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Hippo Campus sort la tête de l’eau…

Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood » constitue à la fois un disque et une renaissance. En effet, il a fallu cinq années au combo du Minnesota pour enregistrer 13 titres en seulement 10 jours à la frontière du…

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Stéphane Reignier

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mardi, 07 juin 2016 23:55

Emma Daumas retrouvée "Vivante" !

Emma Daumas est bien Vivante et le prouve par ce nouvel album.

Après avoir sorti le titre "Bahia en été", l'année dernière, Emma Daumas revient avec "Vivante". Pour la première fois, elle a composé tous les titres, des compos nées sous le patronage bienveillant de Maxime Le Forestier.

"Vivante " sera disponible dès le 27 mai. Certaines de ces six chansons ont déjà pu être entendues lors de la tournée accomplie l'an dernier et plus récemment lors des signatures de son roman 'Supernova' qui rencontre un large succès en librairie.

Emma Daumas est Vivante et on la découvre sur cette première vidéo de présentation du disque en cliquant ici .

 

mardi, 07 juin 2016 23:38

Toto, ce héros !

Le netlabel belge "Paperheartmusic" (NDR: actif depuis plus de 15 ans dans le milieu de la musique indépendante, il propose des albums d'artistes belges et étrangers, mais également des compilations internationales, des tributes, et.) présente le duo nivellois (Bel) "Monsieur Toto" dont le deuxième album, "Le coeur en joie", est sorti fin février.

Les membres de Monsieur Toto n'ont plus grand chose à prouver, ayant déjà foulé les grandes scènes belges auparavant (Francofolies, Botanique, Théâtre de Namur, tournées des Fnac, Waux-Hall de Nivelles, Le Belvédère...) depuis une dizaine d'années.

Le premier album, "Monsieur Toto remet le couvert", leur a permis de se donner à connaitre au public francophone (NDR: notamment via "Sacrés Français" - RTBF La Première ou encore "50° Nord "- ARTE) qu'ils ne touchaient pas auparavant, puisqu'ils chantaient essentiellement en anglais.

En attendant, voici le premier clip issu de ce deuxième album : "Le corps "

 

 

 

 

dimanche, 05 juin 2016 19:33

L’attrape-rêves

A tout juste quarante ans, Christophe Mae peut se targuer d’avoir déjà accompli un joli parcours musical !

En à peine une décennie, il est parvenu à vendre quatre millions d’albums et accordé plus de quatre cent dates de concerts, pour le plus grand bonheur de deux millions de spectateurs.

Propulsé par le single « Il est où le bonheur », l’artiste revient sur le devant de la scène après trois longues années d’absence.

Le quatrième effort studio de l’artiste constitue une rétrospective éclair sur sa vie, entre rêveries (« L’attrape rêves »), mélancolie (« 40 ans demain »), et espièglerie (« Les Amis »), le tout couché sur un lit de mélodies pop accrocheuses.

Davantage introspectif que sur ses opus précédents, le néo-quadra signe une œuvre intimiste, mais sans doute la plus aboutie. Suivant la formule consacrée, on pourrait dire, l’album de la maturité.

Mae n’hésite pas à se mettre à nu, surtout lorsqu’il chante pour son fils « Marcel » (accompagné par Jules, le cadet) et pour sa bien-aimée, Nadège Sarron, tout au long de la magnifique déclaration d’amour, « Ballerine ».

Le bonhomme sait aussi faire saigner sa plume lorsqu’il s’agit de dénoncer la cruauté barbare de l’Homme. Le texte époustouflant de Paul Ecole, « Lampedusa », relate l’histoire de ces migrants qui, tentant de trouver un havre de paix, finissent par périr en mer, dans l’indifférence quasi-générale !

Ecrit, composé et réalisé par ses soins, son dernier né oscille entre accomplissement de soi et quête inespérée de bonheur.

Rafraîchissantes, touchantes, parfois cruelles, ses compos sont interprétées avec une sincérité profonde, de cette voix rocailleuse, identifiable entre mille…

Les nombreux aficionados devraient être ravis de retrouver ce talentueux artiste, au sommet de sa forme. 

 

lundi, 30 mai 2016 23:40

Renaud

Il s’agit déjà du 16ème opus de Renaud. Et il est éponyme. Mais il a bien secoué la blogosphère, avant qu’il ne soit publié.

Considéré comme un des artistes les plus prolifiques de sa génération, Renaud avait quitté sa  tanière provençale, il y a quelques mois, suite à l’invitation de Grand Corps Malade. Ce qui avait débouché sur la sortie de « Ta batterie », compo qui figure d’ailleurs sur le nouvel elpee.

De quoi évidemment laisser présager un retour du Parisien, dans le creux de la vague, depuis un bon bout de temps.

C’est par « Toujours debout », un titre à la fois vindicatif et à contre-courant, que le chanteur a choisi d’inonder les ondes radiophoniques.

Baignant dans une mélodie très pop dans son approche, il clamait alors haut et fort sa résurrection (une énième) tout en réglant au passage ses comptes avec des paparazzis qui, jamais, ne l’ont épargné.

Le texte, mollasson à souhait, pouvait laissait craindre un contenu du même acabit !

Il n’en est heureusement rien ! Si certaines chansons restent effectivement décevantes comme « La nuit en taule » ou encore « Mon anniv’ », le gaillard n’a pas perdu pour autant de sa verve légendaire pour dépeindre les aspérités de la vie et l’ignominie humaine.

Notamment lorsqu’il dénonce les évènements tragiques récents liés aux mouvements intégristes. A l’instar de « J’ai embrassé un flic » au cours duquel il évoque l’après attentat dont a été victime la rédaction de Charlie Hebdo, à travers la marche du 11 janvier 2015 et « Hyper Casher » qui retrace l’attaque de Vincennes. Les mots rappellent combien le peuple tout entier a souffert de l’imbécillité d’une minorité !

Les faits sociétaux sont dépeints avec autant d’amertume que de mélancolie. La jolie « Petite fille slave » révèle la prostitution à laquelle des filles issue de l’Europe de l’Est doivent se soumettre.

Meurtri au plus profond de sa chair, l’homme affiche une sensibilité à fleur de peau lorsqu’il évoque les siens dans le rétroviseur de la vie. En particulier son fils Malone Séchan sur « Petit bonhomme » (une très jolie ballade) et sa petite fille (« Heloïse »).

De toute évidence très attendu, tant par les fans que la critique, l’album, certes inégal, est de bonne facture !!

Les dix ans de galère qu’il a traversés, contre vents et marrées, n’ont certainement pas altéré son talent !

Contrasté, ce dernier format ne manque pas de piment et marque le retour d’une icône. Même si on l’a connu plus touché et plus inspiré dans le passé ! Le combat est différent, plus timoré ! Et l’ennemi a changé !

Tantôt soutenu par un accordéon, un piano ou une guitare, il chante d’une voix particulièrement fragile. Signe du temps qui trahit des excès en tout genre !

Mais cette imperfection vient à point et renforce davantage le spleen qui coule dans les veines du Sieur. Ce qui rend encore plus bouleversant l’écoute de cette (ultime ?) œuvre !

Alors ‘Docteur Renaud, Mister faiblard’ ? De toute évidence, toujours debout !

 

lundi, 23 mai 2016 19:26

Colours

Ils sont trois, ont élu domicile en Belgique et connaissent un succès critique croissant depuis leurs débuts ! Ajoutons qu’ils sont depuis toujours plébiscités par un public mélomane. Bien sûr, on parle de Puggy.

Après trois albums et plus de 500 dates à travers le monde, le plus cosmopolitique des groupes belges vient juste de publier son dernier né, enregistré entre Londres et Bruxelles ! Le quatrième. Et il s’intitule « Colours » !

En une petite dizaine d’années (NDR : la formation est née en 2005), le trio est parvenu à imposer son style pop british, plutôt addictif, en gravant des titres comme "When You Know",  "Last Day On Earth (Something Small)", "I Do" ou encore l’inévitable "To Win The World"

Produit par David Kosten, le nouvel opus témoigne une certaine volonté de sortir d’une zone de confort dans laquelle les gars s’étaient, sans doute, encroûtés !

Puggy se renouvelle donc et signe un disque assez éclectique dans son approche et sa musicalité. Pari osé !

Les sonorités pop/rock dansantes qui ont forgé l’identité du band sont toujours bien présentes ; et "Lonely Town », l’excellentissime « Where It Wants To Be" ou encore "Fight Like You're Fighting" en sont de belles illustrations. Lancinantes à souhait, ces compositions risquent de résonner encore longtemps dans vos têtes, la période des festivals passée ! Une ode à la perfection même ! La quintessence musicale !

Plus surprenantes par contre, les touches électro font leur apparition de manière insupportable sur "You Are" ou plus discrètement sur "Gods Could Give" où l’intro piano laissait pourtant arguer un morceau plus constructif.

Si la prise de risque est appréciable, la (mauvaise) surprise est de taille ! Pourquoi donc le trio s’est-il aventuré sur ce genre de plates-bandes d’un nouveau genre ? Est-ce parce que c’est ancré dans l’air du temps ! Quoi qu’il en soit, le résultat reste assez décevant ! C’est sans intérêt et commercial à souhait ! Un détail qui fait tâche !

Si l’auditeur lambda y trouvera une certaine satisfaction, pas sûr que l’aficionado des premiers jours y trouve son compte !

Presque obligées (et bienvenues pour le coup), quelques jolies ballades toutes en douceur viennent bercer les conduits auditifs : "Anything For You", "Got It Alone" ou encore "This Time", grâce à des nappes qui lui confèrent une configuration atmosphérique. 

Etendard de la scène belge, le groupe qui interprète exclusivement ses titres en anglais s’inscrit donc dans une puissante mouvance directionnelle, pas toujours parfaitement maîtrisée !

L’essai est plutôt convaincant dans son ensemble ! Mais si le mélange des couleurs est effectivement intéressant, celui des styles l’est beaucoup moins !

Reste à espérer, au final, que les couleurs ne s’estompent pas et finissent par devenir tristement monochromes.

mardi, 17 mai 2016 01:31

L'Attrape-Rêves de Mae !

Après plus de deux ans d’attente suite à son dernier album studio, ‘Je Veux du Bonheur’, certifié disque de diamant en France et suivi d’une tournée triomphale à guichets fermés, Christophe Maé revient enfin avec un nouvel album, « L’Attrape-Rêves ».

Né de la rencontre avec Paul Ecole, auteur ayant notamment collaboré avec Oxmo Puccino et Calogero et avec lequel Christophe Maé a coécrit la quasi-totalité des titres, « L’Attrape-Rêves » est un album intense et introspectif dont l’histoire a commencé par l’écriture des textes. Christophe Maé y aborde des thèmes personnels avec la simplicité et la sincérité qui le caractérisent. De la quête du bonheur (Il est où le Bonheur) à la paternité (Marcel), de l’amour absolu (Ballerine) au temps qui passe (40 ans demain), les textes ciselés de cet album présentent Christophe Maé tel qu’il est aujourd’hui. On y retrouve également son humanisme et son engagement avec Lampedusa qui contraste avec l’humour et la légèreté de La Parisienne ou Les Amis.

C’est également dans l’intimité que lui est venu l’idée du titre de l’album, soufflé par son fils de sept ans : ces porte-bonheurs ont accompagné Christophe Maé tout au long de son processus créatif inspirant également le titre d’ouverture de l’album L’Attrape-Rêves, écrit par Boris Bergman. Musicalement Christophe Maé a puisé un souffle nouveau tout en restant fidèle à ses racines. Toute la musique qu’il aime est là dans une énergie plus pop. La force des guitares électriques se mélange à des influences plus urbaines du début des années 1990 créant un écrin où Christophe Maé se réinvente sans se trahir et où chaque chanson est une histoire qui trouvera écho en chacun de nous. 

"Il est où le bonheur" est disponible en cliquant ici .

 

Janis Rainer est auteur/compositeur malouin qui vient de sortir un E.P 4 titres intitulé « le côté des ombres ».

Afin d'admirer toute l'étendue de son talent, deux singles extraits du disque son disponibles :

► Plutôt acoustique? "le côté des ombres". Cliquez ici .

► Plutôt électrique? "le nord". Cliquez ici .

Des informations complémentaires (bio, concerts...) sur le site du groupe sont disponibles sur le site officiel . .

mardi, 17 mai 2016 01:03

Daran et le monde perdu !

Daran, artiste français, québécois d’adoption viendra présenter son tout nouveau spectacle « Le Monde Perdu » à Bruxelles en Belgique dans le cadre du Festival FrancoFaune. Que rêver de mieux comme artiste pour mettre en avant la biodiversité et l’échangisme musical prôné par le festival ? Pour cette 3ème édition qui se déroulera du 6 au 16 octobre, FrancoFaune ne lâche rien et mettra à nouveau l’accent  sur son ADN... en vous réservant quelques belles surprises qui seront dévoilées prochainement!

Une guitare, une voix, un harmonica... Un album dans la plus pure tradition du folk américain, sur des textes de Miossec, Pierre-Yves Lebert et Moran.

Une vidéo… une mer d’hiver… des rochers que dessine en live Geneviève Gendron et les vagues qui s’y emmêlent. Pour emmener sur scène Le monde perdu, Daran a visé très haut: chaque titre est illustré par une vidéo projetée sur grand écran. L’illustratrice dessine en live et soudain les dessins s’animent, prennent vie. Ce procédé unique au monde, Daran l’a imaginé et conçu avec Serge Maheux. Ici, la technologie est au service de la poésie. Le monde perdu est incontestablement l’album le plus accompli et le plus personnel de la carrière de Daran. Introspectif, ponctué d’ombre et de lumière, le tout dans une forme dépouillée qui place l’émotion et la sensibilité au tout premier plan. Un spectacle à ne surtout pas rater !

L’affiche du Festival FrancoFaune vous réserve encore quelques belles surprises !

Infos & tickets :

Ticket disponibles à la billetterie du Théâtre 140 (avenue Plasky 140 - 1030 Bruxelles).

Egalement disponibles à la FNAC.

Extrait du Monde Perdu en cliquant ici 

Loin des "Formats actuels" Jean-Marc nous offre une nouvelle chanson d'Amour, élégante et délicate.

"La Tête la Première" nous rappelle un peu nos propres histoires... nos rendez-vous manqués.

Le clip est disponible ici .

mercredi, 11 mai 2016 19:25

Living by the rules we’re making

Lylac, c’est le projet d’Amaury Massion (Attica, My TV is Dead). Et en publiant ce nouvel opus, il brode une toile pop/folk qu’il avait déjà tissée précédemment ; et ma foi fort habilement, sur « By a tree » !

“Living by the rules We’re making” s’inscrit parfaitement dans cette continuité. A laquelle l’artiste a ajouté de maturité dans l’art de torcher ses compositions !

Les arrangements sont précis, légers et profonds. La violoncelliste Thècle Joussaud accentue cette envolée boréale ! Lorsque ce n’est pas la guitare acoustique ou les gammes de pianos que l’on entend galoper au gré des morceaux!

L’instrumentation est orchestrée avec humilité ! Elle s’efface parfois, l’air de rien, afin de laisser transparaître l’émotion de celui qui a fréquenté le Conservatoire Royal de Bruxelles. Pour ensuite revenir, de plus belle, emmenant doucement l’auditeur dans un univers onirique propice aux émotions chaleureuses !

Posée sur un lit de tendresse et de subtilités, la musicalité transpire la poésie ! Cette impression se renforce davantage lorsque les sitars apportent une touche gravitationnelle rafraîchissante.

Hormis le bonus track, « La revanche du léger », les lyrics sont exprimés dans la langue de Shakespeare. Les mots glissent naturellement ! Parfaitement huilés, ils sortent un brin éraillés de la bouche de Lylac !

Pour le puriste, cet opus constitue une réussite indéniable. Mais face au mélomane lambda, la configuration élitiste risque fort de manquer sa cible.

C’est très beau, gentil et sincère, certes. Mais, est-ce suffisant ?