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L’aventure de YMNK…

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L’ostréiculture de Quivers…

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Bernard Dagnies

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dimanche, 20 juillet 2008 21:56

The Verve va de l’avant

« Forth », c’est le titre du nouvel opus de The Verve. Il paraîtra ce 18 août. Le groupe avait enregistré douze compos dans un studio à Richmond, un patelin sis au sud-ouest de Londres, mais après le mixing, 10 titres ont finalement été retenus. En attendant, le clip du nouveau single, « Love is noise » est disponible sur le lien suivant : http://www.youtube.com/watch?v=wcOX0MiV97A

Tracklisting:

1. Sit And Wonder 
2. Love Is Noise 
3. Rather Be 
4. Judas 
5. Numbness 
6. I See Houses 

7. Noise Epic 
8. Valium Skies 
9. Mama Soul 
10. Appalachian Springs 

Pour plus d’infos : http://www.theverve.co.uk et http://www.myspace.com/thevervetv

 

dimanche, 20 juillet 2008 21:56

Une rafale pour l’oiseau de Lazare…

C’est le 19 septembre que paraîtra le nouvel album de Burst, « Lazarus bird ». Cet elpee fait suite à Origo, paru en 2006. Il a été enregistré, une nouvelle fois, sous la houlette de l’ingénieur du son Fredrik Reinedahl (Opeth, In Flames), au sein des studios Bohussound (Status Quo, Abba) à Kungalv, en Suède, leur pays natal.

Pour plus d’infos : http://www.burst.nu et http://www.myspace.com/burstrelapse

 

samedi, 19 juillet 2008 14:33

Here we stand

Si « Costello Music », le premier opus du trio glasgowégien, réverbérait d’abord des échos de Libertines, Babyshambles, Dirty Pretty Things ou encore des Arctic Monkeys. « Here we stand » lorgne davantage vers The Coral et les Kooks. Des Arctic Monkeys, il ne demeure plus que le débit verbal proche d’Alex Turner. Ses intonations savoureusement éraillées et judicieusement réverbérées rappellent encore et toujours celles de John Lennon ; quant aux inflexions, elles sont circonstanciellement empruntées à Tim Booth, le leader de James. Le ‘glam’ n’apparaît plus qu’en filigrane. Tout comme le spectre du Clash, même si on y retrouve encore des riffs de guitare tranchants et des compos hymniques. Quoique l’électricité épouse parfois un profil plus stoner, à la limite du métal, quand elle ne s’autorise pas l’une ou l’autre envolée ‘crazyhorsienne’ voire psychédélique. Quant aux hymnes, ils naissent de mélodies contagieuses, beatlenesques et de refrains accrocheurs. Bref, de quoi inviter les festivaliers à reprendre leurs chansons en chœur. La formation écossaise s’autorise quand même l’une ou l’autre ouverture. Et je pense tout particulièrement au single « Mistress Mabel », caractérisé par son piano à la Jerry Lee Lewis. Un piano qui a davantage droit de cité sur cet opus. A l’instar de la très jolie compo finale « Milk and money » ou encore du semi-rockabilly « Tell me a lie ». Bref si cet elpee ne révolutionnera pas l’histoire de la musique pop/rock, il a le grand mérite de rendre de bonne humeur. Ce qui n’est déjà pas si mal…

 

samedi, 19 juillet 2008 14:31

The lucky ones

En 20 années d’existence, Mudhoney a commis 8 albums studio ; et ce « The lucky ones » en en est le huitième. La formation est née en pleine explosion grunge ; mais à contrario des Nirvana, Soundgarden, Alice In Chains ou encore Pearl Jam, elle n’est jamais parvenue à acquérir une notoriété, qu’elle aurait pourtant amplement méritée. Maintenant, il est vrai qu’elle a toujours préféré évoluer dans la zone crépusculaire de l’underground. Pas pour rien d’ailleurs qu’elle est restée fidèle à Sub Pop.

L’enregistrement de cet elpee a été opéré en 3 jours et demi. Peu d’overdubs donc, mais une solution sonore âpre, malsaine, rampante, féroce, torturée, chargée de ‘fuzz’ et de feedback. Une sorte de punk/garage/blues dispensé dans l’esprit des Stooges, MC5, Black Flag voire même des Scientists. Steve Turner s’est réservé toutes les parties de guitare ; mais pour extraire des sonorités aussi déchiquetées et frénétiques, il devait être hanté par le spectre de Ron Asheton. Mark Aram crache sa bile. Il ricane, grogne, gémit, rugit. Son cri primal rend hommage à Iggy Pop, c’est une certitude. Et la ligne de basse semi-bluesy ainsi que les rythmes semi-tribaux, parfois rejoints par des accords de piano discordants, tentent de canaliser toute cette intensité dévastatrice. Parfois en vain. Comme sur « Tales of terror », un morceau de hardcore particulièrement impétueux. L’opus a bénéficié de la mise en forme de Tucker Marine. Il est découpé en onze fragments qui ne vont jamais au-delà des 5 minutes. Et je dois avouer que le résultat va bien au-delà de ce que j’espérais encore un jour entendre chez Mudhoney.

samedi, 19 juillet 2008 14:30

Horses of war

Il y a quelque chose de singulièrement britannique dans la musique de cette formation californienne. De Los Angeles, très exactement. Le sens mélodique. Probablement. Mais surtout les harmonies vocales sinusoïdales, qui évoquent pour les plus jeunes Archive, et pour les vétérans, le Floyd. Surtout la période « Wish you were here ». Même si on y décèle également quelques traces de country. Et puis, n’oublions pas les guitares. Tour à tour pétillantes, belliqueuses, atmosphériques, limpides, crépitantes, écorchées ou alanguies. Un peu dans l’esprit de Madrugada (NDR : ce ne sont pas des insulaires, mais des Norvégiens) voire dans celui du défunt Hurricane #1, notamment lorsque les mélodies deviennent hymniques. Les ballades dominent le tracklisting. Imprimées sur un mid tempo elles peuvent aussi emprunter celui le rythme d’une valse (« King of Kings »), avant de s’abandonner en fin de parcours dans une sorte d’éther alangui, atmosphérique, propice à la méditation en solitaire. D’autant plus que les lyrics réverbèrent, en général des sentiments de colère, de mélancolie voire même de désespoir… 

 

mardi, 15 juillet 2008 19:35

Démo

On ne va pas trop s’attarder sur la signification du patronyme de ce quintet ; la bio est suffisamment éloquente à ce sujet. Par contre, j’avoue être plutôt dubitatif quand je lis que la formation namuroise se déclare ouvertement ‘groupe de rock français’. Ou s’exprimant en français, peu importe. Bien sûr, les textes sont écrits dans la langue de Voltaire, mais ils n’ont strictement rien de rock’n roll. On est en présence de prose ou de poésie ténébreuse, pessimiste et fataliste conçue dans l’esprit de la bonne chanson française. En outre, il faut redoubler d’attention pour bien comprendre les mots, trop souvent étouffés par une instrumentation assez envahissante. Triturée, la ligne de guitare électrique n’y est pas pour rien. Et en particulier sur les deux premiers morceaux de cette démo qui en compte quatre. Paradoxalement, « Il pleure, elle hurle » me fait parfois penser à Indochine sous son profil le plus mélancolique, alors que « Anodin » lorgne manifestement vers Serge Lama. De la pop aux variétés, il n’y a qu’un pas, puisque si le chanteur possède un joli timbre, quoique chevrotant, sa voix collerait plutôt à la ‘variétoche’ qu’à la pop. Quant au rock, là on n’est plus du tout sur la même longueur d’ondes. Plus intimistes, les deux dernières plages souffrent quand même moins de ces antagonismes. D’abord les vocaux sont chuchotés. Et l’association entre les accords de piano allègres voire sonores avec les interventions ondoyantes du violon passe mieux la rampe. Car finalement, le line up est constitué de très bons musiciens, il ne faut pas l’oublier. Mais la qualité ne suffit pas, il faut aussi de la complémentarité… 

 

dimanche, 13 juillet 2008 14:22

Il pleut et il neige dans l’univers de Swell

Swell, ce n’est plus que le projet d’un seul homme : David Freel. Son nouvel opus est déjà dans les bacs. Il s’intitule « South Of The Rain And Snow », et d’après les premiers échos reçus, il serait remarquable. A suivre donc…

Tracklisting :

1. Kicking All Them Ghosts
2. Trouble Loves You
3. Saved by the Summer
4. Comes Right Here
5. Our Aquarium
6. South of the Rain and Snow
7. Good Good Good
8. Tell Us All
9. The Measure of This Moment
10. Waiting for a Beer

Plus d’infos : http://www.swellsongs.com

 

jeudi, 10 juillet 2008 13:39

La langue acide de Jenny Lewis

C’est le 7 septembre que paraîtra le nouvel opus solo de la native de Las Vegas. Il s’intitulera « Acid tongue ». Elle bosse également, pour l’instant, sur un nouvel elpee de Rilo Kiley tout en pensant déjà à un autre de Postal Service. En outre, elle envisage déjà de repartir en tournée…

Pour plus d’infos : http://www.jennylewis.com

 

mercredi, 09 juillet 2008 19:13

Dix pierres pour Woven Hand

Le nouvel opus de Woven Hand paraîtra ce 15 septembre. Coproduit par Edwards et Daniel Smith (Danielson) il a reçu le concours de Peter Van Laerhoven à la guitare d’Elin K. Smith de Danielson aux vocaux ainsi que des ex-16 Horsepower Pascal Humbert à la basse, Garrison aux drums, Nikolaisen à la guitare.

Pour plus d’infos : http://www.wovenhand.com

 

mardi, 08 juillet 2008 22:31

Pilgrilm Road

Pour enregistrer son septième opus, Robert Fisher a reçu le concours d’une multitude de collaborateurs. Plus d’une vingtaine. Malcolm Lindsey, tout d’abord. Un écossais responsable de la composition de B.O. de films, mais également de partitions plus ‘classiques’. Il partage l’écriture des morceaux et joue du piano, de la guitare acoustique et électrique, des claviers (notamment un orgue à soufflets) et apporte son concours aux vocaux. Il partage également la production et les arrangements avec Robert. Les sessions d’enregistrement se sont d’ailleurs déroulées, notamment à Glasgow au sein de studios de Malcolm, mais également à New York et Los Angeles. Et puis une pléiade de musiciens qui se partagent une volée d’instruments tant ‘classiques’ que conventionnels : piano, harmonium, six cordes, violon, violoncelle, trompette, vibraphone, alto, double basse, basse, slide, percus, drums, etc., sans oublier la chorale : The Pilgrim Choir. Parfois gospel, parfois puissante, solennelle. Robert se concentre exclusivement sur le chant. Et tout au long de cet elpee, son baryton est vraiment bouleversant. Sur le meilleur titre de l’œuvre, valse déchirée entre symphonie et fanfare, « Painter blue », il parle d’ailleurs plus qu’il ne chante, dans un registre proche de Simon Huw Jones, d’And Also the Trees. La symphonie, c’est d’ailleurs l’impression générale qui émane de ce « Pilgrim road », une symphonie souvent ténébreuse, toujours majestueuse, profonde, au cours de laquelle Fisher est à nouveau hanté par sa quête perpétuelle de la spiritualité. Et en particulier par la foi, la mort et la rédemption. Il aura cependant fallu cinq années pour réaliser un tel projet ; et si le résultat est tout à fait convainquant, il prend une toute dimension sur les planches. Plus vivante, moins sophistiquée, mais tout aussi riche…