La Flemme tente de nous endormir…

La Flemme émerge comme un tourbillon coloré dans le paysage musical français, entraînant son public dans un univers où convergent des sonorités pop garage, des textures psychédéliques et une indéniable énergie nerveuse. Originaire de Marseille, ce groupe de…

Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les…

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Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

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Ty Segall - Sjock 2024
Didier Deroissart

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mercredi, 31 juillet 2024 18:22

Razorlight perdu dans sa galaxie…

Razorlight a été au premier plan de la résurgence de l'indie-rock au début des années 2000. On se souvient de ses plus grands moments : « Golden Touch », « Somewhere Else », « In The Morning" », « America » et « Wire To Wire », des titres décrochant un tas de distinctions, et des moments inoubliables sur scène, avec notamment la tête d'affiche du Reading Festival et un concert au Live 8.

Après s'être reformé pour des concerts en 2021, le lie up classique - Johnny Borrell (chant/guitare), Björn Ågren (guitare), Carl Dalemo (basse) et Andy Burrows (batterie) - sort le 25 octobre un nouvel album intitulé « Planet Nowhere », son premier depuis 2008. Et Razorlight présente en avant-première le single : « Scared Of Nothing ».

Depuis sa reformation, Razorlight a réalisé une tournée à guichets fermés comprenant un concert à L'Eventim Apollo de Londres, et a joué en tant qu'invité de Muse, Kaiser Chiefs et James. Mais Johnny s'est lancé un défi : ‘Qui veut être un groupe de hits du passé ?’ Il décide donc de planifier une session de cinq jours sous la houlette du légendaire producteur Youth (The Verve, James) dans son studio de Space Mountain, en Espagne. Youth savait ce qu'il fallait faire et a dit au groupe : ‘Razorlight c'est assez simple, n'est-ce pas ? Juste une ligne de basse entraînante, une batterie entraînante et une histoire’.

« Scared Of Nothing » libère une énergie post-punk tendue et piquante qui est aussitôt contagieuse - les mêmes caractéristiques qui ont suscité les éloges de NME à ses débuts (‘Plus de mélodies que Franz Ferdinand, plus d'esprit que The Strokes, et plus de couilles que presque tous les autres groupes’).

C'est également le morceau qui a débloqué la créativité de Razorlight, ce qui a conduit le groupe à retourner en Espagne avec Youth pour une deuxième session au début de l'année, au cours de laquelle ils ont travaillé sur un vaste catalogue de chansons pour le futur elpee. Parmi les autres titres figurent « Zombie Love », « U Can Call Me », « Dirty Luck » et « Cool People ».

Le clip de « Scared Of Nothing » est disponible ici

 

 

mardi, 09 juillet 2024 17:34

L’évangile selon Sainte Lauren…

Auteure-compositrice-interprète de musique (chrétienne contemporaine évangéliste), Lauren Daigle comptabilise plus d’un milliard de streams sur la toile et continue à accorder des concerts dans le monde entier. Elle se produisait ce 9 juillet à l’Ancienne Belgique, pour la circonstance, en configuration ballroom, devant 900 âmes…

Conjointement à ses performances musicales, Lauren participe activement à l’éducation musicale, au travail avec des jeunes à risques et à la prise en charge des enfants, des personnes âgées et dans le besoin par l’intermédiaire de The Price Fund, une organisation qu’elle a fondée en 2018. À ce jour, elle a fait don de plus de 2,5 millions de dollars à 42 associations à but non lucratif dans le monde entier. Une personne charitable, dans le sens le plus noble du terme. Née en 1991, Lauren a été élevée dans une famille évangéliste à Lafayette, en Louisiane, mais également au son du cajun, du blues et du zydeco. Elle se met à rêver de partir en tournée au cours de laquelle elle sera entourée de la foule, venue la voir chanter ; mais à l’âge de 15 ans, elle est contrainte au confinement chez elle pendant 2 ans après avoir contracté une maladie. Elle se met alors à lire la Bible. Elle l’affirme encore à ce jour que c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée. Pourtant, elle ose depuis peu quelques chansons d’amour en faisant le pari de conquérir un public plus large.

Elle a emporté dans ses bagages Benjamin William Hastings, afin d’assurer le supporting act. Et c’est également un homme de foi. Il sera d’ailleurs pas mal question de religion, au cours de cette soirée…

Ce chanteur/compositeur nord-irlandais a grandi dans les rues de Belfast mais a passé la majeure partie de son adolescence à Sydney, en Australie. Il a milité au sein de Hillsong United, formé en 1998, qui a publié 6 elpees composés essentiellement de chants religieux. Il est le cerveau poétique derrière les productions les plus grandioses du collectif, telles que « So Will I (100 Billion X) », « Seasons » et « Highlands (Song Of Ascent) ». Ce soir il se produit en solo. Sa voix, sa guitare, son banjo, son piano et son MPD. Il possède une bonne bouille, un superbe organe vocal et un élégant toucher de cordes.

Dès le début du set, il déclenche son MPD qui lance des beats électro, empoigne un banjo et demande au public s’il se sent bien.

Sa voix est ample. Puissante, elle évoque celle de Bon Jovi, mais elle est aussi capable de virer à la soul ou au gospel. En bref, elle séduit ou arrache littéralement les tripes. Outre sa dextérité derrière les ivoires, il a le bon goût de soigner l’aspect mélodique. Il prêche quand même, parlant de Jésus, la religion, mais heureusement sans nous infliger un bourrage de crâne. D’ailleurs, une belle interaction s’établit avec le public, et se maintiendra tout au long de son récital (voir sa page 'Artistes' ici)

Une tenture est tendue en arrière-plan. Elle représente un tapis de bandelettes multicolores digne du carnaval de Rio. Sept musicos déboulent sur les planches, soit une section de cuivres constituée d’un préposé au trombone à coulisse et un autre à la trompette, un guitariste et sur une estrade en retrait, un drummer, un bassiste/claviériste et un choriste. Sans oublier Lauren Daigle. Elle est vêtue d’un ensemble chemisier-pantalon, sur lequel sont imprimés des carrés de teinte vive, et coiffée d’une casquette brune (qu’elle a retournée) enfoncée sur sa longue chevelure de couleur geai. Et lorsqu’elle débarque sur le podium, elle est vivement acclamée.

Rayonnante, un grand sourire aux lèvres, elle nous remet un ‘bonjour’ en parfait français. En ouverture, elle nous balance son premier skud, « These Are The Days », un hit imprimé sur un tempo enlevé. Elle déménage littéralement sur la scène et entre régulièrement en duel vocal, avec son remarquable choriste. Elle manœuvre la foule habilement, qui réagit au quart de tour. Les cuivres sont omniprésents et changent au gré des compos. Ainsi, bugle et saxophone relaient régulièrement trombone à coulisses et trompette. Et leurs interventions font grimper la température dans la salle.  

C’est sous les ‘hourras’ de l’auditoire que « Look Up Child » et « Trust In You » sont accueillis. Logique, ce sont les chansons préférées des fans. Lauren nous réserve neuf plages de son dernier opus, un éponyme paru ce 8 septembre 2023. A mi-parcours, la troupe prend place sur des tabourets de bar, en ligne, au bord du podium, et dispensent toute une série de compos et de medleys religieux, sous une forme acoustique, dont « Thank God I Do », « Saint Ferdinand », « Everything » et « Valuable ».

Retour à l’effervescence ensuite, grâce aux énergiques « O' Lord », « Turbulent Skies » et « Still Rolling Stones ». Et le public de jumper ou d’applaudir à tout rompre…

Lors de l’intimiste « Thank God I Do », sablé, le timbre de Lauren, vire à la soul voire au gospel. Pas étonnant que sa voix ait été souvent comparée à celle d’Adèle…

Avant de clôturer son concert par « How Can It Be ». Lauren accorde « You Say » (NDR : un méga tube six fois disque de platine), mais sa voix est alors noyée par celle de la foule qui la reprend en chœur. 

A l’issue du rappel accordé sous la forme d’« Inherited », 120 minutes d’un show coloré venait de s’écouler. Et parfois on a eu l’impression d’assister à un défilé de rue animé à la Nouvelle-Orléans, lors d’un carnaval ou une procession…

Setlist : « These Are The Days », « Waiting », « Look Up Child », « Trust In You », « Be Okay », « Hold On To Me », « Kaleidoscope Jesus », « Salvation Mountain », « Rescue », « Thank God I Do », « Saint Ferdinand », « Valuable    », « To Know Me », « O' Lord », « Ego », « Still Rolling Stones », « You Say », « How Can It Be ».

Rappel : « Inherited »,

(Organisation : Greenhouse Talent)

mercredi, 10 juillet 2024 19:35

Axel Zimmerman existe…

Quelques semaines à peine après la sortie de son tube pop estival, « Summer Santana », qui a atteint déjà 40 000 vues, le chanteur et guitariste Axel Zimmerman nous propose un nouveau single dansant et calibré pour les soirées d'été : « La Reine Du Queen ».

Si vous ne le connaissez pas, Axel Zimmerman a parcouru les scènes metal du monde entier en tant que guitariste de son groupe BlackRain et fait secouer la tête des métalleux du Hellfest. Il revient à la rentrée en publiant un album solo, baptisé « Exister », aussi éclectique que surprenant, un véritable ovni pop qui explore toutes les facettes créatives de ce guitariste surdoué et songwriter ultra créatif.

On connaît tous une fille, très belle, qui aime être courtisée, invitée, et qui finalement ne parvient à sortir d'une vie trop artificielle. Axel Zimmerman s'en moque gentiment, avec humour et bienveillance, rendant hommage par la même occasion au Queen, ancienne boite de nuit des Champs-Elysées. Une actrice particulièrement talentueuse réalise pour le clip une véritable performance en jouant toute la scène quasi en one shot.

S’il démontre son amour de la guitare acoustique, sur « Exister », on y rencontre des rythmes gipsy, des programmations électro, des mélodies modernes. L'opus a pris un élan décisif quand Axel Zimmerman a rencontré Olivier Hudry, le bassiste des Bear’s Towers, qui travaille comme ingénieur du son dans les studios savoyards du label Single Bel qui va sortir ce projet.

Clip frais et léger, « La Reine Du Queen » va nous accompagner tout l'été grâce à son rythme contagieux à la Ben L'Oncle Soul. Et il est disponible ici.

 

 

 

mercredi, 10 juillet 2024 19:32

Gabriel Ríos s’inspire de Cervantès…

Gabriel Ríos vient de sortir un nouveau single, « Marcela », une chanson basée sur l'histoire de la bergère ‘Marcela’ telle qu'elle est racontée dans Don Quichotte de Miguel de Cervantes. Marcela prononce un discours lors des funérailles du berger Giróstromo, mort de sa propre main. Girostromo est mort par amour et elle a été accusée d'être la coupable. Elle maintient son innocence en disant qu'elle ne l'a pas encouragé dans son amour, qu'un feu ne brûle pas et qu'une épée ne coupe pas celui qui choisit de s'en éloigner.

Le nouvel elpee, « Playa Negra », paraîtra fin septembre 2024. En attendant, « Marcela » est disponible sous forme de clip

En concert le 18 octobre au Botanique de Bruxelles

 

JB Dunckel, cofondateur d’AIR, est de retour ! Ce 19 juillet paraîtra « Möbius Morphosis », la musique du ballet de Rachid Ouramdane avec la Maîtrise de Radio France dirigée par Sofi Jeannin.

En sortie digitale le 19/07/2024 et en vinyle le 09/08/2024.

Après « Paranormal Musicality », JB Dunckel, revient avec ses nappes électroniques, ses percussions, ses voix d’enfants, pour un nouvel opus ;  une œuvre fascinante qui montre une facette nouvelle de son travail, visiblement très inspiré par le thème des murmurations, les vols d’étourneaux.

« Möbius Morphosis » est la musique du nouveau spectacle monumental créée par le chorégraphe Rachid Ouramdane pour l'Olympiade Culturelle des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

JB Dunckel signale, à propos de sa composition pour « Möbius Morphosis », grand spectacle alliant danse, acrobatie, musique et chant : ‘Cette musique est d’abord au service d’une chorégraphie dont l’audace, la grâce acrobatique et l’énergie m’ont tout de suite séduit. La Maitrise de Radio France en a amplifié la portée jusqu’au ciel de mes espérances. J’ai réuni dès le départ de mon travail de composition, percussions, voix pures et électronique puissante en une formule très personnelle...’

« Möbius Morphosis » rassemble sur scène plus de 100 artistes issus du collectif d'acrobates, du Ballet de l’Opéra national de Lyon et de la Maîtrise de Radio France pour donner corps aux murmurations, ces vols spectaculaires d'oiseaux.

Un extrait du spectacle « Möbius Morphosis » en vidéo

 

vendredi, 05 juillet 2024 11:22

Un premier elpee pour Abdoulaye Kouyaté…

Musicien versatile, griot voyageur contemporain, Abdoulaye Kouyaté a sorti son premier elpee, Fefanyi », qui sort ce 14 juin 2024. Virtuose à la kora et à la guitare, c’est un orfèvre de mélodie et un chanteur au timbre feutré.

Après des années passées à sublimer les musiques des artistes qu'il accompagne par son jeu de guitare et la douceur de sa kora (Ba Cissoko, Mariama, Jain et Gabi Hartmann entre autres), il met son énergie créatrice dans un projet personnel qui lui ressemble.

Tantôt profonde et touchante, tantôt rythmée et dansante, sa musique métissée oscille entre ballades, instrumentaux à la kora et des morceaux aux sonorités afropop empruntant leur rythmique au coupé décalé, au zouk ou au yolé traditionnel de Guinée.

A découvrir avec le clip de Douniéma et ses invités Gabi Hartmann et Popimane.

Suivant le chemin ouvert par son père Sekou Kouyaté, griot moderne, guitariste respecté et chef d'orchestre de Miriam Makeba durant ses années d'exil en Guinée, Abdoulaye a façonné son jeu de guitare à l’écoute du jazz, du funk, du reggae, le Son Cubano ou de la Biguine antillaise tout en lui donnant des sonorités mandingues.

Il a confié la réalisation de l'album à Patrick Ruffino et s'accompagne de Yannick Vela à la basse et Nicolas Grupp à la batterie. L'album est enrichi par les précieuses contributions du joueur de flûte peule Dramane Dembele, de la chanteuse Gabi Hartmann, du bassiste Guy Nsangué, du saxophoniste Robbie Marshall, du violoncelliste Guillaume Latil, du djembé fola Dartagnan Camara et des chœurs de la chanteuse Djene Kouyaté.

« Fefanyi » affiche une diversité étonnante. Chantés en Soussou (la langue de la capitale guinéenne, Conakry) et en français, plusieurs titres s'inspirent de la jeunesse romanesque d'Abdoulaye dans le Conakry des années 1990-2000. Une époque où il se perfectionnait à la sixcordes en suivant à la trace les musiciens de son quartier, animait en compagnie de son groupe de folles soirées expatriés au Grand Hôtel Camayenne, et tombait amoureux pour la première fois (Inondi, Doumedira).

Deux clips déjà disponibles

-  « Fefanyi »

-  « Douniéma » avec Gabi Hartmann et Popimane

 

samedi, 06 juillet 2024 10:40

La route sans nom de Louis Durdek…

Le songwriter Louis Durdek vient de dévoiler le clip d’« Unnamed Road », une ballade folk rock étincelante qui annonce la sortie de son premier album en digital le 21 juin 2024 et en physique le 13 septembre 2024.

Entre compositions feutrées et hommage aux aventuriers du folk rencontrés en chemin, Durdek entrelace mots et mélodies en un alliage subtil de genres et d'influences. Esquisses d'un monde en clair-obscur, ses balades voyageuses sont portées par une voix grave et posée, engloutissant le public sous une douce avalanche d'arpèges de guitare. Avec sa guitare comme seul bagage, il arpente les chemins sinueux d'une frontière à cheval entre sa propre fragilité et l'héritage d'artistes tels que Leonard Cohen, Nick Cave ou Mark Lanegan.

Louis Durdek est un compositeur autodidacte français, chanteur et guitariste depuis l'adolescence, qui écrit ses chansons en anglais pour son compte et pour d'autres interprètes. Il est souvent affilié au mouvement folk-indie, à la croisière du folk traditionnel et du rock indépendant anglo-saxon. Après plusieurs années à jouer en solo, il se fait repérer en 2019 lorsqu'il crée le quartet The Traveling Lights, dont l'Ep « There Is A Place » sort en mars 2020.

« Unnamed Road » recèle huit titres qui invitent à emprunter une ‘route sans nom’, sorte d'anomalie GPS à la croisée des genres et des influences. Fil d'Ariane dans ce dédale sonore, la voix calme et posée passe habilement des graves aux aigus, emportant son auditeur dans les jardins secrets du chanteur.

Ses compositions feutrées nous submergent avec la valse des arpèges de guitare et ses mots et mélodies entrelacées. Il tire de ses voyages réels ou symboliques la quintessence d'une poésie nomade qui n'est pas sans rappeler les bourlingueurs du genre tels Jack Kerouac et Neal Cassady ou une famille d'artiste comme Piers Faccini, Ben Howard ou encore Tamino.

Au fil du temps, il a développé un style personnel qui se veut sensible et introspectif, revenant souvent à ses thèmes de prédilection : le rapport à l’Autre, la nostalgie du temps qui passe ou le besoin d’évasion. Il ne reste plus qu'à larguer les amarres en écoutant « Unnamed Road ».

Le clip d'« Unnamed Road » est disponible ici

 

samedi, 06 juillet 2024 10:39

Un album ‘live’ pour Kaz Hawkins…

S’il est un lieu où le talent de Kaz Hawkins s’exprime parfaitement c’est bien la scène. Cet album enregistré au Summer Camp Festival de Brezoi, en Roumanie, en est la preuve irréfutable. Devenu l’un des festivals de blues qui compte le plus en Europe, Brezoi a depuis longtemps couronné Kaz Hawkins comme l’une de ses reines, la Nord-irlandaise étant chaque année l’une des têtes d’affiche de l’événement. Cet enregistrement en public de 12 titres est une nouvelle pierre à l’édifice musical de Kaz Hawkins qui prend de jour en jour de la hauteur pour tutoyer dorénavant les sommets du genre. Un pur régal !!!

Cette artiste est née pour le live. A suivre sans hésitation !!! Une Irlandaise qui a du coffre. Enjoy !

La vidéo live de « Because You Love Me » est disponible

dimanche, 30 juin 2024 12:58

Un Belgian Blues Award pour Guy Verlinde

Artiste gantois, Guy Verlinde a remporté largement le prix du Best Act Solo/Duo et a également été nominé dans la catégorie Best Artist, lors des Belgian Blues Awards décernés le 21 juin 2024.

Au cours de la dernière décennie, Guy Verlinde a dominé la scène blues belge et a tourné sans arrêt à travers l'Europe avec son groupe The Mighty Gators. Il a joué́ dans de nombreux clubs prestigieux et festivals internationaux où il a partagé l'affiche en compagnie de grands noms comme B.B. King, John Fogerty, Tony Joe White, Santana, John Hiatt, Canned Heat, Jeff Beck ...

Guy est l'un des rares artistes flamands à s'être forgé une solide réputation live en Wallonie où il touche son public avec ses histoires à l'accent français ‘exotique’. Il s’est produit dans plusieurs clubs et festivals wallons prestigieux…

Depuis plusieurs années, Guy forme un duo permanent avec le talentueux pianiste Tom Eylenbosch.

Inspiré par des artistes notables tels que Jerry Lee Lewis, Dr. John, Otis Spann. Tom a développé son style et son son uniques. A 16 ans, il était l'un des plus jeunes professeurs de musique de Belgique. Tom a également été nominé pour un Belgian Blues Award dans la catégorie  ‘Best instrumentalist’.

Ses concerts sont d'un haut niveau. En raison de ses chansons imprégnées de blues, roots & americana, il est souvent comparé à Doug MacLeod, Ian Siegal, Hans Theessink voire Guy Davis, avec qui il a joué plusieurs fois dans le passé.

Un concert de Guy Verlinde est un voyage musical, trempé dans des histoires d'amour, d'espoir, de résurrection. qui met l'accent sur le pouvoir de guérison de la musique. Guy est un artiste élégant et un merveilleux conteur. Grâce à ses histoires et ses chansons, il sait comment toucher son public et le renvoyer chez lui empli d’une grande dose de positivité. En outre, il la dispense via Les Jeunesse Musicales de Belgique.

Son penchant francophone se nomme Fred And The Healers et à eux deux, il représente vaillamment le Plat-Pays.

Plein de concerts pour cet artiste attachant ; et la liste est ici

La vidéo de Winners Best Blues Duo - Belgian Blues Award - Guy Verlinde Feat. Tom Eylenbosch est diponible

 

mercredi, 19 juin 2024 17:12

Un CONCERT en lettres capitales…

Originaire de Salt Lake City, dans l'Utah, iDKHOW (NDR : c’est la contraction de ‘I Don't Know How But They Found Me’), réunissait, au départ, le leader/chanteur/guitariste, Dallon James Weekes –un ancien membre du band américain Panic ! At The Disco, au sein duquel il a milité pendant plus de dix ans– et le drummer Ryan Seaman. En 2016, ce dernier quitte le navire et iDKHOW devient le projet solo de Dallon…

Un Ep et trois elpees à son actif, dont le dernier, « Gloom Division », paru en février dernier et coproduit par Dave Fridmann (Mercury Rev, The Flaming Lips, …) Ce soir, il va nous en proposer de larges extraits. Le concert est sold out.

Le supporting act est assuré par le jeune band anglais The Molotovs. Un power trio drivé par la charismatique chanteuse et bassiste leader Issey Carts. La chevelure blonde décolorée, elle est vêtue d’une veste d’officier anglais (période Tuniques rouges), d’un shorty de teinte noire, et chaussée de bottes en plastique de couleur rouge vif. Elle est soutenue par le guitariste/chanteur Matt Molotov et le drummer Will Fooks, dont la chevelure rappelle celle des mods qui ont sévi au cours des sixties (The Who, The Small Faces, The Kinks, …) Matt a enfilé une veste de soldat de couleur verte (Tommy de la Grande Guerre) garnie d’un tas de décorations et Will, un costume de ville de teinte bleue.

Pas moins de 300 concerts au compteur, mais pas encore d’Ep ni d’album à son actif, mais simplement des démos.

Le set s’ouvre par « More, more, more ». Le drumming est littéralement tempétueux. Tout comme sur « New Flash ». Au début de « Satisfaction » les sonorités de sixcordes s’ébrouent en douceur, puis le morceau monte en puissance, avant l’explosion finale. Bien en phase, la section rythmique canalise une énergie punk aux relents rhythm’n’blues (NDR : probablement ceux qu’ils empruntent aux groupes mod des sixties).

Sur les planches, Issey ne tient pas en place, tout en servant de sa basse ; elle sautille ou se dandine sur place, faute d’espace laissé par le matos d’iDKHOW. Bref, le concert a libéré une fameuse dose d’énergie et bien chauffé la salle pour la tête d’affiche.

(Lien vers la page ‘Artistes’ de The Molotovs )

Setlist : « More More More », « Johnny », « Satisfaction », « Wasted Of Mouth », « New Flash », « The Game », « Rhythm Of Yourself », « Don’t Doubs Me », « No Time To Talk », « Come On No ».

iDKHOW fait une entrée remarquée en entamant son show par « SPKOTHDVL ». Au lieu d'attendre le rappel ou la fin de parcours pour attaquer ses compos les plus populaires, il les aligne d’entrée de jeu et notamment « Do It All The Time », « Cluster Hug » ainsi que « Social Claim », des chansons que la foule reprend passionnément en chœur.

Le backing group de Dallons James Weekes est constitué d’un guitariste/claviériste (Anthony Purpura), d’un bassiste (Isaac Paul) et d’un drummer (Ronnie Strauss). Il est en totale interactivité avec le public, et descend, à plusieurs reprises, dans la fosse, pour y circuler en chantant sans micro, ni électricité. Et il semble ravi de constater que ses fans connaissent les paroles.

La setlist va nous réserver six plages de son nouvel opus (NDR : dont les titres s’écrivent en lettres capitales) et quatre nouvelles versions de pistes signées par son band précédent, The Brobecks, dont l’énergique et excitant « A letter ».

Weekes demande, en plaisantant, à toute personne de moins de 25 ans de se boucher les oreilles pendant « WHAT LOVE ? », une chanson qui détaille les tentations provoquées par une relation toxique et torride.

Pendant « Visitation of the Ghost », la fosse s’ouvre en deux parties afin de permettre au frontman de se frayer un passage. Dès qu’il remonte sur l’estrade, le band nous réserve une excellente cover du « Murder On The Dancefloor » de Sophie Ellis‐Bextor. Toute la salle saute en l’air et danse. Les téléphones s’allument et se balancent. Et iDKHOW achève son concert, comme il a commencé, par trois skuds : « SUNNYSIDE », « Choke » et « Razzmatazz », avant de quitter la scène.

Le combo revient rapidement pour accorder un rappel, dont un des premiers morceaux publiés sous le nom d'iDKHOW : « Nobody Likes The Opening Band », bien que Weekes précise qu’il n’a gardé aucune rancune envers Benches. Et il prend encore le temps de présenter ses musicos.

On a assisté, ce soir, à un CONCERT en lettres capitales d’iDKHOW ; mais on épinglera, surtout, la voix de Dallon Weekes, qui chante en ‘live’ aussi juste qu’en studio…

Setlist : « SPKOTHDVL », « Do It All The Time », « Cluster Hug » (The Brobecks cover), « Social Climb », « DOWNSIDE », « GLOOMTOWN BRATS », « New Invention », « INFATUATION », « SIXFT », « Leave Me Alone », « A Letter » (The Brobecks cover), « WHAT LOVE ? », « Visitation Of The Ghost » (The Brobecks cover) », « Murder On The Dancefloor » (Sophie EllisBextor cover), « Kiss Goodnight », « SUNNYSIDE », « Choke », « Razzmatazz ».

Rappel : « Nobody Likes The Opening Band », « Boring « (The Brobecks cover).

(Organisation : Ancienne Belgique)

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