La rébellion de Jewly…

Auteure-compositrice engagée, Jewly est investie d’une mission : celle qui la pousse à écrire pour ouvrir les consciences et les libérer grâce à des vibrations rock salvatrices pour les uns ou salutaires pour les autres. « Rébellion » est un concept album…

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Stéphane Reignier

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dimanche, 27 mars 2016 19:15

Catherine WATINE dévoile "Atalaye"

L’album "ATALAYE" sera dans les bacs le 1er avril prochain.

Catherine Watine (c'est son vrai nom) est sûrement l'une des plus belles découvertes de la musique française de ces dix dernières années. Son rock électro psyché mélodique, rythmé par des arrangements classiques donne un son intimiste minimaliste unique qui touche tous les amoureux de silence, de voyage intérieur et de rêverie réaliste où la solitude devient un précieux soutien dans l'ouverture et le contact à l'autre. Quelque part entre les grands espaces du groupe islandais Sigur Rós, les battements de coeur du Pink Floyd, la nostalgie Satie, le romantisme de Rachmaninov et la délicatesse sombre de Barbara...

En concert :

Le vendredi 8 avril, à l’Atelier des Artistes, 4 rue Rampon, 75011 Paris à partir de 20h.
Le mercredi 13 avril, au Walrus, 34 ter rue de Dunkerque 75010 Paris, à 19h3.

Cliquez ici pour découvrir le premier extrait de cet album, "La raison qui me pousse".

lundi, 21 mars 2016 16:33

A bouche que veux-tu (Edition Deluxe)

Retour de la femme à deux têtes.

Apparaissant comme une figure d’opposition manifeste, le duo Brigitte, nous gratifie d’une édition spéciale de son second opus « A bouche, que veux-tu ».

Sorti sur sa propre boîte de production labellisée, ce long playing baigne dans un océan de funk, de reggae et disco.

Décrochant pour cet opus un disque de Platine, Aurélie Saada et Sylvie Hoarau ont vite surfé sur la vague du succès et ont, de ce fait, écumé les festivals d’été, oscillant ici et là entre sensualité assumée, féminisme déplacé et réflexions pas toujours fair-play sur l'air du temps.

Elles commercialisent aujourd’hui un joli coffret rose pailleté estampillé « Edition collector » recelant une manne de bonnes surprises. Dont deux disques !

Le premier propose une lecture conventionnelle de l’album. Mais pas que ! La chanson éponyme se multiplie pour y subir un lifting taillé clubbing ! Un peu facile et sans grand intérêt patrimonial !

La vraie bonne surprise, par contre, provient du second support. Encouragées à offrir une palette plus intimiste de leur répertoire, ces artistes, en devenir, livrent un sept titres sous l’orchestration d’un homme, Paul Rouger, menant de main de maître douze cordes, trois cuivres et une flûte !

L’exercice est tout bonnement surprenant ! L’angle d’écoute devient tout à coup nettement plus évident ! Plus fluide aussi ! La beauté musicale et le grain de voix éraillé, presque enfantin pour le coup, des gonzesses, se marient naturellement au gré des ondulations sonores. Comme une évidence ! Tout simplement magnifique ! 

Baignant dans un environnement plutôt ouaté, les mots se posent sur les notes, comme les mains d’un homme sur le corps de sa partenaire ! Délicatement, sensuellement, avec beaucoup de douceur et de volupté ! Un régal pour les oreilles !

Subitement, les compositions originelles deviennent une erreur presque involontaire que l’on s’obligerait, sans regret, à oublier !

La seconde surprise, plus anecdotique, celle-là, touche le packaging. Quinze clichés pris façon polaroïd. Comme si ces demoiselles, qui ne viennent pas de Rochefort, avaient besoin de se rappeler l’instantané nostalgique d’une vie faite de jolis souvenirs ! A voir …

Ce samedi 5 mars, l’hémicycle du Botanique accueille Antoine Hénaut. Il est venu défendre les couleurs de son deuxième opus, « Poupée Vaudou », dont est issu le titre radiophonique « La vie s’écoule ». Auteur, compositeur, interprète et parfait autodidacte, l’homme à la chevelure hirsute est originaire d’un bled situé au sud-ouest de Mons, qui porte le doux nom d’Onnezies. Flanqué du guitariste Max Giordano, il s’essaie à ses débuts dans différents projets de chanson française. A ses dépens, puisque le succès n’est pas au rendez-vous ! Il est remarqué en 2010 par Marc Pinilla, du groupe Suarez, qui lui donne le coup de pouce nécessaire pour lancer sa carrière, qui prend alors un virage à 180 degrés. De cette rencontre, naîtra une amitié et une collaboration transversale qui est toujours d’actualité. Dès 2011, il assure les premières parties de Michel Delpech, Les Ogres de Barback, Axelle Red ou encore Brigitte…

Faon Faon se charge du supporting act.

Vers 20 heures, le duo réunissant Fanny Van Hammée et Olympia Boule prend place devant une fosse tristement mi-remplie (NDR : ou mi-vide, selon).

Le truc de ces deux jeunes femmes, âgées d’une vingtaine d’années seulement, c’est un savant mélange d’électro tribale et de folk.

Les gonzesses, vêtues de blanc pour l’occasion, sont accompagnées d’un troisième larron. Grosses chaussures, chaussettes retroussées et pantalon trop court, ce dernier semble sortir tout droit d’un album de Tintin !

Minimaliste, le set est particulièrement intimiste, flirtant de temps à autre avec celui d’une certaine Emilie Simon.

L’ambiance feutrée et l’acoustique particulière de la salle se prêtent admirablement bien à l’expression sonore du moment.

Dès les premières envolées musicales, les biches se sont vite évadées de leur torpeur naturelle pour emmener le public vers des cieux tendrement naïfs, sauvages et empreints d’onirisme.

D’une durée d’environ 40 minutes, le show s’est clôturé par un hymne à… l’humour ! Devant un public conquis !

Lorsque Antoine Hénaut et sa clique montent sur l’estrade, vers 21 heures, le parterre, nettement moins clairsemé, grouille de fans impatients !

Lunettes noires sur le nez et veste grise sobre, Antoine Hénault affiche une attitude qui laisse transparaître une certaine timidité, vite dissipée après avoir largué quelques plaisanteries façon ‘Tatayet’, provoquant ci et là quelques éclats de rire.

Lorsque par exemple, en prenant une bière, il se retourne et lance au claviériste un ‘Allez, synthé hein !’

A titre anecdotique aussi, il aime rappeler que, petit, il était un passionné de cirque. Il fréquentera d’ailleurs assidûment l’école créée, il y a près de trente ans maintenant, par son défunt père.

Manifestement, les acquis sont restés intacts puisque l’artiste, soutenu par deux circassiens,  s’est livré à un magnifique numéro de jonglerie.

On comprend rapidement que derrière cette fausse exubérance se cache un fils meurtri par la perte d’un être cher à son cœur et rendre cet ultime hommage était primordial à ses yeux !

S’il manie fort bien les quilles, la voltige des mots n’est pas en reste ! Au contraire ! En utilisant des doubles sens intelligemment écrits et pensés, l’écriture du jeune artiste est plus incisive que sur le précédent opus. La maturité a fait son bonhomme de chemin !

Ce qui frappe, c’est la facilité et la subtilité déconcertantes avec lesquelles il parvient à décrire un quotidien fait d’espoirs et de tracas. Le tout en maniant énormément le second degré. Citons pêle-mêle « Comme un grand », « La vie s’écoule », « Sportif » ou encore « De la musique ».

Au fil des chansons, il évoque ses peurs, ses faiblesses, ce qui l’amuse ou l’ennuie. Il n’est sûr de rien, mais reste assidûment curieux de tout ce qui l’entoure ! Ce paradoxe le rend d’autant plus attachant et fragile. Une sorte d’homme enfant en quelque sorte !

Mais quoiqu’il en soit, ce soir, on épinglera la caisse de résonance de son concert, accordé à la Rotonde !

(Organisation : Botanique)

lundi, 14 mars 2016 11:21

C’est la crise

En choisissant un patronyme aussi déjanté, La Moutarde Me Monte Au Nez nous a rapidement fait comprendre que l’acidulé était son créneau.

Fondé au début du millénaire, cette formation compte plus de 250 concerts à son actif (NDR : essentiellement à travers l’Hexagone), et « C’est la crise » constitue déjà son quatrième album !

Question piquant, on peut difficilement faire mieux ! On est à mille lieues des discours pompeux de l’Académie française façon Jean d’Ormesson. 

Ici, l’humour est en effet ravageur et plutôt graveleux. A ne pas mettre entre toutes les chastes oreilles !

Il suffit de s’en convaincre en écoutant « Classé X », au cours duquel le chanteur s’évertue à clamer ‘J’arrache ta culotte. Et déjà, tu te frottes. Je te bouffe la chatte à n’en plus finir’. Très subtil !

Composé d’une face ‘licenciement’ et d’une face ‘divorce’, le disque veut reproduire les sensations de l’écoute d’un bon vieux vinyle ; support que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…

Les textes sont subversifs et faussement intellos. Les thématiques sont certes pimentées, mais apolitiques. Elles dépeignent le quotidien sociétal : la crise, la malbouffe, les rencontres sur le net, etc. Jouer sans surjouer, tel est leur fer de lance !

Influencé par les yéyés, le sextet a souhaité néanmoins réaliser un album contenant une large palette de sonorités musicales. L’opus oscille entre electro (NDR : « Nouveau départ », une très belle plage d’ouverture caractérisée par son craquement nostalgique) et morceaux tantôt plus pop à coloration sixties, tantôt plus rock.

Et finalement, plutôt contemporain, l’LP s’avère de très bonne facture. Une très jolie surprise !

 

lundi, 14 mars 2016 11:20

Avalanche

C’était en 1996 ! Son génialissime « La nacelle » envahissait les ondes radiophoniques. Le temps passe vite, mais il n’altère en rien le talent de cet artiste !

Paru sur le label belge Crammed Discs, cette chanson lui avait permis de se hisser au sommet de la gloire entraînant par la même occasion une tournée de quarante-cinq dates à travers la France en première partie d’Obispo himself !

Les deux elpees suivants, « La nuit des balançoires » et « L’homme en noir » –tous deux enregistrés à neuf ans d’intervalle– avaient connu, eux aussi, une certain succès critique et d’estime !

Flanqué de ses fidèles compagnons qui l’ont accompagné durant sa tournée, soit Jérôme Mardaga (Jeronimo) aux guitares, Calogero Marotta à la basse, Jérôme Danthinne à la batterie et Vincent De Bast aux claviers, le gaillard a mis les bouchées doubles puisque la gestation du petit dernier n’a pris que deux petites années !

« Avalanche » n’est pas qu’un disque ! C’est une messe où les riffs de guitares foisonnent ! Ils résonnent comme une provocation ! L’addiction devient presque obligée et malsaine !

C’est aussi une expression littéraire à lui tout seul ! Hugo est un obsédé … textuel. Il a fait le choix des armes en français !

Un paradoxe même peut-être ! Il dépeint des textes sombres entre candeur et tendresse vocale et naïveté presque naturelle (« Hey mon ami »).

Enregistré en Belgique et en France, on y retrouve la même couleur mélodique qui a fait son succès d’autant. Un relent de pop sucrée, atmosphérique avec une résonance anglophone quasi échographique.

On épinglera l’hommage vibrant fait à Michel Delpech, disparu tout récemment dans « Michel D. » !

Un travail d’orfèvre !

 

lundi, 29 février 2016 18:17

In extremis

Au grand dam de ses fans, il n’est jamais pressé de garnir les bacs des disquaires. Il revendique même une certaine nonchalance dans ce domaine !

La sortie de ce nouvel opus n’échappe pas à cette règle quasi immuable, puisque sept années se sont écoulées depuis la publication du précédent elpee studio.

Cabrel n’est pas devenu oisif pour autant ! Cette période a, en effet, été propice à la diversification de ses projets : son adaptation de chansons de Dylan (« Des roses et des orties »), sa comédie musicale réalisée en compagnie des petits chanteurs d’Astaffort (« L’enfant porte »), mais aussi le deuxième volet de l’œuvre « Le soldat rose ».

L’artiste évolue cependant bien dans son propre registre et affiche une constance qui fait de cette œuvre –sans surprises, certes– un recueil de chansons aux mélodies soignées et subtiles.

Tout au long d’« In extremis », l’homme s’affirme une fois de plus ! Sa plume est précise et sans équivoque. Elle donne naissance à des textes –comme souvent dans sa discographie–intelligents, incisifs et qui font mouche !

Cependant, l’abondance et la variété de thématiques est très susceptibles d’égarer le mélomane dans les méandres artistiques de son auteur.

Sans être exhaustif, il y aborde les vicissitudes de la politique tout au long de ‘Dur comme fer’ et ‘Pas si bêtes’, pour se fendre ensuite de deux chansons d’amour, genre qu’il avait délaissé depuis vingt ans ; et tout particulièrement sur « A chaque amour que nous ferons » et « Partis pour rester ».

« Pendant ce temps » rend un vibrant hommage à Mandela. « Dans chaque cœur » ressasse ses (bons) souvenirs catholiques…

Et il n’oublie pas d’adresser un clin d’œil à ses deux filles, à travers le magnifique « Les tours gratuits ».

Bref, la patte ‘Cabrel’ est toujours bien présente. Quelques accords de gratte et une orchestration minimale. La formule n’a pas changé, mais l’émotion a été amplifiée…

mardi, 23 février 2016 23:39

Nicolas Michaux revient en solo!

La cheville ouvrière d’Eté67 revient en solo. Son premier album « A la vie, à la mort » paraîtra le 02 avril prochain.

Le premier single, 'Croire en ma chance", est en écoute ici !
 
mardi, 23 février 2016 23:26

Ca sent le fauve !

150.900 kilomètres en trois ans de tournée. quatre fois le monde, chico.

FAUVE a commencé dans nos chambres en 2011. c'était notre sac de frappe. et puis, presque subitement, le projet s'est transformé en parcours initiatique, en quête de découverte de nous-mêmes et des autres. avec, comme carburant majeur, les concerts.

On voulait laisser une trace de ce voyage - physique et psychologique, de cette infinité de moments hallucinatoires et structurants. une image de ce qu’a été FAUVE sur scène et en tournée.

« 150.900 » est donc un album live mais aussi un document : vous y trouverez des morceaux enregistrés en concert, des extraits d’interviews*, des témoignages pris sur le vif et des trucs inédits.

 Le live de "Blizzard" peut être vu ici !

"Sebolavy", c'est le premier album publié par Mickael Furnon, depuis 2009.

Sept années passées loin des lumières, au cœur d'une France dont on ne parle jamais, à la campagne, là où le cynisme n'a pas encore tout dévoré.

Six années de recul, de composition acharnée, des dizaines de chansons qui sortent et qui rejoignent la corbeille, le doute, essayer encore et encore et encore.

Attendre de voir si on peut toujours le faire. Surtout, ne pas se répéter, ne pas y aller pour simplement y aller. Être fier, avoir envie, ne pas se retenir.

 “Sebolavy” est un disque aux failles spatio-temporelles formidables, c'est un homme qui regarde dans le rétroviseur sans jamais oublier que c'est la route, devant, qui compte plus que tout le reste.

Histoire d'éteindre sans attendre les commentaires contemporains idiots ou paresseux, ce titre ne doit rien à l'orthographe malade du sms roi, non.

Il provient de Robert Desnos, de Marcel Duchamp et enfin de Pierre de Ronsard. Plus poésie française que Nabila. Ce titre est peut-être un sourire en coin, c'est le temps qui coule, les amours qui s'effacent ou pas, les souvenirs d'une enfance où les parents fumaient dans les voitures et où le peuple existait encore.

Ce disque aux couleurs mouvantes, aux mélodies qui accrochent sans jamais insister, ce disque pop, rock, électro, sauvagement familier, c'est donc celui de Mickael Furnon, accompagné de quelques amis pour la circonstance qui, malgré ses trente ans de service, semble allergique aux rides.

Il ne voit plus le monde comme l'adolescent qu'il était mais il refuse pourtant de s'aveugler, d'abandonner. De simplement pointer.

Le single "En léger différé" est visible ici .

 

lundi, 22 février 2016 23:49

Skunk Anansie

A l'occasion de leur passage à Paris début janvier pour la sortie de Anarchytecture, Skunk Anansie a participé à la 503ème émission de Taratata pour interpréter leur premier single "Love Someone Else" ainsi qu'un duo explosif avec Shaka Ponk sur un medley de "Super Stupid + Ace of Spades".

À noter que le concert du 10 février au Trianon de Paris était complet !

Vous pourrez néanmoins les retrouver aux côtés de Volbeat et The Hives au festival des Artefacts le 25 juin à Strasbourg.

Le live de "Love someone else" à découvrir ici !