Originaire de Salt Lake City, dans l'Utah, iDKHOW (NDR : c’est la contraction de ‘I Don't Know How But They Found Me’), réunissait, au départ, le leader/chanteur/guitariste, Dallon James Weekes –un ancien membre du band américain Panic ! At The Disco, au sein duquel il a milité pendant plus de dix ans– et le drummer Ryan Seaman. En 2016, ce dernier quitte le navire et iDKHOW devient le projet solo de Dallon…
Un Ep et trois elpees à son actif, dont le dernier, « Gloom Division », paru en février dernier et coproduit par Dave Fridmann (Mercury Rev, The Flaming Lips, …) Ce soir, il va nous en proposer de larges extraits. Le concert est sold out.
Le supporting act est assuré par le jeune band anglais The Molotovs. Un power trio drivé par la charismatique chanteuse et bassiste leader Issey Carts. La chevelure blonde décolorée, elle est vêtue d’une veste d’officier anglais (période Tuniques rouges), d’un shorty de teinte noire, et chaussée de bottes en plastique de couleur rouge vif. Elle est soutenue par le guitariste/chanteur Matt Molotov et le drummer Will Fooks, dont la chevelure rappelle celle des mods qui ont sévi au cours des sixties (The Who, The Small Faces, The Kinks, …) Matt a enfilé une veste de soldat de couleur verte (Tommy de la Grande Guerre) garnie d’un tas de décorations et Will, un costume de ville de teinte bleue.
Pas moins de 300 concerts au compteur, mais pas encore d’Ep ni d’album à son actif, mais simplement des démos.
Le set s’ouvre par « More, more, more ». Le drumming est littéralement tempétueux. Tout comme sur « New Flash ». Au début de « Satisfaction » les sonorités de sixcordes s’ébrouent en douceur, puis le morceau monte en puissance, avant l’explosion finale. Bien en phase, la section rythmique canalise une énergie punk aux relents rhythm’n’blues (NDR : probablement ceux qu’ils empruntent aux groupes mod des sixties).
Sur les planches, Issey ne tient pas en place, tout en servant de sa basse ; elle sautille ou se dandine sur place, faute d’espace laissé par le matos d’iDKHOW. Bref, le concert a libéré une fameuse dose d’énergie et bien chauffé la salle pour la tête d’affiche.
(Lien vers la page ‘Artistes’ de The Molotovs là)
Setlist : « More More More », « Johnny », « Satisfaction », « Wasted Of Mouth », « New Flash », « The Game », « Rhythm Of Yourself », « Don’t Doubs Me », « No Time To Talk », « Come On No ».
iDKHOW fait une entrée remarquée en entamant son show par « SPKOTHDVL ». Au lieu d'attendre le rappel ou la fin de parcours pour attaquer ses compos les plus populaires, il les aligne d’entrée de jeu et notamment « Do It All The Time », « Cluster Hug » ainsi que « Social Claim », des chansons que la foule reprend passionnément en chœur.
Le backing group de Dallons James Weekes est constitué d’un guitariste/claviériste (Anthony Purpura), d’un bassiste (Isaac Paul) et d’un drummer (Ronnie Strauss). Il est en totale interactivité avec le public, et descend, à plusieurs reprises, dans la fosse, pour y circuler en chantant sans micro, ni électricité. Et il semble ravi de constater que ses fans connaissent les paroles.
La setlist va nous réserver six plages de son nouvel opus (NDR : dont les titres s’écrivent en lettres capitales) et quatre nouvelles versions de pistes signées par son band précédent, The Brobecks, dont l’énergique et excitant « A letter ».
Weekes demande, en plaisantant, à toute personne de moins de 25 ans de se boucher les oreilles pendant « WHAT LOVE ? », une chanson qui détaille les tentations provoquées par une relation toxique et torride.
Pendant « Visitation of the Ghost », la fosse s’ouvre en deux parties afin de permettre au frontman de se frayer un passage. Dès qu’il remonte sur l’estrade, le band nous réserve une excellente cover du « Murder On The Dancefloor » de Sophie Ellis‐Bextor. Toute la salle saute en l’air et danse. Les téléphones s’allument et se balancent. Et iDKHOW achève son concert, comme il a commencé, par trois skuds : « SUNNYSIDE », « Choke » et « Razzmatazz », avant de quitter la scène.
Le combo revient rapidement pour accorder un rappel, dont un des premiers morceaux publiés sous le nom d'iDKHOW : « Nobody Likes The Opening Band », bien que Weekes précise qu’il n’a gardé aucune rancune envers Benches. Et il prend encore le temps de présenter ses musicos.
On a assisté, ce soir, à un CONCERT en lettres capitales d’iDKHOW ; mais on épinglera, surtout, la voix de Dallon Weekes, qui chante en ‘live’ aussi juste qu’en studio…
Setlist : « SPKOTHDVL », « Do It All The Time », « Cluster Hug » (The Brobecks cover), « Social Climb », « DOWNSIDE », « GLOOMTOWN BRATS », « New Invention », « INFATUATION », « SIXFT », « Leave Me Alone », « A Letter » (The Brobecks cover), « WHAT LOVE ? », « Visitation Of The Ghost » (The Brobecks cover) », « Murder On The Dancefloor » (Sophie Ellis‐Bextor cover), « Kiss Goodnight », « SUNNYSIDE », « Choke », « Razzmatazz ».
Rappel : « Nobody Likes The Opening Band », « Boring « (The Brobecks cover).
(Organisation : Ancienne Belgique)