Les ravissements de Maud Lübeck

En mars 2023, Maud Lübeck est invitée par Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe à Vannes, pour une carte blanche lors du festival ‘Les Émancipéés’. Cette année-là, pour la première fois, se déroulent ‘Les ravissements’, quatre rencontres animées par…

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Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

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Bernard Dagnies

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jeudi, 24 juillet 2008 20:43

Will Sheff cherche des remplaçants…

Le nouvel album d’Overkill River a été enregistré à Austin. Il a été coproduit par le groupe et le collaborateur de longue date, Brian Beattie. Il paraîtra ce 9 septembre et s’intitule “The Stand Ins”. Lyriquement, il s’agit de la suite de “The stage names”, paru l’an dernier. Il recèle "Lost Coastlines", une dernière chanson que Will Sheff partage en compagnie de Jonathan Meiburg de Shearwater, qui a décidé de se consacrer exclusivement à son propre groupe.  

Tracklisting

1) Stand Ins, One
2) Lost Coastlines
3) Singer Songwriter
4) Starry Stairs
5) Blue Tulip
6) Stand Ins, Two
7) Pop Lie
8) On Tour With Zykos
9) Calling And Not Calling My Ex
10) Stand Ins, Three
11) Bruce Wayne Campbell Interviewed On The Roof Of The Chelsea Hotel, 1979

Pour plus d’infos : http://www.okkervilriver.com

 

jeudi, 24 juillet 2008 20:43

N’ayez pas peur de Yo Majesty!

Yo Majesty sortira son premier opus le 29 septembre. Il fera suite à un Ep intitulé "Kryptonite pussy", et est dans les bacs depuis quelques jours. Son titre ?  " Futuristically Speaking… Never Be Afraid " Le trio de filles (Shunda K, Shon B, Jwl.B) est issu de Tempa Bay, un patelin sis à l’ouest de la Floride, et pratique ce qu’on appelle de la post booty-music. L’elpee a été produit David Alexander et Richard Winstanley.  

Tracklisting :

01. Fucked Up
02. Night Riders
03. Blame It On The Change
04. Never Be Afraid
05. Don’t Let Go
06. Booty Klap
07. Buy Love
08. Get Down On The Floor
09. Hott
10. Leather Jacket
11. Grindin’ And Shakin’
12. Party Hardy
13. Club Action
14. Take It Away

Pour plus d’infos : http://www.yomajesty.com

Le prochain opus de Damien Jurado paraîtra ce 8 septembre. Il s’intitulera « Caught in the trees ». Pour la composition et lors des sessions d’enregistrement, il a reçu la collaboration d’Eric Fisher et de Jenna Conrad. En outre, la mise en forme a été confiée aux producteurs Kory Kruckenberg et Casey Foubert.

Tracklisting :

1) Gillian Was A Horse
2) Trials
3) Caskets
4) Coats Of Ice
5) Go First
6) Sorry Is For You
7) Last Rights
8) Dimes
9) Everything Trying
10) Sheets
11) Paper Kite
12) Best Dress
13) Predictive Living

Pour plus d’infos : http://www.damienjurado.com

Monkey c’est le nouveau projet des Gorillaz, Jamie Hewlett et de Damon Albarn. Un opéra dont les représentations ont notamment été accordées au Manchester International Festival en 2007, et qui a ouvert le Royal Opera House de Londres ce mercredi 23 juillet. Le spectacle va donc être immortalisé sur un compact disc qui sortira ce 1er septembre. Il réunit des musiciens et des chanteurs issus d’Europe, mais également de Chine. La production a été assurée par le leader de Blur. Ah oui, j’oubliais le principal, il s’intitulera « Journey To The West ».

Tracklisting

1) Monkey’s World
2) Monkey Travels
3) Into the Eastern Sea
4) The Living Sea
5) The Dragon King
6) Iron Rod
7) Out of the Eastern Sea
8) Heavenly Peach Banquet
9) Battle in Heaven
10) O Mi To Fu
11) Whisper
12) Tripitaka’s Curse
13) Confessions of a Pig
14) Sandy the River Demon
15) March of the Volunteers     
16) The White Skeleton Demon
17) Monk’s Song 
18) I love Buddha          
19) March of the Iron Army
20) Pigsy in Space  
21) Monkey Bee 
22) Disappearing Volcano

Pour plus d’infos : www.monkeyjourneytothewest.com

 

jeudi, 24 juillet 2008 20:41

James Yorkston s’invite chez vous.

Le quatrième album studio de James Yorkston paraîtra ce 1er septembre. Intitulé « When the haar rolls in », il a de nouveau bénéficié de la participation de ses Athletes. Une édition limitée de cet elpee sera mise sur le marché et inclura le cd, bien sûr, le double vinyle enrichi d’un morceau supplémentaire et des tas de bonus dont je vous invite à prendre connaissance sur son site. Il ne sera cependant édité qu’à 1 000 exemplaires. Mais le plus intéressant procède du concours organisé pour la circonstance. En fait, un heureux lauréat ayant acquis un de ces box aura la chance de voir James débarquer chez lui (pourvu que ce ne soit pas trop loin !) pour enregistrer une compo à son attention. Sympa non !

Tracklisting

1. B’s Jig
2. Tortoise Regrets Hare
3. Temptation
4. When The Haar Rolls In
5. Queen Of Spain
6. Midnight Feast
7. Would You Have Me Born With Wooden Eyes?
8. Summer’s Not The Same Without You
9. The Capture Of The Horse

Pour plus d’infos : http://www.jamesyorkston.co.uk

 

jeudi, 24 juillet 2008 20:40

Les contes de Juana Molina…

“Un dia”, c’est le titre du prochain elpee de Juana Molina. Cette Argentine, dont le style folk oscille entre Stereolab et Nick Drake, a enregistré ce disque chez elle, à Buenos Aires. Il paraîtra ce 6 octobre.

Tracklisting :

01  Un Dia
02  Vive Solo
03 Lo Dejamos
04 Los Hongos De Marosa
05 Quien (Suite)
06 El Vestido
07 No Llama
08 Dar (Que Dificil)

Pour plus d’infos : http://www.juanamolina.com

jeudi, 24 juillet 2008 18:35

La mort magnétique de Metallica

Rick Rubin a mis en forme le nouvel opus de Metallica, dont la sortie est prévue pour septembre. Cet album fait suite à « St. Anger », paru en 2003, et s’intitulera « Death Magnetic ». Certains morceaux dureraient plus de 7 minutes !

Tracklisting

1) That Was Just Your Life
2) The End Of The Line
3) Broken, Beat & Scarred
4) The Day That Never Comes
5) All Nightmare Long
6) Cyanide
8) The Unforgiven III
9) The Judas Kiss
10) Suicide & Redemption
11) My Apocalypse

Pour plus d’infos : http://www.metallica.com

 

 

 

 

mercredi, 23 juillet 2008 21:28

Object 47

Confirmation, Bruce Gilbert a donc bien quitté le navire. Et si l’ex-Laika, Margaret Fiedler McGinnis, le remplace en live, sur disque, le line up est bien réduit à un trio. Un peu comme lorsque Robert Grey (alias Gotobed) avait décidé de prendre congé du groupe début des années 90. A l’époque, la formation s’était rebaptisée Wir. Alors pourquoi pas Wie, Wre ou encore Ire ? Probablement, parce que ces patronymes manquaient de symbolique susceptible de rappeler leur identité originelle.

Bref, venons-en à leur nouvel opus. Il s’intitule « Object 47 » parce qu’il s’agit de leur 47ème enregistrement, en tenant compte des albums, Eps et compilations. Par contre, on est bien en présence de leur 11ème elpee. Neuf titres en 35 minutes. Ce qui change de leurs opus prolixes. Autre métamorphose importante, l’aspect pop est davantage mis en évidence. A l’instar de l’hymnique « One of us » qui ouvre le disque. Refrain et couplets sont tout aussi contagieux. Le groove de basse est puissant. Le climat à la fois allègre et menaçant. Un titre hyper mélodique et dansant qui mériterait de faire un tube ! Tout aussi pop et dansant, « Mekon headman » est néanmoins plus dense ; et les guitares en couches s’inscrivent davantage dans l’esprit de « Pink Flag ». Enfin, dans le même registre, on relèvera encore la présence de « Four long years ». Imprimée sur un mid tempo, cette plage ténébreuse a davantage recours à l’électronique. Un style électro qui contamine totalement « Hard currency », un morceau obsessionnel, semi indus, semi trip hop, qui aurait pu naître d’une rencontre entre Massive Attack et Jesus Jones. Reptilien, lancinant et de mauvaise augure, « Circumspect » renoue vaguement avec l’ère du ‘baggy’. « Are you ready » nous entraîne dans une danse macabre. Le rythme est asymétrique. La basse pulsante. Et le message ouvertement politique. Plus étonnant, « Patient flees » évolue sur un tempo particulièrement lent. Si les cordes de guitare sont vibrantes, la ligne de basse est paresseuse et profondément dub. Quant aux vocaux, mi-chantés, mi-déclamés, ils épousent à nouveau une forme hymnique. Deux titres plus punks quand même. Tout d’abord « Perspex icon », même si les harmonies vocales contrastent par leur limpidité. Et puis le morceau final, « All fours », une compo sur laquelle Page Hamilton (Helmet) est venu déverser ses rafales de feedback ; la voix de Colin Newman posant des tas de questions et sa gratte se chargeant d’y répondre. Un titre menaçant, âpre, frénétique, qui aurait pu d’ailleurs figurer sur l’album « Send ». Autre évolution, les (backing) vocaux de Graham Lewis sont bien plus présents et apportent davantage d’équilibre aux mélodies. Maintenant, il faut reconnaître que la nouvelle orientation de Wire semble de plus en plus dictée par Colin Newman. Ce qui explique que parfois, en écoutant cet « Object 47 », on a l’impression de retrouver l’univers sonore de Githead.

 

Au beau milieu des eighties sont nés des tas de groupes affublés de patronymes les plus ridicules les uns que les autres : Half Man Half Biscuit, Pop Will Eat Itself, The Men They Could'nt Hang, Gay Bykers On Acid et bien sûr Camper Van Beethoven. A la tête de ce combo : John Lowery. Un compositeur/chanteur dont les lyrics étaient souvent empreints d’humour dadaïste. Un peu dans l’esprit d’un certain Frank Zappa. Et puis un violoniste français établi en Californie : Jonathan Segel.

La formation va se forger une réputation légendaire, au sein du milieu underground, en commettant toute une série d’albums les plus éclectiques les uns que les autres et puis quelques hits dont le notoire « Take the skinheads bowling », un titre qui sera repris plus tard par le Manic Street Preachers et surtout le Teenage Fan Club. La version de ces derniers ayant d’ailleurs été retenue pour figurer sur la bande sonore du film de Michael Moore, « Bowling for Columbia ». Sans oublier l’ondoyant « Good guys and bad guys ». A l’origine la formation était même considérée comme issue une émanation de la scène dite ‘college’. Et puis le combo va aligner les elpees ; mais en ne s’écartant jamais de son objectif premier : l’originalité. Une originalité née d’un mélange de styles souvent forts divergents : country, cajun, ska, new wave, folk, punk, musique d’Europe de l’Est, psychédélisme, raga indien et j’en passe. Le groupe va cependant splitter en 1990, après le départ du violoniste, et Lowery va se lancer dans l’aventure Cracker. Quoique fort intéressante et ponctuée par le tube « Low », son nouveau projet ne tiendra cependant pas la route. Si bien que le combo décide de se reformer en 2000. Et en registre « Tusk » en 2002 et « New roman times » en 2004. « Popular songs of great enduring strength and beauty » réunit 18 morceaux représentatifs de leurs presque 25 ans de carrière. On y retrouve les grands standards susvisés, ainsi que des morceaux aussi caractéristiques que « Skinhead stomp » (NDR : le « Night boat to Cairo » avant l’heure de Madness), le délicat et loufoque « ZZ Top goes to Egypt », balayé par ces interventions de violon tellement graciles, l’étonnant reggae psyché « Seven language », le trip hallucinatoire « Circles », l’enjoué « Border ska » ou encore le contagieux « The day that Lassie went to the moon », parcouru par ces fameux claviers ‘vintage’.

Cinq titres de « Our beloved revolutionary sweetheart » (1988) et de « Key lime pie » (1989) ont été totalement réenregistrés. Et pour cause, Virgin a refusé de revendre les droits des chansons à leurs auteurs. Suffisait donc de retourner en studio pour les réinterpréter. Et surtout fallait oser s’y risquer. Et comme les nouvelles versions remasterisées sont encore meilleures… Tiens, si vous vous demandez où Tapes’ n Tapes et Vampire Weekend puisent leurs sources d’inspiration, ne cherchez plus ! Ecoutez ce disque, vous y trouverez la réponse…

 

mercredi, 23 juillet 2008 21:24

St. Jude

Fondé en 2006, ce quatuor mancunien vient d’enregistrer son premier opus. Un disque produit par Stephen Street (Smiths, Morrissey, Blur, etc.) et dont la musique dérive quelque part entre Kaiser Chiefs, Hard-Fi, Kasabian, The Killers, les Kooks et Shed Seven. Malheureusement, ni le premier morceau, « Aftershow », caractérisé par des cordes de guitare bringuebalantes, ni le vivifiant « Kings of the new world », ne parvient pas à maintenir le navire à flots. D’autant plus que le reste des compos souffre d’un manque cruel de mélodie. En outre teintés d’amertume, de mauvais goût et de cynisme, les lyrics reflètent le machisme plutôt déplacé du chanteur/compositeur, Liam Fray. En réglant ses comptes avec le sexe opposé, à la manière des groupes de métal des 80’s, il en devient pathétique. Et son timbre laconique, emphatique ainsi que son accent épais finissent par couler l’embarcation. Pas la peine d’essayer de jeter une bouée de sauvetage ni d’invoquer le Saint des causes perdues (« St. Jude »), l’épave croupit déjà au fond de l’océan.