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Redouane Sbaï

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jeudi, 15 mars 2012 16:08

In A Dim Light

Comment en faire des caisses pour vraiment pas grand-chose ? Demandez aux Britons de Nedry. Ils m’avaient laissés une relativement bonne impression lors de leur prestation en ouverture du concert de 65Daysofstatic au Botanique en 2010, mais reviennent à la charge par la (toute) petite porte. Le contenu de « In A Dim Light », le second LP du trio, se caractérise en un seul mot : épouvantable. En cause, la Mimi Geignarde de la bande, Ayu Okakita.

La chanteuse, certainement inspirée par les nombreuses –et pas forcément justifiées–comparaisons avec Björk, en fait des tonnes. Mais des tonnes ! Et c’est le travail de composition de ses deux sous-fifres qui en pâtit largement. Seul le titre instrumental « Land Leviathan » évite les ondes vocales parasitaires de la demoiselle. Au terme des dix morceaux, t’as juste envie d’hurler ‘Ta gueule !’. Si ce n’est pas déjà le cas après l’affreux « I Would Rather Explode » qui ouvre la galette… 

mercredi, 07 mars 2012 01:00

Getting The Done Job

De pied ferme qu’ils étaient attendus ces garnements ! Pendant deux ans, la World Unite Lucifer Youth Foundation ou WU LYF pour faire court, est parvenue à se jouer du buzz et du (faux) mystère qui l’entourait. Depuis, le quatuor s’est révélé au grand jour, en publiant, au mois de mai dernier, « Go Tell Fire To The Mountain », une première œuvre sans détour et à laquelle il était impossible d’échapper, à l’heure des palmarès 2011. Près d’un an après l’ultime édition du festival Domino à l’AB, WU LYF a opéré son retour sur les planches belges du côté du Botanique devant une salle overbookée.

La pression populaire, quelle force ! C’est ainsi que le concert de WU LYF initialement prévu à la Rotonde, s’est vu offrir un ‘upgrade’ vers l’Orangerie. Une Orangerie pour le moins comble. Entre petits curieux, simples mélomanes et fans hardcore, le public de la salle bruxelloise est des plus éclectiques. Et c’est vers 21h15 que tous s’apprêtent à prendre leur claque ou pas. Les quatre Britons débarquent sur une scène devant une énorme représentation lumineuse du logo de leur formation. Ellery James Roberts prend place devant son synthé, de profil et tournant donc le dos à une bonne moitié de l’assistance. Elément secondaire s’il en est, tant l’attention et les attentes sont tournées vers la retranscription ‘live’ de leurs compositions.

« L Y F » donne le ton. Les cordes vocales éraillées de Roberts, qui sont en soi le principal attrait du projet, scandent les premières lignes avec force et détermination. Les quatre musiciens parcourent ensuite les morceaux de « Go Tell Fire To the Mountain » avec un flegme certain. L’Orangerie est à quelques lieues de la claque monumentale à laquelle elle était en droit de s’attendre tant le set souffle le froid et le chaud. Les Mancuniens, légèrement amorphes, balancent leurs compos les unes à la suite directe des autres sans la moindre trace de l’urgence qui émaille leur premier LP. Et lorgnent même parfois du côté de Vampire Weekend. Sans parler des rares interventions presque caricaturales de Roberts entre les morceaux…

Le moment le plus pénible sera sans conteste celui de l’intro de « Such A Sad Puppy » pendant laquelle la voix de Roberts a définitivement cesser d’opérer son charme tant le chant s’amalgamait un chouia trop à des lamentations. Ces instants de flottements, WU LYF les contrebalancent néanmoins par de purs moments d’extase (« Summa’s Bliss », « Spitting Blood », « We Bros ») dont le génial « Heavy Pop » incarnera le climax. Le groupe se retire au bout de 10 morceaux et 50 minutes chrono, sans rappel, créant la surprise d’une très large partie public. Les lumières se rallument presque aussi vite que les quatre membres de la fondation luciférienne s’en sont allés mais l’assistance reste sur place et continue à réclamer un Bis qui n’arrivera jamais. Au final, WU LYF se sera donné à 50%. Allez, rien que pour l’ambiance sur « We Bros », on va dire 55%. Sans forcément être expansifs, les gars auraient gagné à injecter un tout petit grain de folie supplémentaire au niveau de leur jeu scénique. Mais à en attendre trop, on ne récolte pas grand-chose…

(Organisation : Botanique)

 

jeudi, 08 mars 2012 17:33

Parastrophics

Ils sont marrants ces Allemands. On n’entend plus parler d’eux pendant six ans et ils reviennent, l’air de rien, en nous assénant une putain de claque electro-orgasmique. Le plus drôle dans cette affaire, c’est que l’on s’attendait à un album de cette trempe de la part de Modeselektor. Finalement ces derniers ont délivré, fin 2011, un 3ème LP qui, dans son ensemble, n’a pas convaincu grand monde. Drôle et ironique puisque c’est sous les tuiles de Monkeytown, le label de Modeselektor, que Jan St. Werner et Andi Tomas, alias Mouse On Mars ou Mom pour les plus intimes, se sont réfugiés.

Déjà considéré comme le meilleur labeur des deux hommes depuis leur « Idiology » de 2001, « Parastrophics » recèle un festival de killer-beats, de rythmes saccadés et de basses puissantes qui te prennent à deux mains et te secouent le bide et la cervelle frénétiquement tellement tu t’y attendais pas. Tout au long de ce disque, Mouse On Mars démontre à tous ses contemporains que le projet a évolué au fil du temps, sans tomber dans la caricature du vieux groupe des années ’90 qui s’accroche tant bien que mal à sa carrière en s’attaquant pathétiquement au genre dominant. Bien au contraire. Le duo originaire de Düsseldorf fait la nique aux petits jeunes, Modeselektor en tête (« They Know Your Name »). On pense même parfois à du Hudson Mohawke (« Gearknot Cherry », « iMatch ») ou du Rustie (« Polaroyced »), la sophistication des vieux loups en sus. Y'a même un arrière-goût d'Aphex Twin là-dedans. Après s’être pris tout ça dans les oreilles et la tronche, ne reste plus qu’à lever du poing et affirmer dur comme fer que « Parastrophics » est ZE album électro de ce début d’année.

A voir de plus près pendant les Nuits Botanique, le 15/05 (Orangerie)

 

samedi, 03 mars 2012 01:00

Gonna Make You Sweat

De bruit et de sueur ! Le passage de Buraka Som Sistema à l’Orangerie du Botanique est de ceux dont on se souviendra encore longtemps. En deux temps et trois mouvements du bassin, les Portugo-angolais ont enflammé la salle bruxelloise archicomble. Et vu le microclimat tropical qui y a régné en cette soirée du 3 mars, il est fort probable que les tubes de leur « Komba » résonnent encore en ses murs.

Il y a quelques semaines, Azari & III m’avaient pris un peu à revers en proposant un show qui était parvenu à faire bouger l’Orangerie comme on l’avait rarement vu. Ce 3 mars, les Lisboètes de Buraka Som Sistema ont mis la barre encore plus haute. Sur scène, un dispositif semi-live : les manettes de J-Wow et deux kits de batteries à leurs côtés. Un écran domine l’arrière de la scène. Il fait chaud sous le toit de l’Orangerie et ça ne fait que commencer.

« Macumba » donne le ‘la’. L’assistance commence à s’agiter. Et l’excitation est déjà à son comble dès le deuxième morceau, avant lequel apparaissent sur scène trois MCs, deux gars et une demoiselle déchaînée. Les premières notes de « Hangover (BaBaBa) » s’extirpent des baffles et la célébration du Kuduro peut démarrer tranquillement. Les morceaux de « Black Diamond » et de « Komba » s’entremêlent avec force et conviction. « IC19 », « Kalemba (Wegue Wegue) », « Eskeleto », « Hypnotized » s’enchaînent à un rythme effréné. Les corps alignés devant la scène se désarticulent à la même cadence.

Personne n’est épargné. Même les plus timides tapent du pied frénétiquement. Et encore davantage lorsque ce sont les tubes du collectif qui secouent les murs. « Aqui Para Vocês », « (We Stay) Up All Night » et, surtout « Sound Of Kuduro » donnent à l’Orangerie des allures de Club en plein cœur de la nuit. Et pris dans les filets de Buraka, aucun moyen de reprendre son souffle avant le rappel.

Un rappel au cours duquel les demoiselles, parfois légèrement vêtues, comme pour attester de la température estivale régnant sous l’Orangerie, sont gentiment conviées à se déhancher sur les planches. La troupe boucle ensuite ses valises au terme de l’ultime morceau d’un spectacle qui n’a pas failli un seul instant, laissant la grande majorité de l’assistance complètement trempée de sueur.

Portugal, Angola, Belgique, peu importe l’endroit, l’appel du Kuduro est de celui auquel il est impossible de résister. D’autant plus lorsqu’il est dispensé avec autant de force et de conviction. Buraka Som Sistema est définitivement l’une de ces formations à ne manquer sur scène sous aucun prétexte.

(Organisation : Botanique)   

mercredi, 29 février 2012 01:00

The Girl with the Dragon Tattoo

Il y a un an, Trent Reznor et Atticus Ross décrochaient la timbale aux Oscars pour leur travail opéré sur la bande son de « The Social Network » de David Fincher. Il faut dire que le labeur des deux compositeurs était tout à fait impeccable. Au vu de cette réussite, Fincher n’a pas hésité une seconde à réembaucher les deux membres de How To Destroy Angels et proches collaborateurs pour illustrer la trame sonore de « The Girl With The Dragon Tattoo », relecture à l’américaine du premier volet de « Millennium », l’adaptation cinématographique de la fameuse trilogie de Stieg Larsson. Une trilogie que l’on avait déjà pu voir sur grand et petit écran dans sa version originale suédoise réalisée par Niels Oplev. Pas de nominations pour le duo cette fois, mais un résultat aussi trippant que celui de « The Social Network ». Et on ne peut pas dire que le leader de Nine Inch Nails et son bras droit se sont foutus de Fincher ou de leur public, en délivrant pas moins de 39 morceaux partagés sur 3 disques.

La B.O. démarre sur un autre remake, celui de l’« Immigrant Song » de Led Zeppelin, revu et corrigé par Ross et Reznor. Ceux-ci lui octroient un soupçon de sensualité en invitant une Karen O déchaînée à pousser la chansonnette. Le reste de la bande son est à l’image du film, à la fois sombre, intense et intriguant. Mais qui, comme la majorité des bandes originales de thrillers, ne se laisse résolument pas écouter à toutes occasions, à moins d’être un fervent amateur du genre. Car isolée des images censée accompagner le film, la B.O. de « The Girl With The Dragon Tattoo » peut s’avérer un peu longuette même si, paradoxalement, on ne peut rien reprocher au travail de composition des deux collaborateurs de longue date. A choisir, mieux vaut s’envoyer les trois galettes, plongé dans un bon roman à suspense…

 

Le festival de Dour accueillera pour son édition 2012 (qui se présente sous les meilleurs auspices) Bon Iver, qui a réalisé un sold-out à l'AB en deux temps trois mouvements, octobre dernier et remporté deux Grammy Awards il y a quelques jours. On y retrouvera également Destroyer, carton critique de l'an dernier avec son "Kaputt". Autres nouveaux noms au programme: les furieux d'Atari Teenage Riot et de Meshuggah, mais également:
 
The Subways
Kurt Vile & The Violators
Napalm Death
The Ex
Against Me!
Textures
Turbowolf
Defeater
Deez Nuts
Skarhead
AmenRa
The K.
Red Fang
Ufomammut
Castles
Getatchew Mekuria
 
Infos & reservations: www.dourfestival.be
dimanche, 12 février 2012 01:00

I Bet That You Look Good On A Dance Floor

Pour leur 3ème passage dans notre pays, Azari & III avaient jeté leur dévolu sur l’Orangerie du Botanique. Le lieu idéal pour y présenter les bombes dancefloor  de leur premier LP éponyme. A deux doigts du sold-Out, la salle bruxelloise a vibré comme elle l’a rarement fait. Parce qu’Azari & III en ‘live’, ça dégomme autrement que sur disque.

Les Canadiens d’Azari & III s’arrêtaient donc chez nous ce dimanche 12 février, après une visite au défunt Libertine Supersport et il y a quelques semaines à Louvain. Christian ‘Dinamo Azari’ Farley et Alphonse ‘Alixander III’ Lanza remettaient le couvert dans la capitale pour une nuit disco à souhait. Dans leurs valises, Karin Park, une première partie aussi large que mon index. La Suédoise au brin de voix à la Björk et Karin Dreijer dispense une electro-pop dark fortement influencée par The Knife. Sans pour autant marquer les esprits.

Ensuite, c’est au tour d’Azari & III de prendre possession des planches en se plaçant derrière leurs platines. L’illustration du disque occupe le fond de la scène. Et devant, ce sont Fritz Helder et Cedric Gasiada, les deux vocalistes, qui s’installent face aux micros. Le ton est donné par le magnifiquement kitsch pantalon-fuseau d’Helder et par les chorégraphies des deux hommes. Une déferlante de beats s’ensuit. Les morceaux de « Azari & III » passent sans accro la rampe du 'live'. Mieux encore, les deux DJs y magnifient leurs compositions sous cette mouture.

Sous l’Orangerie, le public est chaud comme on la braise. Dans l’assistance, on repère autant la fashion victim que le perdu qui se demande ce qu’il fait là. Mais la force du duo (quatuor ?) est de fédérer en deux temps trois mouvements. A gauche, à droite, devant, derrière, pas une seule paire de jambes demeure statique. La dernière fois que votre serviteur a eu la chance d’assister à un concert au Botanique où le public ne faisait qu’un, remonte déjà au passage de !!!, en novembre 2010. « Hungry For The Power », « Manic », « Reckless (With Your Love) », « Into The Night », tous les tubes de leur LP éponyme y passent.

Le seul morceau qui a fait tache dans leur setlist autrement impeccable est cet « Undecided », coupable d’avoir fait retomber la pression un court moment. Mais Azari & III auront très rapidement rectifié le tir en balançant un « Indigo » et autre « Tunnel Vision » plus qu’efficaces. Le show des quatre acolytes se referme une heure à peine après son lancement. Les Canadiens s’en vont sans se retourner après avoir acceuilli le bon tiers de l'assitance sur la scène pour une dernière danse. Pas grave, on a bien sué ce soir. Et si ce n’était pas Dimanche, dieu sait que la fête aurait bien pu continuer jusqu’aux petites heures sans que l’on ne s’en plaigne…

Organisation : Botanique

jeudi, 09 février 2012 12:50

YOR11

Rien de bien joli sous le ciel d’Italie. « Yor11 » constitue le troisième LP d’Orlando Ef, parfait inconnu dans nos contrées. Et à l’écoute du disque, on comprend mieux pourquoi. Ef pratique une forme de pop-folk émaillée d’electronica un peu casse-couilles sur la longueur. Outre sa voix insupportable, l’Italien basé à Londres privilégie les ballades mièvres à l’architecture classique.

Les morceaux les plus pêchus sont, quant à eux, digne d’une candidature à l’Eurovision (« Mocklove »), tant au niveau des arrangements que textuellement. La bio annonce ‘des chansons éclectiques qui plairont aux oreilles et esprits avide de musique revigorante’. On n’a pas dû écouter le même album. Next…

 

mercredi, 01 février 2012 19:11

To The Treetops !

Team Me est à l’origine le projet d’un seul homme, Marius D. Hagen, qui, après avoir publié une poignée d’Eps, s’est lancé dans la véritable ‘grande aventure’ en s’accompagnant de pas moins de cinq camarades. Hagen, qui milite parfois au sein de Sin en compagnie d’un membre des Wombats, publie un premier disque musicalement fouillé et solide. « To The Treetops ! » réunit dix morceaux indie-pop aux rythmes plus exaltants les uns que les autres.

Les influences du sextet sont à peine dissimulées et on pointe facilement du doigt Arcade Fire, Sufjan Stevens et autre Patrick Wolf. Il consacre d’ailleurs un morceau à ce dernier, intitulé « Patrick Wolf & Daniel Johns ». Johns est d’ailleurs l’ex-leader de Silverchair, mentionné très arbitrairement. On compte également chez Team Me un côté très Passion Pit dans la voix. Autant dire sans détour que les allergiques à ces derniers ne risquent pas d’apprécier Team Me.

« Weathervanes and Chemicals », premier extrait du LP donne le La d’un ensemble assez enchanteur. Team Me bénéficie, par ailleurs, de quelques critiques dithyrambiques du côté de sa Norvège natale. Un enthousiasme relativement mérité, qui lui a valu également le prix de meilleur groupe Pop aux Spellermann Awards (les Victoires de la Musique version grand froid). « To The Treetops ! » déborde d’une énergie particulièrement contagieuse. Et hop, encore une bonne surprise en poche pour 2012.

Live : 9/03 au Botanique (Rotonde) à Bruxelles.

 

mercredi, 01 février 2012 18:41

Nightlife (Ep)

Point de vue exposition médiatique, Sarah Barthel et Joshua Carter, alias Phantogram, ont eu moins de bol que les Cults ou les Tennis, même s’ils partagent le même goût pour la psych-pop organique. « Eyelid Movies », leur premier LP publié en 2010, n’a provoqué que de petites vaguelettes malgré un tube imparable (« When I’m Small »). Et le duo compte bien ne pas en rester là. Les New-Yorkais nous proposent donc aujourd’hui un Ep six titres, intitulé « Nightlife », un disque qui nous donne un bref aperçu de l’expression sonore cultivée par le couple d’amis. A priori, pas de grandes différences entre le Phantogram des premiers jours et celui de ce nouvel essai.

Ouvrant la plaque, « 16 Years », lorgne du côté de Little Dragon, mais le morceau phare du disque est définitivement « Don’t Move », que l’on retrouve également en fin de parcours dans sa mouture « Radio Edit ». Un doublé qui pourrait s’avérer dispensable, tant les nuances entre les deux versions sont quasi-imperceptibles. Mais « Don’t Move » est de ces morceaux ultra ‘upbeat’, que les fans du genre diffuseront sans doute infatigablement sur leur platine.

Moins accessible et moins pop que les autres plages de « Nightlife », les deux titres interprétés par Joshua Carter (« Turning Into Stone » et « A Dark Tunnel ») renouent avec les premières expérimentations du duo et communiquent à l’ensemble un côté un peu plus sombre, pas dégueu. Bref, en attendant leur prochaine livraison, Phantogram a de quoi scotcher ses fidèles et en grappiller quelques-uns de plus sur la route.

Live : 23/02 au Stuk (Leuven) et le 24/02 à la Flèche d'or (Paris /Inrock indie club)

 

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