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Le Haka de Grant Haua

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En cette année de Coupe du Monde de rugby, Grant Haua a voulu marquer le coup en choisissant une ‘pochette’ susceptible d’opérer le lien entre tous ces mondes. Avant chaque match, les All Blacks exécutent le Haka, une chorégraphie qui est devenue rituelle. Elle trouve son origine dans la culture Maori dont est issu Grant Haua. Sur l’illustration de cette pochette, on remarque la présence d’un manche de guitare d’un côté et on retrouve le tirage de langue ainsi que les yeux exorbités de l’autre… comme dans le Haka.

Cet album se rapproche de ses standards habituels mais sous une forme plus électrifiée. Qu’il s’agisse de chanter l’amour (« Jealousy », « To Be Loved »), le respect des grands noms (« Billie Holiday », « Bad Mofo », une ébouriffante reprise de « My Time Of Dying » de Blind Willie Johnson que Led Zeppelin avait adaptée), les douleurs quotidiennes de l’âme et/ou du corps (« Aches », « Blame It On Monday ») ou tout simplement la recherche des choses simples (« Good Stuff »). Bref, tout ce qui fait l’alchimie d’un album réussi et confirme que Grant Haua appartient définitivement à ces artistes qui ont ce petit truc en plus n’appartient qu’aux plus grands.

Quelques mots de Grant concernant l’album : ‘Ceux qui sont familiers de ma musique remarqueront que cet album est bien différent de mes précédentes productions que j’avais composés principalement à la guitare acoustique. Etant de la génération X, toutes ces chansons sont fortement influencées par cette période que je considère, et de loin, comme la meilleure dans l’histoire du rock. Je sais que cela me vaudra des critiques d’être trop ‘old school’, mais à vrai dire je prends cela plutôt comme un compliment car mon ADN musical est définitivement construit autour de cette période. « Pukehinahina » et « Embers », les 2 titres de l’album parlant de la guerre, sont aussi pour moi une grande nouveauté en tant qu’auteur. « Pukehinahina » me transporte littéralement et nul doute que la contribution de Mathieu et Laurent de The Inspector Cluzo ne fait que rajouter à la rage de ce titre. Concernant « Embers », lorsque j’ai visité en mars 2022 le Mémorial de Caen, j’ai ressenti un incroyable mélange de tristesse, de perte mais aussi de fierté, de crainte et de respect envers tous ces hommes qui sont tombés là, pas mal d’entre eux étant aussi de mes ancêtres…’

L’album « Mama Blues » sortira le 8 septembre 2023.

Et pour en savoir plus sur l’artiste, il suffit de cliquer sur son nom dans le cadre informations complémentaires.

 

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