu…



Publiée il y a une dizaine d’années sous forme de vinyle, « Roots of rumba rock » connaît enfin les honneurs du cd. Quarante titres enregistrés entre 1953 et 1955 pour le label Loningisa par les musicien(ne)s qui vont contribuer à définir la rumba congolaise. Un témoignage des premiers pas d’un genre musical qui allait essaimer sur le continent africain comme un souffle de liberté et d’émancipation dans un continent colonisé. Mélange de musique traditionnelle congolaise (usage fréquent des likembés), des rythmes caribéens (popularisés dans un premier temps par…Tino Rossi) et de fanfare, la rumba congolaise est aussi le fruit de la grande mixité culturelle qui avait cours dans les années 50 à Léopoldville, vitrine officielle de l’empire colonial belge. L’auditeur y découvrira les stars de l’époque (Bowane en tête) mais aussi une musique richement mélodique et percussive, conçue pour la fête, dont les paroles amusées et ironiques constituent une véritable chronique sociale du Congo Belge. Au fil des titres, la guitare électrique fait son apparition, de même que le Solovox, un clavier ancêtre des synthétiseurs, belle preuve de l’approche résolument moderniste des musiciens impliqués. Chaque titre est abondamment commenté dans un livret fort intéressant enrichi par des photos de toute beauté. Musicalement, c’est surtout la ressemblance avec la musique des Caraïbes qui surprend. Pour s’en convaincre on vous conseille de (re)découvrir la compilation « Mento Madness, Motta’s Jamaican Mento 1951-56 » dont les traits communs sont évidents ; bel exemple du ‘zeitgeist’ ayant sévi dans les années 50.

 



mardi, 27 mars 2007 05:00

Africadelic

On aurait tort de résumer Manu Dibango à son tube « Soul Makossa » ; même si certains considèrent cette compo devenue culte dans le New York underground des années 70, comme le premier morceau disco. Le label Luaka Bop nous avait déjà révélé quelques indices sur les travaux du bonhomme sur la compilation « World Psychedelic Classics 3 ». On approfondit le sujet grâce à Hy&Fly qui exhume cette série d’instrumentaux fiévreux et psychédéliques composés pour la télévision française, au début des années 70. Un mélange enthousiasmant de soul et de funk, caractérisé par un déluge de percussions et de solos acides ; le tout servi avec l’‘african touch’ qui fait la différence (Manu Dibango l’avait d’ailleurs baptisée ‘afro-soul-thing’. Une demi-heure de bonheur chaudement recommandée.

 



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