Fuji-Joe présage la canicule…

Après avoir accordé des concerts pendant un an à Paris et accompli un passage en Angleterre en début d'année, Fuji-Joe sort son premier Ep, « Soleil brûlant ». À travers 3 titres, Fuji-Joe revendique être à l'origine du meilleur Ep de ‘post-punk noisy french…

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Bernard Dagnies

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mardi, 08 juillet 2008 22:19

Real close ones

“Real close ones” constitue le troisième opus de The M’s, une formation chicagolaise qui puise ses influences aussi bien dans le rock, le glam, l’electro, le funk, la soul, le rock, le garage, le post punk, la noise, le folk et surtout la pop et le psychédélisme. Un peu dans l’esprit de The New Pornographers, Of Montreal ou de The Apples in Stereo. D’ailleurs le combo aurait pu relever du label Elephant 6…

Mais venons-en à cet elpee. Un disque qui privilégie les chansons cool, flemmardes, presque laidback. A l’instar de « Pigs fly », caractérisé par les harmonies vocales languissantes et son clavier Rhodes éthéré. De l’atmosphérique et presque contemplatif « Papers ». De l’indolent « Get your shit together », nonobstant ses accords de guitare subrepticement déchiquetés. Du pseudo lethargique « Days in the sun », une plage baignant au sein de claviers fluides, réminiscents des High Llamas. Mid tempo aussi, comme sur la valse lente excentrique, contrastée, « Breakfast score ». Plus acoustique, « Tryin to keep » aurait pu naître d’une rencontre entre les Shins et Devendra Banhart, alors que « Don’t be late’ lorgne manifestement vers Tyranosaurus Rex. Le spectre de Bolan, on le retrouve d’ailleurs tout au long de l’œuvre. Et pas seulement sur le capricieux et palpitant « Ultraviolent men », même si le timbre du chanteur me rappelle ici plutôt Jonas Almqvist, le leader de Leather Nun ou tout au long du rock délabré « Impossible view ». Ce qui n’empêche pas The M’s de se nourrir de références majeures issues de l’histoire du rock : T Rex (of course !), Bowie, les Beatles, les Kinks, et la liste est loin d’être exhaustive. Morceau curieux, « Naked » rappelle même « Put the line in the coconut » de Harry Nilsson ; à moins que ce ne soit « Sunshine superman » de Donovan. Deux compos auraient même pu figurer au répertoire de Supergrass. « Big sound » surtout. A cause du tempo, des accords de piano, des harmonies vocales et de ce feeling glamoureux, dont raffole tellement la bande à Gaz Coombes. « Bros in arms » également, même si le titre s’avère plus basique. Et en fin de parcours, The M’s adresse un clin d’œil à Willy Deville, en nous balançant un tango mélancolique, teinté de soul, intitulé « How could you ». On a même droit à des chœurs presque gospel ! Un groupe à suivre de très près !

 

mardi, 08 juillet 2008 22:01

Robert Pollard is Off to Business

Difficile d’être plus prolifique que Robert Pollard. Depuis que Guided By Voices a splitté, c’est-à-dire en 2004, Bob a participé à l’enregistrement d’au moins dix-sept albums. Et au cours des douze derniers mois, il en a gravé trois. En outre, les deux précédents –plus expérimentaux, il faut le souligner– dépassaient allègrement les 70 minutes. « Robert Pollard is Off to Business » en revient à un format plus conventionnel, puisque non seulement il va à peine au-delà des 35 minutes, mais il ne compte que 10 plages, dont la plupart ne dépassent pas les 4 minutes. Un disque plus accessible. Plus pop donc. Dont les sessions d’enregistrement se sont déroulées de manière assez particulière. Robert a tout d’abord enregistré les pistes vocales, puis les a transmises via internet à son ami de longue date Todd Tobias (NDR : le frère de Tim, ex-bassiste de GBV) pour qu’il y ajoute l’instrumentation et assure la mise en forme. Une technique dont Pollard nous avait parlé dans une interview accordée voici déjà 5 ans.

Après avoir signé quatre elpees chez Merge, Robert vient donc de sortir son premier disque sur son propre label : Guided By Voices. Un œuvre au cours de laquelle il démontre à nouveau son art à torcher de superbes mélodies. Ensoleillées, contagieuses, hymniques, mid tempo, tantôt semi acoustiques, tantôt savoureusement électriques, bien dans l’esprit d’une de ses influences majeures : le Who circa « Tommy ». Le tout enrichi d’arrangements luxuriants et particulièrement soignés.

 

samedi, 05 juillet 2008 14:30

The Hold Steady : ‘restons positifs!’

« Stay Positive » c’est le titre du quatrième opus de The Hold Steady. Pour l’enregistrer, cette formation américaine a reçu le concours de John Agnello à la prodution. L'album sera également disponible sous la forme du vinyle. Il sera double et inclura un bonus track intitulé « Ask Her For Some Adderall ».

Tracklisting

1. Constructive Summer 
2. Sequestered In Memphis 
3. One For The Cutters 
4. Navy Sheets 
5. Lord, I'm Discouraged 
6. Yeah Sapphire 
7. Both Crosses 
8. Stay Positive 
9. Magazines 
10. Joke About Jamaica 
11. Slapped Actress 
12. Ask Her For Adderall 
13. Cheyenne Sunrise 
14. Two Handed Handshake! 

Pour plus d’infos :  http://www.theholdsteady.com et http://www.myspace.com/theholdsteady

 

 

Un box de 4 Cd consacré au King sera mis en vente au début de ce mois d’août. Intitulé “Elvis – The Complete ’68 Comeback Special”, il s’agit de matériel enregistré à la TV américaine NBC, en juin 1968. Quatre heures en tout. Parmi les 87 morceaux répartis sur les 4 plaques, 20 chansons étaient aujourd’hui devenues quasi introuvables. Le tout sera enrichi d’un booklet de 32 pages, de photos, etc. En voici le détail :

Disc 1 - Original Album Plus Bonus Tracks

1.         Trouble/Guitar Man
2.         Lawdy, Miss Clawdy/ Baby, What You Want Me To Do Medley: Heartbreak Hotel/ Hound Dog/All Shook Up/ Can’t Help Falling In Love/ Jailhouse Rock/Love Me T ender
3.         Where Could I Go But To The Lord/Up Above My Head/ Saved
4.         Blue Christmas/One Night
5.         Memories
6.         Medley: Nothingville/ Big Boss Man/ Guitar Man/Little Egypt/ T rouble/Guitar Man
7.         If I Can Dream 
8.         It Hurts Me*
9.         Let Y ourself Go*
10.       A Little Less Conversation*
11.       Memories (Stereo Mix)*
12.       If I Can Dream (stereo mix)*

*Not on the original album

Disc 2 - First “Sit Down” Show

1.         That’ s All Right
2.         Heartbreak Hotel
3.         Love Me
4.         Baby What You Want Me To Do
5.         Blue Suede Shoes
6.         Baby What You Want Me To Do (Reprise)
7.         Lawdy Miss Clawdy
8.         Are You Lonesome Tonight?
9.         When My Blue Moon T urns T o Gold Again
10.       Blue Christmas
11.       Trying To Get To You
12.       One Night
13.       Baby What You Want Me To Do (Reprise)
14.       One Night
15.       Memories

First “Stand Up” Show

16.       Heartbreak Hotel
17.       Hound Dog
18.       All Shook Up
19.       Can’t Help Falling In Love
20.       Jailhouse Rock
21.       Don’t Be Cruel
22.       Blue Suede Shoes
23.       Love Me Tender
24.       Trouble
25.       Baby What Y ou W ant Me To Do
26.       If I Can Dream

Disc 3 - Second “Sit Down” Show

1.         Heartbreak Hotel
2.         Baby What You Want Me To Do
3.         Introductions
4.         That’s All Right
5.         Are You Lonesome Tonight?
6.         Baby What Y ou Want Me To Do (Reprise)
7.         Blue Suede Shoes
8.         One Night
9.         Love Me
10.       Trying T o Get To You
11.       Lawdy Miss Clawdy
12.       Santa Claus Is Back In Town
13.       Blue Christmas
14.       Tiger Man
15.       When My Blue Moon T urns To Gold Again
16.       Memories

Second “Stand Up” Show

17.       Heartbreak Hotel
18.       Hound Dog
19.       All Shook Up
20.       Can’t Help Falling In Love
21.       Jailhouse Rock
22.       Don’t Be Cruel
23.       Blue Suede Shoes
24.       Love Me T ender
25.       Trouble/Guitar Man
26.       Trouble/Guitar Man
27.       If I Can Dream

Disc 4- First Rehearsal

1.         I Got A Woman
2.         Blue Moon/Y oung Love/ Oh, Happy Day
3.         When It Rains It Really Pours
4.         Blue Christmas
5.         Are You Lonesome Tonight?/ That’s My Desire
6.         That’s When Your Heartaches Begin

7.         Peter Gun Theme
8.         Love Me
9.         When My Blue Moon T urns To Gold Again
10.       One Night
11.       Blue Christmas/Santa Claus Is Back In T own

Second Rehearsal

12.       Danny Boy
13.       Baby What You Want Me To Do
14.       Love Me
15.       Tiger Man
16.       Santa Claus Is Back In Town
17.       Lawdy Miss Clawdy
18.       One Night
19.       Blue Christmas
20.       Baby What You Want Me To Do
21.       When My Blue Moon T urns T o Gold Again
22.       Blue Moon Of Kentucky

 Pour plus d’infos : http://www.elvis.com

 

« One of the boys », c’est le titre du premier album de cette californienne, dont la sortie est prévue pour le 15 septembre. Son single, « I kissed a girl » fait un véritable tabac aux States. Une chanson produite par Dr Luke, en l’occurrence celui qui se charge de l’écriture des tubes de Kelly Clarkson ainsi que de la mise en forme. Si vous souhaitez voir ce clip empreint d’une grande sensualité, je vous invite à vous rendre sur son site MySpace : http://www.myspace.com/katyperry

ou alors sur les liens suivants :

http://fr.youtube.com/watch?v=5pkYcVVd6Mc
http://www.wideo.fr/video/iLyROoafY6KB.html
http://www.wat.tv/video/katy-perry-kissed-girl-qr87_iedf_.html

Son opus, paru au printemps outre-Atlantique, implique notamment la participation Glen Ballard (Alanis Morissette), Dr.Luke (Kelly Clarkson, Avril Lavigne, Sugababes), Butch Walker (Pink, The Donnas) et Greg Wells (Natasha Bedingfield, Rufus Wainwright).

Tracklisting

1. One Of The Boys
2. I Kissed A Girl
3. Waking Up In Vegas
4. Thinking Of You
5. Mannequin
6. Ur So Gay
7. Hot N Cold
8. If You Can Afford Me
9. Lost
10. Self Inflicted
11. I'm Still Breathing

12. Fingerprints

La sortie du nouvel album d’Emiliana Torrini est prévue pour le 8 septembre. Il fait suite 'Fisherman's Woman', paru en 2005. Il s’intitule « Me And Armini » et c’est à nouveau son fidèle collaborateur Dan Carey qui en a assuré la production.

Pour plus d’infos : http://www.emilianatorrini.com

 

mardi, 01 juillet 2008 03:00

Funplex

J’avoue toujours avoir eu un petit faible pour cette formation issue d’Athens (Georgie). Et en particulier par ses débuts marqués par des tubes incontournables comme « Rock Lobster », « 606 0842 », « Give me back my man » et puis surtout le remarquable « Planet claire », dont la version longue, qui ouvrait le premier elpee éponyme trotte encore dans toutes les têtes de la génération des eighties. Pourtant, le combo a subi une longue traversée du désert, perdu son guitariste Ricky Wilson victime du SIDA en 1985, avant de rebondir fugitivement fin des années 80, début des années 90 en commettant le hit « Love Shack » et l’album encourageant « Good stuff », pour finalement retomber dans un certain anonymat. Bon bien sûr, il y a eu le départ de Cindy Wilson, l’une des deux vocalistes, remplacée par Julee Cruise, l’écriture ainsi que l’interprétation du thème du long métrage de Steven Spielberg, « Flinstones », un projet solo de Fred très mal accueilli, quelques tournées ainsi que de la sortie de deux singles sans grand intérêt et l’une ou l’autre compile. Mais vu la notoriété des B-52’s, pas de quoi en faire un plat…

Et puis finalement Cindy est revenue pour y partager à nouveau les vocaux avec Kate Pierson et Fred Schneider, responsable de ces fameuses inflexions typiques, déclamatoires. Il aura cependant fallu attendre 16 longues années pour voir sortir un nouvel opus. Un disque enregistré sous la houlette de Steve Osborne (KT Tunstall, Doves). Onze titres qui font davantage appel à la technologie moderne, dont certains sont vraiment de bonne facture (« Pump », « Hot corner », « Ultraviolet », « Love in the year 3000 ») même s’ils n’atteignent pas la quintessence de leur œuvre. Dynamisme, enthousiasme, bonne humeur, insouciance et puis surtout ce beat épileptique qui vous communique instantanément cette envie de danser, alimentent toutes ces plages débordant d’énergie et de fun. Et pour ceux qui l’ignoreraient encore les B-52’s (patronyme choisi à cause des coiffures dites ‘choucroute’ des filles et pas des bombardiers conçus à l'origine pour emporter l'arme nucléaire) se produiront ce vendredi 11 juillet au festival Cactus. Let’s dance !

 

mardi, 01 juillet 2008 21:14

Free Gold!

Indian Jewerly est une formation issue de Houston dont la musique puise à la fois dans la noisy, le psychédélisme, la drone, le space rock, l’expérimental, le shoegazing, le post rock et l’ambient. Et la liste est loin d’être exhaustive. Instrumentation conventionnelle et technologie moderne font ici bon ménage au sein d’un univers sonore hanté par les spectres de Coil, Amp, Flying Saucer Attack, les Warlocks, Suicide, My Bloody Valentine, Velvet Underground, Jesus & Mary Chain, Can et les ‘Frippertronics’ de… Robert Fripp. Il doit y en avoir d’autres, mais je vous laisse le soin de les découvrir. « We are free ! » constitue leur second opus. Tout au long des quatorze fragments aventureux et visionnaires de cet elpee, Indian Jewelry crée son propre langage sonique, surréaliste, capricieux, excentrique, viscéral et ma foi particulièrement ample. Des compos comme « Walking on the water » et « Nonetheless » évoquent ainsi un Joy Division bruitiste alors que la mélodie sinusoïdale d’« Everyday » aurait pu naître d’une jam session acoustique entre les Mamas & Papas et Syd Barrett. Dans un autre registre, « Hello Africa » nous replonge dans l’univers tribal, hypnotique, funèbre et à la limite du vaudou de David Byrne ; même si les boîtes à rythmes ainsi que l’électronique jouent un rôle majeur tout au long de cette plage. Plus pop, « Pompeii » est tramé dans les cordes de guitare chatoyantes, réminiscentes de Galaxie 500, alors qu’imprimé sur un tempo technologiquement viscéral, « Too much honkytonking » palpite comme à la plus belle époque de Public Image Limited. Probablement le meilleur titre de l’elpee. Qu’il partage avec l’hypnotique, obsessionnel, « Bird is broke (won’t sing), plus krautrock que nature. Une œuvre riche, expérimentale, difficile à assimiler, mais terriblement créative.

 

mardi, 01 juillet 2008 21:08

Live at El Sol (Dvd)

Si au fil du temps, les disques de Mudhoney sont devenus de plus en plus soignés, leurs prestations ‘live’ se sont toujours révélées garage, très électriques, sauvages, libérant un maximum de décibels. La bière leur servant de carburant principal. Faut dire que le groupe a toujours été un grand consommateur de… tournées (NDR : de bières ?) Ce qui explique sans doute pourquoi leurs disques n’ont jamais eu de grand attrait dans les bacs… (…) C’est à un de leurs sets accordé à Madrid en 2007 que se consacre essentiellement ce Dvd. Vingt et un titres qui nous rappellent que ce quatuor constitue un des piliers du grunge, au même titre que Nirvana et Pearl Jam. Le succès en moins. Six caméras ont été réquisitionnées pour filmer ce show. Et le son reproduit sur ce Dvd est de toute bonne facture. Le tout est enrichi de photos et d’un chapitre consacré à leur discographie.

mardi, 08 août 2006 03:00

New and tributes

Pour enregistrer leur deuxième album, Futureheads a fait appel au producteur Ben Hillier, mieux connu pour avoir mis en forme l’un ou l’autre opus d’Elbow, de Doves, de Depeche Mode ou de Blur. Ce qui ne change pas grand-chose au style musical pratiqué par le quatuor de Sunderland. Enfin, presque. En fait les quatre premiers fragments de l’opus renouent avec leur post-punk-new-wave particulièrement efficace, souligné de superbes harmonies vocales, qui avait fait merveille tout au long de leur elpee éponyme. Aussi bien l’âpre et vindicatif « Yes/No », le frénétique « Cope » et ses vocaux opératiques, vaguement réminiscents du « Bohemian Rhapsody » de Queen, l’impitoyable « Fallout » et ses riffs spasmodiques à la XTC ainsi que le contagieux « Skip to the end ». Les deux plages suivantes sont tout aussi intéressantes, mais démontrent surtout que le combo est aussi capable d’élargir son horizon sonore. Et puis, la guitare acoustique y fait son apparition. Tout d’abord, l’énigmatique et le menaçant « Burnt ». On s’imagine alors observer le ciel jaunâtre, fiévreux, juste avant que n’éclate la tempête. L’élégant et dramatique titre maître, ensuite. Un hommage aux victimes de l’accident d’avion, au cours duquel 8 joueurs de l’équipe de football de Manchester United, ont péri, en 1958. Il y a encore bien « The return of the berserker » qui nous replonge dans le punk agressif et furieux du « 154 » de Wire. Comme en 1979 ! Et puis rideau. A partir de ce moment, on a l’impression que le groupe s’est essoufflé. Ou est tombé en panne d’inspiration. La mélodie de « Worry about it later » semble un peu trop pompée chez Manic Street Preachers, « Favours for favours » lorgne sans grande conviction vers le Jam et la ballade « Thursday » est plus que dispensable. « Face » tente bien de retrouver des couleurs, mais ne parvient qu’à rappeler vaguement le « Happy house » de Siouxsie & the Banshees. Dommage !