Yuksek revisite Laurent Voulzy…

Le musicien, compositeur, réalisateur et producteur de musique électronique Yuksek revisite « Cocktail chez mademoiselle », le titre de Laurent Voulzy paru en 1979 sur son album « Le cœur grenadine ». Il en propose une relecture retro futuriste, groovy et…

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Redouane Sbaï

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jeudi, 28 juin 2012 18:14

Mermaid

Aargh, Matelot ! Joan et ses six Sailors ont embarqués dans un grand navire en direction des spotlights. Encore au stade des balbutiements, cette formation suisse a de quoi faire parler d’elle. Joan & The Sailors puise clairement son inspiration du côté de Portishead (« Jailheart », « Better Off Dead »), en évitant toute empreinte d’imitation, « Mermaid » étant essentiellement orienté Folk.

En matière d’écriture, Joan Seiler et son acolyte principal, Mario Dotta, possèdent un savoir-faire au potentiel énorme. Certaines plages sont captivantes, de bout en bout. Comme « Où Est-Tu ? » (sic) interprété par Dotta et Seiler dans la langue de Molière et appuyé par quelques envolées lyriques de la figure principale du septuor, soulignant le penchant de la formation pour les effets théâtraux. Ou  ce splendide « Rain In My Chest » qu’on ne peut que très vivement recommander. De sa voix envoûtante, la « Mermaid » en chef a tout ce qu’il faut pour propulser Joan & The Sailors sur le devant de la scène. Un disque aussi bon qu’inattendu.

 

jeudi, 28 juin 2012 18:12

The Slideshow Effect

Pour leur premier LP, Denise Nouvion et Evan Abeele, alias Memoryhouse, quittent peu à peu le domaine de la Dream Pop au profit d’un Pop-Rock nostalgique et estival. Le genre de disque que l’on s’enfile au bord de mer, la tête perdue dans le bleu du ciel et de l’eau. Mais point trop n’en faut, le duo ayant perdu de sa superbe entre la publication de leurs Eps et leur premier album. La pilule de « The Slideshow Effect » serait en fait passée plus facilement si les deux musiciens avaient scindé l’œuvre en deux Extended Play. Ou s’ils l’avaient tronquée d’un ou deux morceaux inutiles comme « Punctum » et ses touches ineptes d’Americana ou l’assommant « Heirloom ».

Outre ces faux-pas, Memoryhouse est également capable du meilleur (« Little Expressionless Animals », « Pale Blue », « The Kids Were Wrong »), lorgnant à de trop rares occasions du côté de Beach house (« Walk With Me »). Le léger changement de cap effectué sur leur « Slideshow Effect » permet  au duo de se distinguer de la masse de projets Dream Pop qui fleurissent depuis quelques mois. Leur potentiel demeure entier. Reste à la formation de concocter quelques ritournelles un chouïa plus solides, sans se détourner de la formule qui leur avait permis de s’avancer d’un pas sous les projecteurs. 

 

jeudi, 21 juin 2012 18:32

Noctourniquet

Alors que les fans européens attendent avec anxiété d’hypothétiques nouvelles dates de tournée d’At The Drive-In, Omar Rodriguez-Lopez et Cedric Bixler-Zavala restent concentrés sur leur projet actuel. Preuve en est, « Noctourniquet », sixième galette du duo et de leurs trois acolytes, qui débarque en parallèle de la tournée de leur formation originelle. The Mars Volta retrouve ici la relative accessibilité de ses premiers travaux, comme peut en témoigner « The Malkin Jewel », premier single à en être extrait. Les deux figures de proue de la formation, constamment en recherche de la formule la plus efficace ont restructuré cette dernière.

Exit John Frusciante, Isaiah Owens et Thomas Pridgen, remplacés par trois nouvelles têtes. Pas de délires sonores à la Rodriguez-Lopez non plus. Rien que des titres purement rock’n’roll, mêlés moins qu’à l’accoutumée à leurs variantes prog. Certains morceaux sont radicalement différents de ce à quoi The Mars Volta nous avait habitués sur les trois derniers LPs, tant au point structurel que mélodique (« The Whip Hand », « In Absentia », « The Malkin Jewel »). « Noctourniquet » souffre quelque peu de ce changement de cap (l’affreux morceau introductif « The Whip Hand » ou la ballade inutile « Trinkets Pale Of Moon »). Mais lorsque les morceaux sont bons, la formation d’El Paso ne fait pas les choses à moitié et balance de belles gifles (« Empty Vessels Make The Loudest Sound », « Zed and Two Naughts », « Aegis »). Un disque mitigé donc, mais qui mérite que l’on s’y attarde (un peu).

The Mars Volta sera le 26 juin sur la scène de l’AB et cinq jours plus tard sous la Greenroom du Main Square Festival à Arras.

 

mardi, 05 juin 2012 03:00

Not On Top

En 2009, Future Of The Left faisait un carton plein en envahissant la Rotonde du Botanique. Depuis, Andrew Falkous et Jack Egglestone ont fait le ménage devant leur porte et se sont dénichés un nouveau préposé à la guitare, Jimmy Watkins, ainsi que Julia Ruzicka, ex-Million Dead, désormais chargée de la basse. Le Future Of the Left nouveau effectuait un arrêt express ce mardi 5 juin, cette fois au VK, pour y présenter leur troisième LP, « The Plot Against Common Sense ». Noise Rock pur jus.

Si certains ne se sont toujours pas remis de la dissolution de McLusky en 2005, Falkous et Egglestone ont définitivement tourné la page et continuent leur bonhomme de chemin sous la bannière de Future Of the Left. Trois ans après son dernier passage en Belgique, le quatuor a investi le VK, une salle peut-être encore trop grande comparée à sa fan-base belge. C’est donc devant un parterre assez clairsemé que les Gallois ont délivré un set rageur, fractionné entre des morceaux de « Curses », de l’excellent « Travels With Myself And Another » et du petit dernier, « The Plot Against Common Sense ».

Falkous le sait, les fans sont principalement là pour entendre des morceaux du second LP. C’est donc par les tranchants « Arming Eritrea », « Small Bones, Small Bodies » ou le radical et hautement efficace « Chin Music » que démarrent les festivités. Bien qu’il envoie tout ce qu’il a dans le ventre, le leader de la bande n’a pas spécialement l’air ravi d’être là et enchaîne quelques morceaux avant d’adresser quelques railleries aux fans excités des premiers rangs. « Sheena Is A T-Shirt Salesman », leur dernier single en date, introduit la partie du set reservé au nouvel LP. Ça casse pas la patte à un canard et on lui préfère largement des titres moins brouillons, comme « Failed Olympic Bid », « Robocop 4 – Fuck Off Robocop » et ses paroles hilarantes ainsi que l’épique « Notes On Achieving Orbit » qui clôture le concert un peu plus tard.

La formation, certainement déçue par le manque d’entrain manifesté par l’assistance, se contente de jouer ses titres les uns derrière les autres, avec moins de bonne humeur que lors de leur passage en 2009. « Manchasm » et « adeadenemyalwayssmellsgood », deux extraits de « Curses », n’arrivent même pas à arracher le moindre sursaut d’enthousiasme dans le public, sauf aux premiers rangs. Falkous s’est d’ailleurs montré particulièrement cassant dans ses échanges avec le public.

A viser trop haut, Future Of the Left s’est fait couillonner. Un nouveau passage dans la Rotonde aurait été autrement plus excitant, autant pour le groupe que pour les fans, bien trop dispersés entre les murs du VK…

(Organisation : VK)

 

mercredi, 06 juin 2012 03:00

A Change Is Gonna Come

Phénomène R’n’B à l’ascension fulgurante, Abel Tesfaye, plus connu sous le nom de The Weeknd, était de passage à Bruxelles ce mercredi 6 juin. Un concert annoncé à peine deux semaines plus tôt et sold-out en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le Canadien, auteur de pas moins de trois mixtapes gratos publiés l’an dernier, a jeté son dévolu sur la petite scène du Recyclart. L’occasion rêvée de vérifier concrètement si le Canadien est bien à la hauteur du buzz qui l’entoure.

En publiant trois albums en cinq mois (« House Of Ballons, « Thursday », « Echoes Of Silence »)  et en les distribuant gratuitement sur la toile, le jeune Tesfaye, alias The Weeknd, a rapidement focalisé l’attention de la presse spécialisée sur lui. Tant et si bien qu’il n’a fallu que quelques jours pour épuiser le stock de tickets disponibles, malgré l’annonce tardive et un tarif relativement élevé pour du sang neuf (28€ !). Le petit prodige du R’n’B profite –dans tous les sens du terme– largement du tapage médiatique opéré en sa faveur.

Il y a moins d’un an que The Weeknd a démarré sa première tournée et le moins que l’on puisse dire est que le mec est déjà bien rôdé. Entouré de musicos pour un ‘vrai’ live, le chanteur originaire de Toronto ne débarque sur les planches que peu après 21h30. En attendant le début des festivités, l’assistance a eu tout le loisir d’humer les doux effluves de pissotières du Recyclart. Pas l’endroit rêvé pour ce genre de concert, bien que tout à fait convivial. Enfin, une convivialité qui n’est appréciable qu’à condition d’être coincé dans les premiers rangs. La scène, trop basse, n’octroyant une vue que très limitée aux fans traînant bon gré mal gré à l’arrière.

Hurlements en masse dès l’arrivée du jeune homme sur scène. Tesfaye et ses acolytes démarrent le concert par « High For This », un tube, déjà. Et des tubes, la soirée en sera parcourue de long en large ! Il faut dire que The Weeknd transporte le genre vers des sphères inédites, à l’instar de Drake. Un vrai ravalement de façade pour le R’n’B, qui en avait plus que besoin. Le son est extrêmement bien géré. La voix du Canadien remplit chaque coin de la pièce sans jamais flancher. Principalement downtempo, les extraits de ses mixtapes prennent une tout autre dimension sur scène. Comme ce « Life Of the Party », repris en chœur par les –évidemment nombreuses– demoiselles de l’assistance (qui s’égosilleront d’ailleurs sur la plupart des morceaux) ou encore « D.D. », reprise du « Dirty Diana » de Michael King Of Pop Jackson, duquel il emprunte quelques intonations. Le set monte graduellement en pression. Les morceaux s’enchaînent naturellement et sonnent tous comme des hits. « The Birds », « Gone », « Montreal » ou « The Party & The After Party » et son sample de Beach House, s’échappent des baffles sous une ambiance embrasée, à l’image de ces morceaux, bandes sonores parfaites pour la chambre à coucher.

The Weeknd achève son show par « The Knowing », « The Morning » puis, au rappel, « House Of Balloons » et « Wicked Games », quasiment tous repris à gorges déployées par les filles de l’assistance, donnant une dimension un peu trop midinette à l’ensemble. Des chœurs qui sont, additionées aux arômes insupportables de la salle, probablement le seul bémol de la soirée, le gamin de Toronto ayant largement assis sa réputation. Le set, qui a duré à peine plus d’une heure, a dévoilé à la Belgique un artiste naturel, humble et réellement talentueux. Un buzz bel et bien mérité.

(Organisation : VK)

 

mercredi, 06 juin 2012 20:53

Ester

En 2010, les Londoniens de Trailer Trash Tracys publiaient un premier double single, « Candy Girl / You Wish You Were Red ». Deux jolies mélopées shoegaze planantes dont le seul défaut procédait du riff de guitare de « You Wish You Were Red », un peu trop proche de celui du « Bitch » de la one-hit-wonder Meredith Brooks. Un reproche que l’on ne peut plus leur adresser après avoir jeté une oreille sur « Ester » leur premier LP, publié deux ans après la mise en service du quatuor. Tout d’abord parce qu’ils ont pris le temps de confectionner de très jolies pièces musicales oscillant entre Dream Pop et Shoegaze. Ensuite, parce que ce n’est qu’à l’écoute du disque que l’on saisit toute l’étendue de leurs (bonnes) influences.

Pas de Meredith Brooks dans les parages. Les Trailer Trash Tracys lorgnent plutôt du côté des Cocteau Twins, Broadcast, Mazzy Star et autres Angelo Badalamenti. Des influences dont la formation n’abuse jamais, ce qui lui permet de surprendre l’auditeur ici et là (« Engelhardt’s Arizona », « Starlatine »). Pris dans son intégralité, « Ester » n’est pas un disque exceptionnel en soi mais certains morceaux méritent que l’on s’y attarde longuement, comme l’entraînant « Strangling Good Guys » ou le vaporeux « Candy Girl ». Trailer Trash Tracys est incontestablement une formation au potentiel conséquent et qui pourrait donc en surprendre plus d’un. Une affaire à suivre.

 

mercredi, 06 juin 2012 20:37

Maraqopa

Le discret mais prolifique Damien Jurado est un singer-songwriter aux doigts d’or. De sa plume ont déjà émergé pas moins de neuf LPs. « Maraqopa », son dixième labeur, n’échappe pas à la règle. Une belle réussite. Le compositeur originaire de Seattle déballe une nouvelle série de mélopées folk de toute beauté, produite par Richard Swift. Une collaboration qui avait déjà porté ses fruits, il y a deux ans, sur l’album collaboratif « Other People’s Song » au sein duquel les deux hommes réinterprétaient brillamment des morceaux de John Denver, Yes et même Kraftwerk. 

Swift apporte une touche de psychédélisme non négligeable au travail de Jurado, qui en sort bonifié. « Nothing Is The News », la plage d’ouverture de la galette, en est la preuve flagrante. Une délicieuse pépite de psych-rock qui permet au chanteur de dévoiler une nouvelle facette de son talent. Idem pour le lumineux « Life Away From the Garden », soutenu par une sympathique chorale de mioches. Production parfaite, écriture impeccable. Quinze ans après « Water Ave S. », son premier LP, ce splendide « Maraqopa » permet à Jurado de poursuivre, sans accrocs, sa lente mais incroyable ascension vers les sphères les plus hautes et les plus luxueuses du songwriting. Très chaudement recommandé.

 

mercredi, 06 juin 2012 20:36

Happy To You

Avant qu’ils ne rencontrent le troisième larron de la bande et que le projet Miike Snow ne se concrétise, les Suédois Chris Karlsson et Pontus Winnberg occupaient la fonction de producteurs sous le sobriquet de Bloodshy & Avant. Le duo travaillait alors en compagnie de grandes prêtresses de la pop comme Madonna, Britney et autres Kylie. Les deux hommes ont donc ensuite croisé la route du New-Yorkais Andrew Wyatt, également producteur (Amanda Blank, Spank Rock, …) Deux ans après cette rencontre, en 2009 pour être précis, Miike Snow publiait d’abord un single, « Animal », puis un premier LP éponyme. Deux disques relativement bien accueillis par la presse et la blogosphère. En 2012, le trio revient à la tête de dix nouvelles ritournelles pop rehaussées d’une touche d’electronica. 

Emmené par l’imparable single « Paddling Out », « Happy To You » propose une série de morceaux à la production forcément bien léchée (NDR : bénéficiant de trois producteurs aux manettes, il vaut mieux que ce soit le cas) et au potentiel radiophonique indéniable. Mais le trio tente ici une incursion dans le territoire des groupes Pop de stade. Et c’est là où le bât blesse. Ainsi, « Archpelago », « Devil’s Work », « The Wave » et ses ‘oooh ooh’ ou encore « God Help This Divorce » auraient tant fait bander Chris Martin qu’ils auraient tout aussi bien pu figurer sur le « Mylo Xyloto » de Coldplay. Les véritables réussites de ce « Happy To You » se comptent sur les doigts d’une main tranchée en deux, à savoir « Pretender » et « Paddling Out ». La présence de Lykke Li sur titre (« Black Tin Box ») n’ajoute aucune valeur au reste de la galette. Un disque tout à fait anodin.

 

mercredi, 06 juin 2012 20:32

Our Loving is Hurting Us (Ep)

oOoOO, qui se prononce tout simplement ‘oh’, est le produit de l’esprit fantasque de Chris Dexter Greenspan, producteur originaire de San Francisco et signé sur l’excellent Tri Angle Records, label qui compte dans ses rangs pas mal d’artistes très prometteurs (Holy Other, Balam Acab, How To Dress Well, Clams Casino…) Début 2010, oOoOO publiait un premier Ep éponyme. Les réactions et critiques dithyrambiques ne s’étaient pas fait attendre. Ce qui permet à Greenspan d’installer confortablement son projet sur le devant de la scène et de mettre en lumière un nouveau genre musical que la presse spécialisée a baptisé ‘Witch House’, repris d’un terme relativement idiot utilisé par le producteur Pictureplane pour définir sa musique. En bref, il s’agit simplement de loops hip hop ralentis, associés à quelques sons électroniques relativement lo-fi. Ajoutez-y quelques effets obscurs bien étudiés et des vocalises fantomatiques et, hop !, vous obtenez un son Witch House…

Après une tournée intensive, qui a fait le plein à l’AB à deux reprises en 2011, le producteur dévoile un nouveau pan de son labeur, « Our Loving Is Hurting Us ». Un second Ep de cinq morceaux qui s’accroche du bout des doigts à un genre musical des plus éphémères. oOoOO l’a compris, la Witch House tombe déjà en ruine. Il opère donc un léger virage pop, notamment en invitant Butterclock, une jeune chanteuse parisienne basée à Berlin, fan de The XX et Zola Jesus, à poser sa voix sur deux titres de la galette. Bien qu’il emprunte une voie moins angoissante que son prédécesseur, « Our Loving is Hurting Us » a un défaut majeur. L’uniformité des morceaux qui étayent l’Ep porte tant préjudice à l’ensemble qu’il est difficilement envisageable de se taper de long en large un LP du même acabit. A suivre donc…

mercredi, 06 juin 2012 21:07

Revolve and Step Up !

Les marionnettes allemandes sont de retour ! Les fans ont eu chaud aux fesses. En 2009, la bande de rappeurs miniatures annonce au monde que des tensions internes les poussent à mettre un terme à leurs aventures. « The Breakup », leur quatrième LP, devait alors refermer les rideaux sur le spectacle qui avait démarré à peine 9 ans plus tôt. Mais c’était sans compter sur la ténacité de certaines bestioles de la formation qui, 3 années après avoir rendu les armes, ont décidé qu’il était grand temps pour les Puppetmastaz de prendre un nouveau tournant et de faire monter la pression.

« Revolve and Step Up ! », condensé de ragga (« Full Bashment »),  d’electro (« Dschinni Of Glass »), de pop (« Mr. Doubt ») et, évidemment, de rap, n’arrive pas à la cheville d’un “Creature Shock Radio” (2006). Trop fourni ! Réunissant 25 morceaux dont pas moins de huit interludes, le cinquième LP des Puppetmastaz manque cruellement de cohérence. Tant les intermèdes que certains morceaux de la galette auraient gagné à demeurer au fond d’un tiroir de l’atelier (« Swingboot », « Mr. Doubt », « Fresh Day »). Du coup, les titres les plus excitants de « Revolve and Step Up ! » passent un peu au second plan (« Plus Ultra Revolution », « From Roof To Roof », « Turn It Into Gold »). A force de vouloir en faire des tonnes, les Puppetmastaz risquent fort bien de devoir retourner tête baissée dans leurs cartons. A moins que le live ne sauve leurs petits meubles.

En concert le 13 juillet au festival de Dour, et le 31 août au Wardin Rock festival.

 

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