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Le festival FrancoFaune est de retour pour une 11e édition qui se tiendra du 2 au 12 octobre et met à nouveau en lumière la scène francophone dans toute sa diversité, avec une attention toute particulière portée sur l’audace, la curiosité et l’émergence artistique.

Au menu de ces 11 jours de musique qui explorent Bruxelles de long en large (avec un arrêt à Liège et un autre à La Louvière): des créations, des cartes blanches, des découvertes, des valeurs sûres. Des toutes toutes premières fois, des inédits, mais aussi des artistes qu’on suit de près et qu’on est ravi·es de voir grandir avec et en parallèle de FrancoFaune. Au final, un ensemble très coloré, à l’image de l’affiche du festival.

Dominique A s’affiche sous son véritable nom - Dominique Ané - et s’entoure du pianiste Stephan Oliva du contrebassiste Sébastien Boisseau ainsi que de Sacha Toorop

 Créations et cartes blanches

Parmi les créations que FrancoFaune est fier d’accueillir, il y a Memento, porté notamment par Dominique A et Sacha Toorop qui met en musique les textes du Prix Nobel Patrick Modiano. Ce projet, qui a vu le jour sous forme d’un disque sorti cette année, sera présenté pour la première fois en Belgique sur scène à deux reprises dans le cadre du festival: une fois au Marni (Ixelles) et une fois à Central (La Louvière).

Autre création inédite, celle du trio instrumental énervé Jean-Paul Groove qui a prouvé maintes fois toute l’énergie qu’il pouvait développer sur scène, et sera accompagné, spécialement pour FrancoFaune, par quatre voix et non des moindres: le rappeur Peet, la chanteuse Charles, la moitié de Juicy Julie Rens, ainsi que l’hurluberlu Pierres.

Toujours au rayon des cartes blanches, la voyageuse Roza prendra possession du MIMA, au milieu des oeuvres de l’artiste portugais Vihls, pour présenter ses chansons aussi douces qu’engagées sous un nouveau jour en compagnie d’ami·es musicien·nes, dont la Suissesse Meimuna et sa voix désarmante.

Twee jaar geleden, FrancoFaune convainquait la Gantoise An Pierlé de créer un concert spécialement en français. Aujourd’hui, ce projet a mûri et est devenu un vrai groupe qui s’apprête à sortir un premier disque, qui sera présenté en avant-première au festival. Une soirée au Botanique à la double affiche hautement qualitative, puisqu’elle y partagera la scène avec Sages Comme Des Sauvages, groupe que nous avions accompagné à ses débuts, dont l’album qui vient de sortir est sans aucun doute l’un des plus irrésistibles et inventifs de l’année.

Enfin, pour clôturer le chapitre “création”, le rendez-vous annuel des Secrètes Sessions est à nouveau pris et mettra en relation une vingtaine de musicien·nes qui ne se connaissaient pas, leur donnant pour objectif de créer une chanson toutes les deux heures, qui seront jouées sur scène en fin de parcours, dans le VK tout fraîchement rénové. Un moment insolite et forcément inédit !

An Pierlé - Lumière - Roza - Jean-Paul Grove

 Rap, chanson, guitares et ovnis

Le rap et les musiques urbaines au sens large seront une nouvelle fois à l’honneur, notamment avec une soirée 100% féminine au Brass, qui regroupera la “chanteuse de rap” Nayra, l’hyperpop dans l’espace de Zonmai et la touchante Nsangu. Ailleurs à l’affiche, on retrouvera, dans le désordre, le hip-hop plein d’âme de White Corbeau, l’insolence queer de Le Lou, la mélancolie désabusée de Peritelle, le rap coloré de Golgoth ou encore la singulière MHO.

Les formats “chanson” se déclinent eux aussi sous toutes sortes de forme, du folk introspectif de Dinaa à la pop intime de Noor, du grand dealer d’émotions Adam la Nuit (ÂA) à l’insouciance de Garance Midi, l’onirisme teinté de jazz de Louise Barreau, en passant par l’émotion pop de Bilou, les Caraïbes d’Ariel Tintar, l’alt pop consciente de Daphné Swân, l’élégance de Gabrielle Verleyen, la poétesse humaniste Natasha Kanapé, la fusion baroque-world d’Ostinato Blues…

Les amateurs de guitares ne resteront pas non plus sur leur faim, et pourront jeter leur dévolu sur les envolées de Gros Coeur, la transe de Meril Wubslin, la glam pop pailletée de Lumière, la cold wave décadente de Vipères Sucrées Salées, le punk “post-toute” de Dogo Suicide, la kraut pop de Chaton Laveur, la cantatrice punk de Petit Animal, ou encore les expérimentations crues de Charlène Darling.

On n’échappera pas non plus aux quelques ovnis à l’affiche, dont les noms annoncent déjà tout un programme à eux seuls : Trotski Nautique, le groupe du dessinateur David Snug, ou Thomaslovefashionverviers qu’on qualifiera "d’instagrammeur équestre” pour entretenir le mystère.

Et puis, en point d’orgue du festival, la clôture se fera autour d’une série d’artistes queer au 140, avec “J’ai des lettres (mais j’ai pas de culotte)” de Peggy Lee Cooper, le plan langue drag de Vakah Profana en guise de fil rouge, mais aussi la “triste star” Zedie et la techno furieuse et mélancolique de Cuisse.

 En chiffres

Si on pose la programmation du festival sur une carte, on peut y compter quelque 34 artistes belges, 12 français·es, 4 venu·es du Canada et 2 de Suisse, qui donneront un total de 54 concerts tout au long du festival.

Fidèle à ses engagements en termes de parité, l’édition 2024 de FrancoFaune accueille 45% de projets portés par une femme, 45% par un homme, 9% mixtes et 1% non binaire.

La cinquantaine de concerts aura lieu dans 20 lieux qui se répartissent sur 11 communes bruxelloises et belges, et dont les tailles vont de quelques dizaines de places (Jardin de ma soeur, Super Fourchette, Maison poème, Maniak Padoue…) à plusieurs centaines (VK, Botanique, Central, Le 140…).

Quatre artistes ont bénéficié d’un accompagnement tout au long de l’année dans le cadre du Parcours FrancoFaune :  Adam La Nuit, Ariel Tintar, Le Lou et Louise Barreau, qui joueront chacun·e à deux reprises au sein du festival.

FrancoFaune, c’est la garantie d’agréables et surprenantes (re)découvertes, d’artistes en circuit court dans des lieux à taille humaine. Parce que FrancoFaune est aux concerts ce que la Belgique est à l’humour : un chaleureux écrin.

Détails pratiques et billeterie www.francofaune.be

(Communiqué de presse)

 

samedi, 27 janvier 2024 10:59

L’interaction de Ride…

Le septième elpee studio de Ride, « Interplay », sortira le 29 janvier 2024. Ce nouvel album est le troisième du quatuor d'Oxford depuis sa reformation en 2014. Ces pionniers du shoegaze, quelquefois proche du noise rock des années 90, sont davantage ensemble lors de leur seconde phase que dans la première. Cette sortie est accompagnée du premier single de l'album, « Peace Sign », disponible dès maintenant.

« Interplay » suit « Weather Diaries » (2017) et « This Is Not A Safe Place » (2019), qui ont rallumé l'étincelle Ride, à la fois en faisant plaisir aux anciens fans et en présentant l'un des groupes de guitares les plus avant-gardistes de leur génération à un tout nouveau public. Il relie tous les points de sa carrière, reprenant les attaques de guitare frénétiques, les grooves hypnotiques et les accroches mélodiques rêveuses de ses premiers travaux et les plaçant sur un modèle sonore plus expansif, inspiré par les joyaux pop des années 80 tels que Tears For Fears, Talk Talk et le début de U2.

Sur le plan thématique, « Interplay » associe les caractéristiques lyriques classiques de Ride, telles que l'évasion, les rêves et l'insatisfaction de la vie moderne, à un sens de la résilience et de la persévérance résultant de l'implosion, puis de la reformation et de la recherche d'un moyen d'aller de l'avant vers leur deuxième sommet.

Avec sa ligne de basse entraînante, ses synthés et son saxophone euphoriques inspirés des années 80, « Peace Sign » est la parfaite introduction à « Interplay ». À propos de ce nouveau single, Andy déclare : ‘« Peace Sign » est né d'une jam enregistrée au studio OX4 de Marks, début 2021. Nous l'avons appelé « Berlin » et, au départ, il y avait Loz à la batterie, Steve à la basse et moi-même sur un synthé Prophet 5. Environ six mois plus tard, j'ai mis la main sur l'enregistrement et je l'ai transformé en chanson’.

Composé des guitaristes/chanteurs Andy Bell et Mark Gardener, ainsi que du batteur Laurence ‘Loz’ Colbert et du bassiste Steve Queralt, Ride s'est formé à Oxford, en 1988 ; quatre amis qui combinaient les sensibilités de la guitare-pop des années 60 avec des avalanches de bruits et des rythmes entraînants. Il s'agissait d'un recalibrage de l'indie-rock qui allait être défini comme ‘shoegaze’. C’est grâce au premier long palying « Nowhere », sorti en 1990 que le groupe a connu un succès critique et commercial qui s'est arrêté en 1996.

Il s’est reformé en 2014, découvrant une scène mondiale pleine de formations redevables à Ride et à ses pairs (Tame Impala, Beach House, Alvvays pour n'en citer que quelques-uns), et après une tournée réussie, les musicos sont entrés en studio sous la houlette du légendaire producteur Erol Alkan pour concocter « Weather Diaries », acclamé par la critique, et « This Is Not A Safe Place », qui lui a succédé. Aujourd'hui, en 2024, le shoegaze est l'un des genres musicaux qui se développe le plus rapidement. Un quart de siècle après sa formation et face à une nouvelle génération qui découvre leur musique, Ride atteint de nouveaux sommets créatifs et est plus fort que jamais avec « Interplay ».

« Peace sign » est en écoute ici

 

 

mardi, 09 janvier 2024 18:35

Le bric-à-brac de Mingawash…

Mingawash sortira son second elpee, « Capharnaüm », ce 20 janvier 2024, un groupe de metal fusion sis en Wallonie picarde. Du métal avec des compos à texte et dans la langue de Voltaire.

Trois morceaux issus de cet opus, sont déjà parus en clips, soit une reprise de Jacques Brel, « Vesoul », « Le Reste » et « Mathématique ».

La release party se déroulera au Salon de Silly, bien sûr, ce 20 janvier 2024.

Caractérisé par sa musique délirante, DadaBovic assurera le supporting act et DJ Fleddy Melculy (NDR : oui, oui, du groupe néerlandophone) qui se chargera de clôturer la soirée.

Pour les tickets, c'est

Inaudible, une émission de radio abandonnée, il y a 33 ans, renaît de ses cendres. Cependant, l’objectif n’est pas de ressasser le passé, mais simplement de proposer une programmation à la pointe de l’actualité. Et plus précisément dans le domaine du pop/rock alternatif ou indé, soit : post punk, shoegaze, garage, néo-psychédélisme, dream pop, indus, punk rock et la liste est loin d’être exhaustive… mais pas de variétés, de chanson française, de r&b, de jazz, de blues, de prog, de world, de métal, de rap, d’électro ou de pop mainstream. Pas question non plus de frapper d’ostracisme ces genres musicaux, car il existe suffisamment de radios qui en diffusent sur la bande FM. Et puis les animateurs ont opté pour le créneau qu’ils connaissent le moins mal. On ne peut jamais dire le mieux, car au plus on découvre, au plus il y a à découvrir. 

Guy est constamment à la recherche de groupes ou artistes émergents, dans le style ; et comme rédacteur en chef de musicizne, Bernard dispose d’un éventail intéressant, qui mériterait cependant d’encore s’élargir. Et l’émission évite de se focaliser sur les singles. Ils sont rarement représentatifs des albums. Une place est quand même réservée à un ‘oldie’, puisé dans les 80’s ou des 90’s, ainsi qu’un titre d’un groupe belge et/ou français qui colle à l’actualité, et de préférence, ne se fourvoie pas dans l’électro/pop.

Des commentaires les plus pertinents et clairs possibles, dans l’esprit de Musiczine, sont bien entendus dispensés, mais en se limitant à l’essentiel -à ce sujet, rien n’a changé, 33 ans plus tard- pour que l’émission ne soit pas comparée à un débat politique. Elle peut parfois paraître donc moins spontanée, car elle demande de la préparation. Elle évoluera donc encore au fil du temps, pour la rendre la plus radiophonique possible. La première a été retransmise début octobre.

Elle est diffusée le mercredi de 20h00 à 21h00 et rediffusée le samedi à 8h00 sur rqc.

Les podcasts sont disponibles sur https://shows.acast.com/inaudible et sont téléchargeables.

Vous y trouverez également les playlists des émissions tout comme sur le Facebook (https://www.facebook.com/people/Inaudible-%C3%A9mission/61553273998088/) : et y sont renseignés les liens vers les titres qui ont bénéficié d’un clip vidéo.

RQC – 95 FM – DAB + 12 B - Radioplayer - www.rqc.be

Rqc couvre l’Eurométropole (voir info Wikipédia ici)

Présentation et production : Guy et Bernard Dagnies

dimanche, 11 juin 2023 17:46

Les faux-semblants de Flavio Rio…

De son véritable nom Flavio Spampinato, Flavio Rio est un artiste émergent qui a gravé son premier Ep, "False Lights", le 26 mai 2023. La release party se déroulera le 1er juillet au ChezTaMère. Cet auteur-compositeur-interprète italien nous convie à plonger dans son univers musical, où se mêlent des réflexions sincères sur le monde qui l'entoure. Inspiré par la musique afro-américaine et la scène pop indépendante depuis son adolescence, Flavio crée des chansons qui intègrent habilement ses éléments préférés autour de sa voix captivante. Au cours des deux dernières années, il a écrit des paroles en anglais abordant des thèmes profonds tels que les relations humaines, la résilience face aux épreuves de la vie et l'épanouissement personnel (source Court-Circuit)

 

C’est la première fois depuis 1994 que le Pink Floyd se réunit à nouveau pour sortir une nouvelle compo et leur première sortie depuis son dernier album « The Endless River » en 2014.

Dans le titre, on retrouve David Gilmour et Nick Mason, rejoint par le bassiste de longue date Guy Pratt et Nitin Sawhney au piano, et aux vocaux Andriy Khlyvnyuk, membre du groupe ukrainien Boombox.

La chanson, enregistrée le 30 mars dernier reprend le vocal d’Andriy qu’il avait posté sur son compte Instagram dans lequel on le voit chanter sur la place Sofiyskaya à Kyiv. Le son en lui-même de « Oh the Red Viburnum in the Meadow » est une chanson folklorique ukrainienne de protestation écrite durant la première guerre mondiale. Elle a été diffusée dans le monde entier le mois dernier suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le titre du single de Pink Floyd vient de la dernière phrase de cette chanson qui se traduit par ‘Hey, Hey, Rise up and rejoice’.

Gilmour a une belle-fille et des petits enfants d’origine ukrainienne. Il raconte avoir réussi à échanger avec Andriy Khlyvnyuk depuis son lit d’hôpital de Kiev, où il se remettait d’une blessure due à un éclat de mortier.

Le clip a été tourné par le très célèbre directeur Mat Whitecross et tourné le même jour que l’enregistrement de la chanson.

Le clip de « Hey, hey, rise up ! » est disponible

« Hey, Hey, Rise Up ! » (« Hey, Hey, lève-toi ! ») servira à récolter des fonds pour les Ukrainiens touchés par l’invasion russe.

(D’après communiqué de presse)

‘Autrice, psy et mélomane’, ce sont les mots qui conviennent bien à qui elle est mais surtout ils conviennent parfaitement au podcast qu’elle a créé ! « Y’a des pas connus », le podcast des artistes pas tant connu.es mais à qui c’est intéressant de tendre le micro.

Elle peut passer des heures à écouter les podcasts où les musicien.es parlent de leur boulot, de leur processus de création, de leur réflexion, de leur inspirations et aspirations. Ça la fait rêver et sans doute que ça résonne avec son moi artistique aussi… et elle s’est dit que si elle fermait les yeux en les écoutant (en interview notamment) alors elle n’était plus capable de faire la distinction entre une star et son voisin guitariste. Tous les deux se font couler un café, écrivent, composent, montent sur scène, ressentent cette adrénaline avant et puis se sentent dans leur élément pendant, tous deux ont besoin de leur famille pour garder les pieds sur terre, de leurs amis pour faire taire leurs doutes, et tous deux ont une joie enfantine sur le visage de pouvoir faire de leur passion leur activité principale. Alors pourquoi le micro est-il toujours tendu aux artistes connu.es ?

Elle croit aimer celles et ceux qui sont à côté, les décalés ceux qui ‘shinent’ pas trop ou pas encore. Parce qu’on entend bien fort celles et ceux sur le devant de la scène et elle apprécie les entendre, mais elle avoue avoir un faible pour les autres qui sont un peu à côté. Elle marche dans Bruxelles, en Belgique, et elle se dit que derrière chacune de ces portes il y a des milliers de gens qui créent. Et elle est touchée quand iels lui ouvrent une petite fenêtre sur leur intérieur, qu’iels l'invitent dans leur maison le temps d’une conversation et qu’iels lui racontent qui iels sont.

Ça nourrit la créativité aussi et peut-être celle des gens qui l’écoutent ensuite… et ça c’est trop bon !

Alors voilà, y’avait plus le choix que de le créer et finalement il est là ! « Y’a des pas connus », ce sont des conversations simples mais riches, sans prétention. Juste de la douceur, un peu de rire, de poésie, peut-être des soupirs grognons mais pour elle tout est bon ! On vient comme on veut et c’est très bien. Écoutez la bande annonce pour vous mettre dans le bain et puis quand l’envie vous prendra enchainez sans retenue avec le premier épisode.

Retrouvez-la sur Instagram pour l’actualité ici

Le podcast est disponible sur Spotify, Apple Podcast, Google Podcast et Anchor est à découvrir

 


 

Depuis plus d’un an maintenant, le gouvernement a débranché la prise du secteur culturel et évènementiel. Plus d’un an d’obscurité sans la moindre lueur.

Le secteur n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour se réinventer, pour apporter aux responsables toutes les informations sur un secteur souvent trop méconnu, pour comprendre des décisions sanitaires pas toujours cohérentes, et surtout pour pouvoir garder la tête hors de l’eau… mais toujours avec ce sentiment de n’avoir même jamais aperçu la moindre main tendue des dirigeants.

Il est vrai que la tolérance et le sens de la responsabilité caractérisent le secteur. Ce qui le ramène très souvent à une image gentille, sans doute trop gentille même. Mais aujourd’hui il n’en peut plus d’être gentil !

Il n’en peut plus d’avoir cette impression de ne pas exister.

Il n’en peut plus de voir ses équipes, ses fournisseurs, ses amis, ses artistes, ses techniciens ramer financièrement, changer de métier, sombrer dans la dépression, et parfois, hélas partir tout court.

Il n’en peut plus de ne pas avoir de réponses à ses questions.

Alors, mesdames et messieurs « les décideurs » politiques, prenez vos responsabilités !

Le secteur ne demande pas de le laisser travailler comme il le souhaite ; il se rend compte que ce sera très difficile. Il demande simplement de répondre aux questions suivantes :

Pourquoi est-ce si difficile de donner une réponse claire sur la possibilité d’organiser des événements de plus de 5.000 personnes cet été ? Un oui ou un suffirait…

Pourquoi est-ce si difficile de proposer un protocole clair et progressif pour une réouverture du secteur culturel et événementiel ? Cela permettrait au secteur de préparer un été qui ne serait pas vide de culture…

Pourquoi est-ce si difficile de proposer des événements test ? Les résultats de ces tests seraient de fameux outils pour une relance progressive et en toute sécurité du secteur…

Pourquoi est-ce si difficile de rassurer ce secteur, comme la Flandre l’a fait, en proposant des fonds de garantie et des soutiens financiers clairs, adaptés et proportionnels ? Ceci permettrait de lui offrir des perspectives encourageantes pour l’avenir…

Pourquoi est-ce si difficile de donner quelques perspectives à notre jeunesse en manque d’événements et de contacts sociaux ? Ceci éviterait sans doute de devoir envoyer la cavalerie dans les parcs…

Les festivals francophones de musique en ont assez d’être gentils. En l’absence de réponse et d’un minimum de considération politique, devrait-il, comme le fait le secteur HORECA, proposer une réouverture de la culture le 1er mai et donner rendez-vous à tous nos festivaliers dans les parcs de Wallonie et de Bruxelles ?

Il serait sans doute plus simple et plus efficace de répondre à ces questions qui paraissent à la fois urgentes et légitimes.

(D’après communiqué de presse de la Fédération des Festivals de Musique Wallonie-Bruxelles).

Alors que la situation sanitaire de la Belgique semble stabilisée et s’améliore lentement, et que la campagne de vaccination de ses concitoyens les plus exposés bat son plein, le secteur culturel reste plus que jamais à l’arrêt, sans vision claire de son futur proche. Ce manque cruel de projection affecte imparablement les artistes et tous les acteurs des musiques actuelles (promoteurs, salles de concerts et festivals) mais aussi tous leurs partenaires, fournisseurs et prestataires de services, qui n’ont aucune idée de ce dont leurs lendemains seront faits.

Cette semaine encore, la SABAM a démontré que les revenus issus d'événements culturels ont reculé de 87% en 2020, précisant que les festivals et les représentations théâtrales ont subi l'impact économique le plus sévère. Les festivals ont même perdu 99% de leurs recettes l’an dernier.

Les récentes mesures de soutien financier au secteur de l’évènementiel en Flandre, et la promesse par le ministre Jan Jambon d’une décision quant à la tenue des festivals estivaux d’ici la mi-mars, annoncées cette semaine, marquent la volonté des instances gouvernementales néerlandophones de soutenir un écosystème à l’arrêt quasi-total depuis près d’un an. C’est ainsi une enveloppe de 60 millions d’euros qui a été débloquée pour permettre aux festivals flamands de lancer les préparatifs de leurs éditions 2021, dont 50 millions d’euros d’avance remboursables en cas de tenue de l’événement et 10 millions d’euros spécialement dédiés aux dépenses structurelles à caractère sanitaire.

Ailleurs en Europe, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche, en Norvège ou en France, les gouvernements mettent en place ou envisagent des fonds de garantie permettant au secteur des festivals de lancer sereinement le travail de préparation de l’été 2021. Concrètement, les sommes injectées dans les préparatifs nécessaires à la bonne tenue de ces évènements seraient ainsi couvertes par l’Etat en cas d’annulation pour raisons sanitaires.

A l’heure actuelle, aucune des instances gouvernementales en Wallonie ou à Bruxelles ne s’est positionnée sur ce sujet vital. C’est pourquoi un nouvel appel est lancé en faveur de :

    La mise sur pied d’un fonds de garantie destiné au secteur événementiel, sur une base proportionnelle et similaire à celle adoptée en Flandre. Ce fonds permettra le démarrage de la préparation des évènements de l’été par le paiement d’acomptes garantis aux fournisseurs et prestataires du secteur, ainsi que la sécurisation de la filière des fournisseurs de festivals, qui constitue une condition essentielle à l’existence de toute forme d’événement durant la saison estivale.

    Il est à noter que cette garantie ne bénéficie pas directement au secteur des festivals - même si elle est essentielle à leur présence cet été - mais percolera à travers toute la filière pour soutenir un grand nombre d’entreprises en grande difficulté depuis un an (prestataires techniques, régisseurs, son et lumières, etc).

    Une telle garantie n’aura pas d’impact financier direct pour les finances publiques dans l’hypothèse où les festivals d’été pourraient se tenir en configuration normale.

    La situation actuelle crée de facto une distorsion de concurrence entre festivals francophones et flamands, encore renforcée par l’absence en Wallonie et à Bruxelles d’une mesure similaire à la ‘globalisatiepremie’ mise en place en Flandre.

    Le renforcement de l’enveloppe allouée au secteur des musiques actuelles par la Fédération Wallonie-Bruxelles, afin qu’un budget aussi élevé que possible soit mis à disposition de tous les acteur.rice.s du secteur. Ces sommes viseraient à couvrir sur base réelle les pertes effectivement encourues par les organisateurs en cas d’annulation.

    L’aboutissement rapide des discussions en cours à propos de la réouverture et du redéploiement de la culture en Belgique francophone sur base de protocoles sanitaires rédigés en collaboration avec le secteur culturel.

    La FFMWB est consciente des nombreux défis que pose la crise sanitaire actuelle. Mais, alors que l’impact psychologique de la pandémie se fait sans cesse plus grand et que l’appétit de la population pour des évènements culturels ne cesse d’augmenter, il lui semble essentiel de mettre en place toutes les mesures possibles pour que la possibilité d’organiser des festivals cet été soit une réalité concrète.

A propos de la FFMWB – Fédération des Festivals de Musique Wallonie – Bruxelles

La FFMWB a été fondée par 12 festivals belges francophones en septembre 2020, dans un contexte de crise sanitaire affectant lourdement et durablement le milieu de la musique. Cette fédération est l’expression de la volonté de ses membres de s’unir au sein d’une structure commune visant à professionnaliser encore le secteur et l’aider à se développer.

La FFMWB compte aujourd’hui plus d’une trentaine de membres, représentant la diversité du secteur en Fédération Wallonie-Bruxelles : BSF, Couleur Café, Dour Festival, Durbuy Rock Festival, Esperanzah!, Francofolies de Spa,  Inc’Rock, LaSemo, Les Ardentes, Les Nuits Botanique, Les Solidarités, Ronquières Festival, Austral Boréal Festival, Balkan Trafik, Baudet’stival, Bear Rock, Beauraing Is Not Dead, FCKNYE Festival, Feel Good Festival, Festival d’Art de Huy, Festival Les Gens d’Eire, Fêtes de la Musique, Folestival, Franco’Faune, Gaume Jazz Festival, Lamberm’on Stage Rock Tribute, Les Aralunaires, Microfestival, Park Rock Festival, Roots & Roses, Scène sur Sambre, So W’Happy Festival et Vintage Music Festival.

(D’après communiqué de presse)

http://www.ffmwb.be/

https://www.facebook.com/FFMWB

Suite à son appel à projets lancé en octobre et novembre dernier, le Fund Belgian Music a reçu de nombreuses demandes de soutien pour la relance de projets musicaux. Après un processus de sélection et l’avis d’un jury de professionnels, 49 projets recevront un soutien financier afin de permettre leur relance et donner ainsi un coup de pouce, bien nécessaire, à de nombreux musicien.ne.s. belges : le nombre très important de demandes est un indicateur clair du besoin énorme de financement de ce secteur en crise. Parmi les projets soutenus pour ce premier appel, on retrouve notamment : Noémie Wolfs, David Numwami, Dario Mars, Front 242, Julien Tassin, Gaëtan Streel, Under the Reefs Orchestra, …

Pour plus d’infos, voir ici

 

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