Les ravissements de Maud Lübeck

En mars 2023, Maud Lübeck est invitée par Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe à Vannes, pour une carte blanche lors du festival ‘Les Émancipéés’. Cette année-là, pour la première fois, se déroulent ‘Les ravissements’, quatre rencontres animées par…

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Didier Deroissart

Didier Deroissart

mercredi, 02 octobre 2024 18:13

Nina Attal a pris la porte dérobée…

La biographie de Nina Attal, guitariste, chanteuse, compositrice et auteure, dévoile une trajectoire artistique captivante s'étalant sur quinze années d'engagement, de passion et de succès. 

Son ascension débute en 2009 au Tremplin Blues Sur Seine, où ses compositions originales lui ouvrent les portes des scènes internationales, notamment au Canada et en France. Un tournant décisif se produit en 2013 lorsqu'elle partage la scène avec le groupe Chic. Cette rencontre avec le bassiste Jerry Barnes marque une nouvelle ère pour Nina, qui enregistre son deuxième album, « WHA », un opus qui allie tradition Soul et modernité.

Malgré les pressions de l'industrie, Nina Attal reste farouchement indépendante, finançant elle-même ses projets. Elle se produit sur des scènes aux quatre coins du monde, aux côtés d'icônes telles que Quincy Jones et Maceo Parker. En 2018, elle sort l'album « Jump », collaborant avec des artistes tels qu'Anaïs et Benjamin Siksou, et renforce ainsi son image d'artiste polyvalente. Après un divorce en 2019, un voyage introspectif à travers l'ouest américain lui permet de se reconnecter à ses racines musicales, notamment le blues et le rock des années 70.

Face à la pandémie de Covid-19, Nina trouve l'inspiration pour son album « Pieces Of Soul », enregistré en Normandie en 2020, un retour aux sources de ses influences musicales.

Son nouveau single, « Backdoor », est paru ce 27 septembre 2019 ; et il devrait figurer sur son nouvel opus dont la sortie est prévue pour 2025.

Il est en écoute ici et le teaser du clip est disponible

 

 

Le Cirque Royal est blindé pour le concert de Joe Jackson qui est en pleine tournée ‘Two Rounds Of Racket’. « What a racket » (Mr. Joe Jackson Presents Max Champion in 'What a Racket !' », c’est d’ailleurs le titre de son dernier opus, paru en novembre 2023 

Pas de première partie, c’est Joe Jackson qui s’en charge. En mode piano/voix. Au cours de ce premier acte, il va nous proposer 11 morceaux dont 8 versions de ses plus grands succès et 3 reprises de titres signés The Kinks, Harry Fragson (*) et enfin Albert Chevalier (**)

Le rideau rouge est fermé et Joe Jackson débarque en costard bleu/violet sur chemise blanche. Il s’installe en avant-scène et est déjà chaleureusement applaudi, avant même d’entamer son récital. Le public est suspendu à ses lèvres. L’artiste ouvre hostilités par « Dave », une plage issue de son elpee paru en 2019, « Fool ». Il enchaîne par « Take It Like A Man » (Volume 4 ». Manifestement, il remonte le temps. Chaque chanson interprétée est plus ancienne que la précédente. « Stranger Than Fiction » (« Laughter and Lust ») nous replonge dans les 90’s et « Real Men » ainsi que « Steppin' Out », extrait de son disque phare paru en 1982, « Night and Day », dans les 80’s. Et sa version cool et originale de cette compo de power pop aux influences jazz fait mouche auprès de l’auditoire. Votre serviteur en a des frissons partout.

En deux temps trois mouvements, Joe revient aux 70’s, épinglant des compos tirées de son second long playing gravé en 1979, « I'm the Man ». Mais, et c’est remarquable, Joe exprime son envie de continuer à se servir de sa ‘time machine’, bien que nous ayons atteint, alors, les premiers jours de sa production enregistrée. Il retourne dès lors aux sixties à travers sa cover très bien accueillie de « Waterloo Sunset » des Kinks, racontant une histoire sur la façon dont il se rendait souvent à la gare de Waterloo à Londres lorsqu'il était enfant. De mieux en mieux ! Le coup d’œil dans le rétroviseur de Joe passe alors par le cinéma, s’inspirant de sa contribution au film de 2005, « The Greatest Game Ever Played », où il apparaît dans le rôle d’un pianiste, en 1913. On imagine alors les rouages tourner dans l'esprit du musicien ingénieux alors que les fils commencent à s'entrelacer. Joe adapte le comique « Hello, Hello, Who's Your Lady Friend ? », attribué à Harry Fragson, une chanson entraînante de cette période qui s’est muée en hymne de marche populaire pendant la Première Guerre mondiale ; mais elle est surtout interprétée par Jackson avec beaucoup d’humour. Il abrège cependant les couplets les plus coquins et n’en conserve que deux ou trois. De toute évidence, le public aurait aimé une interprétation intégrale de ce morceau.

Zappant l’entracte, Joe ouvre le rideau de la scène pour nous accorder un set à l'ancienne, du style ‘London Town’ (période victorienne), mais sous une configuration DeLorean du professeur Emmett Brown dans la série ‘Retour Vers le Futur’. Et soudain apparait un groupe de 10 musiciens.

Opérant comme directeur musical, Daniel Mintseris prend la place de Joe aux ivoires qui s’installe au centre du podium. Doug Yowell (batterie), Richard Hammond (contrebasse), Susan Aquila (violon), Lourdes (Lou) Rosales (alto), Ricky Roshell (flûte, piccolo), Christa Van Alstine (clarinette, clarinette basse), Jackie Coleman (trompette) et Sam Kulik (trombone et tuba) complètent le line up. 

Habillés de costumes d’époque, les musicos procurent style et savoir-faire à ce spectacle de style ‘music-hall’ anglais du début du XXème siècle. Talentueux, ils apportent couleur et vitalité à cette partie de concert constituée de neuf morceaux entièrement revisités par Jackson, qui s’est ouverte par « What a Racket ! », le titre maître du concept album, et s’est achevée par « The Sporting Life » de Max Champion, une ode amusante à l'abandon du sport. D’ailleurs, lorsque le public ne danse pas sur place, il rit de l'inventivité et de l'humour de Joe.

Au grand complet, la formation accorde un rappel de deux titres, dont le morceau phare « Is She Really Going Out with Him », issu du premier album de Joe, datant de 1979, « Look Sharp ! », et « Worse Things Happen At Sea », une autre composition futée de Max Champion (***). Mais certains micros sont tombés sur les planches, un problème technique qui va retarder cette interprétation. Néanmoins, fidèle, la foule attend patiemment que tout rentre dans l’ordre, afin de profiter au max de tout ce que Joe pourrait lui réserver…

Photos Vincent Dufrane ici

Setlist : Partie 1 - En solo piano/voix (45 minutes) : « Dave », « Take It Like A Man » (Joe Jackson Band song), « Stranger Than Fiction », « You    Can't Get What You Want (Till You Now What You Want) », « Real Men », « Steppin' Out », « It's Different For Girls », « On Your Radio », « Waterloo Sunset » (The Kinks cover), « Hello, Hello, Who's Your Lady Friend ? » (Harry Fragson cover), « My Old Dutch » (Albert Chevalier cover).

Setlist : Partie 2 - The Music of Max Champion : « (Ouverture) : Why, Why, Why ? », « What A Racket ! », « The Bishop And The Actress », « Health & Safety », « Think of the Show ! - A Thespian's Lament », « Dear Old Mum - A London-Irish Lament », « Monty Mundy (Is Maltese) ! », « Never So Nice in the Morning », » The Sporting Life »

Rappel : « Is She Really Going Out With Him ? », « Worse Things Happen At Sea »

(*) Léon Philippe Pot, dit Harry Fragson, né à Soho (Londres) le 2 juillet 1869 et mort à Paris 10e le 30 décembre 1913, est un auteur-compositeur-interprète belge qui a connu le succès tant en langue française qu’anglaise.

(**) Albert Chevalier (souvent cité comme Albert Onésime Britannicus Gwathveoyd Louis Chevalier) ; (21 mars 1861 – 10 juillet 1923), était un comédien de music-hall, chanteur et acteur de théâtre musical anglais. Il s’était spécialisé dans l'humour cockney basé sur la vie de marchand de rue à Londres à l'époque victorienne. Vu ses aptitudes et sa capacité à écrire des chansons, il est devenu connu de son public comme le ‘lauréat des marchands de rue’.

(***) Max Champion est un chanteur de Music-Hall de l’époque victorienne qui a connu un certain succès, dans le Londres profond, avant la guerre 14-18). Il aurait enregistré vers 1911-1913, selon certaines ources. Le personnage a été perdu, probablement tué pendant la Première Guerre mondiale, et sa musique a été ‘oubliée’ jusqu'à ce que Joe dépoussière la partition et enregistre son ‘hommage’.

(Organisation : Live Nation)

 

Dans le cadre de sa tournée internationale, BlackBerry Smoke était de retour ce lundi septembre à l’Ancienne Belgique. Il est venu défendre son 8ème elpee, « Be Right Here », paru en février dernier. Un disque qui sent bon le rock old school, la country et le blues. 

Originaire d’Atlanta, en Georgie, Blackberry Smoke est parfois considéré trop country pour le rock et trop rock pour la country.

Le combo s’est formé en 2 000. Mais au fil du temps, le line up a changé. Le drummer, Brit Turner, le frère de bassiste Richard, est décédé en mars dernier, après une bataille de deux ans contre un cancer du cerveau. En outre, en avril, le percussionniste Preston Holcomb a annoncé qu'il arrêtait les tournées.  

Et bien sûr, le concert est sold out.

Le supporting act est assuré par Bones Owens. Issu de Nashville, le power trio (batterie, basse, guitare) a pu jouer les prolongations et a ainsi accordé un set de 45 minutes. Il est bien plus heavy que sur ses enregistrements audios, au cours desquels il se révèle particulièrement soigné.

Au cours de sa prestation, il va nous réserver de larges extraits de son dernier et second long playing intitulé « Love Out Of Lemons ». Un show énergique, métallique et groovy qui a enchanté l’auditoire alors déjà présent (page artiste ici).

Les musicos de BlackBerry Smoke grimpent sur les planches dans le calme, alors que l’intensité du light show s’atténue. L’approche visuelle est d’ailleurs minimaliste.

Puis le sextuor attaque l’explosif « Workin' for a Workin' Man ».

Starr veille à ce que les instrumentistes ne disparaissent pas dans l'ombre. Il permet à chacun d’entre eux de s'exprimer en les sollicitant à différents moments. A l’instar du guitariste et choriste Paul Jackson. Non seulement sa prestation est très électrique, mais c’est un fameux showman. Il joue sur l'énergie du public, pointe du doigt les spectateurs qui dansent et lance des médiators dans la foule qui l’acclame.

La voix de Stare passe des graves aux aigus, avec une facilité déconcertante.

De nombreux solos sont dédiés à Jackson et au bassiste Richard Turner, ce qui confère au concert une atmosphère improvisée tout en restant fidèle aux enregistrements du band.

Si la musique de Blackberry Smoke navigue quelque part entre la country et le rock, l'accent mis sur la guitare démontre qu’elle est davantage rock sudiste que country avec une influence rock. Finalement, ce sont bien les fils spirituels de Lynyrd Skynyrd…

L'utilisation d'éléments visuels par le groupe reflète l'attention qu'il porte à la musique. Au lieu de projections numériques, le groupe se sert d’une seule image fixe (le logo représentant un papillon) et le light show est destiné à varier les ambiances. Sur le paisible « Azalea », par exemple, l'arrière-plan s’assombrit pour attirer l'attention sur le projecteur braqué sur Starr alors qu'il chante cette mélodie mélancolique. Mais pendant les morceaux plus axés sur la guitare, de petits faisceaux de lumière variables transforment le fond coloré de papillons en une mosaïque psychédélique. Les paroles floues se marient bien aux effets visuels trippants, même s'ils ne sont produits que par la simple utilisation de l'éclairage de scène.

La seconde partie du concert va se concentrer sur la discographie la plus entraînante du groupe, épinglant notamment le titre emblématique « You Hear Georgia » ainsi que le tube « Sleeping Dogs », et rallume ainsi la flamme au sein de la foule.

Lors du rappel, Charlie Starr dédie le tube « Ain't Much Left of Me » à tous ceux qui doivent écrire des chèques de pension alimentaire sur le tableau de bord de leur Ford ; un clin d'œil ironique aux stéréotypes country auxquels la formation se livre parfois. Starr met tout son cœur dans cette chanson que l'on pourrait qualifier de magnum opus du band, déversant de l'émotion derrière des paroles apparemment désespérées. Mais les sourires contagieux de Blackberry Smoke communiquent un sens plus large et moins angoissant de la compo : ‘Eh bien, je tiens toujours bon, et il ne me reste plus grand-chose...’   

Setlist : « Workin' for a Workin' Man », « Good One Comin' On », « Hammer and the Nail », « Pretty Little Lie », « Like It Was Yesterday », « Hey Delilah », « Waiting for the Thunder », « Restless », « Rock and Roll Again », « You Hear Georgia », « Sleeping Dogs », « Azalea », « Medicate My Mind », « The Whippoorwill », « Sanctified Woman », « Ain't Got the Blues », « Run Away From It All », « One Horse Town », « Little Bit Crazy ».

Rappel : « Dig a Hole », « Ain't Much Left of Meer »

(Organisation : Live Nation)

 

mercredi, 11 septembre 2024 15:38

La maîtrise d’Elbow…

Elbow est sans conteste l’un des groupes majeurs de la scène musicale internationale. Depuis 22 ans, le quatuor de Manchester en impose par un style touchant, intelligent et intrépide. Et son retour est un véritable régal pour nos oreilles.

Destinée à défendre son 10ème elpee studio, « Audio Vertigo », sa tournée internationale s’achevait ce 11 septembre dans l’intimité du Cirque Royal. L’amour entre Elbow et la Belgique a toujours été considérable et réciproque. Depuis la sortie de son plus grand succès, « The Seldom Seen Kid », le groupe britannique sembler y avoir acquis un statut plus important que dans son propre pays. Ses prestations live sont à chaque fois de vraies claques musicales, que ce soit en salle ou en festival. A l’issue de son premier passage à Rock Werchter en 2006 (NDR : auquel votre serviteur assistait), au cours duquel il a accordé un set incroyable et historique, le public belge ne les a plus jamais lâchés.

Le concert est sold out depuis bien longtemps…

C’est Guy Garvey en personne qui, vers 19h40, vient présenter le supporting act qu’il annonce brillant. Il s’agit de Peter Alexander Jobson qui se produit en solo depuis la dissolution de son band, I Am Kloot.

Seul devant ses ivoires et d’une voix caverneuse et profonde, il nous emporte au sein d’un univers plutôt atypique. Une voix hantée par celle de Léonard Cohen et de Lou Reed. Dans un chanté/parlé, il nous raconte la vie de tous les jours avec un certain humour et un léger désenchantement qui fait aussi son charme. La chanson titre de son album « Burn The Ration Books Of Love », qui sortira fin novembre, est vraiment impressionnante. Une prestation intimiste de toute bonne facture !

Sur les planches, le chateur Guy Garvey, le claviériste/guitariste/percussionniste Craig Potter, le sixcordiste Mark Potter, le bassiste Pete Turner et le drummer Richard Jupp (perché sur une estrade à l’extrême-droite) sont soutenus par 6 musicos. En l’occurrence une section de 3 cuivres et autant de choristes/violonistes. De quoi enrichir la solution sonore du combo. Tout le monde est habillé de noir.

« Things I’ve Been Telling Myself For Years » et « Lover’s Leap » ouvrent le bal. Des compos particulièrement accrocheuses. Guy Garvey interagit quasiment entre chaque chanson et son humour décalé fait mouche.

L'excentrique « Lovers' Leap » est mitraillé en intro par des interventions de cuivres et souligné de rythmes grinçants. « The Bones Of You » suscite une première vague d'enthousiasme au sein de l’auditoire alors que le plus paisible « Mirrorball » séduit grâce à son jeu de lumière. Car hormis lors des morceaux les plus calmes, le light show est aveuglant.

A plusieurs reprises, Guy se consacre à la guitare. Et sa dextérité sur les cordes n’est plus à démontrer. Enfin lorsque les trois grattes électriques entrent en action, l’intensité est à son comble.  

Atmosphères extatiques, sonorités pleines, textes forts, sens du détail, Elbow maitrise son art à merveille.

L’excellent « Fly Boy Blue/Lunette » mêle rock et jazz nerveux avant de se clôturer dans un climat atmosphérique. La choriste Jesca Hoop et Guy Garvey échangent un duo intimiste tout au long de « Dexter And Sinister ». Une ambiance reproduite sur le bouleversant « Puncture Repair ». Mais Elbow n’a guère baissé le tempo pendant le concert. De nouvelles compos comme « The Picture », l’exubérant « Balu », dominé par les synthés et au superbe refrain, ainsi que « Good Blood Mexico City », au cours de laquelle les sonorités de guitare passent du climat ensoleillé (Fela Kuti ?) au plus lourd du heavy metal, sont intelligemment insérées dans la setlist, afin de ne pas dissiper l’attention de la foule.

Et le show de s’achever par l’époustouflant « Grounds for Divorce ». En rappel et sous forme d’apothéose, Elbow nous a réservé « Lippy Kids » et « One Day Like This ». Bref, un excellent concert, bien construit, parfaitement équilibré entre ancien et nouveau répertoire et qui n’a laissé personne de marbre…

Setlist : « Things I've Been Telling Myself For Years », « Lovers' Leap », « The Bones Of You », « Mirrorball », « Charge », « Fly Boy Blue, Lunette », « The Picture », « Dexter & Sinister « (with Jesca Hoop), « Balu », « The Birds », « Puncture Repair », « Kindling », « Good Blood Mexico City », « Station Approach », « My Sad Captains », « Magnificent (She Says) », « Grounds For Divorce ».

Rappel : « Lippy Kids », « One Day Like This ».

(Organisation : Live Nation)

mardi, 24 septembre 2024 18:19

Klô Pelgag prestidigitatrice ?

L'autrice-compositrice-interprète Klô Pelgag dévoile un troisième single, « Sans Visage », un extrait de son prochain album, « Abracadabra », prévu pour le 11 octobre 2024.

Klô Pelgag (n'oubliez pas l'accent sur le ‘O’, elle vous en tiendra rigueur !) est une artiste établie au Québec.

Quelques jours avant de s'envoler vers Amsterdam pour jouer en première partie de Patrick Watson, elle pulie donc « Sans visage », son ode à l'amour durable.  Cette nouvelle offrande est accompagnée d’une ‘lyric vidéo’ réalisée par Laurence BAZ Morais (à voir et écouter ici

L’opus « Abracadabra » est décrit par l'artiste comme le soliloque d’une simple formule qui pourrait adoucir le monde. Klô Pelgag y explore ses certitudes et angoisses en quête de sens, réaffirmant ainsi ses talents de compositrice, arrangeuse, réalisatrice et instrumentiste.

En tournée, Klô Pelgag a joué dans des lieux emblématiques à guichets fermés tels que la Maroquinerie en France et le Lexington en Angleterre, ainsi qu'au Japon, en Belgique et en Suisse. Son premier long playing, « L’Alchimie Des Monstres », a remporté plusieurs prix, notamment le Prix Barbara et le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie Charles Cros.

Le 18/03/2025, Klô Pelgag se poduira en concert au Botanique de Bruxelles :  https://botanique.be/fr/concert/klo-pelgag-2025

 

mardi, 24 septembre 2024 18:18

Kokopeli : une affaire de famille…

Kokopeli est un duo de pop indie. L'aventure Kokopeli débute au sein des fêtes de famille : Carla et Julie sont cousines et grandissent dans une famille de musicien.nes. Elles n'hésitent pas à impressionner mamie Claude avant de réaliser leurs premiers concerts. Julie à la basse/contrebasse et au chant, et Carla au chant, à la guitare et au n'goni.

L'aventure Kokopeli débute au sein des fêtes de famille : Carla et Julie sont cousines et grandissent dans une famille de musicien.nes. Elles n'hésitent pas à impressionner mamie Claude avant de réaliser leurs premiers concerts. Julie à la basse/contrebasse et au chant, et Carla au chant, à la guitare et au n'goni.

Les deux cousines composent à quatre mains et traversent les années, les affaires familiales et les routes de France sur une bande son solaire et mélancolique. Le duo s'inspire du parcours des deux sœurs du groupe Ibeyi, et d'autres groupes tels que The Do, Alice Phoebe Lou ou encore Warpaint. Une pop rêveuse et étonnante, qui convoque les contes poétiques, les récits intimes et la complicité de celles qui ont tout fait ensemble. Kokopeli est accompagné par La Sirène. Le groupe est lauréat du prix Riffx Paris Music Festival en 2023.

Le nouveau clip consacré à « Boston » est disponible ici

Son nouvel Ep, « Family affair » paraîtra ce 18 octobre 2024.

Pour les concerts, c’est et le 13 octobre aux Folies Bergères, en supporting act de Cœur de Pirate

 

 

dimanche, 08 septembre 2024 18:40

L’amour étrange de Coilguns…

Coilguns sortira son nouvel elpee, « Odd Love », ce 22 novembre 2024.

En attendant, le combo suisse dévoile un nouveau clip / single, « Generic Skincare », véritable hymne post hardcore et pièce centrale du prochain album qui devrait plaire aux fans de Refused, At The Drive-In, Converge, Chat Pile ou Birds in Row. Le groupe a également annoncé sa participation aux prochains Soulcrusher Festival (NL) le 12/10/204 et Desert Fest (BE) le 19/10/2024.

Composé, arrangé et produit en majeure partie par le groupe, « Odd Love » a été enregistré par Scott Evans (Kowloon Walled City, Thrice) auu sein du studio Ocean Sounds, Giske (Norvège), mixé par Tom Dalgety (The Pixies, Ghost, Royal Blood) et masterisé par Robin Schmidt (Liam Gallagher, The Gaslight Anthem).

Ce morceau intense mêle des beats et riffs de guitare emblématiques, le tout sublimé par des voix claires et des refrains accrocheurs, marquant une prise de risque audacieuse par rapport à leurs créations précédentes. Toujours prêts à bousculer les codes, Coilguns intègre des synthés puissants et une énergie brute qui repoussent les limites du punk et du noise-rock. « Generic Skincare » n'est pas seulement un titre, c'est une véritable déclaration d'intention ; un reflet de l'évolution sans compromis de la formation tout en restant fidèle à l'intensité qui fait leur force. Accompagné d'un clip, cette sortie annonce la couleur pour la suite, alors que Coilguns explore de nouvelles dimensions sans renier leur esprit intransigeant.

Réalisé par Raphaël Piguet, le clip du single « Generic Skincare » est à voir et écouter

Les deux premiers singles « Venetian Blinds » et « We Missed The Parade », également extraits du prochain opus, « Odd Love », sont disponibles ici et

 

 

 

mercredi, 07 août 2024 18:36

NAFT, le nouveau phénomène belge…

Connu pour ses performances énergiques, le groupe belge NAFT se lance dans une tournée impressionnante au cours de laquelle le groupe donnera 45 concerts dans six pays, y compris dans certains des festivals les plus prestigieux comme le Montreux Jazz Festival en Suisse.

Plus tôt cette année, NAFT a réussi à remplir la grande salle de la célèbre De Roma à Anvers, soulignant sa popularité croissante et son impact artistique. En 2024, vous pourrez les voir sur de grandes scènes comme l’Ostende Beach, le Zeverrock, ainsi que l’OLT Rivierenhof et bien d'autres.

NAFT est souvent comparé à des brass bands techno comme MEUTE, mais il possède son propre style. En utilisant des effets analogiques et des influences électroniques, il est peut-être le premier brass band électrique, rendant son style unique et reconnaissable.

La vidéo live de « Phenomenon » est disponible

 

 

Current Joys, aka Nick Rattigan, sortira son nouvel opus, « East My Love », ce 11 octobre 2024.

« East My Love » constitue le douzième elpee de Current Joys et familière, sa country nous plonge dans le riche folklore de l'Ouest américain pour raconter des histoires d'amour et de traumatisme, de chagrin d'amour et de renouveau spirituel.

Nick Rattigan a écrit « East My Love », seul, dans les bois du Tennessee, sans réseau téléphonique et sans personne à des kilomètres à la ronde. Les morceaux ont été composés trois ans avant « Love + Pop », le double album pop expérimental qu'il a publié en 2023 en compagnie du rappeur américain Lil Yachty, la chanteuse de rock indépendant, basée à Chicago, Lala Lala et le band Slow Hollows. Les chansons d’« East My Love » lui semblaient d’abord trop brutes pour être présentées au monde ; il devait donc d’abord sortir du nuage qui l’avait emprisonné. Rattigan décrit ces chansons comme des ‘mines’ qui, pendant des années, ont menacé de bouleverser son état mental soigneusement équilibré.

À d'autres moments de l’album, Nick Rattigan est plus lucide sur la difficulté d'aller de l'avant ; le morceau d'ouverture « Echoes Of The Past », joué au violon et à la guitare et qui compte parmi les plus belles ballades que l’artiste ait jamais écrites, aborde l’idée de la reconnaissance du fait que la paix intérieure existe, mais qu’elle est sur le fil du rasoir. Il déclare d’ailleurs dans cette chanson : ‘La fin du monde ne se fera pas dans le feu et le sang, mais parce que nous n'aurons pas su tirer les leçons de notre passé et de nos erreurs’.

Bref une œuvre à découvrir dans le désert de Mojave autour d’un feu de camp.

Le premier single, « California Rain », qu’il présente à cette occasion, est une sorte de tableau dans lequel l’artiste décrit sa tentative d'échapper à ses démons. Il est disponible sous forme de clip vidéo ici

 

 

mardi, 30 juillet 2024 18:23

Louis Arlette bientôt papillon ?

Louis Arlette a sorti il y a quelques mois l'album « Chrysalide » dans lequel il opère une transformation stylistique complète. Sur ce disque dont on ne finit pas de faire le tour, Louis Arlette a décidé de renverser la table et de faire exploser le carcan de la chanson française.

« Chrysalide » nous emmène dans un voyage entre l’Abyssinie et Amsterdam en passant par Babylone, le zoo de Vincennes, Troie et la Rome d’Énée.

Cet opus à l'originalité frappante fait la synthèse de ses obsessions artistiques pour la poésie, l’art, la mythologie et l’expérimentation. Le résultat est saisissant, hypnotique et d’une inventivité folle.

Nouvel extrait, Louis Arlette réalise le clip d’« Amsterdam En Peine » depuis l'Hôpital d'Instruction des Armées Bégin. Arlette chante : ‘J’ai débarqué au vague à l’âme. Au milieu du port d’Amsterdam. J’y ai pas vu d’marins, c’est marrant. Mais des Vermeer émerveillés’. Les images laissent pointer une angoisse existentielle évoquant les films de David Lynch et les clips alternatifs des années 90. Rythmés par le silence, le son des scanners, les plateaux repas, les souvenirs remontent et se mélangent dans un tourbillon anachronique total.

Le clip d’« Amsterdam En Peine » est à voir et écouter

 

 

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