Auteur-compositeur-interprète, chanteur et multi-instrumentiste autodidacte, Olivier Rocabois est né du côté de la Bretagne, terre musicale s’il en est ! Élève plutôt doué mais turbulent, il abandonne ses études de droit et d’histoire pour se consacrer à sa passion : la pop anglo-saxonne des Beatles et de leur descendance.
Il monte une myriade de groupes à Rennes puis à Paris, dont le projet ALL IF, en 2008.
Nourris au songwriting protéiné d’albums cultes ("Ram" de Paul McCartney, "Giant Steps" des Boo Radleys, "The Soft Bulletin" des Flaming Lips, "The Love Below" d’Outkast, etc.), ces sorciers du puzzle mégalo-pop, fans absolus du David Bowie transformiste des 70’s, délivrent alors leur set d’un classicisme insolent. Un orchestre de poche au service de compositions baroques sous influence Beatles / Beach Boys / Divine Comedy. Jamais avare de mélodies raffinées et d’arrangements luxuriants, le groupe offre également sur scène des prestations assez jouissives, mêlant grand élan populaire (on pense à Dexy’s Midnight Runners) et élégance. Le combo publie l’album "Absolute Poetry", en 2017.
Finis les pseudonymes et les prête-noms, Olivier Rocabois enregistre sous son propre nom, en 2019, un 45trs ("Ship Of Women / Somewhere In A Nightmare") de toute beauté, prélude à son premier LP solo, "Olivier Rocabois Goes Too Far"
Cet opus raconte l'histoire d'une vie en neuf chansons dont les thèmes se développent autour de la classique triangulaire amour-sexe-mort. D’autres sujets moins attendus (la sorcellerie, l’ennui provincial vécu comme une bénédiction, la coquetterie en médecine légale) sont aussi abordés. Volontiers autobiographiques, ces chansons, parfois sans refrain, regorgent de mythes et légendes suburbains (affabulations optionnelles). Les orchestrations sont fastueuses, les timbres polychromes. Il s'agit ici de restaurer le pouvoir suprême de la mélodie. La promesse d’un grand concept pop sera-t-il tenue ?
Pour vous faire une petite idée, le clip de « High is high » est disponible là…