Dans le clip "Laisser couler", le diable danse, les amants coulent, les boxeurs disent ‘Aïe’ et ‘Ouch’, les poissons sont laids et surtout Buster Keaton s’impatiente.
Pour la vidéo de ce nouveau titre déroutant, saugrenu et délirant, Nour explore le cinéma muet et emprunte des images à Georges Meliès, Tex Avery ou encore Charlie Chaplin.
Trop volatile pour être enfermée dans la cage chanson, très ancrée dans la culture jazz, Nour ouvre grand la porte aux ‘bruits du monde’...
Avec elle, tout est musique : un briquet devient rythme, un mixeur fait danser la valse et un rasoir électrique donne son nom à un titre de l’album.
Ce grain de folie, la chanteuse le revendique comme une nécessité qui permet de redécorer le monde.
Convoquant les surréalistes Breton, Ernst et Magritte pour les marier à Tom Waits, André Minvielle et Billie Holiday, elle fait de la scène son jardin de jeu, mélangeant absurde et virtuosité et chantant d’une voix pleine de malice et de tendresse toute l’étendue de sa poésie.
Une artiste profondément tonique qui donne rythme et sourire à celles et ceux qui sont prêts à les accueillir.
Pour découvrir le clip de « Laisser couler », c’est là