La rébellion de Jewly…

Auteure-compositrice engagée, Jewly est investie d’une mission : celle qui la pousse à écrire pour ouvrir les consciences et les libérer grâce à des vibrations rock salvatrices pour les uns ou salutaires pour les autres. « Rébellion » est un concept album…

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L’humanisme angoissant de Franz Ferdinand…

Franz Ferdinand sortira son nouvel opus studio, « The Human Fear », ce vendredi 10 janvier 2025. Enregistrées aux studios AYR en Écosse, les 11 chansons de « The Human Fear » font allusion à des peurs humaines profondément ancrées et qu’en les surmontant et…

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Redouane Sbaï

Redouane Sbaï

lundi, 15 octobre 2007 21:23

In Our Bedroom After The War

Attendus au tournant par les fans et les critiques depuis l’excellent « Set Yourself On Fire », les échappés de Broken Social Scene (oui, encore…), Amy Millan et Torquin Campbell alias Stars, reviennent avec une troisième galette à la hauteur des attentes. Après la douce intro de « The Beginning After The End », le duo nous plonge instantanément dans son univers pittoresque, où le texte est tout aussi substantiel que la mélodie. « In Our Bedroom After The War » captive naturellement et pousse, pour ainsi dire, l’auditeur à abandonner toute activité afin de se concentrer sur la beauté et la richesse des splendides mélopées que sont « The Night Starts Here », « My Favourite Book », « Personal », le titre éponyme ou encore le radicalement obsédant  « The Ghost Of Genova Heights ». Un recueil qui aurait pu être parfait si le duo avait omis le trop ‘cardiganesque’ « Bitches in Tokyo » et le geignard « Barricade ». Un faux-pas mineur qui n’entache cependant aucunement l’excellence de ce quatrième recueil. On en oublierait presque l’abominable effort solo d’Amy Millan paru l’an dernier.

lundi, 15 octobre 2007 21:20

Quick The Word, Sharp The Action

Cinq années après « Ideas Above Our Station », l’album de la consécration, et à peine un peu plus d’un an après « Kill Your Own », troisième essai plutôt bon mais passé relativement inaperçu, Hundred Reasons tente désespérément de se raccrocher aux ingrédients responsables d’un succès aujourd’hui dépassé. « Quick The Word, Sharp The Action », nouvelle galette du quintet briton, s’ouvre sur « Break The Glass », intro catastrophique qui ne laisse rien présager de bon. Et le reste du disque confirme cette prédiction.

Victime de graves problèmes au niveau des cordes vocales un an auparavant, Colin Doran, leader de la formation, ne donne plus autant de sa personne et cela se ressent sur quasiment l’entièreté du disque. Le micro est donc désormais partagé entre lui et l’un des autres membres de la formation. Malheureusement, la combinaison de ces deux voix ne fait pas vraiment bon ménage et s’avère gonflante au bout de quelques morceaux. « Quick the Word, Sharp the Action » ne trouve son intérêt que sur les morceaux « Pernavas Iela », jolie plage instrumentale, et « The Shredder », où Doran pousse une petite gueulante revigorante, contre tout avis médical.

Pour Hundred Reasons, 2006 aura été marqué par de nombreux désastres tels la mort de leur manager, le démission de Pete Townsend, guitariste et figure de proue de la bande, les difficultés vocales du vocaliste ou encore le départ forcé de chez SonyBmg qui estimait trop faibles les ventes des deux premiers albums. Il aurait donc peut-être fallu à la formation un peu plus de temps pour se remettre de ces mésaventures qui n’auront apporté à ce nouvel essai que platitude et désintérêt. Quant à écouter de l’emo à l’anglaise, on vous conseille plutôt de vous jeter sur la dernière plaque de Biffy Clyro, bien plus marquante...

lundi, 15 octobre 2007 21:15

Pull The Pin

Il est parfois étonnant de constater que, dans la carrière d’un groupe, il arrive que le plus mauvais disque de ce dernier soit également le mieux vendu. « Just Enough Education To Perform », troisième recueil des Stereophonics, figure parmi ceux-ci. Depuis, Kelly Jones et ses deux compères ont publié deux autres recueils somme toute sympathiques mais quasiment snobés par le public (« You Gotta Go There To Come Back », « Language. Sex. Violence. Other ? ») Triste. Les Gallois en sont aujourd’hui à leur sixième essai et, pourtant très correct, il risque logiquement de connaître le même sort que ces prédécesseurs, les Anglais attendant certainement avec impatience que le trio sorte à nouveau une grosse daube…

Après une petite escapade solo, Kelly Jones a retrouvé ses potes afin de concocter un nouveau recueil dans la même lignée que son prédécesseur, « Language. Sex. Violence. Other ? ». Le son est ici légèrement plus lourd et encore mieux travaillé qu’auparavant. Bien qu’ils ne parviennent pas à atteindre le brio de « Word Gets Around » et « Performance & Cocktails », les Stereophonics nous offrent tout de même l’un de leurs meilleurs travaux. Et puis, un peu de mainstream de temps en temps ne peut pas faire de mal…

dimanche, 14 octobre 2007 03:00

Banned in Brussels

Au même instant où le sol de Forest National devait être trempé, et pas que de sueur, les Halles de Schaerbeek recevaient l’une des formations les plus mythiques de la scène hardcore punk américaine, les Bad Brains.

De retour dans sa configuration d’origine, le quatuor washingtonien venait présenter dimanche soir en Belgique, « Build A Nation », leur nouvelle galette produite par le Beastie Boy, Adam Yaunch. Après une première partie (dont le nom nous a échappé) plutôt médiocre devant un parterre plus que clairsemé, H.R. (chant), Dr. Know (guitare), Darryl Jennifer (basse) et Earl Hudson (batterie) sont apparus tranquillement sur la scène des Halles. Un peu trop tranquillement pour un public, beaucoup plus nombreux que lors du supporting act, bouillonnant et prêt à se rentrer dedans. Les Bad Brains ont enchaîné en une heure et sans cérémonie leurs plus grand classiques dont « Banned in D.C. », « Pay To Cum » et autres « Sailin’ On », entrecoupés de morceaux du dernier venu, « Build A Nation ». Un concert plutôt sympathique si l’on considère que le spectacle s’est joué beaucoup plus au niveau du public, motivé à souhait, que de la scène. En effet, H.R. en aura irrité plus d’un, débarquant devant l’assistance tel un fonctionnaire venu prester ses heures contre son gré. Un sourire béat aux lèvres et s’adressant au public comme à des gosses de 10 ans, l’interprète est resté planté devant son micro durant quasi toute sa prestation. L’assistance, qui en demandait plus, n’aura été ensuite servie que d’un rappel de deux minutes. Le visage enfoui sous une écharpe, H.R. s’est contenté d’enchaîner les morceaux avant de repartir comme il était arrivé, nonchalant et je-m’en-foutiste. Un vrai punk, quoi…

Organisateur : Live Nation

 

mercredi, 10 octobre 2007 00:44

Echoes, Silence, Patience & Grace

Le doux écho des guitares acoustiques et saturées de « In Your Honor » (2005) et du ‘live’ « Skin and Bones » (2006) résonnent encore dans nos têtes que les Foo Fighters remettent déjà le couvert, évitant ainsi tout silence radio inutile. Dix ans après « The Colour & The Shape » produit par Gil Norton, la bande à Grohl renoue avec ce dernier et délivre un sixième album studio efficace, bon compromis entre la face rock et celle plus acoustique du double album « In Your Honor » que d’aucuns considèrent comme le disque de la maturité.

Néanmoins, « Echoes, Silence, Patience & Grace » démontre en douze morceaux que la formation, plus mature que jamais, n’avait pas nécessairement besoin de s’étaler sur deux disques pour afficher toute l’étendue de son talent. Car si « In Your Honor » se faisait tout de même longuet, voire laborieux, le nouveau recueil ne conserve de son prédécesseur que les points positifs, comme une évidente recherche de renouvellement, illustrée par des morceaux tels que « Ballad Of The Beaconsfield Miners », splendide plage instrumentale et « Home », séduisante ballade au piano. Le quatuor maintient cependant sa marque de fabrique, déballant des purs produits ‘Foo Fightersiens’ (« The Pretender », « Erase/Replace » ou le génial « But, Honestly »). Bien que l’on puisse reprocher aux quatre Ricains de ne jamais se mettre réellement en danger, « Echoes, Silence, Patience & Grace » parvient à un niveau de sophistication rarement atteint par Grohl et ses comparses.

mardi, 09 octobre 2007 23:50

The Historical Conquest Of Josh Ritter

En février 2004, le public de l’AB découvrait, en première partie de Damien Rice, un petit mec sans prétention venu présenter « Golden Age Of Radio », un second essai touchant mais quelque peu maladroit. Après avoir charmé le public belge par sa simplicité, Josh Ritter aura parcouru un sacré chemin, publiant des « Hello Starling » et « Animal Years » assez bien produits et au sein desquels il semble avoir enfin trouvé ses marques. Marques qui se définissent davantage et de manière plus délicate sur ce nouveau recueil. Même si l’on est toujours loin d’être surpris, l’originalité n’étant pas vraiment le point fort du jeune homme, « The Historical Conquest of Josh Ritter » n’en est pas moins un énorme pas en avant. Polarisant l’attention beaucoup plus aisément qu’auparavant, Ritter célèbre ouvertement ses influences, de Springsteen (« Right Moves ») à Dylan ou Cash (« Next To The Last Romantic »). L’album de la maturité sera également celui de la révélation.

mardi, 09 octobre 2007 23:35

Woke Myself Up

Escortée de ses vieux potes de chez Eric’s Trip, Julie Doiron délivre 10 splendides nouveaux morceaux, expédiés en à peine 29 minutes 59 secondes. Enième effort de la Canadienne, « Woke Myself Up » est l’archétype même du recueil vite fait bien fait. Surtout bien fait. En témoigne les excellents « Dark Horse », « The Wrong Guy », « I Woke Myself Up » ou encore un « No More » qui colle à la tête comme un chewing-gum sous une table. Les 10 ballades folks de ce disque s’écoutent d’une traite, calé dans le fauteuil à contempler le vide, sans se poser de questions. La courte durée de « Woke Myself Up » en fait cependant un maigre en-cas qui risque fort bien de laisser les auditeurs sur leur faim. En attendant que la demoiselle nous serve enfin le plat principal, c’est toujours ça de pris…

mardi, 09 octobre 2007 23:25

All The Sweet Stuff

Le kitsh a des limites. Gravy Train!!!! les franchissent sans mal et sans gêne. Après « Hello Doctor » et « Are You Wigglin’ ? », deux albums relativement délirants, le quatuor revient en ressassant les mêmes chansons, les mêmes rythmes, les mêmes textes graveleux mais un peu plus de guitares qu’auparavant. Super… Bref, ils ne se seront pas creusé la cervelle très longtemps pour concocter ce « All The Sweet Stuff », drôle pendant dix minutes, lourdingue sur la longueur. Tant qu’à écouter de la pop queer, on jettera plutôt notre dévolu sur Le Tigre ou encore les excellents Hey Willpower qui, eux, ne se foutent pas de la gueule de leur clientèle.

dimanche, 07 octobre 2007 11:19

Les manigances de Bloc Party

Bloc Party à la fâcheuse tendance à publier des singles indisponibles dans leurs albums en court, pour le plaisir de rééditer ces derniers accompagnés de CD bonus. Histoire de gonfler le compte en banque ? Après « Two More Years », qui n’a été mis à disposition du public que dans une seconde mouture de « Silent Alarm », c’est au tour de « Flux », absent de la tracklist de « A Weekend In the City », de faire son apparition dans les bacs. Produit par Jacknife Lee, ce single sera disponible digitalement dès le 12 novembre. Une nouvelle version du dernier disque de la formation devrait certainement suivre peu après.

 

dimanche, 07 octobre 2007 11:18

Le Blackout de Britney

Pour ceux que cela intéresse, le prochain album de Britney Spears, prévu pour le 13 novembre, s’appelera « Blackout » et sera produit par la même équipe derrière le très bon « Futuresex/Lovesounds » de Justin Timberlake. Après sa désastreuse prestation aux MTV Music Awards et la perte de la garde de ses enfants, « Blackout » semble, en effet, être un titre tout à fait désigné…