L’impatience d’Emma Peters…

Tout de suite : plus qu’un mantra ou une profession de foi, trois mots qui résonnent comme l’affirmation d’un désir pur. Un appétit qui guide la vie d'Emma Peters chaque jour. Surtout depuis deux ans et la sortie de son premier album, « Dimanche », clin d’œil…

logo_musiczine

Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Alice Cooper - Bospop 202...
Sleaford Mods - Lowlands ...

Déjà deux décennies de déambulations discographiques !

Écrit par - -
Prendre le monde comme il va mal.
 
Voilà la ligne de conduite que s'est malicieusement fixée Bertrand Betsch sur ce onzième album, qui, après deux décennies de déambulations discographiques, vient confirmer une place définitivement à part dans le paysage hexagonal francais.
 
Jamais fort vaillant, mais jamais vaincu, il nous intime ici de tirer nos joies de nos peines. Et peut-etre aussi de savoir voir, et entendre, la beauté dans la tristesse.
 
Si la potion est parfois amère, les nouvelles chansons entraînent toujours sur la voie d'une guérison de l'âme, vers une forme d'apaisement qui sait émerger des déferlantes de mélancolie l'ayant précédé.

Album solitaire par excellence (le chanteur a lui-même composé, joué, arrangé et mixé son album) Tout Doux est au plus proche des émotions de son auteur, dans un écrin esthétique simple et direct, où les mélodies sont saillantes et douces.
 
Dans le sillage de La Vie Apprivoisée, où l'on percevait déjà quelques éclaircies derrière le ciel grisonnant, ce nouvel album ouvre une voie qui est peut-être celle de la sérénité, à défaut de la sagesse.
 
Car le passé est là, qui rôde encore avec ses nuages bas et sa traîne cendrée ; le monde est ce qu'il est, dans son époque désolée ; toujours l'intranquillité veille. Mais la faculté d'aimer, de pardonner, de panser les blessures est peut-être ce qu'on retiendra malgré tout des écoutes répétées de ce Tout Doux.
 

Informations supplémentaires

  • Date: -0001-11-30
  • Rating: 0
Lu 584 fois