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Didier Deroissart

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samedi, 21 février 2015 11:29

Hurricane

Two Kids On Holiday est un duo qui nous vient de la Cité Ardente. En concert, il se produit en format trio. Après avoir gravé un premier Ep prometteur en 2012, « Tchouck Tchouck Nougat », et un single percutant, « Left And Right », l’année suivante, TKOH sortira son premier album, « Hurricane », le jour de son concert qu’il accordera à la Rotonde du Botanique, ce 20/02/2015, comme supporting act.

Le duo réunit le drummer Gil Chevigné et le chanteur/claviériste Julian Arlia. Il pratique une indie pop teintée d'électro, que les musicos qualifient de pop boréale. Gil milite également au sein du projet Thot.

Le groupe a été finaliste du Concours-Circuit, en 2012. Il reconnaît pour inspiration majeure, BRNS, Two Door Cinema Club et Animal Collective.

« Hurricane » est un disque destiné à se remuer sur le dancefloor. Particulière, limpide, la voix de Julian me fait penser à celle de Jimmy Somerville. En outre, elle colle parfaitement aux sonorités électro.

Empreint de douceur, atmosphérique, « Aloha » est tramé sur des harmonies vocales soignées. Le refrain est accrocheur. Les percussions sont généreuses, les guitares légères, et les clochettes rafraîchissantes. BRNS n’est pas loin. « Sunset » est particulièrement dansant. Percussions, sonorités électroniques, rythmique et voix entrent parfaitement en osmose, alors que la mélodie épanche une subtile saveur sucrée. « Future Is Bright » est une plage délicate, chantée d’un falsetto équivoque… Après « One Night Part I », « Pirate » met le grappin sur le vaisseau électro. « Blood As Food » est une piste paisible. « One Night Part II » est un morceau construit en crescendo. Et l’opus de s’achever par « The Leaves Are Falling » et « The Waves », deux titres printaniers et enchanteurs…

samedi, 21 février 2015 11:19

Risquons Tout

Klaas Delrue, c’est le chanteur du groupe Yevgueni, un groupe flamand qui rencontre un certain succès au Nord du pays. Parallèlement, il a décidé de monter un projet en solitaire. Et d'enregistrer un album dans la langue de Voltaire. Oui, oui, rien que des chansons en français. Il n’est pas le premier à avoir tenté le challenge. dEUS, Daan, Arno, Axelle Red s’y frottent ou s’y sont frottés avec un certain succès, avant lui. Le premier qui avait tenté l’aventure, c’était Johan Verminnen, au cours des années 70. Klaas revient tout simplement à ses premiers amours. Il est originaire de Rekkem près de Mouscron. Finalement, le français, c’est un peu sa langue maternelle… Et « Risquons Tout » n’est-il pas un hameau de Mouscron ?

Klaas a écrit ces chansons en compagnie de son frère Thijs. Le pari est audacieux, mais le résultat est plutôt réussi. L’artiste possède une jolie voix grevée par un léger accent. Les textes tiennent la route. Que ce soit à travers les cordes, les cuivres ou les accords de piano, les arrangements sont soignés et les chansons mélodieuses…

Je me pose quand même la question de savoir pourquoi ce type d'initiative ne se produit pas en Wallifornie. La Flandre n'est quand même pas un pays étranger. Bien sûr, la langue de Vondel n’est pas facile à apprendre pour un francophone. Mais dans l’univers de la musique, il ne devrait y avoir aucune barrière linguistique. Perso, il y a longtemps que je m’intéresse également aux artistes issus du Nord du Pays. Et croyez-moi, la scène y est florissante. Enfin, rappelez-vous que Musiczine est le seul site bilingue français/néerlandais en Belgique. On ne le dira jamais assez souvent !

 

samedi, 14 février 2015 00:00

Plus de funk, mais moins de pêche…

Les vacances de Carnaval viennent de commencer. Et ce 14 février, le Cirque
Royal accueille les Kooks. Une longue file s'étire déjà jusqu'au coin de la rue et il n'est que 18h15. The Kooks est de retour après trois années de silence. Il vient de publier un nouvel album. Intitulé « Listen », il est plus funky et plus dansant. Ce qui risque de surprendre les
aficionados du groupe. Bleachers assure le supporting act.

Bleachers nous vient d’outre-Atlantique. Un combo fondé par le chanteur/guitariste Jack Michael Antonoff, en 2014. Originaire du New Jersey, ce sympathique trentenaire est actif sur la scène musicale américaine, depuis plus de 10 ans. A partir de 2002, il se réserve les vocaux chez Steel Train, un combo qui va graver trois albums au cours de son existence : « Twilight Tales From The Prairies Of The Sun »  en 2005, « Trampoline » en 2007 et « Steel Train » en 2010.

Jack est également guitariste au sein de Fun. Une aventure qu’il a entamée en 2008, en compagnie de Nate Ruess et Andrew Dost. Le trio a décrocher un Grammy Award en 2013, pour la chanson de l’année, grâce à son hit « We Are Young », titre auquel la charmante Janelle Monáe avait participé. Outre son talent de musicien, Jack est un auteur/compositeur/producteur unanimement reconnu par la critique. Jack a également reçu une nomination lors des Golden Globe pour « Sweeter Than Fiction », une chanson pour laquelle il avait reçu le concours de Taylor Swift. Bleachers est venu défendre son nouvel opus « Strange Desir ». Mais il ne dispose que de 30 minutes. Un peu court !

Pour ce spectacle, Jack est soutenu par 4 musicos. Soit deux drummers et deux multi-instrumentistes (claviers, guitares, saxophone). Et ils sont placés en avant-plan. C’est aussi l'anniversaire d'un des deux claviéristes. Jack est bien sûr le chef d’orchestre. La voix d’Antonoff est d’abord douce, avant de devenir puissante. Son timbre campe un hybride entre Jim Kerr et Bono. L’ambiance monte progressivement dans les tours. Et Jack finit même par haranguer le public pour qu’il chante et jumpe ; un public majoritairement féminin, dont l’âge oscille entre 18 et 25 ans. Et il réagit instantanément. Un peu à la manière du Boss (NDR : également issu du New Jersew), Jack achève son set, tel un Bruce triomphateur. Bleachers se retire alors, ravi d’être parvenu à conquérir l’auditoire. Idéal pour chauffer la salle…  

Qui est pleine à craquer. Votre serviteur a choisi de s’installer à l’étage, juste au-dessus de la table de mixage, pour mieux dominer la situation. Les aficionados s'agglutinent contre les barrières devant la scène. Vu le nombre de filles, c’est parfois nécessaire pour éviter les débordements. Faut dire qu’elles attendent impatiemment Luke et sa belle gueule d'ange…

The Kooks est un jeune quatuor né en 2004. A Brighton. Il n’a fallu au band qu’un single (« Naive ») et un album (« Inside In-Inside Out », le premier, paru en 2006) pour se forger sa notoriété. Encensé par la presse musicale insulaire, il fait alors un malheur en Grande-Bretagne. Mais également en Europe et aux States, où les concerts sont accordés à guichets fermés. Le long playing récolte un énorme succès : quadruple disque de platine en un an au Royaume-Uni, platine en Australie et double platine en Irlande. The Kooks remporte également le Best UK & Ireland Act aux MTV Europe Music Awards, en 2006, et décroche une nomination aux Brit Awards, pour le single « She Moves In Her Own Way ».

Paru en 2008, leur second LP, « Konk » se classe numéro ‘1’ dans les charts britanniques. Il s’écoule à 65 000 exemplaires en une semaine. Et obtient, à nouveau, un disque d'or au Royaume-Uni et en Irlande. Au cours de cette même année, Max Rafferty, le bassiste/guitariste, quitte le navire. Il est d’abord remplacé par Dan Logan, puis par Peter Denton. Gravé en 2011, « Junk Of The Heart » accentue leur progression vers les sommets. En septembre dernier, le combo publie son quatrième opus, « Listen », un disque enregistré entre Los Angeles et Londres. Luke et Inflo, un jeune prodige de la scène hip hop anglaise, le coproduisent. Victime de son addiction à la drogue, Paul Garred cède alors ses drums à Alex Nunez. Du line up initial, il ne reste donc plus que le gratteur Hugh Harris et Pritchard. Luke a déclaré que ce nouvel elpee constituait un nouveau chapitre dans l’histoire du groupe, et reflétait leur nouvelle orientation musicale. Avant de paraître, ce long playing a été précédé par trois singles, issus de l’œuvre : « Down » en avril, « Around Town » en juin et « Forgive And Forget », en août.

A l’origine, la musique des Kooks était principalement influencée par le mouvement 'British Invasion’ qui a contaminé les States au cours des 60’s et le post-punk du nouveau millénaire. The Kooks se définit cependant, comme un groupe pop. Ce qui ne l’a pas empêché de se frotter au rock, à la britpop, au reggae et au ska. Ni de concocter des singles aussi contagieux qu’efficaces.

Le quatuor monte sur le podium. On en a déjà plein les mirettes. A cause du light show, mais également du support vidéo. Il n'y a pas moins de 12 écrans aux dimensions différentes, réparties sur la scène. Le drummer s’est installé sur une haute estrade, juste sous le grand écran. Luke Pritchard occupe bien sûr l’avant-plan. Il a même toute la place pour faire le choix entre ses grattes acoustiques ou électriques.

Le set s’ouvre par une nouvelle compo, « Around Town », et embraie par deux morceaux issus du premier elpee, « See The World » et « Ooh La ». Un disque qui m’avait permis de découvrir le groupe, puis incité à le voir en ‘live’, dans le cadre du festival Rock Werchter, pour un concert plutôt explosif. C’était d’ailleurs l’époque de leur splendeur juvénile. Depuis le band a acquis une certaine maturité. S’est assagi. Mais a aussi perdu cette forme de candeur et tempéré cette d’énergie qui faisaient son charme. On a même l’impression qu’il se repose davantage sur ses lauriers. D’ailleurs, sur les planches, les musiciens sont plutôt statiques.  

« It Was London », « Bad Habit » et « Down » sont trois titres issus du nouveau cd. Plutôt déroutants. Funkysants même. Manifestement le combo évolue. Luke a empoigné une six cordes électro-acoustique pour interpréter le plus paisible « She Moves In Her Own Way ». Place ensuite aux hits « Eddie Gun's» et « Seaside ». Nous sommes en terrain connu. Quoique extrait du nouvel essai, « Dreams » est une jolie ballade assez classique.

« Tick Of Time » est une plage tirée de « Konk ». Curieux, on dirait que « Westside » est un pastiche de leur « Sea Side ». Différence ? Des synthés hybrides et décousus ont été ajoutés. « Always Where I Need To Be » libère enfin l’énergie originelle ; celle qui me rappelle la pêche que le band manifestait lors des festivals. Balayé par des interventions de claviers, « Sweet Emotion » opère un virage électro/pop. C’est dans l’air du temps. Plus rock, percutant, « The Saboteur » figure sur le troisième opus, « Junk Of The Heart ». Caractérisé par la voix beatlenesque de Luke, il est particulièrement apprécié par l’auditoire. Sans doute aussi, pour son approche théâtrale. Plutôt rock'n'roll, « Sway » est une compo qui me botte particulièrement. Après « Sofa Song », The Kooks achève sa prestation par « Forgive And Forget », un morceau qui lorgne généreusement vers le funk, un style davantage exploré sur le dernier elpee. Luke remercie le public belge, à qui il reconnaît devoir une partie de son succès.

En rappel, le combo va encore nous réserver « See Me Now », « Junk Of The Heart (Happy) » et « Naïve ». Mais, je dois avouer que ce concert m’a laissé sur ma faim. J’espère tout simplement que la tournée est encore en rodage et leurs prestations vont davantage s’électriser au fil du temps. Pour atteindre leur pic, au moment des festivals.

(Organisation : Live Nation)

Voir la section photos ici

 

 

 

lundi, 16 février 2015 12:10

Un ouragan nommé Two Kids On Holiday…

Two Kids On Holiday (TKOH) est un duo électro/pop liégeois. Un groupe très contemporain qui se revendique de la mouvance électro. Sa musique s’appuie sur des rythmiques énergisantes et des sonorités synthétiques éclatantes. En ‘live’, le duo se transforme même en trio, pour mieux s'exprimer.

Intitulé " Hurricane ", son nouvel album paraîtra au cours de ce mois de février. Il est précédé par la sortie de "The Waves". Un souffle et des vagues qui devraient éveiller tous vos sens.

Two Kids on Holiday viendra défendre ce nouvel opus le 20 février sur la scène de la Rotonde du Botanique de Bruxelles avant de partir en tournée

En concert :

- le 20/02/2015 au Botanique en première partie du groupe Norvégien Team Me pour la release party et la sortie de l'album " Hurricane ".

-le 25/02/2015  à Le Reservoir à Paris. 

-le 27/02/2015 au Mad Café de Liège (Release Party).

-le 21/03/2015 au Young Guns Festival de Namur. 

Track list:

Aloa
Sunset
Future Is Bright
One Night Part I
Pirate
Bllod As Food
One Night Part II
The Leaves Are Falling
The Waves

www.tkoh.be
http://www.facebook.com/twokidsonholiday
https://twitter.com/_tkoh
http://instagram.com/twokidsonholiday

www.youtube.com/user/twokidsonholiday

 

 

Gabriel Rios a été récompensé aux MIA, la plus importante institution de remise de prix musicaux en Flandre.

 

Gabriel Rios s’est distingué comme meilleur auteur-compositeur et récompensé pour le ‘Hit de l’année 2014’ grâce à son morceau « Gold », extrait de « The Marauder’s Midnight ». A ses côtés, notamment, son ami Stromae, rafle 4 récompenses. (Les MIA’s sont l’équivalent belge des Victoires de la Musique.)

En décrochant 4 MIA, Stromae a survolé la cérémonie flamande de prix musicaux.

Oscar and The Wolf a remporté trois distinctions, dont celles de la révélation et de l’album de l’année (« Entity »), pour six nominations.

Le musicien Luc De Vos, récemment décédé, a lui reçu, à titre posthume, le Lifetime Achievement Award.

Triggerfinger, meilleur groupe, a conquis son septième Award, à ce jour, tandis que Selah Sue, dans la catégorie artiste féminine de l’année, a ajouté un prix à sa collection qui en comptait déjà trois.

Et pour en revenir à Rios, il vient de publier un nouveau single : « World Of Sex », un extrait de « The Marauder’s Midnight », sorti l’année passée. Gabriel y est épaulé au chant par la belle Welshe Katell Keineg, une collaboratrice de Natalie Merchant et de David Byrne, qu’il a rencontrée à New-York.

http://youtu.be/OCWz1dGPI5U

L’année 2015 commence très bien pour le duo avec la sortie du maxi single et du clip « Dirty Road ». Un disque paru ce 26/01/2015, le même jour que « A Sunny Morning » de Beautiful Badness.

Alaska Gold Rush est un duo réunissant le chanteur/guitariste Renaud Ledru et le drummer Alexandre De Bueger. « Pilot Village Midnight », leur premier Ep, leur avait permis de décrocher de nombreuses dates de concerts. Une notoriété que le tandem allait sacrer en gagnant les concours du tremplin Verdur Rock et le Concours-Circuit. Si la paire se veut aussi efficace que les White Stripes et The Black Box Revelation, sa musique puise davantage ses racines dans le Bayou, mais n’en oublie pas pour autant ses références rock, roots et folk.

Renaud est passionné par la musique américaine traditionnelle (le blues des années 20 à 30, la country, l'americana et le rock'n'roll). C’est, en outre, lui qui assure l’essentiel de la composition. Alex est davantage influencé par la musique instrumentale de la scène contemporaine, une expression radicale susceptible de libérer un max d’énergie et de puissance, comme le rock pur et dur. Cette dualité fait l’originalité de leur style. Alex s’est produit à trois reprises au festival ProPulse. Avec Maw//Sitt//Sii, Alaska Alaska et Alaska Gold Rush.

Dirty road - track list:

1 - Dirty Road
2 - Where The Mountain Ends

3 - Rich

A écouter en intégralité sur leur Bandcamp : http://alaskagoldrush.bandcamp.com/

Par ici, la vidéo c’est

En concert : 

27/02/2015 : Alhambra - Mons
06/03/2015 : AB-BOTA / Ancienne Belgique - Bruxelles
14/03/2015 : Rock System - Louvain-la-Neuve
28/03/2015 Soirée concert Rock - Gerpinnes
14/04/2015 Le Buzz – Paris
22/04/2015 Le Biplan – Lille
02/05/2015 Century Rock Festival - Mouscron
16/05/2015 Nationa(a)l - Bruxelles
19/06/2015 L'Eden - Charleroi
10/07/2015 Les Ardentes - Liège
17/07/2015 Dour Festival – Dour
30/08/2015 Bucolique – Ferrieres
05/09/2015 Ward'in Rock Festival – Wardin

 

http://alaskagoldrush.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/alaskagoldrushmusic

 

Le festival ProPulse 2015 s’est achevé la semaine dernière. Un bilan positif pour les découvertes effectuées lors des journées professionnelles.

BXL Production est une nouvelle agence de Booking qui se charge des artistes bruxellois dont la musique sort de l'ordinaire (world, pop, tango et chanson française singulière).

Dynamique, cette boîte s'occupe notamment de faire tourner d'o'tchalaï, de Tout Finira Bien, du Bruxelles Aires Tango Orchestra et Venusberg.

Vous aimez entendre souffler un vent frais qui nous vient de l’Europe du Sud-est ? Penchez-vous sur l'album « Couleur de Lune » du groupe o'tcholaï qui vient de sortir chez Mogno en janvier 2015. Le trio nous y réserve des musiques balkaniques et tsiganes aux accents nostalgiques et aux rythmes endiablés...

Vous appréciez le tango bohème ? Découvrez celui des poètes du Bruxelles Aires Tango Orchestra. De la poésie, des plumes, des corps qui s'entrelacent sur une musique captivante. Cette musique libère une puissante émotion au cœur de la quelle le spectateur complice. Et ce voyage en Argentine, vous le vivrez en ne bougeant pas de votre siège...

Une musique contemporaine un peu décalée ? Une couleur jazz épurée ? Ils sont 5. Au trombone, à la flûte traversière, à la contrebasse, au sax et à la clarinette. Ensemble, ils tournent et détournent leur répertoire sur les scènes parisiennes et bruxelloises. Un premier album à découvrir « Mouton Mouillé », sorti en 2011. Ils ont collaboré avec des artistes tels que Grand Corps Malade, Oxmo Puccino et Kerry James.

Vous aimez la pop cabaret festive et déjantée avec un chant théâtral en anglais, français et espagnol ? Un duo. Entre une femme de théâtre : Genevière Voisin, explosive et volcanique et un lettré, plasticien et pervers : Fransua de Brussel. Vous aller danser décalé en compagnie du groupe Venusberg...

Vous aimez le rock, la world musique et surtout élargir votre univers musical ? C'est le moment. Il est indispensable de découvrir des groupes qui font de la musique autrement et qui n'est diffusée que dans des cercles restreints.

www.bxlproduction.com

 

dimanche, 15 février 2015 18:12

Les Matins Blancs

Paru ce 9 février, ce long playing a été précédé par la sortie du single « Matin ». Le nouvel opus de Joseph d'Anvers est hanté par Bashung et Daniel Darc. Par Dominique A, également ; mais lui, il est encore vivant. Jouant habilement avec les codes actuels, sa musique oscille entre chanson française, rock et pop hexagonale.

Si Joseph d'Anvers,a pu sortir cet album, c’est notamment grâce à la mobilisation de ses fans sur les réseaux sociaux et la plateforme de financement participatif  'Kisskissbankbank', où la somme nécessaire a été récoltée en moins de 24h. Décomplexé, s'entourant des meilleurs collaborateurs, Joseph d'Anvers passe un nouveau cap en gravant « Les Matins Blancs». Autoproduit, ce disque est plus personnel que les précédents, comme une promesse de lendemain qui chante.

Joseph n'est ni anversois, ni flamand, ni belge. Il est français. Et n’est pas né de la dernière pluie. Il a simplement décidé de prendre un nouveau départ en signant chez At(h)ome. Il avait déjà publié trois elpees sur le label Atmosphériques et un pour l’écurie de Pantin. Et puis, auparavant, il a également sévi sur la scène indépendante, en compagnie de son ex-groupe Polagirl et Super 8, une période au cours de laquelle, il puisait ses influences chez Reed et Nick Cave & The Bad Seeds. Enfin, à ses heures perdues, il est écrivain et cinéaste.

Pour ce nouvel essai, Dominique A lui a écrit le texte de « Tremble », Miossec celui de « La nuit je t'aime quand même » et Lexcop, de « Marie ». Le reste est de la plume de Joseph. Des chansons poétiques au cours desquelles il raconte, un peu comme dans un clip vidéo, une histoire qu’il a vécue. Après une nuit blanche, il faut écouter ce petit rayon de soleil dans le paysage musical de l'Hexagone.

Des violons accrocheurs et mélancoliques ouvrent « Petite », une compo qui évoque la jeunesse qui part trop vite. « Surexposé » raconte l'histoire d'une dame coquine qui propose de vous aventurer sur des terrains interdits. Plage magnifique au refrain travaillé et immédiat, « Avant Les Adieux » est sculptée dans une pop à la fois lumineuse et dépouillée.

Contagieux, « Mon Ange » nous replonge dans les années 80. Joseph parle d'un amour triste, peut-être perdu, sur « La Vie A Présent », une piste tramée par des accords vaporeux de gratte acoustique. Les mélodies de « Sally » et « Marie » lorgnent plutôt vers Gaëtan Roussel. « Les Amours Clandestines » nous narre l'histoire de deux amants blottis à l'arrière d'un taxi…

La présence de cordes accentue le feeling mélancolique de « Chaque Nuit En Son Temps » et « Histoire de Johnny S ». Un duo violoncelle/trompette balaie « Les Jours Incandescents ». Et « Regarde Les Homme Tomber » achève ce superbe long playing, un titre au cours duquel la voix est soutenue par des accords de piano réconfortants.

Joseph d'Anvers accomplira une tournée, à travers toute la France, périple qui commence par  le Café de la Dance, ce 10 mars 2015.

 

dimanche, 15 février 2015 18:10

SMS

Sarah Carlier a publié son deuxième album en octobre 2014. Il s'intitule "SMS", le texto de ‘Save My Soul’. Treize perles tissées le long d'un fil groovy, composées et chantées en anglais. Surtout enregistrés et mixées par Dan Lacksman, à Bruxelles. Les sessions d'enregistrement ont été opérées au studio SynSound. Le choix a été dicté autant pour ses qualités techniques (enregistrement analogique) que pour les qualités humaines de Dan Lacksman, maître des lieux.

Mais les compos ont également été préparées en famille. Faut dire que le paternel, Sylvain, est guitariste. C’est également lui qui s’est chargé de la mise en forme du nouvel opus. Et la maman n’a pas hésité à mettre la main à la pâte, en aidant sa fille à mettre en boîte « Save My Soul ». Sarah joue de la guitare, chante et compose depuis son plus jeune âge. Elle puise ses influences majeures chez Nina Simone, Jimi Hendrix, John Mayer et Richie Havens. Sa voix campe un hybride entre Tracy Chapman et Nina Simone. Elle compte parmi ses amis, depuis ses débuts, Laurent Stelleman et Frank Baya (NDR : des musiciens incontournables en Belgique francophone). Ils se sont également investis pour la confection de cet elpee. Enfin, elle a également reçu le concours de Manon De Clercq, personne de l’ombre et manager qui lui a quand même écrit 5 chansons pour cet opus. Sarah a voulu superviser chaque étape de la confection du disque. Une manière de prendre ses marques.

C'est en 2009 que Sarah s'est lancée dans l'aventure musicale, en présentant un projet sur AkaStarter du label Akamusic (NDR : ce qu'on appelle aujourd'hui le crowdfunding). 283 personnes avaient ainsi financé la sortie de son premier single, « Let's Believe ». En 2010, son second projet, est soutenu par 594 personnes. Il se concrétise en 2011, par la publication de son premier album, « For Those Who Believe ». Après avoir accompli quelques premières parties prestigieuses au Cirque Royal et à l'Ancienne Belgique, pour Yael Naim, Emeli Sandé, James Morisson ou encore Amadou et Mariam, Sarah se produit dans le cadre de plusieurs festivals, dont le Couleur Café et le BSF. En 2013, elle grave une version limitée en vinyle et cd de son « Live Flagey ».

« SMS » est un album résolument optimiste et particulièrement ‘groovy’. Il baigne à la fois dans le folk, la pop, la soul et le reggae. Il s’ouvre également aux musiques du monde.

Une gratte discrètement funky stimule « My Counsellor », un titre judicieusement (NDR : ce qu’elle n’a pas encore décidé d’inclure sur les planches) cuivré. Des accords de guitare réverbérés ouvrent « Misery », avant que la voix puissante de Sarah ne fasse son apparition. « Mr James » est un retour aux sources. Une jolie ballade folk/soul qui met du baume au coeur. Coécrite par Manon Declercq, « Dreams » est une plage bouleversante et visionnaire.

« Misty » replonge dans le funk. Sylvain, le paternel, y réincarne Nile Rodgers. Omniprésent, il a également écrit « Big girl » (NDR : non, ce n’est pas Mika). La voix de Sarah est empreinte de douceur tout au long de « Shut ». « Save My Soul » est une superbe chanson. Elle touche l’âme et remue vos tripes. Et c’est toujours le père Carlier qui se réserve la six cordes. Franchement, il est vachement doué. Un soutien rêvé pour un artiste. Le piano nous ramène au calme sur « Call You ».

La voix est particulièrement soul sur « I'm Yours ». Sarah adapte le « All Along The Watchtower » de Bob Dylan; histoire de se rappeler que le Zim a bercé sa jeunesse. « This Story » achève l’œuvre en beauté. Sucré, cuivré, cet excellent slow vous incite à entraîner votre partenaire sur le dancefloor…

Ce lundi 9 février, l’AB Club accueille Karavan. Un grand jour pour le collectif, puisqu’il s’agit de la ‘release party’ consacrée à son premier album, « Arnoquins ». Un elpee sur lequel figure huit reprises de notre Arno national. Européen aussi. Cet Ostendais, dont le phrasé et l’humour décalé nous séduisent depuis plus de 30 ans, n’a-t-il pas écrit « Putain, Putain, nous sommes tous Européens » ? Le concert est sold out. Joy Simar assure le supporting act. Il est venu défendre son nouveau projet : Joy and Safar. Donc double découverte pour cette soirée.

Joy Simar n'est pas une inconnue. Elle a milité au sein de 1060, un duo qu’elle partageait en compagnie du producteur/bassiste Renoar Hadri. Un patronyme original, puisqu’il s’agissait tout simplement du code postal de sa commune d'adoption. Leur musique s’inscrivait dans le courant New Soul Underground. Joy est une Bruxelloise flamande originaire de Beersel. Elle est parfaitement bilingue. Son père est francophone et sa mère néerlandophone. Jolie, blonde, Joy a décroché un master en sciences politiques (NDR : comme quoi !), à la KUL ; mais elle est avant tout attirée par la musique. 1060 avait publié un premier opus en 2009, « Fortunella ».

Joy ressemble un peu à Selah Sue. Dès sa montée sur les planches, elle attire un courant de sympathie. Elle est soutenue par Safar Republique, un groupe réunissant 4 hommes souriants. Amine Kanzi Belghiti, le percussionniste, s’installe à l'extrême droite du podium. Il s’assied sur un cajon. Jan Sébastiaan Degeyter se réserve la guitare et Olivier Stroobant le kamele n'goni (NDR : cet instrument à cordes pincées est issu d'Afrique de l'Ouest). Pas de bassiste, mais un violoniste, Sébastien Paz Ceroni, qui se plante derrière la chanteuse. La soul pop de Joy est sucrée et métissée et puise ses influences dans la world –tant la tradition ouest africaine (percussions) qu’issue du Maghreb (instruments ethniques)–, le classique (violon) ainsi que le jazz (guitare). Un cocktail déroutant et novateur à la fois.

Après avoir salué l’auditoire, Joy l’invite à se frotter les mains l'une contre l'autre (pas d'applaudir) et entame « April ». Le décor est planté ! Joy possède une voix chaude au grain soul. Joy occupe toute la place sur l’estrade et remue pas mal. Elle est même plutôt sexy dans ses contorsions. C'est un plaisir de la voir évoluer sur les planches. En général, les interventions du violon communiquent un sentiment de mélancolie. Sur « Open Up », elles dominent l’ensemble tout en épaulant le chant plutôt soul de Joy. Il y a même du groove dans sa voix. A cet instant, le set de Joy and Safar baigne dans l’expérimentation. Le périple se poursuit dans l'ouest africain ou le Magreb. A cause des sonorités typiques des instruments utilisés par les musiciens de Safar. Ma voisine de droite semble avoir l’esprit critique. Elle a déjà vu Joy en concert, à plusieurs reprises, mais ne la retrouve pas à travers ce nouveau projet. Perso, j’estime que cette rencontre entre une voix soul et des sonorités world, tout particulièrement africaines, est intéressante et surtout novatrice…

Karavan est un collectif réunissant 8 chanteurs : Nicole Bongo - Letuppe, Marie-Ange Tchaï Teuwen, Fredy Massamba, Myriam Gilson, Djubebe Kalume, Epolo Mabita, Mister Mo et Soul T. Je l’avais découvert à l'Ancienne Belgique, en première partie de Sinead O'Connor, un groupe afro-bruxellois dont le répertoire est essentiellement composé de reprises d’Arno. Interprétées a cappella. Discret, Arno assiste au set, du fond de la salle, près du bar.

Et c’est parti pour la présentation d’« Arnoquins », un long playing essentiellement consacré à des covers de l'albinos blanc. Huit en tout, les deux autres pistes relevant de la plume du collectif. La Karavan débarque sur les planches comme un petit train, chaque wagon succédant à l’autre. Ils s’installent sur deux niveaux. Trois devant et 5 derrière. Nicole et Marie-Ange sont les deux voix de tête du band. Le show s’ouvre par le « You Gotta Move » de Mississippi Fred McDowell. C'est également un titre qui figure au répertoire d'Arno. Chacun y va de son intervention, mais c’est l’ensemble qui fait la différence. Plutôt soul, la version aurait pu être interprétée par un chœur gospel. Elle en est digne, en tout cas. Marie-Ange signale que la Karavan (de Bruxelles) va faire arrêt à Bruxelles Nord, Central et Midi. Fou rire général. Le convoi poursuit sa route et nous le rappelle à travers le titre significatif « Karavan ». Ce sont les filles qui se réservent les vocaux, alors que les gars, derrière, assurent l’instrumentation et le tempo à l’aide de leur voix, et tout particulièrement le beat box. Et cette conjugaison est parfaite.

Un baryton profond investit « We Want More », un morceau essentiel dans le répertoire de notre Ostendais. Troublant ! Nicole a le sens de l’humour. Elle nous réserve une petite démonstration d'‘air guitar’, en imitant le son de la 6 cordes. Mais quand la gratte s'emballe, elle est gentiment rappelée à l'ordre par ses comparses. Un climat de dérision qui communique un sentiment de bonne humeur. Ainsi l’interactivité entre les artistes et le public est parfaite. La température monte de quelques degrés. Il fait de plus en plus chaud. Pour « Chic Et Pas Cher », la voix principale est masculine. Les filles assurent les choeurs. « Les Yeux De Ma Mère » est certainement une des chansons d’Arno que je préfère. Pourtant revisitée par les filles de Karavan, l’âme de l’artiste est toujours bien présente dans cette compo. Les voix masculines dominent à nouveau leur sujet, tout au long de « Jive To The Beat ». Le human beat box nous fait une nouvelle démonstration de son talent sur « Elle Adore Le Noir ». Un titre au cours duquel, les harmonies vocales féminines déploient toute leur puissance. Pendant « Je Veux Nager », les artistes développent une gestuelle, pour mimer les mouvements des nageurs dans la piscine. Au bout d’une heure, le set s’achève par « Bathroom Singer ». Avant un rappel consacré à un medley de « Les Yeux De Ma Mère/Bruxelles ».

D’une grande qualité musicale et vocale, ce show a aussi valu par sa charge émotionnelle. Celle de la voie du chœur tracée par Karavan

(Organisation : Ancienne Belgique)

 

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