Batteur et compositeur belge, Elias Devoldere, est surtout connu comme batteur dans le milieu du jazz. Il a également été régulièrement invité à créer des bandes sonores pour des spectacles de danse et de théâtre, ce qui, avec le recul, s'avère être le point de départ (et l'inspiration) de ses débuts en solo.
Dans Nordmann, Sumi et Hypochristmutreefuzz, Elias avait déjà une bonne part des crédits d'écriture et d'arrangements. Ce n'était donc qu'une question de temps avant qu'il ne décide de prendre son envol en solitaire. Alors qu'il travaillait sur un spectacle de danse en Finlande (2018), les premières esquisses du premier album d'Elias, « Kaiku », ont émergé : des chansons bien ficelées, chantées avec une voix mélancolique et nostalgique, entraînées par la batterie somptueuse d'Elias. Des progressions d'accords volatiles créent ce paysage sonore séduisant mais sinistre... comme si Wim Wenders réalisait un épisode de « The Bridge ».
Pour ce projet, baptisé Elias, Devoldere compose une musique intuitive, personnelle et très visuelle. L'approche d'Elias est cinématographique, il est toujours à l'affût d'images qui le touchent, mais au lieu de les capturer sur photo ou vidéo, il transforme ces images en musique. Tel un poète jouant avec les mots pour décrire l'inexplicable, il devient le réalisateur du film qu’il sculpte à travers la musique.
Il a écrit toute la musique et les paroles et a joué presque tous les instruments sur l'album. Produits par Devoldere et mixés par Jasper Maekelberg, les 5 morceaux de « Kaiku » ne sont pas une destination finale, mais le simple point de départ d'une nouvelle aventure pour l’artiste.
« Kaiku » sortira le 27 août.
Issu de cet LP, « South » est disponible là