« La symphonie du temps qui passe » n’est pas un album, ni un film, ni une comédie musicale, ni un recueil de poème, dirait Magritte.
Porté cœurs et âmes par Daria Nelson et Mathias Malzieu, ce projet projeté à 360 degrés est pourtant exactement tout cela.
Après avoir co-signé ‘Le dérèglement joyeux de la métrique amoureuse’ aux éditions l’Iconoclaste - un premier recueil de textes et collages - Daria Nelson et Mathias Malzieu ont magnifié leur histoire personnelle aussi merveilleuse que douloureuse pour donner naissance à cette multi symphonie.
Côté musique, il s’agit de chansons pop cinématographiques symphoniques matinées d’électronica. La reine du bal et surprise du chef reste l’interprétation vibrante de Daria Nelson, tant sur la bande qu’à l’écran. Chanteuse et photographe exposée à Arles ainsi qu’aux Etats-Unis et en Allemagne qui prépare déjà un elpee solo, cette artiste est LA découverte de cette symphonie du temps qui passe.
Danny Elfman (OIngo Boingo) et Olivier Daviaud (arrangeur pour Dionysos, Emily Loizeau et compositeur de musiques de film pour Joann Sfar dont « Gainsbourg, vie héroïque ») ont participé aux sessions d’enregistrement et côté image, on retrouve un autre génie magicien, Sébastien Salamand dit Le Turk, rejeton étoilé de Georges Méliès et Jean Cocteau.
Pour Mathias Malzieu, ce premier disque hors Dionysos en tant qu’auteur-compositeur (pour mieux y retourner plus tard) est un jalon aussi important qu’a pu être pour lui « La mécanique du cœur ».
Bienvenue à bord !
Le premier clip qui résume bien l'univers, « La symphonie du temps qui passe » (tous les titres ont été clippés), est à découvrir ici