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Enzo Kreft: la renaissance de la new-wave

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Enzo Kreft est le pseudonyme d'Eric Vandamme, un musicien belge vivant à Malines. Il a sorti deux obscures cassettes de new-wave électronique en 1983-84 et puis, a disparu des radars. Aujourd'hui, boosté par la ré-édition d'une (superbe) compilation vinyle sur Walhalla Records (« Dark Matter »), Enzo publie « Turning Point ». Ce CD auto-produit propose 12 nouveaux titres qui s'inscrivent dans la lignée de ses premières productions.

On se retrouve avec bonheur plongé dans des sonorités synthétiques au croisement entre John Foxx, Gary Numan, Fad Gadget ou Snowy Red. Enzo évoque des images d'une société apocalyptique « Ballardienne » pleine de peur, de paranoïa et de destruction.

C'est une synth-pop superbe, post-Kraftwerkienne, comme dans « You better sleep with one eye open », « We're Breaking Out » et « Hypnotized », qui lorgne, lui, un peu sur Depeche Mode. Le très dystopien « I Am The Cockroach » nous évoque « Are Friends Electric? », de Gary Numan. « Before I Go » et « The Walk » sont deux belles ballades romantiques, que ne renierait pas Andy Oppenheimer. « Desperately Seeking For Some Other Place To Live » est un superbe instrumental, tandis que « Another Dark Night », « Numb » et « Posthuman Dream » offrent de belles ambiances sombres, presque gothiques.

Clairement une des meilleures productions belges de 2016 dans un style « Wave » qui connaît décidément un véritable 'revival'.

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