« Tristesse Contemporaine » : quel merveilleux nom pour un groupe ! Inspiré d'un libre d'Hippolyte Fierens Gevaert intitulé : « La tristesse contemporaine: essai sur les grands courants moraux et intellectuels du XIXe siècle », le nom est délicieusement 'dark', comme l'est d'ailleurs la musique de ce trio à nul autre comparable. Basé à Paris mais résolument cosmopolite, il est composé de Narumi, Japonaise d'origine, Leo, Suédois et Maik, Jamaïquain et ancien résident londonien.
L’essence de ce qui fait Tristesse Contemporaine: “deux accords/un minimum d’instruments et un maximum de réverb”. Soit une certaine idée du 'less is more' appliquée à une musique à cheval entre le postpunk, la tech-house et l'indie-rock. Après un premier album en forme de déclaration d’indépendance (“Tristesse Contemporaine”) et un second en lévitation au dessus de la meute (“Stay Golden”), “Stop and Start”, sorti en janvier 2017, est venu clore une trilogie tout en anticipant un nouveau cycle.
Six ans après leur dernière visite, Tristesse Contemporaine fouleront les planches de l'Atelier 210 à Bruxelles le 6 avril prochain au cours d'une soirée concert mise sur pied par Goûte Mes Disques et Les Actionnaires. Egalement à l'affiche ce soir-là : Vox Low, la dernière signature du très influent label français Born Bad Records et Radar Men from the Moon, un trio hollandais présenté comme un mix entre CAN, White Hills et The Soft Moon. Voilà qui fait saliver....
Pour écouter « I Didn't Know » : c'est
ici.