Faut il craindre le pire en terme de surenchère de prix pour nos prochains festivals ?
C’est en effet la question qui se pose après le post sur Tumblr de Jehnny Beth, chanteuse de Savages et témoin récemment de scandaleuses pratiques.
D’abord en tant que spectatrice, lors du show de Black Sabbath et Soundgarden, le quatre juillet dernier à Hyde park, ensuite à Istanbul, pas plus tard que la semaine dernière, lorsque Savages se produisait, notamment aux côtés de Portishead.
De quoi s’agit il ?
Peu scrupuleux, les organisateurs de ces événements (dont Live Nation pour le second cité) n’ont rien trouvé de mieux que de scinder le terrain en trois parties distinctes, accessibles en fonction des tickets achetés (et donc relatives aux prix concédés par leurs acquéreurs).
En d’autres mots, un système de catégories visant à plumer les amateurs de musique qui se rendent avec dévotion au devant de la scène pour acclamer leurs idoles.
Écœures par tant d’abjection, Geoff Barrow (Portishead) aurait tenté en vain toute la journée de faire retirer les barrières qui séparaient les différentes cases, quant à Jehnny, elle rappelle avec véhémence que la musique appartient à tous et ne doit pas subir la loi de promoteurs de plus en plus vénaux.
Et de finir par un tonitruant : ‘Don’t let the fuckers make you pay more for a decent spot in the field.’
Un appel à la révolution que je ne manquerai pas de relayer le cas échéant !