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Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les rencontres d’Arles, le centre photographique de Lille ou la revue belge Halogénure, Dargent et Oberland s’associent aux francs-tireurs Elieh et Halal pour un manifeste…

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Hippo Campus sort la tête de l’eau…

Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood » constitue à la fois un disque et une renaissance. En effet, il a fallu cinq années au combo du Minnesota pour enregistrer 13 titres en seulement 10 jours à la frontière du…

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Didier Deroissart

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vendredi, 05 juillet 2024 11:22

Un premier elpee pour Abdoulaye Kouyaté…

Musicien versatile, griot voyageur contemporain, Abdoulaye Kouyaté a sorti son premier elpee, Fefanyi », qui sort ce 14 juin 2024. Virtuose à la kora et à la guitare, c’est un orfèvre de mélodie et un chanteur au timbre feutré.

Après des années passées à sublimer les musiques des artistes qu'il accompagne par son jeu de guitare et la douceur de sa kora (Ba Cissoko, Mariama, Jain et Gabi Hartmann entre autres), il met son énergie créatrice dans un projet personnel qui lui ressemble.

Tantôt profonde et touchante, tantôt rythmée et dansante, sa musique métissée oscille entre ballades, instrumentaux à la kora et des morceaux aux sonorités afropop empruntant leur rythmique au coupé décalé, au zouk ou au yolé traditionnel de Guinée.

A découvrir avec le clip de Douniéma et ses invités Gabi Hartmann et Popimane.

Suivant le chemin ouvert par son père Sekou Kouyaté, griot moderne, guitariste respecté et chef d'orchestre de Miriam Makeba durant ses années d'exil en Guinée, Abdoulaye a façonné son jeu de guitare à l’écoute du jazz, du funk, du reggae, le Son Cubano ou de la Biguine antillaise tout en lui donnant des sonorités mandingues.

Il a confié la réalisation de l'album à Patrick Ruffino et s'accompagne de Yannick Vela à la basse et Nicolas Grupp à la batterie. L'album est enrichi par les précieuses contributions du joueur de flûte peule Dramane Dembele, de la chanteuse Gabi Hartmann, du bassiste Guy Nsangué, du saxophoniste Robbie Marshall, du violoncelliste Guillaume Latil, du djembé fola Dartagnan Camara et des chœurs de la chanteuse Djene Kouyaté.

« Fefanyi » affiche une diversité étonnante. Chantés en Soussou (la langue de la capitale guinéenne, Conakry) et en français, plusieurs titres s'inspirent de la jeunesse romanesque d'Abdoulaye dans le Conakry des années 1990-2000. Une époque où il se perfectionnait à la sixcordes en suivant à la trace les musiciens de son quartier, animait en compagnie de son groupe de folles soirées expatriés au Grand Hôtel Camayenne, et tombait amoureux pour la première fois (Inondi, Doumedira).

Deux clips déjà disponibles

-  « Fefanyi »

-  « Douniéma » avec Gabi Hartmann et Popimane

 

samedi, 06 juillet 2024 10:40

La route sans nom de Louis Durdek…

Le songwriter Louis Durdek vient de dévoiler le clip d’« Unnamed Road », une ballade folk rock étincelante qui annonce la sortie de son premier album en digital le 21 juin 2024 et en physique le 13 septembre 2024.

Entre compositions feutrées et hommage aux aventuriers du folk rencontrés en chemin, Durdek entrelace mots et mélodies en un alliage subtil de genres et d'influences. Esquisses d'un monde en clair-obscur, ses balades voyageuses sont portées par une voix grave et posée, engloutissant le public sous une douce avalanche d'arpèges de guitare. Avec sa guitare comme seul bagage, il arpente les chemins sinueux d'une frontière à cheval entre sa propre fragilité et l'héritage d'artistes tels que Leonard Cohen, Nick Cave ou Mark Lanegan.

Louis Durdek est un compositeur autodidacte français, chanteur et guitariste depuis l'adolescence, qui écrit ses chansons en anglais pour son compte et pour d'autres interprètes. Il est souvent affilié au mouvement folk-indie, à la croisière du folk traditionnel et du rock indépendant anglo-saxon. Après plusieurs années à jouer en solo, il se fait repérer en 2019 lorsqu'il crée le quartet The Traveling Lights, dont l'Ep « There Is A Place » sort en mars 2020.

« Unnamed Road » recèle huit titres qui invitent à emprunter une ‘route sans nom’, sorte d'anomalie GPS à la croisée des genres et des influences. Fil d'Ariane dans ce dédale sonore, la voix calme et posée passe habilement des graves aux aigus, emportant son auditeur dans les jardins secrets du chanteur.

Ses compositions feutrées nous submergent avec la valse des arpèges de guitare et ses mots et mélodies entrelacées. Il tire de ses voyages réels ou symboliques la quintessence d'une poésie nomade qui n'est pas sans rappeler les bourlingueurs du genre tels Jack Kerouac et Neal Cassady ou une famille d'artiste comme Piers Faccini, Ben Howard ou encore Tamino.

Au fil du temps, il a développé un style personnel qui se veut sensible et introspectif, revenant souvent à ses thèmes de prédilection : le rapport à l’Autre, la nostalgie du temps qui passe ou le besoin d’évasion. Il ne reste plus qu'à larguer les amarres en écoutant « Unnamed Road ».

Le clip d'« Unnamed Road » est disponible ici

 

samedi, 06 juillet 2024 10:39

Un album ‘live’ pour Kaz Hawkins…

S’il est un lieu où le talent de Kaz Hawkins s’exprime parfaitement c’est bien la scène. Cet album enregistré au Summer Camp Festival de Brezoi, en Roumanie, en est la preuve irréfutable. Devenu l’un des festivals de blues qui compte le plus en Europe, Brezoi a depuis longtemps couronné Kaz Hawkins comme l’une de ses reines, la Nord-irlandaise étant chaque année l’une des têtes d’affiche de l’événement. Cet enregistrement en public de 12 titres est une nouvelle pierre à l’édifice musical de Kaz Hawkins qui prend de jour en jour de la hauteur pour tutoyer dorénavant les sommets du genre. Un pur régal !!!

Cette artiste est née pour le live. A suivre sans hésitation !!! Une Irlandaise qui a du coffre. Enjoy !

La vidéo live de « Because You Love Me » est disponible

dimanche, 30 juin 2024 12:58

Un Belgian Blues Award pour Guy Verlinde

Artiste gantois, Guy Verlinde a remporté largement le prix du Best Act Solo/Duo et a également été nominé dans la catégorie Best Artist, lors des Belgian Blues Awards décernés le 21 juin 2024.

Au cours de la dernière décennie, Guy Verlinde a dominé la scène blues belge et a tourné sans arrêt à travers l'Europe avec son groupe The Mighty Gators. Il a joué́ dans de nombreux clubs prestigieux et festivals internationaux où il a partagé l'affiche en compagnie de grands noms comme B.B. King, John Fogerty, Tony Joe White, Santana, John Hiatt, Canned Heat, Jeff Beck ...

Guy est l'un des rares artistes flamands à s'être forgé une solide réputation live en Wallonie où il touche son public avec ses histoires à l'accent français ‘exotique’. Il s’est produit dans plusieurs clubs et festivals wallons prestigieux…

Depuis plusieurs années, Guy forme un duo permanent avec le talentueux pianiste Tom Eylenbosch.

Inspiré par des artistes notables tels que Jerry Lee Lewis, Dr. John, Otis Spann. Tom a développé son style et son son uniques. A 16 ans, il était l'un des plus jeunes professeurs de musique de Belgique. Tom a également été nominé pour un Belgian Blues Award dans la catégorie  ‘Best instrumentalist’.

Ses concerts sont d'un haut niveau. En raison de ses chansons imprégnées de blues, roots & americana, il est souvent comparé à Doug MacLeod, Ian Siegal, Hans Theessink voire Guy Davis, avec qui il a joué plusieurs fois dans le passé.

Un concert de Guy Verlinde est un voyage musical, trempé dans des histoires d'amour, d'espoir, de résurrection. qui met l'accent sur le pouvoir de guérison de la musique. Guy est un artiste élégant et un merveilleux conteur. Grâce à ses histoires et ses chansons, il sait comment toucher son public et le renvoyer chez lui empli d’une grande dose de positivité. En outre, il la dispense via Les Jeunesse Musicales de Belgique.

Son penchant francophone se nomme Fred And The Healers et à eux deux, il représente vaillamment le Plat-Pays.

Plein de concerts pour cet artiste attachant ; et la liste est ici

La vidéo de Winners Best Blues Duo - Belgian Blues Award - Guy Verlinde Feat. Tom Eylenbosch est diponible

 

mercredi, 19 juin 2024 17:12

Un CONCERT en lettres capitales…

Originaire de Salt Lake City, dans l'Utah, iDKHOW (NDR : c’est la contraction de ‘I Don't Know How But They Found Me’), réunissait, au départ, le leader/chanteur/guitariste, Dallon James Weekes –un ancien membre du band américain Panic ! At The Disco, au sein duquel il a milité pendant plus de dix ans– et le drummer Ryan Seaman. En 2016, ce dernier quitte le navire et iDKHOW devient le projet solo de Dallon…

Un Ep et trois elpees à son actif, dont le dernier, « Gloom Division », paru en février dernier et coproduit par Dave Fridmann (Mercury Rev, The Flaming Lips, …) Ce soir, il va nous en proposer de larges extraits. Le concert est sold out.

Le supporting act est assuré par le jeune band anglais The Molotovs. Un power trio drivé par la charismatique chanteuse et bassiste leader Issey Carts. La chevelure blonde décolorée, elle est vêtue d’une veste d’officier anglais (période Tuniques rouges), d’un shorty de teinte noire, et chaussée de bottes en plastique de couleur rouge vif. Elle est soutenue par le guitariste/chanteur Matt Molotov et le drummer Will Fooks, dont la chevelure rappelle celle des mods qui ont sévi au cours des sixties (The Who, The Small Faces, The Kinks, …) Matt a enfilé une veste de soldat de couleur verte (Tommy de la Grande Guerre) garnie d’un tas de décorations et Will, un costume de ville de teinte bleue.

Pas moins de 300 concerts au compteur, mais pas encore d’Ep ni d’album à son actif, mais simplement des démos.

Le set s’ouvre par « More, more, more ». Le drumming est littéralement tempétueux. Tout comme sur « New Flash ». Au début de « Satisfaction » les sonorités de sixcordes s’ébrouent en douceur, puis le morceau monte en puissance, avant l’explosion finale. Bien en phase, la section rythmique canalise une énergie punk aux relents rhythm’n’blues (NDR : probablement ceux qu’ils empruntent aux groupes mod des sixties).

Sur les planches, Issey ne tient pas en place, tout en servant de sa basse ; elle sautille ou se dandine sur place, faute d’espace laissé par le matos d’iDKHOW. Bref, le concert a libéré une fameuse dose d’énergie et bien chauffé la salle pour la tête d’affiche.

(Lien vers la page ‘Artistes’ de The Molotovs )

Setlist : « More More More », « Johnny », « Satisfaction », « Wasted Of Mouth », « New Flash », « The Game », « Rhythm Of Yourself », « Don’t Doubs Me », « No Time To Talk », « Come On No ».

iDKHOW fait une entrée remarquée en entamant son show par « SPKOTHDVL ». Au lieu d'attendre le rappel ou la fin de parcours pour attaquer ses compos les plus populaires, il les aligne d’entrée de jeu et notamment « Do It All The Time », « Cluster Hug » ainsi que « Social Claim », des chansons que la foule reprend passionnément en chœur.

Le backing group de Dallons James Weekes est constitué d’un guitariste/claviériste (Anthony Purpura), d’un bassiste (Isaac Paul) et d’un drummer (Ronnie Strauss). Il est en totale interactivité avec le public, et descend, à plusieurs reprises, dans la fosse, pour y circuler en chantant sans micro, ni électricité. Et il semble ravi de constater que ses fans connaissent les paroles.

La setlist va nous réserver six plages de son nouvel opus (NDR : dont les titres s’écrivent en lettres capitales) et quatre nouvelles versions de pistes signées par son band précédent, The Brobecks, dont l’énergique et excitant « A letter ».

Weekes demande, en plaisantant, à toute personne de moins de 25 ans de se boucher les oreilles pendant « WHAT LOVE ? », une chanson qui détaille les tentations provoquées par une relation toxique et torride.

Pendant « Visitation of the Ghost », la fosse s’ouvre en deux parties afin de permettre au frontman de se frayer un passage. Dès qu’il remonte sur l’estrade, le band nous réserve une excellente cover du « Murder On The Dancefloor » de Sophie Ellis‐Bextor. Toute la salle saute en l’air et danse. Les téléphones s’allument et se balancent. Et iDKHOW achève son concert, comme il a commencé, par trois skuds : « SUNNYSIDE », « Choke » et « Razzmatazz », avant de quitter la scène.

Le combo revient rapidement pour accorder un rappel, dont un des premiers morceaux publiés sous le nom d'iDKHOW : « Nobody Likes The Opening Band », bien que Weekes précise qu’il n’a gardé aucune rancune envers Benches. Et il prend encore le temps de présenter ses musicos.

On a assisté, ce soir, à un CONCERT en lettres capitales d’iDKHOW ; mais on épinglera, surtout, la voix de Dallon Weekes, qui chante en ‘live’ aussi juste qu’en studio…

Setlist : « SPKOTHDVL », « Do It All The Time », « Cluster Hug » (The Brobecks cover), « Social Climb », « DOWNSIDE », « GLOOMTOWN BRATS », « New Invention », « INFATUATION », « SIXFT », « Leave Me Alone », « A Letter » (The Brobecks cover), « WHAT LOVE ? », « Visitation Of The Ghost » (The Brobecks cover) », « Murder On The Dancefloor » (Sophie EllisBextor cover), « Kiss Goodnight », « SUNNYSIDE », « Choke », « Razzmatazz ».

Rappel : « Nobody Likes The Opening Band », « Boring « (The Brobecks cover).

(Organisation : Ancienne Belgique)

Après une longue et intense collaboration avec Sasha Vonk au sein du duo bruxellois Juicy, la multi-instrumentiste Julie Rens a décidé d’explorer son univers musical personnel à travers son nouveau projet Julie Rains.

Julie a déclaré : ‘Le travail d’écriture seule a commencé il y a quelques mois et ça a d’abord été très vertigineux de me plonger dans la composition, en sachant que tout était possible et que je pouvais aller dans toutes les directions. Je cherche ma singularité musicale et ça passe par beaucoup d’étapes. La première étant de sortir d’un rapport de rentabilité et d’efficacité. Voir ce qui émerge, quand on a travaillé en binôme pendant si longtemps et si intensément. Qu’est-ce qui m’est propre et comment le proposer. L’envie également d’arrêter de « protéger » les auditeurs- trices d’être déroutés par des rencontres de styles.’

On y entend tout son bagage empreint de musique classique et de jazz qui rencontre un grondement de synthés sur des textes en français qui touchent à l’intime. Cette première carte blanche répond à un besoin de valoriser les processus de création, souvent invisibilisés dans le domaine musical, de la volonté de présenter des étapes de travail et de recherches.

Les morceaux sont retravaillés en étroite collaboration avec Rowan Van Hoef et joués sur scène avec

Julie Rens : chant/claviers, Lou Wery : claviers/backings, Lennart Heyndels : modulars/basse, Olivier Penu : batterie.

Invités : sextet de flûtes vibrations

Julie Rains se produira dans le cadre du Marni Jazz festival le 14 septembre 2024.

samedi, 22 juin 2024 19:17

Kokopeli, une affaire de famille…

A l’écoute de la pop rêveuse de Kokopeli, on pense à D’Ibeyi, Cocorosie et The Do. Notamment !

Kokopeli, vous connaissez ? Mais non, ce n’est pas une marque de semences bio (avec deux « l ») ! On vous parle de musique. Et de la bonne ! Dans le genre pop-folk-indie, le trio poitevin devrait rapidement faire parler de lui hors des frontières de l’Hexagone.

L'aventure Kokopeli a débuté au sein des fêtes de famille : Carla et Julie sont cousines et grandissent dans une famille de musicien.nes. Elles n'hésitent pas à impressionner mamie Claude avant de réaliser leurs premiers concerts. Julie à la basse/contrebasse et au chant, et Carla au chant, à la guitare et au n'goni. Les deux cousines composent à quatre mains et traversent les années, les affaires familiales et les routes de France sur une bande son solaire et mélancolique. Le duo s'inspire du parcours des deux sœurs du groupe Ibeyi, et d'autres formations telles que The Do, Alice Phoebe Lou ou encore Warpaint. Une pop rêveuse et étonnante, qui convoque les contes poétiques, les récits intimes et la complicité de celles qui ont tout fait ensemble.

Kokopeli est accompagné par La Sirène. Le groupe a été lauréat du prix Riffx Paris Music Festival, en 2023. A la suite de sa bonne prestation aux derniers Inouïs du Printemps de Bourges et l’arrivée de nouveaux partenaires, la sortie de l’album est reportée au mois d’octobre.

En attendant, il nous propose un second extrait de son Ep, « Family Affair », pour lequel il a reçu le concours de la Sirène, et sous forme de clip,

 

 

samedi, 22 juin 2024 19:16

Trixie Whitley sur la corde raide…

Il y a un bon moment que Trixie Whitley n’avait plus donné de ses nouvelles, car hormis quelques remaniements au sein du line up de son backing group, elle n'a rien sorti depuis son dernier album, « Lacuna », paru en 2019. Son nouveau single, « High Wire », brise enfin le silence.

Trixie Whitley est prête à écouter les battements de son cœur, qu'ils soient douloureux pour l'état du monde, qu'ils appellent son enfant ou qu'ils soient simplement synchronisés avec ses baguettes sur sa batterie.

Musicienne dans l’âme, dont la vie a été une succession de mélodies, de danse et d'expression personnelle, la nouvelle ère de Whitley consiste à creuser dans le ‘primal’, en insufflant à ses chansons toutes les joies, les peines et les complexités de la maternité - et de la vie elle-même.

« High Wire » est issu de l’Ep « Dragon Of Everything » qui sortira le 27 septembre 2024. Cette compo aborde des tas de thèmes, de l'amour maternel à la perte d'autonomie corporelle. C’est une vieille chanson écrite il y a 10 ans.

Il a été baptisé, à juste titre, d'après une illustration de sa fille qui figure également sur la pochette du disque. Trixie signale : ‘J'ai besoin d'écouter mon utérus, mes tripes’.

Le single s'ouvre sur un rythme sensuel de guitares et de batterie, puis la voix agréable de la chanteuse prend le dessus et glisse doucement dans nos tympans. Les guitares confèrent à la chanson une atmosphère presque lourde et sombre, même si les instruments à vent apportent un contraste plus soulagé. Bien que Whitley expérimente parfois le rock alternatif, l'étiquette de ‘blues rock’ est attachée à sa musique. « High Wire » démontre pourquoi on lui a collé cette étiquette et ce single ne serait certainement pas déplacé dans une salle de concert.

Pas encore de vidéo mais le titre est en écoute

Les concerts :

30/06 Live is Live – Antwerpen, BE

31/08 Road Rock – Kuurne, BE

01/10 Botanique – Brussels, BE

02/10 Casino – Sint-Niklaas, BE (SOLD OUT)

06/10 Wintercircus – Gent, BE (SOLD OUT)

07/10 Wintercircus – Gent, BE (SOLD OUT)

08/10 Het Depot – Leuven, BE

09/10 Trix – Antwerpen, BE

12/10 Metropool – Hengelo, BE

13/10 Cactus – Brugge, BE

 

samedi, 22 juin 2024 19:15

EYM Trio met le cap sur Casablanca…

Inspiré par ses voyages et son exploration du monde, EYM Trio vient de sortir son cinquième album, « Casabalanca », avec toujours cette interaction totale entre les trois musiciens, et une pédale d’effet sur le piano qui donne d’étonnantes sonorités proches de la viole ou du oud.

Un an après avoir gravé l’elpee « Bangalore » en compagnie de la chanteuse indienne Varijashree Venugopal, le groupe poursuit ses explorations nomades et se recentre sur une création à trois, comme une nécessité de retour aux sources après s'être nourri de tant d'aventures et de collaborations.

Composé d'Elie Dufour au piano, Marc Michel à la batterie, et Yann Phayphet à la contrebasse, la formation s’amuse avec des éléments de langage de musiques issues des quatre coins du monde, le tout dans des métriques innovantes laissant place à une grande liberté d’interprétation. A eux trois, ils créent un univers captivant, amusant et surprenant qui invite avec légèreté au voyage et au lâcher prise.

Nous embarquant dans un jazz mélodique qui se joue des frontières, ce long playing s’inscrit dans la continuité du projet Nomad' Sessions, initié en 2019.

Cet opus est l’occasion de dévoiler en avant-première une innovation pianistique. Elie Dufour a profité du confinement avec Robert Kieffer, pour créer une pédale mécanique, acoustique, ayant pour but de muter la partie centrale du piano et ainsi de pouvoir avoir accès à des modes de jeu inédits. Elle est omniprésente sur l’album « Casablanca », permettant au piano de sonner comme un nouvel instrument, proche du oud et des instruments à cordes pincées. Belle découverte !

Le clip d’animation consacré au titre maître est disponible ici et la session tournée à Casablanca,

 

Afin de célébrer les 20 ans de son album emblématique « Blow », Ghinzu opère son grand retour en accordant une série de dates exceptionnelles, dont 5 concerts à l’AB. Et les spectacles ont été décrétés quasi-soldout dans l’heure de mise en vente des tickets d’entrée. Votre serviteur assite à celui du mardi 11 juin 2024.

Pas de supporting act et l’affiche attire un public multigénérationnel.

Paru en 2004, « Blow » a servi de B.O. à de nombreux films et en particulier pour « Dikkenek », « Les Chevaliers Du Ciel », « Taken ». Et surtout le titre maitre pour le documentaire environnemental « Nous Resterons Sur Terre » ainsi que le long métrage néerlandophone « Ex-Drummer ». Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la formation devrait sortir, prochainement, son quatrième opus ; il serait même prêt à 80%. Le band va même nous réserver quelques morceaux, au cours du show. On l’attend avec impatience !!!

Au sein du line up, le leader/chanteur/claviériste John Stargasm, le bassiste Mika ‘Nagazaki’ Hasson (également impliqué chez Polyphonic Size) et le guitariste Greg Remy sont toujours au poste. Mais c’est Antoine Michel qui assure les drums alors que Jean Montevideo se consacre aux claviers, à la sixcordes et aux backing vocaux.

C’est la bande originale préenregistrée du film Rocky, « Going The Distance, qui sert d’ouverture. Et puis, le quintet attaque « Blow », alors que Stargasm mime les gestes du boxeur. Proches des structures prog, les multiples parties et variations d’intensité, entre douceur et rage, se succèdent tout au long des 9 minutes, et sont aussi susceptibles de rappeler Muse…

Déjà, les fans se bousculent, sautent dans tous les sens en scandant les paroles, et le concert opère un virage chaotique qui se marie bien avec l'élégante excentricité de la musique et du style de Ghinzu. De façon générale, ce sont les morceaux les plus nerveux du groupe qui fonctionnent le mieux. A l’instar de « Cockpit Inferno » au cours duquel les claviers sont puissants et la section rythmique devient entêtante. Mais également « Dragon », « Mirror Mirror », « Until You Faint » et « Mine » dont les riffs résonnent avec violence dans le temple de l’AB.

Le light show est spectaculaire : leds, stroboscopes, projecteurs, lasers, etc.)

Dans la fosse, la foule pogote sec et les round circles se multiplient ; mais heureusement, la sécurité veille au grain, et en particulier pour les adeptes du crowdsurfing. Et Stargasm n’hésite pas à se mêler aux antagonistes.

Le band ira également puiser l’un ou l’autre morceau dans « Electronic Jacuzzi » et » Mirror Mirror », ses deux autres elpees studio, parus en 2000 et 2010.

Pendant « Cold Love » et « 21st Century Crooners », les voix du public recouvrent presque les instruments.

Interprété en mode piano/voix, l’envoûtant « Sweet Love » permet à tout le monde de souffler. Les spectres de dEUS et d’Archive se mettent à planer.

John Stargasm est en continuelle communion avec son auditoire. Emu, il semble ravi de la réaction des fans de la première heure, qu’il complimente à plusieurs reprises. Il rejoint encore la fosse pendant « The End Of The World ».

La setlist est structurée de telle sorte que Ghinzu offre à son audience deux rappels : un premier composé de 5 chansons, ouvert par le sublime « Sweet Love », qui va aller crescendo jusqu’à « Mine » et ainsi replonger la fosse dans le chaos et un second encore, au cours duquel Ghinzu va nous réserver « Forever », morceau absent des plateformes de streaming mais joué en live dès 2015. Au bout de 90 minutes de set, le public est conquis par la performance, malgré une majorité d’oreilles dont les tympans ont fini en compote…

Ghinzu n’a rien perdu de sa superbe en live, qui a tant contribué à sa réputation et son succès.

Setlist : « Going The Distance » (préenregistré), « Blow », « Jet Sex », « Cockpit Inferno », « High Voltage Queen (The Reign Of) », « Dragon », « Sea-Side Friends », « Barbe Bleue », « The Dragster-Wave », « 21st Century Crooners », « Cold Love », « Do You Read Me ? », « The End of the World », « Dracula Cowboy », « 'Til You Faint »

Rappel 1 : « Sweet Love », « Mother Allegra », « Mirror Mirror », « Dream Maker », « Mine ».

Rappel 2 : « This War Is Silent », « Forever »

(Organisation Ancienne Belgique + Progress Booking)

 

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