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Deuxième long format, “Unsaid Words” fait suite à « To Save What Is Left », paru en 2020. Le nouvel album de la Bordelaise Roseland (de son vrai nom Émeline Marceau) a été composé en grande partie pendant le confinement de l’hiver-printemps 2020. Il dévoile un véritable patchwork d’émotions et de couleurs qui placent directement sa créatrice à mille lieues des modes et styles musicaux trop facilement codifiés ou codifiables par le diktat du marketing médiatique.

Ses contours pop, synthétiques, électroniques ou parfois presque post-rock habillent avec élégance une voix qui susurre autant qu’elle (s’) emporte et viennent gorger ses mélodies d’une sensibilité aussi lumineuse que mélancolique. Particulièrement riche et dense (12 titres), l’opus est ainsi à l’image de sa pochette : moderne, pluriel et virevoltant.

Coté textes, il évoquera aussi bien le regret d’une vie perdue sur notre chère planète Terre face à l’angoisse d’une vie éternelle dans l’Espace (sur l’hymne électronique et percussif “Eternal Eyes”) que l’urgence de se faire du bien et de cultiver une certaine légèreté (sur les très radiophoniques “Take It Easy” et “After Tonight”) à l’heure où le monde est de plus en plus régi par un stress prégnant, propice au burn-out ou à la dépression (“Empty Sentences” et son final intense).

Au fil des titres, la musicienne évoque aussi le poids du regard des autres et notre rapport à l’altérité, comme sur l’élégante ballade pop “Wasted”, composée piano-voix (qui suit un narrateur sans-abri), ou “All I Want”, chanson d’idolâtrie au synth-rock enivrant. Ailleurs, elle souligne aussi l’importance des gestes face à une parole parfois trop vaine pour s’exprimer (“Unsaid Words”).

Enfin, si la peur de la perte a par ailleurs toujours pignon sur rue dans les thématiques textuelles de Roseland (l’amnésie racontée sur le krautrock entêtant de “Stop”, la mort à travers le vocodeur fantomatique de “Silence”), la Bordelaise met également de la lumière dans sa musique en nous faisant encore croire à l’amour bienveillant et à l’espoir d’un avenir optimiste et apaisé (sur la pop mélancolique de “Glide Time” ou la léthargie enchanteresse de “Let It Go”).

Douze titres au synth-rock exaltant qui pourront parfois rappeler les pérégrinations sonores de M83, Radiohead, St Vincent ou Sharon Van Etten et leur conférer une esthétique raffinée et moderne, séduisante à tous points de vue.

“Take it easy“, le second single, est disponible sous la forme d’un clip ici

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Roseland
  • Date: 2022-06-02
  • Rating: 1
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