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Enzo Porta

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dimanche, 31 décembre 2006 04:00

Kanta Hélele

Originaire de l’île de Curaçao dans les Caraïbes, la chanteuse Izaline Calister est une star locale depuis la sortie de son premier disque « Krioyo ». Sur « Kanta Hélele » elle revisite quelques traditionnels de son île en y ajoutant sa touche personnelle. Elle compose aussi ses propres morceaux dans un mélange qui doit autant à la salsa moderne un peu clinquante, au zouk qu’à la rumba congolaise. Les atmosphères sont aussi fort versatiles : des chansons pour se trémousser, quelques ballades jazzy carrément mielleuses (« Nada den mi man ») et des plages touchées par la fièvre vaudou (« Karnaval di Zumbi »). Une belle voix, peut-être trop lisse, comme le reste de la production musicale de ce disque ; l’interprétation est irréprochable, mais hésite constamment entre pop et tradition.

 

mardi, 23 janvier 2007 04:00

Next!

Jouissant d’un solide succès au sein de son Allemagne natale, les Seeed sortent la version internationale de leur troisième album. Ils explorent la plupart des styles créés en Jamaïque, principalement du ragga mais aussi un peu de ska et de reggae ‘one drop’. Les trois mc’s du groupe (Enuff, Ear et Eased) sont soutenus par une large formation de musiciens dont l’apport est solidifié par une grosse dose d’électronique diligemment utilisée. Un disque copieux où les invités de marque se bousculent : Cee-Lo Green (Goodie Mob, Gnarls Barkley), Saïan Supa Crew, Anthony B, Lady Saw, Angelo Moore (Fishbone). Même si leur ragga ne manque pas d’efficacité et doit faire mal sur les dancefloors, il est un peu trop convenu pour passionner. Les titres davantage orientés vers le format ‘chanson’ se révèlent d’ailleurs les plus passionnant. « Double Soul », « Rise & Shine », « Waterpumpee », « She Got Me Twisted », « Slowlife » ou encore le ska de « Goosebumps » pourraient même rencontrer un certain succès si les radios se risquaient encore à passer du reggae. Reste que ce « Next ! » est un travail de qualité. Caractérisé pat un son énorme et une production imaginative, il mérite manifestement l’écoute.

 

 

 



mardi, 23 janvier 2007 04:00

El Mariel

Originaire de Miami, cet emcee aux racines cubaines avait écoulé 600 000 exemplaires de son premier opus « M.I.A.M.I. ». Rappé en espagnol et en anglais, ce disque risque fort d’en faire autant. Une œuvre dont le patronyme a été emprunté au bateau qui amena des milliers de réfugiés cubains sur les côtes américaines, en 1980. Le même navire qui embarqua Tony Montana jusqu’aux USA lors du sanglant « Scarface » de Brian De Palma. « El Mariel » porte à son bord les productions musicales chères à Lil Jon, le roi du crunk, les inévitables Neptunes, le revenant Wyclef Jean et même le Jamaïcain Don « Vendetta » Bennet (Sean Paul, Sizzla, etc.). Pitbull possède un flow tout terrain capable de surfer -et à merveille- sur les rythmiques très électros qui composent ce disque, habile recyclage des sonorités d’Afrika Bambaata en beaucoup plus dansant. L’essentiel d’ « El Mariel » a été taillé pour les pistes de danse ou les clubs de fitness ; et il faut avouer que la mission est largement accomplie. Ce disque recèle une sacrée fournée de tubes, et même si la médiocrité des paroles (biatches, gangsters) révèle la vacuité grandissante du rap U.S., on ne peut que s’incliner face à cette machine de guerre alliant reggaeton, hip hop et crunk.

 

 

 

mardi, 16 janvier 2007 04:00

Segundo

Fille d’Elis Regina (chanteuse phare du mouvement tropicalia) et de César Camargo Mariano (arrangeur pianiste du même mouvement), Maria Rita a toujours baigné dans l’univers de la musique. Comme son titre l’indique, « Segundo » constitue le deuxième album de Maria. Un disque paru en 2005, au Brésil. Lenine (autre pointure de la pop « made in Brazil ») a coproduit cette collection de chansons partagées entre joie et tristesse. Jouée totalement en acoustique par un efficace trio jazz (piano, contrebasse, batterie), la musique de Maria Rita est ancrée dans la pop occidentale mais puise largement dans le jazz et les rythmes brésiliens comme la bossa et la samba. Maria possède ce trait commun à beaucoup de chanteuses brésiliennes : une belle voix un peu voilée et fragile, déchirée entre allégresse et mélancolie. Beau disque sans artifice, « Segundo » privilégie les mélodies suspendues à la formule piano/voix. Risquant de passer inaperçu au milieu de la furie discographique, cette œuvre discrète mérite pourtant qu’on y prête une oreille attentive…

 

 

 

mardi, 16 janvier 2007 01:00

L'album de la maturité

La touche ‘play’ du lecteur cd à peine pressée, les comiques de Wolfunkind annoncent la couleur : ‘Wolfunkind est un groupe de merde, qui sort un album de merde sur un label de merde, avec des musiques de merde, un son de merde et des textes de merde…’. On aurait tort de leur donner raison, car cet album possède une belle texture sonore qui sied parfaitement à leur funk métal directement inspiré par Fishbone, dont le chanteur Angelo Moore est d’ailleurs invité sur « Angelo dances with Martine » et « Looking For Cabio ». L’équivalent de nos PPz 30 nationaux en version hexagonale ? On serait tenté de dire ‘oui’ : l’esprit cartoonesque est là, les morceaux vont dans tous les sens et les paroles potaches se focalisent sur l’homosexualité supposée de Starski et Hutch, la Star Academy (« Nikos Tu M’agas ») ou encore les fans de heavy métal (« Les métalleux sont des PD »). Bref, à peu près les mêmes ingrédients consommés l’an dernier sur « Cykofonk ». Sans vouloir jouer au Nostradamus, on peut prédire que ‘l’album de la maturité’ ne figurera pas parmi les disques de l’année 2007 des Inrocks. D’un autre côté, les fans de Fishbone et PPz 30 y trouveront leur compte. Y compris ceux qui apprécient l’humour en musique. Les autres peuvent passer leur chemin sans regret. Ah oui, sachez que le disque (NDR : vendu à prix modique) est enrichi d’un témoignage live et d’un dvd relatant les aventures de nos gaillards vécues lors de leur tournée accomplie en France et au Canada…

 

 



mardi, 16 janvier 2007 04:00

Bees + Things + Flowers

Groupe vétéran de la scène acid jazz, Incognito est le projet de Jean Paul Maunick, vieux routier de la scène funk anglaise depuis la fin des années 70. Il ajoute à sa déjà copieuse discographie cette plaque qui touille dans le jazz, la soul et le funk ‘cool’. Le tout baigne dans une ambiance cossue et luxueuse largement due aux arrangements de cordes, aux claviers vintage et aux voix chaleureuses conjuguées par Jocelyn Brown, Carleen Anderson et Maysa Leak. Au menu musical de « Bees + things + flowers » de nouvelles versions consacrées à quelques morceaux phares de la formation (« Still A Friend Of Mine », « Always There »), une reprise de Roy Ayers et de « Summer In The City » (avec une étrange intro de cordes) ainsi que des compositions originales. Particulièrement soigné, ce disque est davantage taillé pour les salons que les dancefloors. Exception qui confirme la règle : la cavalcade drum and bass de « Raise ». Un regret tout de même, l’ensemble est un peu trop lisse pour faire la différence…

 

 

mardi, 23 janvier 2007 04:00

Pocomania songs

Baptisé en l’honneur des rites et rythmes ancestraux de la pocomania (la vaudou jamaïcain), ce nouvel album de Max Romeo, co-auteur avec Lee Perry du célébrissime « Chase the Devil », bénéficie de l’appui d’une belle brochette de musiciens : Sly&Robbie, Dean Fraser, Rico Rodriguez, etc. Non seulement cette dream team a façonné l’histoire du reggae, mais elle a été rassemblée par Mad Professor. Les rythmiques bondissantes de Sly & Robbie posent les fondations d’une sympathique série de chansons rencontrant des thématiques rasta chères à l’ami Max ; mais se réservent également quelques moments plus légers comme ce « Woman Friend », au cours duquel un homme est aux prises avec les délires consuméristes de son épouse, depuis qu’elle regarde, à la télé, les ‘soap operas’. Chaque titre bénéficie du ‘dub treatment’ spécifique au professeur fou : les basses fortement filtrées et le délire causé par le reverb et les delays atteignent leur apogée lors des 5 dubs qui achèvent l’album. On pointera également l’excellente mélodie de l’aérien « Babylon Like Me » ainsi que « Take It Slow », les poisseux « Evil Evil » et « Wicked Babylon ». Sans oublier le très dub, « Think Again », paraphrase du « Guns of Brixton » des Clash et « Ganja Free », une plage enrichie par un chouette intermède deejay de Bushead. Conseillé !

 

 

 

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