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Dernier concert - festival

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Redouane Sbaï

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lundi, 11 juin 2007 22:33

Antidiotico

On ne peut pas dire que ces Cubains perdent leur temps. Formé vers la fin des années 90 après leur rencontre en France, Orishas compte à peine 3 albums dans sa discographie et sort déjà son premier « Greatest Hits ». Rien d’exceptionnel donc, un simple recueil des singles et morceaux préférés du quatuor devenu trio, Flaco-Pro ayant quitté la formation. Enrichi de deux inédits, « Antidiotico » n’offre pas de quoi sauter sur sa chaise, mais juste assez de bons morceaux pour se secouer les fesses dessus. On pense notamment aux hits radios « Represent, Cuba », « El Kilo » et « A Lo Cubano ». Un disque estival qui fera plaisir aux fans de Hip Hop ensoleillé et aux inconditionnels du festival Couleur Café mais laissera probablement de marbre tous les autres…

lundi, 04 juin 2007 13:31

Séance de rattrapage

Il a fallu près de dix ans à Dave Matthews pour retrouver la Belgique sur la carte d’Europe. C’est en effet lors du festival Torhout/Werchter en 1998 qu’il a mis pour la dernière fois les pieds dans notre pays. En 2007, le Sud-Africain a décidé de compenser cette longue absence en offrant à notre pays deux concerts. Un premier en compagnie de Tim Reynolds à l’Ancienne Belgique. C’était en mars dernier. Et un second, pour lequel il a emmené toute sa troupe, à Forest National. Un double régal.

 Une chose est sûre : The Nightwatchman alias Tom Morello -il assurait la première partie- est aussi bon guitariste qu’il est mauvais chanteur. Et c’est peu dire. En un peu plus d’une demi-heure, il est parvenu à détruire un idéal en se retrouvant en tête de la liste des pires artistes live qu’il nous a été donné de voir. Armé d’une guitare acoustique, Morello s’est égosillé sur des morceaux insipides aux textes pseudo-politiques déjà entendus un millier de fois. La boucle sera bouclée lorsque l’homme massacrera purement et simplement le « Guerilla Radio » de son ex (?) formation, Rage Against The Machine. Plus jamais ça.

 Après avoir accordé au public belge un sublime concert acoustique à l’AB en mars, Dave Matthews a eu la bonne idée de revenir en compagnie de son ‘band’, cette fois à Forest National. Et face à lui, un public international et (trop) surexcité. Italiens, Hollandais, Américains, Anglais, Allemands… On en serait presque arrivé à se demander s’il y’avait quelques Belges dans la salle. Arrivée sur scène à 21h pile, la formation déclenche une vague d’hystérie qui s’est poursuivie à fréquence sonore variable durant toute la prestation. Pas l’idéal quand le son provenant des baffles est absolument atroce. Forest National n’étant pas réputée pour son acoustique irréprochable a donc une fois de plus fait honneur à la tradition. Après une courte intro, Dave Matthews et ses condisciples ont enchaîné des morceaux tirés de presque l’ensemble de leur discographie, parmi lesquels un « Don’t Drink the Water » grandiose, « When the Worlds End », « Dreamgirl », « Jimi Thing », un « Crash Into Me » repris par l’ensemble de l’assistance et « Down By The River », cover d’un classique de Neil Young. De longues et excellentes ‘jams’ jazzy ont entrecoupé la plupart des compos, prolongeant un set magistral, durant lequel Tom Morello a été invité à prêter ses talents de guitariste (ouf !) sur les morceaux « #41 » et « Satellite ». En guise de rappel, Dave, seul sur scène, a offert « So Damn Lucky », un superbe titre extrait de son album solo avant d’être à nouveau rejoint par ses camarades et boucler 3 heures (!) de show intense par une version dépouillée de « Two Step », belle à en frissonner. Quoi que l’on puisse en dire, le Dave Matthews Band est et reste un putain de bon groupe !

 Organisation Live Nation

Soirée internationale sous le chapiteau des Nuits Botanique. D’un côté, Alex Gopher pour la France, de l’autre Just Jack pour la Grande Bretagne et, cerise sur le gâteau, The Whitest Boy Alive pour la Norvège et l’Allemagne. Et les ‘twelve points sont revenus incontestablement à ces derniers.

 En ouverture de la soirée, un Alex Gopher faiblard s’est contenté d’enchaîner essentiellement les titres de son disque éponyme. Son electro-pop n’a d’ailleurs l’air de ne produire ses effets que sur quelques rares membres de l’assistance. Même son excellent « The Child », reprise de la grande Nina Simone, a eu droit à un traitement ‘guitaristique’ des plus futiles. Une belle déception.

 Ensuite, place à Just Jack pour lequel la majorité du public était manifestement présente. Responsable d’un set quasi similaire à celui présenté au Witloof Bar quelques semaines auparavant, Jack et ses potes ont prouvé une fois de plus que lorsque l’on passe sur Pure FM et Mint, il ne faut pas grand-chose, sur scène, pour satisfaire le public…

 Apparu sur scène quelques minutes après le départ de Just Jack, Erlend Øye se fera happer presque instantanément par une horde de groupies. De quoi donner de l’espoir à tous les nerds de la planète. Après une séance de dédicaces et photos forcées (non pas que monsieur Øye ait eu l’air de s’en plaindre, au contraire), The Whitest Boy Alive au grand complet débarque sur scène et balance un set magistral introduit par « Inflation ». Entre quelques singeries et impros (« Harder Better Faster Stronger » de Daft Punk glissé entre deux titres), Erlend se montre aussi en forme qu’au festival de Dour 2006, si pas plus. Après avoir dédicacé le maladroit « Above You » à la Wallonie, la formation termine sa prestation par un remarquable « Burning », repris en chœur par quelques fans des premiers rangs. Encore un 10/10 pour le garçon le plus blanc du monde.

 Alex Gopher + Just Jack + The Whitest Boy Alive

 

mercredi, 30 mai 2007 00:10

The Light Divide

Winterpills remet le couvert deux ans après son immense premier essai éponyme. « The Light Divide » reprend  à peu de choses près là où Phillip Price et ses potes s’étaient arrêtés. Les paysages désolés se dessinent à nouveau dès les premières notes du morceau d’ouverture, « Lay Your Heartbreak », ravivant le sentiment de faux désespoir provoqué par le disque précédent et qui avait sournoisement laissé ses marques. La formation s’est cependant appliquée à apposer une once d’optimisme supplémentaire. Pas forcément nécessaire. Un petit point négatif qui s’avère insignifiant devant la beauté des harmonies vocales de Price mariées à celles de Flora Reed. Cette dernière s’avère d’ailleurs beaucoup plus présente que sur « Winterpills », ce qui n’empêche pas le fantôme souriant d’Elliott Smith de hanter quasi chacune des compositions de ce nouvel et (presque) impeccable second recueil. A écouter sous la couette, des images plein la tête…

Alléluia, mes frères et sœurs ! L’archange Mark Lanegan ne peut plus s’arrêter. Après Queens Of The Stone Age, Twilights Singers et Isobel Campbell, c’est au duo Soulsavers qu’il prête aimablement sa voix ténébreuse, qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain Tom Waits. Une voix, qui colle par ailleurs parfaitement aux atmosphères de ce second essai. S’ouvrant sur le joli gospel de « Revival », « It’s not how far you fall, it’s the way you land » souffre cependant d’une légère inégalité. La faute aux deux producteurs (Ian Glover et Rick Machin).  Ils n’ont pas su exploiter tout le potentiel mis à la disposition de leur invité qui s’est vu offrir d’une part des petites merveilles telle que la reprise des Stones, « No Expectations », ainsi qu’une version retravaillée de « Kingdoms Of Rain », vieux morceau de Lanegan lui-même et, d’autre part, des titres plats et/ou superflus comme « Ghosts Of You & Me » ou le Massive Attack-esque « Jesus Of Nothing ». Le salut de nos âmes n’émanera donc pas de ce disque...

 

mardi, 29 mai 2007 23:02

She’s Spanish, I’m American EP

La pérégrination de Josh Rouse prend une nouvelle tournure. Après s’être installé auprès de sa petite amie sous le soleil espagnol et avoir sorti en 2006 « Subtitulo », un disque fortement influencé par sa nouvelle vie, il revient accompagné de sa belle, Paz Suay, dans un side-project subtilement nommé « She’s Spanish, I’m American ». Ce premier EP éponyme est composé de 5 tranches de pop estivale, fidèles au style de Josh Rouse mais relevé par le charmant accent de Paz Suay. Elle a beau ne pas toujours chanter très juste, la jeune femme se révèle être un joli atout (dans tous les sens du terme). Enfin, bien que l’on retienne essentiellement « These Long Summer Days », seul titre interprété intégralement par Rouse, le duo nous offre dans l’ensemble une excellente incursion dans leur dôme intime. Et en bons voyeurs que nous sommes, c’est d’une impatience non retenue que l’on attendra le premier album.

mardi, 29 mai 2007 22:53

We Know You Know

‘We’ve been waiting all our lives for our sisters to be our lovers’. Le refrain de « Sisters in the Struggle », plage d’ouverture du second disque des Lesbians On Ecstasy, annonce la couleur. Militant à souhait, « We Know You Know » est une pilule dance-punk plutôt difficile à avaler, les Québécoises tombant à pieds joints dans les méandres du texte cliché. Et ce ne ce sont malheureusement pas les compos, en majorité inconsistantes, qui aideront les lesbiennes sous ecstasy à se dépêtrer de ce bourbier. Si ce n’était pour « Party Time (a womyn’s love) », un excellent morceau à la Peaches et « Mortified », jolie petite ritournelle semi-acoustique et amusant clin d’œil au « I Like 2 Move It » de Reel2Real, « We Know You Know » n’aurait absolument aucun intérêt. On en vient presque à se demander à l’écoute de ce disque s’il faut danser ou se rendre à la manif’ la plus proche. Et si vous passiez au LSD, les filles ?

mardi, 29 mai 2007 22:36

Leaving The Nest

Dieu bénisse Hollywood ! Si la Mecque du cinéma ne l’avait pas aussi sèchement rejeté, nous n’aurions peut-être jamais eu le plaisir d’ouïr les divagations folk de Benjy Ferree. Après avoir jeté aux oubliettes ses fantasmes cinématographiques et s’être résigné à bosser dans un quelconque bar de la capitale des States, Ferree s’est finalement secoué et a enregistré un EP intitulé « Leaving The Nest ». Domino Records reniflant le bon filon se jette alors sur le bonhomme et lui offre la possibilité de transformer son EP un véritable album. « Leaving The Nest » sera donc enrichi de quelques morceaux supplémentaires et ressortira sous la forme disposée actuellement dans tous les bons bacs. En 10 morceaux, Benjy déploie, tel un Jack White sous calmants, une force tranquille incitant à la plus campagnarde des flemmardises. Les mélodies accrocheuses de « Leaving The Nest » enveloppent des textes sagaces que Ferree récite telles de jolies petites comptines, même lorsqu’il reprend du Johnny Cash (« A Little At A Time »). Et les grands enfants que nous sommes se laissent charmer, les yeux et les oreilles grands ouverts.

mardi, 29 mai 2007 22:26

Night Group

Comme pour se faire pardonner de nous avoir empoisonné l’existence en exportant certains de ses plus mauvais artistes, le Canada tente de regagner notre estime en changeant la donne de la manière la plus efficace qu’il soit. A ce titre, Dog Day fait honneur à son pays d’origine. Sans être forcément exceptionnel, le quatuor originaire d’Halifax délivre un recueil efficace. Evoquant une grosse bouffe au soleil entre The Smith et The Weddding Present qui se clôturerait par un concert accordé en hommage à Belle & Sebastian, « Night Group » semblerait presque être sorti à la mauvaise décennie. Car là où certains réussissent à donner une saveur contemporaine à un son eighties ou nineties, Dog Day n’y parvient que difficilement. Un anachronisme qui lui coûtera certainement la reconnaissance d’un large public. Ce qui n’empêche aucunement des titres tels que « End Of The World » ou « Vow » d’être de véritables cartons potentiels. A consommer de préférence avant le…

mardi, 17 avril 2007 04:00

Monsters & Silly Songs

Bienvenue dans l’antre électronique des ‘monstres et des chansons idiotes’. Aussi inquiétante et sombre qu’elle soit, il n’est pas question de fuir. Au contraire, on aurait tendance à s’y précipiter tête la première, sans se soucier de ce qu’il pourrait arriver. Et on s’y enfonce avec délectation jusqu’à destination. Attendus de pied ferme par Joakim et son orchestre de créatures nocturnes inquiétantes, on se laisse soudain envahir par un sentiment d’insécurité tandis qu’un sombre « Sleep In Hollow Tree » se dégage du fond de cet antre.

A-t-on fait le bon choix en y pénétrant ? La confirmation ne tarde pas. En voyant débarquer des visiteurs impromptus, le maître des lieux et ses musiciens insolites enchaînent sur des « I Wish You Were Gone », « Three Legged Lantern » et autres « Peter Pan Over The Bronx » déconcertants. Nous aurait-on menti ? Les ‘chansons idiotes’ dont il est question n’étaient-elles qu’une vilaine légende ? Pas de doute. « Drumtrax », « Love-Me-2 » et « The Devil With No Tails » constituent à eux seuls la raison pour laquelle tous ceux qui se sont aventurés dans l'angoissante propriété de Joakim n’ont jamais été revus. Hypnotisé par l’ensemble, il devient impossible de ne pas se proposer en offrande à sa horde de monstres qui s’en délecte d’avance…