Originaire de Tbilissi, Nash Albert vit pour l’instant à Moscou. Ce chanteur, compositeur et guitariste a été bercé par la musique traditionnelle folklorique géorgienne depuis son plus jeune âge ; mais il a été initié à la musique rock (introduite en contrebande) par ses frères ainés.
Grâce à Salamandra, son 1er groupe fondé à l’université, Nash avait pu tourner aux USA, en 1991, à la faveur de la Perestroïka de Gorbatchev.
Pendant 6 années il a fait l’apprentissage de la vie d'un groupe de rock entre concerts, galères et petits boulots pour joindre les deux bouts. Fort de son expérience américaine au cours de laquelle il a rencontré Ahmet Ertegun (Atlantic Records), il décide de rentrer au pays et se lance dans l'aventure Blast.
Groupe emblématique de la scène rock indé russe pendant plus de 15 ans, Blast a connu son heure de gloire, notamment à travers les albums "Pigs Can Fly" et "Chrisis Of Genre" produit par Martin ‘Youth"’Glover. Très bien accueilli en Angleterre, le célèbre NME lui accordera mêmes ses faveurs en lui décernant le titre de ‘The godfathers of the Russian alternative scene’ qui lui a ouvert de nombreuses portes.
En 2014, Nash décide de voler de ses propres ailes en publiant un 1er album solo intitulé ", l’homme qui venait du froid…" (2015) produit par Ian Mc Nabb (Icicle Works) qu’il accompagnera ensuite sur sa tournée.
De retour en studio dès 2019 en compagnie de ses acolytes de Salamandra, Nash s’enferme pendant plusieurs semaines et laisse libre cours à son imagination en collaborant avec Tim Palmer (Pearl Jam, U2, Tears For Fears) qui mixe également ce nouvel opus.
Entre accents empruntés à David Bowie et Bob Dylan sur fond de vibrations psychédéliques du « Magical Mystery Tour » des Beatles mais interprété avec la puissance du rock des années 90, Nash Albert brouille les pistes grâce à cette collection de pièces musicales qui se révèlent au fil des écoutes être plus surprenantes et addictives les unes que les autres.
« Lost in Jerusalem » est à écouter et voir là