OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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Zara Larsson 25-02-2024
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Holy Wave

Five of cups

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Dans le passé, la musique de Holy Wave baignait dans une forme de psyché/garage vaporeux et lancinant dominé par les guitares. Depuis le précédent elpee, « Interloper », quoique toujours aussi brumeuse et flemmarde (NDR : pensez à une rencontre entre Broadcast et Tame Impala), elle accorde de plus en plus en plus d’importance aux synthés ; et si les grattes ont toujours voix au chapitre, elles ne constituent plus l’élément primordial de l’instrumentation. Et c’est encore plus flagrant tout au long du 6ème opus, « Five of cups », dont le titre se réfère à une carte de tarot qui symbolise la déception ou les soucis liés au passé. Ce qui explique, sans doute pourquoi l’expression sonore baigne au sein d’un climat particulièrement mélancolique.

La superposition de synthés hallucinatoires, le drumming cool, les instruments à cordes autant caressés que joués, les guitares shoeagaze et les voix atmosphériques créent une sensation de quiétude paradoxalement susceptible de devenir angoissante.

Lors des sessions, la formation a reçu le concours du duo mexicain Lorena Quintanilla et Alberto Gonzalez (Lorelle Meets the Obsolete) sur « The Darkest Timeline », ainsi que de la chanteuse Estrella del Sol sur « Happier ». Elle y aborde le thème de la dérive des hommes vers ce qu’ils croient être le bonheur, et dans la langue de Cervantès, tout en rendant hommage à l'auteur/romancier Kurt Vonnegut.

The Underground Youth

Nostaglia’s glass

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Fondé en 2008, The Underground Youth était d’abord le projet du chanteur, guitariste et auteur-compositeur Craig Dyer. Ce n’est qu’en 2012, qu’il a fondé un groupe, notamment en engageant son épouse, également artiste et vidéaste, Olya Dyer, comme drummeuse. Originaire de Manchester, le groupe est aujourd’hui établi à Berlin. Entre-temps, le couple avait également vécu à Saint-Pétersbourg. Pas étonnant que Dyer mentionne la littérature et la poésie russes comme influences majeures de sa muse. Mais aussi le cinéma.

Baignant à l’origine dans une forme de post punk teinté de néo-psychédélisme et de shoegaze, la musique de The Underground Youth se rapproche de plus en plus de la no wave de Swans. Et c’est flagrant sur « Frame of obsession », une plage au cours de laquelle le baryton profond de Dyer rappelle celui de Michael Gira, alors qu’Olya pose furtivement la contre-voix à la manière de Jarboe. Sans quoi, ce baryton envoûtant évoque le plus souvent celui de Sivert Høyem (Madrugada).

Une no wave qui serait gothique : tempo lancinant, cordes de guitare enchevêtrées, bourdonnantes, grinçantes ou semi-acoustiques, parfois surf (« Antother country »,) ligne de basse flottante, arrangements de violons et d’harmonica, piano plink plonk (l’instrumental « Interlude » et le morceau final « Epilogue », qui a reçu le concours du joueur de luth, Josef Van Wissen) ; une expression sonore qui alimente cet excellent onzième elpee de The Underground Youth…

Kendra Morris

I Am What I’m Waiting For

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En 2013, elle gravait « Mockingbird », un album de reprises sur lequel figurait une version du « Shine On You Crazy Diamond » de Pink Floyd qui servira de B.O. pour le film ‘Dead Man Down’, « Space Oditty » de Bowie, « Walk on the wild side » de Lou Reed », « Karma police » de Radiohead, « Black hole sun » de Soundgarden et une adaptation lascive du « I'm Gonna Be (500 Miles) » des Proclaimers. Notamment. Elle a multiplié les collaborations et particulièrement en compagnie de Ghostface Killah, Dennis Coffey, le guitariste de la Motown, mais surtout Jeremy Page, avec lequel elle travaillait en binôme.

Pour enregistrer « I Am What I’m Waiting For », elle a décidé de faire équipe avec Torbitt Schwartz (alias Little Shalimar (Run The Jewels) afin d’explorer de nouveaux horizons sonores. Cependant, on ne peut pas dire que la mise en forme apporte des changements radicaux. D’ailleurs cet opus est tout bonnement éclectique, naviguant à la croisée des chemins du funk, de la pop sixties (pensez aux productions de Phil Spector pour groupes de filles), d’indie rock et de néo-soul. Sans oublier l’une ou l’autre plage plus minimaliste au cours desquelles Kendra Morris démontre son talent de guitariste. Enfin, si elle a une superbe voix, la comparer à Janis Joplin semble quand même excessif…

Foo Fighters

But Here We Are

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En 2022, la mort inopinée du drummer Taylor Hawkins laissait Foo Fighters dans une douloureuse incertitude quant à son avenir. En 2023, paraît un nouvel LP, une tournée mondiale est annoncée et Josh Freese remplace le batteur décédé. Comment aborder la mort de proches à travers la musique ? C’est le délicat défi que propose Foo Fighters. Mais pour enregistrer cet opus, c’est Dave qui siège derrière les fûts. Les deux derniers elpees de Foo Fighters manquaient d’inspiration. La formation semblait s’être installée dans une zone de confort qu’elle n’arrivait plus à fanchir. Sur « But Here We Are », Dave Grohl et ses complices en reviennent aux sources. C’est le onzième long playing studio en 28 ans de carrière.

« Rescued » ouvre les hostilités et se distingue par ses paroles puissantes, percutantes et significatives (« It came in a flash/It came out of nowhere » (Cela est arrivé comme un éclair/Cela venait de nulle part) ainsi que ses riffs incisifs. Alors qu’habituellement, Grohl construit des envolées lyriques et des variations d’octaves pour exprimer vocalement la progression d’une chanson, ici il emprunte un chemin différent. Sa voix manifeste une forme de résignation plaintive, mêlant parfois optimisme et douleur. C’est une manière plus nuancée de communiquer les émotions liées à son deuil. Un autre retour aux sources jaillit d’« Under You ». Ses airs enjoués et son énergie faussement naïve rappellent « The Colour And The Shape » (1997).

Ce disque prend le contrepied du précédent, « Medicine At Midnight ». Il s’inscrit à la fois dans la lignée des Foo Fighters de 1997 (« Under You » pourrait être une chute de bande qui a servi au premier album, paru en 1995) voire de 2002 époque « One By One », mais habité par toute la souffrance féroce qu’un homme a besoin d’évacuer, avec comme point d’orgue le morceau maitre qui atteint donc des sommets d’intensité. Il est dans la continuité de la plage précédente. « The Teacher » constitue la pièce maîtresse. Elle rend hommage à Virginia Grohl, sa mère écrivaine disparue. Durant les dix minutes de cette piste, le chanteur nous entraîne dans un voyage introspectif à travers une relation parent-enfant confrontée aux défis de la mort. Il se questionne sur la transmission, l’après, l’annonce de sa propre mort à venir et celle des êtres qui lui sont chers. Telle une chevauchée épique, cette compo commence de manière planante, puis se distingue par des riffs incisifs soutenus par une batterie galopante avant de laisser la place à un abandon et de s’achever par un ‘goodbye’ empreint d’émotion contenue.

La formation évite cependant de sombrer dans le pathétique et, a contrario, atteint une forme de douceur et d’apaisement. C’est une composition plutôt inattendue dans le répertoire de Foo Fighters.

« Hearing Voices » élève le tempo alors que la voix de Grohl se déploie majestueusement et reproduit son originelle vigueur d’antan. Néanmoins, cet elpee manque de quelques brûlots énervés et incendiaires dont la band a pourtant le secret. Des traces de colère, souvent ressentie après une perte aussi soudaine et inexpliquée, auraient pu pimenter la plage. Une certaine résignation envahit même le titre maître. Dave Grohl pousse sa voix sur certains mots, atteignant presque le cri pour insuffler davantage de force au message. Nonobstant la ligne de basse groovy, « Nothing At All » souffre de son refrain trop formaté. Peu convaincant, « Show Me How » manque de dynamisme.

Le long playing recèle deux ballades, « Beyond Me » et « The Glass ». La première manque singulièrement de punch. Minimaliste, la seconde se signale par une intro émouvante.

Légèrement teinté de psychédélisme, « Rest » oscille entre légèreté et lourdeur. Une belle manière de clore cet opus. Car s’il est dédié à Taylor Hawkins et Virginia Grohl, il ne faut pas oublier que Foo Fighters s’est formé à la suite de la disparition de Kurt Cobain. Son ombre plane d’ailleurs tout au long de l’œuvre…  

The Poison Arrows

Crime and Soda

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« Crime and Soda » constitue le 5ème opus de cette formation américaine, groupe de niche spécialisé dans le post-punk teinté de math-rock depuis déjà 2006. Etabli à Chicago, le trio implique un ex-Don Caballero (le bassiste Patrick Morris) et un ancien employé de Touch&Go. Le groupe apprécie les structures complexes ainsi que la polyrythmie et ne s’en cache pas. La basse appuie une rythmique en grande forme et des guitares ciselées avec talent. Le tout sans oublier les mélodies… Vous l’aurez bien compris, il s’agit d‘un must pour les fans de Girls Against Boys et de June of 44 !

you.Guru

Unttouchable

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Les groupes traversant l’ancien rideau de fer pour parvenir jusqu’à nos oreilles ne sont pas légion. Mais lorsqu’ils y parviennent (on pense par exemple à Motorama), la surprise est souvent favorable. you.Guru en est un nouvel exemple.

Ce trio est originaire de Bydoszcz, une ville située au centre de la Pologne, qui compte, quand même, 350 000 âmes…

« Unttouchable » constitue son deuxième opus. Artur Maćkowiak (guitare, claviers), Michał Lutrzykowski (basse) et Piotr Waliszewski (drums) développent un post math-rock au sein duquel on ressent les influences de Battles et Maserati ou plus proche de nous, de Jean Jean.

D’une durée moyenne de 6 minutes, les sept morceaux de cet elpee se révèlent à la fois caoutchouteux et énergiques. Peu de temps mort. Cet LP s’écoute facilement et d’une seule traite. Toutefois, on imagine que c’est sur les planches que le band libère le max de son potentiel. On vous invite donc à suivre son agenda, pour voir s’il passe près de chez vous…

Chocolat Billy

Le Feu au Lac

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Pour célébrer ses 20 années d’existence, les Bordelais de Chocolat Billy ont gravé un 7ème elpee franchement enthousiasmant ! « Le Feu au Lac » démontre que, malgré le temps, l’inspiration du groupe n’a rien perdu de sa superbe. Entre sonorités noisy, influences ‘world’ (« Jacques Revient de la Pêche ») et rock indie (l’instrumental « Où vas-tu Zolatale ? »), portés par des guitares sautillantes et des claviers vintages, les textes faussement naïfs du groupe (« Au Cinéma ») confèrent une belle dose d’énergie poétique et un regard franchement unique aux compos. Une musique libre et foutraque mais maitrisée de bout en bout, doublée d’une douce folie subtilement politisée…

A Giant Dog

Bite

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En 2010, ce quintet texan (NDR : il est issu d’Austin) se fendait d’un album de reprises. En l’occurrence, l’intégralité du « Neon bible » d’Arcade Fire. Intitulé « Bite », son sixième elpee est illustré par une pochette répugnante. Elle aurait même pu sortir d’un film d’épouvante… Quant à la musique, elle semble naître d’une hybridation entre metal, punk, emo et glam. Glam, surtout pour les voix. Encore que parfois, le vocal opératique de Sabrina Ellis évoque celui de Matthew Bellamy (Muse). Et l’ensemble est régulièrement enrichi d’arrangements de cordes et de vagues de synthés. Malheureusement, même si les lyrics abordent les thèmes de l’amour, de la mort, de la rébellion, de la découverte de soi et des dangers de la réalité virtuelle, les mélodies manquent d’accroches ; si bien que le chien a beau aboyer et essayer de mordre, la caravane finit par passer…

5

 

 

Hiss Golden Messenger

Jump for joy

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Drivée par le chanteur/compositeur/MC Taylor, Hiss Golden Messenger est une formation issue de Durham, au Nord de la Californie. Fondée en 2007, elle compte 11 elpees à son actif, dont le dernier, « Jump for joy » vient de paraître.

Pour cet album, MC Taylor s’est inventé un personnage, un ado qui absorbe tout ce que le monde contemporain lui offre et le restitue dans son mode de vie. Mais la thématique ne s’arrête pas là, puisqu’elle aborde également la religion et les relations humaines.

Entonnant, mais pour un artiste qui a longtemps souffert de dépression, la musique de cet album se révèle paradoxalement optimiste. A l’instar de l’allègre « Feeling eternal ».

Une expression sonore qui oscille entre americana, soul et folk tout en laissant la porte ouverte au funk. « Shinbone » réverbère même des accents dub. Dynamisé par un piano honky tonk, le titre maître rend hommage au légendaire Little Feat. « I saw the new day in the world » baigne au sein d’un climat réminiscent de Steely Dan, alors que le spectre de Prince plane tout au long de la ballade mid tempo « Sunset on the faders ».

Future Islands

Herring, le showman…

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Depuis 2006, Future Islands a gravé six elpees. Epatant sur disque, il atteint le max de son potentiel en ‘live’, notamment grâce au parolier et chanteur Samuel T. Herring, une bête de scène totalement habitée par la musique. Le dernier opus du combo, « As long as you are », remonte à octobre 2020. Depuis la formation a sorti quelques singles, dont le dernier, « Deep in the Night », est paru en août dernier. Et un nouvel LP serait en préparation. Aujourd’hui, Future Islands est considéré comme un des groupes les plus dynamiques de la culture pop. Il réinvente la synthwave, le post-punk et parfois le hardcore. Dans le cadre de sa nouvelle tournée mondiale, le quatuor de Baltimore (Maryland) se produisait à l’Ancienne Belgique. Et le concert est sold out.

R.A.P. Ferreira assure le supporting act. De son véritable nom Rory Allen Phillip Ferreira, il débarque seul sur les planches. Il prend place sur un siège, enlève sa gratte semi-acoustique de son étui, déclare qu’il vient de Chicago et entame son récital dans un blues qui nous vient des profondeurs de la Louisiane. Soyez rassurés, il n’est pas poursuivi par des alligators.

En cherchant un peu sur la toile, on apprend que cet artiste est étrangement MC, producteur, agriculteur et fondateur du label Ruby Yacht ; et qu’il s’est forgé une certaine notoriété dans l’univers underground du hip hop. Tout ceci pour expliquer qu’il termine sa prestation par deux morceaux de rap minimalistes, mais dansants.  

Setlist : « Preachin' the Blues - Part I » (Son House cover), « Illinois Blues » (Skip James cover), « Catfish Blues » (Robert Petway cover)

Préenregistré, « In Evening Air » permet aux instrumentistes de s‘installer sur leur estrade respective, mais en retrait. Soit le claviériste Gerrit Welmers, le bassiste/guitariste William Cashion et le nouveau batteur Mike Lowry. Une toile blanche a été tendue en arrière-plan devant laquelle ont été installées quatre maquettes de montagnes en basalte, de hauteurs différentes, qui changent de couleur en fonction d’un éclairage placé en hauteur.

Samuel T Herring débarque. Il dispose de tout l’espace scénique pour déambuler. Une véritable bête de scène qui exécute des pirouettes et interagit avec la foule. Et la fosse devient un véritable dancefloor dès le morceau qui ouvre le set, « For Sure », une compo inondée de sonorités de claviers.

C’est Samuel la star du band ; il a le charisme d’un Morrissey totalement déglingué. Le band embraie par un extrait du dernier album, « As Long As You Are », en l’occurrence « Hit the Coast ». La voix de Samuel est alors proche de celle de Tom Barman (dEUS). Etonnant, non ? D’autant plus qu’en général, elle est plutôt caractéristique et unique en son genre. Très gutturale. Mâle si vous préférez. Les sonorités de cordes sont incandescentes, mais dispensées par des samples injectés dans le synthé.

Dès « Ran », le troisième morceau, Herring est trempé de sueur. Sa capacité à attirer le regard est vraiment particulière. Il donne l’impression de chanter pour chaque individu personnellement. Il tend les bras et rejette la tête en arrière tout en profitant de l'énergie de la foule, l'absorbant et s'assurant que ses mouvements presque frénétiques se poursuivent. Pendant « Plastic Beach » et « Walking Through That Door », il se frappe la poitrine, tire sur son tee-shirt noir ou se frappe la gorge.

On observe une véritable symbiose entre les mélodies modernes et catchy, la voix surpuissante et l’instrumentation. Aussi incroyable que soit Herring, les musicos du groupe constituent le ciment qui fédère Future Islands et empêche Herring de déraper dans son attitude théâtrale. Le claviériste Gerrit Welmers, le batteur Michael Lowery et le bassiste William Cashion y parviennent en alliant sobriété et efficacité.

En fin de parcours, la basse discordante de Cashion vient asséner un uppercut dans le ventre des spectateurs sur le single « King Of Sweden », une des chansons préférées des auditeurs. Le band n’en oublie pas son plus grand succès, « Seasons (Waiting for You). Pendant « Long Flight », Herring exécute une glissade ventrale sur le podium, bondit, puis enfonce son poing dans sa bouche. Le concert s’achève akos par « Thrill », un des morceaux les plus calmes de la selist.

En rappel, Future Islands va accorder deux compos. Tout d’abord « Vireo's Eye ». Le son de basse de Cashion se révèle particulièrement musclé. Alors que l’auditoire applaudit, Herring tend la main, fait mine de saisir l'air, porte la main  à la bouche et se comporte comme s'il avalait quelque chose, ingérant l'énergie de la foule. Puis « Little Dreamer », une chanson qui résume tant de sentiments de joie, de rage, de douleur et d’amour. La chanson commence comme un discours et alors que le groupe entre lentement dans la musique, Herring passe du déclamatoire au chant. Lorsque la chanson s’achève, Future Islands remercie l’auditoire et tire sa révérence…

Certains médias estiment que Future Islands mériterait le statut d’Elbow voire de The National. Et ils n’ont probablement pas tort…

Setlist : « In Evening Air » (intro préenregistrée), « For Sure », « Hit The Coast », « Ran », « Plastic Beach », « Peach », « Diep In The Night », « Walking Through That Door », « Before The Bridge », « The Painter », « In The Fall », « A Dream Of You and Me », « Ancient Water », « King Of Sweden », « Seasons (Waiting on You) », « Long Flight », « Tin Man », « Thrill ».

Rappel : « Vireo's Eye », « Little Dreamer »

(Organisation : Live Nation)

 

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