L’alchimie de deux très grands amis d’armes passionnés par l’art musical permet en 2016 la création du groupe bordelais Yvard.
Auteur, compositeur et interprète, David M. Thurisaz revendique la chanson réaliste. Ce fervent patriote de la langue française et du rock pur ‘made in’ France décide de collaborer avec Kris Yera plutôt branché sur les sonorités électro dark.
L’encre coule si fort que Yera, touché et inspiré par le phrasé authentique et les riffs enivrants de Thurisaz, décide de contribuer à l'émergence du groupe.
En 2016, un premier Ep, baptisé « Vue d'ici » naît dans les studios de Kris Yera.
Bercé d'influences rock, le groupe fait ses premières armes en écumant les scènes locales de la région. Il marque clairement les contours de son identité musicale. ‘On fera du rock qui respirera la langue de Molière !!!’…
En 2020, Yvard affûte son univers électrisant et réussit le défi d’un mélange subtil alliant l’analogique et le numérique. Le duo casse ses codes et met en place une nouvelle structure musicale. L’évolution vers un rock ‘nouvelle génération’ et surtout dans l’air du temps. Une orchestration assumée et combinée à un rock puisé dans les tréfonds des noirceurs désiriennes des années 90. Un rythme soutenu, des riffs ravageurs, une voix puissante… Du punch ! Un rock qui permet une réelle mise en avant des textes profonds et réalistes de Thurisaz. Certains parleront même d'un rock parolier.
Le combo se recentre sur le travail de composition et élabore, à l'abri des regards son second Ep. Une fois encore, le style se peaufine. Riffs acérés, mélodies sobres, les ambiances sont efficaces et contrastées. C'est une vision à la fois engagée et désabusée de notre époque que dépeint Thurisaz.
Le second Ep, « Enraciné », sort finalement en 2021. Il est le fruit d'un long travail de maturation et reflet d'une belle amitié musicale.
Au fil des ans, la subtilité des textes et les arrangements se sont précisés, et peu à peu, Yvard s’est installé naturellement dans l'univers du rock français.
Pour découvrir la musique d’Yvard, c’est ici