Les Young Gods n'ont jamais connu la gloire mais ils font partie des groupes les plus influents de l'histoire de la musique 'indé'. Jugez plutôt : le combo suisse est cité comme influence par des gens comme David Bowie, Trent Reznor (Nine Inch Nails), Mike Patton (Faith No More), Maynard James Keenan (Tool) ou Al Jourgensen (Ministry)...
Huit ans après leur dernière production, les Gods sont de retour, plus jeunes que jamais, en dépit de leurs 30 années d'activité. L'album s'appelle « Data Mirage Tangram » et il est signé Franz Treichler (chant, synthés, guitare, production), Cesare Pizzi (claviers) et Bernard Trontin (batterie).
L'opus est un voyage psychédélique au milieu de volutes délicates et planantes, où perce ça et là la voix bluesy de Franz Treichler. On se croirait dans un trip chamanique façon ayahuasca, transporté par le glissando délicat des guitares. On pense au « Fragile » de Nine Inch Nails, au « Unforgettable Fire » de U2 mais aussi à Jacques Higelin. Le single, « Figure Sans Nom » nous rappelle nos compatriotes d'Organic, dans le sublime mais méconnu « Katharina Distorsion », inspiré par les Jeunes Dieux.
Dans le refrain de «Tear up the Red sky», le rythme est plus lourd et les sons de guitare plus saturés. Le « Bullet The Blue Sky » de U2 n'est pas loin et on se dit qu'il y aurait pu (dû?) y avoir plus de moments intenses comme celui-là.
Les Young Gods étaient déjà présents en Belgique il y a quelques jours pour célébrer les 20 ans de Triggerfinger au Het Depot à Louvain.
Ils seront de retour au Botanique le 24 mars prochain.
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