L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le ‘banger’ techno pop. Sur une rythmique house, un thème de ‘guitar hero’ nous emmène explorer des univers électriques aux couleurs saturées. Avec ses sons de lasers…

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The Names à plein volume…

Issus de l'emblématique label Factory, aux côtés de Joy Division, New Order, A Certain Ratio, Durutti Column et Happy Mondays, The Names a consolidé sa place dans l'histoire de la musique. « Volume », c’est le titre du nouvel Ep de The Names. Il réunit quatre…

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Sleaford Mods - Lowlands ...
Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

Au beau milieu des eighties sont nés des tas de groupes affublés de patronymes les plus ridicules les uns que les autres : Half Man Half Biscuit, Pop Will Eat Itself, The Men They Could'nt Hang, Gay Bykers On Acid et bien sûr Camper Van Beethoven. A la tête de ce combo : John Lowery. Un compositeur/chanteur dont les lyrics étaient souvent empreints d’humour dadaïste. Un peu dans l’esprit d’un certain Frank Zappa. Et puis un violoniste français établi en Californie : Jonathan Segel.

La formation va se forger une réputation légendaire, au sein du milieu underground, en commettant toute une série d’albums les plus éclectiques les uns que les autres et puis quelques hits dont le notoire « Take the skinheads bowling », un titre qui sera repris plus tard par le Manic Street Preachers et surtout le Teenage Fan Club. La version de ces derniers ayant d’ailleurs été retenue pour figurer sur la bande sonore du film de Michael Moore, « Bowling for Columbia ». Sans oublier l’ondoyant « Good guys and bad guys ». A l’origine la formation était même considérée comme issue une émanation de la scène dite ‘college’. Et puis le combo va aligner les elpees ; mais en ne s’écartant jamais de son objectif premier : l’originalité. Une originalité née d’un mélange de styles souvent forts divergents : country, cajun, ska, new wave, folk, punk, musique d’Europe de l’Est, psychédélisme, raga indien et j’en passe. Le groupe va cependant splitter en 1990, après le départ du violoniste, et Lowery va se lancer dans l’aventure Cracker. Quoique fort intéressante et ponctuée par le tube « Low », son nouveau projet ne tiendra cependant pas la route. Si bien que le combo décide de se reformer en 2000. Et en registre « Tusk » en 2002 et « New roman times » en 2004. « Popular songs of great enduring strength and beauty » réunit 18 morceaux représentatifs de leurs presque 25 ans de carrière. On y retrouve les grands standards susvisés, ainsi que des morceaux aussi caractéristiques que « Skinhead stomp » (NDR : le « Night boat to Cairo » avant l’heure de Madness), le délicat et loufoque « ZZ Top goes to Egypt », balayé par ces interventions de violon tellement graciles, l’étonnant reggae psyché « Seven language », le trip hallucinatoire « Circles », l’enjoué « Border ska » ou encore le contagieux « The day that Lassie went to the moon », parcouru par ces fameux claviers ‘vintage’.

Cinq titres de « Our beloved revolutionary sweetheart » (1988) et de « Key lime pie » (1989) ont été totalement réenregistrés. Et pour cause, Virgin a refusé de revendre les droits des chansons à leurs auteurs. Suffisait donc de retourner en studio pour les réinterpréter. Et surtout fallait oser s’y risquer. Et comme les nouvelles versions remasterisées sont encore meilleures… Tiens, si vous vous demandez où Tapes’ n Tapes et Vampire Weekend puisent leurs sources d’inspiration, ne cherchez plus ! Ecoutez ce disque, vous y trouverez la réponse…

 

mercredi, 23 juillet 2008 21:24

St. Jude

Fondé en 2006, ce quatuor mancunien vient d’enregistrer son premier opus. Un disque produit par Stephen Street (Smiths, Morrissey, Blur, etc.) et dont la musique dérive quelque part entre Kaiser Chiefs, Hard-Fi, Kasabian, The Killers, les Kooks et Shed Seven. Malheureusement, ni le premier morceau, « Aftershow », caractérisé par des cordes de guitare bringuebalantes, ni le vivifiant « Kings of the new world », ne parvient pas à maintenir le navire à flots. D’autant plus que le reste des compos souffre d’un manque cruel de mélodie. En outre teintés d’amertume, de mauvais goût et de cynisme, les lyrics reflètent le machisme plutôt déplacé du chanteur/compositeur, Liam Fray. En réglant ses comptes avec le sexe opposé, à la manière des groupes de métal des 80’s, il en devient pathétique. Et son timbre laconique, emphatique ainsi que son accent épais finissent par couler l’embarcation. Pas la peine d’essayer de jeter une bouée de sauvetage ni d’invoquer le Saint des causes perdues (« St. Jude »), l’épave croupit déjà au fond de l’océan.

 

Responsable de 5 albums à ce jour, cette formation californienne, de San Francisco très exactement, ne semble pas encore trop fixée sur leur patronyme à adopter. Ainsi, le groupe s’est appelé successivement Orinoka Crash Suite, OCS, The Ohsees, The Oh Sees avant d’opter pour Thee Oh Sees. En outre, leur aventure a commencé sous la forme d’un duo, pour aujourd’hui se poursuivre sous celle du quatuor. Enfin, au sein du line up milite John Dwyer, un personnage qui a sévi chez les Coachwhips et Pink & Brown.

Pour ce nouvel opus, le combo a bénéficié de la collaboration de David Sitek, le fondateur de TV On The Radio. A la production (NDR: il a également mis en forme des œuvres de Yeah Yeah Yeahs, Celebration, Liars et Scarlett Johansson). Et puis au mellotron ainsi qu’aux claviers pour trois morceaux. « The master’s bedroom is worth spending a night in » nous entraîne au sein d’un univers paradoxalement expérimental et revivaliste en même temps. Sonique aussi. Au sein duquel se mêlent psychédélisme, noisy, rockabilly, psychobilly, surf, pop, garage et boogie. Le cocktail de références oscille ainsi entre My Bloody Valentine et les Rolling Stones circa « 2000 Light Years from Home », en passant par le Floyd de Syd Barrett, les Cramps, Dick Dale, les Sonics (ben tiens !) et les Stooges. Le son est plutôt crade, D.I.Y., les vocaux flous, en retrait et falsetto, les riffs de guitare primaux, reverb, turbulents, éthérés, aventureux, vibrants ou frénétiques. Les drums puissants, parfois tribaux, souvent hypnotiques. Quatorze plages et un bonus track curieusement de folk lo-fi (« Koka kola jingle ») figurent sur cet elpee. Des compos susceptibles d’adresser l’un ou l’autre clin d’œil. Aux B-52’s sur « Block on Ice », à Dead Moon (« Adult acid ») ou encore à Pierre Henry (« You will see this dog before you die »). Sans oublier le très atmosphérique « Quadrospazzed » qui aurait pu naître d’une rencontre hypothétique entre Hawkwind et Rare Earth (pensez à la longue version de « Get ready »).

mercredi, 23 juillet 2008 20:44

Pacific Ocean Blue

L’histoire des Beach Boys n’a jamais été un long fleuve tranquille. On peut même dire qu’elle a été torrentueuse et dramatique. Et pas seulement celle du leader Brian, interné à plusieurs reprises ou celle de Carl, décédé en 1998, des suites d’un cancer du poumon. Si vous avez un jour l’occasion de lire la saga de la famille Wilson, vous allez même vous demander comment ce groupe a pu se forger un répertoire aussi allègre et ensoleillé, alors que leur parcours est parsemé d’événements tragiques. Dennis, le beau gosse, n’y a pas échappé. Une enfance difficile voire rebelle, des relations amoureuses conflictuelles et scabreuses, une dépendance à l’alcool et à la drogue, sans oublier les déboires subis après avoir hébergé le futur assassin de Sharon Tate, Charles Mansun. Et pour couronner le tout une noyade au large de Marina Del Rey, le 28 décembre 1983. Franchement, il y a ici largement matière pour réaliser un long métrage.

Mais venons-en à ce « Pacific ocean blue ». Un disque paru en 1977 sous la forme du vinyle. En édition limitée. Si bien qu’il va devenir une véritable pièce de collection. Pas pour rien qu’on va le surnommer « The lost album » ! Il va bien être réédité, début des eighties, sous la forme du compact disc. Mais pas en nombre suffisant pour éviter la surenchère. Si bien que sur certains sites spécialisés, il va se négocier à plus de 200$. Faut dire qu’il est considéré comme un chef d’œuvre des seventies. Legacy a donc décidé de le ressortir une nouvelle fois mais sous la forme d’un box luxueux. Le premier disque réunit 12 morceaux originaux et 4 bonus tracks, alors que le second est consacré au projet Bambu. C’est-à-dire son elpee « The caribou sessions », jamais officiellement édité à ce jour, enrichi de deux titres issus des sessions d’enregistrement.

dimanche, 20 juillet 2008 21:57

Un album solo pour le drummer de Menomena

Lackthereof est le patronyme du projet solo du drummer de Menomena, Danny Seim. Son opus, « Your Anchor » paraîtra ce 4 août. Il recèlera une cover du « Fake empire » de The National.

Et un titre est téléchargeable gratuitement. Il s’agit de "Last November" : http://www.cityslang.com/mp3/lastnovember.mp3

Tracklisting

1. Chest Pass
2. Fire Trial
3. Choir Practice
4. Doomed Elephants
5. Locked Upstairs
6. Last November
7. Ask Permission
8. You Can
9. Vacant Eyes
10. Fake Empire

Pour plus d’infos http://myspace.com/lllackthereof et http://www.lackthereof.com

 

dimanche, 20 juillet 2008 21:57

Un nouveau buzz britannique : Wild Beasts

Wild Beasts c’est le nouveau buzz en Grande Bretagne. Leur nouvel elpee, « Limbo Panto », vient de tomber dans les bacs et les chroniques à son sujet sont dithyrambiques. Suivant l’expression consacrée : à suivre et même de très près

Tracklisting

1. Vigil For A Fuddy Duddy 
2. Club Of Fathomless Love 
3. Devil's Crayon 
4. Woebegone Wanderers 
5. Old Dog 
6. Please Sir 
7. His Grinning Skull 
8. She Purred While I Grrred 
9. Brave Bulging Buoyant Clairvoyants 
10. Cheerio Chaps Cheerio Goodbye 

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/wildbeasts

 

 

 

dimanche, 20 juillet 2008 21:56

The Verve va de l’avant

« Forth », c’est le titre du nouvel opus de The Verve. Il paraîtra ce 18 août. Le groupe avait enregistré douze compos dans un studio à Richmond, un patelin sis au sud-ouest de Londres, mais après le mixing, 10 titres ont finalement été retenus. En attendant, le clip du nouveau single, « Love is noise » est disponible sur le lien suivant : http://www.youtube.com/watch?v=wcOX0MiV97A

Tracklisting:

1. Sit And Wonder 
2. Love Is Noise 
3. Rather Be 
4. Judas 
5. Numbness 
6. I See Houses 

7. Noise Epic 
8. Valium Skies 
9. Mama Soul 
10. Appalachian Springs 

Pour plus d’infos : http://www.theverve.co.uk et http://www.myspace.com/thevervetv

 

dimanche, 20 juillet 2008 21:56

Une rafale pour l’oiseau de Lazare…

C’est le 19 septembre que paraîtra le nouvel album de Burst, « Lazarus bird ». Cet elpee fait suite à Origo, paru en 2006. Il a été enregistré, une nouvelle fois, sous la houlette de l’ingénieur du son Fredrik Reinedahl (Opeth, In Flames), au sein des studios Bohussound (Status Quo, Abba) à Kungalv, en Suède, leur pays natal.

Pour plus d’infos : http://www.burst.nu et http://www.myspace.com/burstrelapse

 

samedi, 19 juillet 2008 14:33

Here we stand

Si « Costello Music », le premier opus du trio glasgowégien, réverbérait d’abord des échos de Libertines, Babyshambles, Dirty Pretty Things ou encore des Arctic Monkeys. « Here we stand » lorgne davantage vers The Coral et les Kooks. Des Arctic Monkeys, il ne demeure plus que le débit verbal proche d’Alex Turner. Ses intonations savoureusement éraillées et judicieusement réverbérées rappellent encore et toujours celles de John Lennon ; quant aux inflexions, elles sont circonstanciellement empruntées à Tim Booth, le leader de James. Le ‘glam’ n’apparaît plus qu’en filigrane. Tout comme le spectre du Clash, même si on y retrouve encore des riffs de guitare tranchants et des compos hymniques. Quoique l’électricité épouse parfois un profil plus stoner, à la limite du métal, quand elle ne s’autorise pas l’une ou l’autre envolée ‘crazyhorsienne’ voire psychédélique. Quant aux hymnes, ils naissent de mélodies contagieuses, beatlenesques et de refrains accrocheurs. Bref, de quoi inviter les festivaliers à reprendre leurs chansons en chœur. La formation écossaise s’autorise quand même l’une ou l’autre ouverture. Et je pense tout particulièrement au single « Mistress Mabel », caractérisé par son piano à la Jerry Lee Lewis. Un piano qui a davantage droit de cité sur cet opus. A l’instar de la très jolie compo finale « Milk and money » ou encore du semi-rockabilly « Tell me a lie ». Bref si cet elpee ne révolutionnera pas l’histoire de la musique pop/rock, il a le grand mérite de rendre de bonne humeur. Ce qui n’est déjà pas si mal…

 

samedi, 19 juillet 2008 14:31

The lucky ones

En 20 années d’existence, Mudhoney a commis 8 albums studio ; et ce « The lucky ones » en en est le huitième. La formation est née en pleine explosion grunge ; mais à contrario des Nirvana, Soundgarden, Alice In Chains ou encore Pearl Jam, elle n’est jamais parvenue à acquérir une notoriété, qu’elle aurait pourtant amplement méritée. Maintenant, il est vrai qu’elle a toujours préféré évoluer dans la zone crépusculaire de l’underground. Pas pour rien d’ailleurs qu’elle est restée fidèle à Sub Pop.

L’enregistrement de cet elpee a été opéré en 3 jours et demi. Peu d’overdubs donc, mais une solution sonore âpre, malsaine, rampante, féroce, torturée, chargée de ‘fuzz’ et de feedback. Une sorte de punk/garage/blues dispensé dans l’esprit des Stooges, MC5, Black Flag voire même des Scientists. Steve Turner s’est réservé toutes les parties de guitare ; mais pour extraire des sonorités aussi déchiquetées et frénétiques, il devait être hanté par le spectre de Ron Asheton. Mark Aram crache sa bile. Il ricane, grogne, gémit, rugit. Son cri primal rend hommage à Iggy Pop, c’est une certitude. Et la ligne de basse semi-bluesy ainsi que les rythmes semi-tribaux, parfois rejoints par des accords de piano discordants, tentent de canaliser toute cette intensité dévastatrice. Parfois en vain. Comme sur « Tales of terror », un morceau de hardcore particulièrement impétueux. L’opus a bénéficié de la mise en forme de Tucker Marine. Il est découpé en onze fragments qui ne vont jamais au-delà des 5 minutes. Et je dois avouer que le résultat va bien au-delà de ce que j’espérais encore un jour entendre chez Mudhoney.