Rien n’arrête la marche de Mes Souliers sont Rouges jamais les deux pieds dans les mêmes galoches !
Toujours prompts à défricher de nouvelles partitions, ils se réinventent grâce à des compositions originales et des chansons écrites sur mesure pour leur 8e album qui vient sceller le renouveau du groupe déjà bien engagé depuis 2018.
Si les instruments restent traditionnels, le groupe réserve bien des surprises, en servant, par exemple, de la cornemuse, merveille de déchirement dans l’ode à la « Demoiselle ». Ils nous racontent des choses terribles à l’aide de mélodies rafraîchies par le violon, ensoleillées par l’accordéon ou traversées par la flûte « Ah ce que c’est triste ! ».
Les histoires drôles se prêtent à leurs chœurs tendres. Ils jouent avec les mots à double, triple sens, plus virtuoses que jamais de la diction dans les accélérations. L’agilité rivalise avec la précision des arrangements pour délivrer toute la finesse des textes de Marion Cousineau.
Florent Vintrigner (la Rue Ketanou) donne le ton à de nouvelles couleurs sonores pour se préoccuper du monde d’aujourd’hui. Si ‘le temps s’en va’, doux-amers, l’harmonica et le banjo finiront par s’emballer en compagnie de la contrebasse et la planche. Mes Souliers sont Rouges conserve sa bonne humeur pour entraîner inlassablement le public dans la sarabande.
La tournée annonce un beau Printemps 2022 dont un spectacle conçu et mis en scène avec Perrine Diot, chansigneuse, qui devient membre à part entière de la formation.
Les mélomanes et les fêtards, les vieux, les jeunes, les anciens comme les modernes, les gars, les filles, tout le monde s’y retrouve dans la musique traditionnelle anticonformiste de Mes Souliers sont Rouges et finalement s’en mêle...
De loin en proche, fort de ses 30 années au compteur, le phénomène folk alternatif reste d’actualité !
Hauts les chœurs et cœurs vaillants, l’aventure continue… et le clip de « Maraîcher mon ami est à savourer ici