La substitution d’Edouard van Praet

Edouard van Praet a publié son nouveau single, « Remplaçable », ce 2 mai 2024, une chanson délicate et rêveuse à la basse hypnotique, aux synthés mignons et aux guitares discrètes. Entre pop et punk doux, les paroles en français à la reverb’ profonde évoquent…

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Une piqûre de rappel pour Pond…

Le nouvel elpee de Pond, « Stung ! » paraîtra ce 21 juin 2024. A ce sujet, Nick Allbrook a déclaré : ‘J'ai écrit la plus grande partie de cet album en tondant la pelouse de quelqu'un. Je suis rentré chez moi, j'ai posé mes doigts sur le piano et j'ai joué la…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 29 juillet 2008 23:00

7 Moons

Ce qui frappe d’abord en écoutant cet elpee, c’est la voix de Joseph Petolillo dont le timbre et les inflexions sont tellement proche de Peter Hammill (NDR : pas de David Bowie comme j’ai pu lire à mon grand étonnement, chez certains confrères). Al Dente est une formation belge. Née en 1998, elle est issue de la région de Mons. Et Joseph n’est pas un illustre inconnu, puisqu’avant de lancer son projet, il avait milité chez Treefoil, Slam to Slam, Raimbaut et même été le premier guitariste de Monsoon.

Musicalement, la formation puise une bonne partie de ses influences au sein de la prog des 70’s. Celle du Van Der Graaf Generator, probablement. Mais aussi de Magma époque « Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh » (ces cuivres !), de Frank Zappa et de Weather Report. Mais plutôt que manifester l’austérité de la plupart de ses maîtres, Al Dente a le bon goût d’injecter une bonne dose de folie et de lyrisme dans sa solution sonore baroque. Tout en se frottant à des courants aussi disparates que la techno, la fanfare, le cirque, l’opéra, le funk et le ‘rock fusion’. Et le résultat est plutôt étonnant. Malheureusement, son style expérimental risque fort de le confiner, pour longtemps encore, dans la zone crépusculaire de l’underground…

 

mardi, 29 juillet 2008 22:55

Ep 2

Quatre titres sur l’Ep de Corde Sensible, le projet de Mister LaCorde, un auteur/compositeur/interprète issu de la région parisienne qui avant de se lancer en solitaire, a sévi chez Goo Goo Blown, Zeta Triculi ou encore Melocotone. Un personnage qui doit adorer les Beatles, et en particulier l’elpee « Revolver ». C’est en tout cas l’impression laissée après avoir écouté les deux premiers titres de ce disque, « Le réel à l’endroit » balayé par un clavecin vintage et surtout « Mon refuge », une compo sinusoïdale, caractérisée par un zeste de tabla et de sitar ; encore que certaines inflexions vocales rappellent plutôt Nicola d’Indochine. On n’insistera pas trop sur « La crise », plage un peu mièvre dont le chant ne semble pas en phase avec la mélodie, pour plutôt s’attarder à « La corde au cou », un morceau imprimé sur un tempo plus lent, aux arrangements raffinés ainsi qu’aux lyrics ténébreux et bouleversants. Une chanson qui paradoxalement évoque davantage Laurent Voulzy que les Fab Four. Ce qui est sans doute pour cet artiste, également un compliment…

Manifestement, cette formation française est influencée par la new wave atmosphérique. Et en particulier par des ensembles hexagonaux issus des 80’s comme Little Nemo, Dominic Sonic et surtout Collection d’Arnell-Andrea. Peut-être Marquis de Sade, mais alors uniquement les lyrics, alors. Les boîtes à rythmes et les guitares (tantôt subtiles dans l’esprit de Durutti Column, tantôt torturées et aventureuses comme tout au long des seventies ou encore distordues à la manière de Sonic Youth) se partagent l’essentiel du gâteau. Et puis il y a les vocaux. Chuchotés, ils passent plutôt bien la rampe. Pas pour rien que les quatre meilleures plages se partagent entre l’élégant « Corps et âme », l’envoûtant « La meule », le frémissant « La dérive » (Dream City Film club ?) et le sinistre « Dans l’ombre ». Parlés, ils laissent indifférents. Chantés, c’est une véritable catastrophe ! Dommage, car sans cette carence l’ensemble tenait plus ou bien la route.

mardi, 29 juillet 2008 21:35

Rosary

Entre 1983 et 1988, les frères Pauly, sous le patronyme de Parade Ground, avaient commis quelques singles ainsi qu’un album. Intitulé « Cut up », cet elpee avait même reçu le concours de Colin Newman à la production. Proche de l’équipe de Front 242, et en particulier de Patrick Codenys et de Daniel Bressanutti, le duo va même participer aux sessions d’enregistrement de « 06 :21 :03 Up Evil » et de « 05 :22 :12 Off ». Et puis le duo va disparaître de la circulation. Ne réapparaissant qu’en 2004, lors du 3ème Belgian Independent Music Festival à Anvers. « Rosary » constitue leur deuxième opus. Un disque qui réunit toutes leurs expériences opérées au cours des deux dernières décennies. Et, c’est Codenys qui s’est chargé de la mise en forme, tout en collaborant aux arrangements. 30 titres sont réunis sur cette plaque, dont 15 interludes intitulés « Rosary » et numérotés de I à XV. Des intermèdes bruitistes mais atmosphériques et de brève durée. Mais venons-en au contenu de ce disque. Clairement indus, il baigne au sein d’un climat austère, froid, inhospitalier, glauque, angoissant, décadent, ressuscitant en même temps les spectres de Front 242 (fallait s’en douter), mais aussi de Killing Joke (son aspect le plus indus), Depeche Mode circa « Construction time again », SPK et Test Department. Les trop rares mélodies (les superbes « Happy at all » et « Breath » constituant les exceptions qui confirment la règle) ne permettent pas à cet opus d’échapper à une dimension purement expérimentale que le groupe revendique par ailleurs. Des expérimentations qui impliquent aussi bien les samples métalliques, symphoniques, cinématiques (NDR : on a ainsi droit sur « Three faint fires » au célèbre dialogue entre Jean Gabin et Michèle Morgan, dans le film « Quai des brumes », ‘T’as d’beaux yeux tu sais…’), les boîtes à rythmes (psychotiques, mécaniques, obsessionnels, sordides, martiaux,…), les collages, les textures noisy, bourdonnantes, crépusculaires, ténébreuses, etc., le tout dans un esprit très eighties qui fait quand même assez daté. Dommage que Parade Ground n’ait pas sorti cet album 20 ans plus tôt, il serait peut-être devenu une référence. Aujourd’hui, d’autres sont passés avant lui…

mardi, 29 juillet 2008 21:33

Spuma Lupi

Nouveau mini-album 6 titres pour cette formation limbourgeoise qui continue son petit bonhomme de chemin, sans se soucier du temps et des modes. A sa tête, le compositeur/guitariste Genis U, qui a cédé les lead vocaux à la chanteuse féminine 2M, dont les inflexions peuvent rappeler Kristin Hersh (l’excellent post punk « Geiserland »). Même, « Throw in the grift » caractérisé par sa section rythmique très orientée dub et ses guitares turbulentes et stimulantes, n’échappe pas à la contagion. Du post punk qui contamine également le sauvage « Sonic Tideland » ainsi que « Mad Lee ». Cette dernière plage s’ouvre dans l’esprit de Siouxsie & The Banshees, avant de se lancer dans un final psychédélique digne des dinosaures issus des seventies (NDR : pensez à Grateful Dead). Un elpee au cours duquel Perverted a cependant décidé de s’attaquer à deux covers. Tout d’abord le « The boys are back in town » de Thin Lizzy, adapté en reggae et puis le « Nude as the news » de Cat Power, une ballade mid tempo qui au beau milieu du parcours, est paradoxalement cousue de funk blanc. Le tout a de nouveau été masterisé et mixé par Kramer, dans son studio à Miami aux States.

 

mardi, 29 juillet 2008 21:31

The Coral Sea

Photographe, Robert Mapplethope était un ami de Patti Smith. Atteint du SIDA, il est décédé en 1989. En 1997, Patti lui avait consacré un recueil de poèmes. Qu’elle ne s’est décidée à lire en public que le 22 juin 2005 et le 12 septembre 2006, au Queen Elisabeth Hall de Londres. En bénéficiant pour la circonstance du concours du leader/guitariste de My Bloody Valentine, Kevin Shields. Smith y rend un hommage posthume à son compagnon, celui qui avait notamment réalisé la pochette de son elpee légendaire « Horses », à travers son spoken word. Shields sonorisant cette prose de longues envolées atmosphériques. L’album est double, mais malheureusement, les lyrics, particulièrement douloureux, n’y sont pas inclus. Tout comme le tracklisting, par ailleurs.

jeudi, 24 juillet 2008 20:43

Will Sheff cherche des remplaçants…

Le nouvel album d’Overkill River a été enregistré à Austin. Il a été coproduit par le groupe et le collaborateur de longue date, Brian Beattie. Il paraîtra ce 9 septembre et s’intitule “The Stand Ins”. Lyriquement, il s’agit de la suite de “The stage names”, paru l’an dernier. Il recèle "Lost Coastlines", une dernière chanson que Will Sheff partage en compagnie de Jonathan Meiburg de Shearwater, qui a décidé de se consacrer exclusivement à son propre groupe.  

Tracklisting

1) Stand Ins, One
2) Lost Coastlines
3) Singer Songwriter
4) Starry Stairs
5) Blue Tulip
6) Stand Ins, Two
7) Pop Lie
8) On Tour With Zykos
9) Calling And Not Calling My Ex
10) Stand Ins, Three
11) Bruce Wayne Campbell Interviewed On The Roof Of The Chelsea Hotel, 1979

Pour plus d’infos : http://www.okkervilriver.com

 

jeudi, 24 juillet 2008 20:43

N’ayez pas peur de Yo Majesty!

Yo Majesty sortira son premier opus le 29 septembre. Il fera suite à un Ep intitulé "Kryptonite pussy", et est dans les bacs depuis quelques jours. Son titre ?  " Futuristically Speaking… Never Be Afraid " Le trio de filles (Shunda K, Shon B, Jwl.B) est issu de Tempa Bay, un patelin sis à l’ouest de la Floride, et pratique ce qu’on appelle de la post booty-music. L’elpee a été produit David Alexander et Richard Winstanley.  

Tracklisting :

01. Fucked Up
02. Night Riders
03. Blame It On The Change
04. Never Be Afraid
05. Don’t Let Go
06. Booty Klap
07. Buy Love
08. Get Down On The Floor
09. Hott
10. Leather Jacket
11. Grindin’ And Shakin’
12. Party Hardy
13. Club Action
14. Take It Away

Pour plus d’infos : http://www.yomajesty.com

Le prochain opus de Damien Jurado paraîtra ce 8 septembre. Il s’intitulera « Caught in the trees ». Pour la composition et lors des sessions d’enregistrement, il a reçu la collaboration d’Eric Fisher et de Jenna Conrad. En outre, la mise en forme a été confiée aux producteurs Kory Kruckenberg et Casey Foubert.

Tracklisting :

1) Gillian Was A Horse
2) Trials
3) Caskets
4) Coats Of Ice
5) Go First
6) Sorry Is For You
7) Last Rights
8) Dimes
9) Everything Trying
10) Sheets
11) Paper Kite
12) Best Dress
13) Predictive Living

Pour plus d’infos : http://www.damienjurado.com

Monkey c’est le nouveau projet des Gorillaz, Jamie Hewlett et de Damon Albarn. Un opéra dont les représentations ont notamment été accordées au Manchester International Festival en 2007, et qui a ouvert le Royal Opera House de Londres ce mercredi 23 juillet. Le spectacle va donc être immortalisé sur un compact disc qui sortira ce 1er septembre. Il réunit des musiciens et des chanteurs issus d’Europe, mais également de Chine. La production a été assurée par le leader de Blur. Ah oui, j’oubliais le principal, il s’intitulera « Journey To The West ».

Tracklisting

1) Monkey’s World
2) Monkey Travels
3) Into the Eastern Sea
4) The Living Sea
5) The Dragon King
6) Iron Rod
7) Out of the Eastern Sea
8) Heavenly Peach Banquet
9) Battle in Heaven
10) O Mi To Fu
11) Whisper
12) Tripitaka’s Curse
13) Confessions of a Pig
14) Sandy the River Demon
15) March of the Volunteers     
16) The White Skeleton Demon
17) Monk’s Song 
18) I love Buddha          
19) March of the Iron Army
20) Pigsy in Space  
21) Monkey Bee 
22) Disappearing Volcano

Pour plus d’infos : www.monkeyjourneytothewest.com