La révolte de Bagdad Rodeo...

Le premier single extrait de « Quatre - L'album sans Fin - Part 1 », le nouvel album de Bagdad Rodéo, « Révolution Vendetta », nous plonge dans les racines du groupe, de son combat, celui de la liberté à tout prix et de l'esprit critique qui font de Bagdad…

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Une petite souris dans le Corridor…

Corridor sortira son nouvel elpee, « Mimi », le 26 avril 2024. Réunissant 8 plages, il recèlera des pièces maîtresses telles que "Jump Cut", "Mon Argent" et "Mourir Demain". Il a été masterisé par Heba Kadry Mastering, à Brooklyn. Toutes les chansons de «…

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Bernard Dagnies

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mercredi, 18 juin 2008 20:37

Une compile de singles pour Biffy Clyro

Responsable à ce jour, de trois albums et d’une floppée de singles, Biffy clyro a décidé de sortir une compile réunissant ses singles. Elle paraîtra en juillet et est consacrée à une période qui s’étale de 2001 à 2005. Ce qui explique son titre “Singles 2001-2005”.  

Tracklisting

1) 27
2) Justboy
3) 57
4) Joy.Discovery.Invention
5) Toys Toys Toys Choke, Toys Toys Toys (Single Version)
6) The Ideal Height (Single Version)
7) Questions And Answers
8) Eradicate The Doubt
9) There's No Such Thing As A Jaggy Snake
10) Glitter And Trauma (Single Version)
11) My Recovery Injection (Single Version)
12) Only One Word Comes To Mind (Single Version)

Pour plus d’infos : http://www.biffyclyro.com

 

mercredi, 18 juin 2008 20:34

L’oversose mortelle de Toxic Holocaust

Le nouvel opus de Toxic Holocaust paraîtra ce 8 septembre. Il s’intitulera “An Overdose Of Death”. Les sessions d’enregistrement se sont déroulées au Soundhouse Recording, sous la houlette de Jack Endino (High On Fire, Zeke, Dwarves).  

Pour voir un épisode de leurs sessions d’enregistrement : http://www.youtube.com/watch?v=HQNUpGTGz_U

Pour plus d’infos : http://www.toxicthrashmetal.com

mardi, 17 juin 2008 03:00

Dual Hawks

Split album plutôt étonnant, puisqu’il réunit le nouvel opus de Centro-Matic et celui de South San Gabriel sous le même écrin. C'est-à-dire les deux projets de Will Johnson. Manquait plus qu’il soit triple et consacre un exercice en solitaire (NDR : aventure qu’il a déjà tentée à deux reprises : en 2002 et 2004). Si l’artiste explore sa face la plus rock chez Centro-Matic, il embrasse des desseins plus acoustiques au sein de South San Gabriel.

Le line up de base est identique au sein des deux formations ; mais chez SSG, on y rencontre une belle brochette d’invités. Et pour la circonstance Matt Stoessel (pedal steel), Bryan VanDivier (basse, guitare, percussions), Jeffrey Barnes (clarinette, saxophone, flûte, etc.), Buffi Jacobs (violoncelle), Tamara Cauble (alto, violon), David Pierce (trombone), James Driscoll (contrebasse) ainsi que Robert Gomez aux arrangements. Une solution sonore qui pourrait sembler luxuriante, vu la présence de ces collaborateurs. Et pourtant on est loin du compte, ces musiciens se révélant d’une grande efficacité, mais aussi d’une remarquable sobriété. Atmosphériques, mais également particulièrement sombres, les 12 plages de ce disque manifestent ainsi une grande richesse dans les subtilités. Depuis le majestueux « Kept on the sly » au légèrement psyché, exotique, « Trust to lose », en passant par un remarquable « When the angels will put out their lights » aux influences vocales nettement soul et le menaçant, sinistre « Of Evil/For evil », déchiré entre blues et musique de chambre, on ne peut que se montrer admiratif face à une telle puissance d’écriture. Tout ceci sur un rythme lent, parfois même slowcore ou au moins imprimé sur un mid tempo. Et lorsque la solution sonore vire vers la lo-fi (« My goodbyes »), le spectre de Bonnie ‘Prince’ Billy se met à planer…

Plus électrique, l’opus de Centro-Matic s’illustre d’abord par une grande sensibilité mélodique. Les compos contagieuses et souvent hymniques sont balayées de savoureux accès d’électricité. Jamais envahissants, mais toujours judicieux. Inoculés dans l’esprit du mouvement Paisley Underground (Dream Syndicate en tête) et bien sûr du légendaire Neil Young. Une des ses influences majeures. Tout Bruce Springsteen et Bob Dylan, « Twenty-four », me rappelant étrangement « Blowin’ in the wind », mais en plus allègre. Bref si l’essentiel de ce disque est agité par des riffs de guitare grésillants, crépitants, déchiquetés, crazyhorsiens, quoique insidieux voire rampants (NDR : ces accès d’électricité vivifiants sont même parfois enfouis sous la ligne de flottaison instrumentale, avant de remonter à la surface, comme s’ils avaient fait le plein d’énergie), la fin de parcours en revient à une formule plus acoustique. Minimaliste et semi-acoustique sur « Counting the scars » (NDR : on entend les doigts glisser sur les cordes de la gratte) et le final « A critical display of sankes », morceau étrange mais romantique évoluant à mi-chemin entre Centro-Matic et South San Gabriel. Ben tiens !

 

mardi, 17 juin 2008 03:00

Home before dark

« Home before dark » constitue déjà le 29ème opus studio de l’artiste américain. Maintenant, il faut reconnaître qu’il compte quand même 42 ans de carrière. Mais franchement, si ce crooner possède une voix d’or (NDR : pas de diamant ?) incomparable, sa discographie ne m’a jamais trop bottée. En fait, j’en suis toujours resté à la B.O du film "Jonathan Livingston Seagull", parue en 1973. Curieusement, c’est à partir de 1976, qu’il a cessé de composer. Pas de chanter ni de sortir des albums. Se contentant alors de la muse d’une pléiade de collaborateurs. Sous l’impulsion de Rick Rubin (producteur célèbre de métal qui avait déjà remis en selle Johnny Cash et Donovan), il avait repris la plume en 2005. Et un opus fort encourageant, « 12 songs », était paru en 2005. La recette de Rubin : en revenir à davantage de simplicité instrumentale (une sèche, un clavier rogné, une basse, l’une ou l’autre intervention de guitare et des arrangements réduits à leur plus simple expression). Et ma foi le pari semble réussi, puisque je suis parvenu à écouter ce disque jusqu’à son terme. A la limite, on n’est pas loin des exercices de style acoustiques opérés par Bruce Springsteen (NDR : pensez à « Devils And Dust »). « Home before dark » recèle 12 plages introspectives, déchirées entre désespoir et psychanalyse, probablement inspirées par son divorce vécu voici maintenant trois ans (NDR : qui lui a coûté un pont !), douze compos dont la plupart dépassent les 5 minutes. C’est sans doute le seul reproche que l’on peut reprocher à cet elpee. Sans quoi, on en épinglera le bouleversant titre maître, « Another day », au cours duquel il partage un duo avec la Dixie Chick Natalie Maines ainsi que le plus allègre « Pretty amazing grace ».

 

mardi, 17 juin 2008 03:00

Worrisome heart

Victime d’un accident de circulation à 19 ans –alors qu’elle circule en bicyclette, elle est renversée par une voiture, et s’en sort avec de multiples fractures– Melody Gardot porte encore aujourd’hui les séquelles de cette mésaventure. Souffrant de névropathie, elle s’aide d’une canne pour marcher, porte des lunettes fumées et doit régulièrement avoir recours à un stimulateur pour soulager ses douleurs névralgiques. Et finalement, c’est à l’initiative de son médecin qu’elle a décidé de composer. C’est bien connu, la musique constitue une thérapie universelle. Sa carrière musicale a commencé à l’âge de 16 ans. Elle se produisait alors le week-end dans les bars. Et son répertoire était alors constitué de reprises (Duke Ellington, Mamas & The Papas, Radiohead, etc.)

Après avoir concocté un premier Ep intitulé « Some Lessons - The Bedroom Sessions », elle nous propose son premier elpee. Et il faut reconnaître que pour une artiste de 22 ans, le résultat est assez probant. Un disque pour lequel elle a reçu le concours de musiciens notoires. En l’occurrence le guitariste Jef Lee Johnson (George Duke, Aretha Franklin), le claviériste Joel Bryant (Aretha Franklin, Harry Connick Jr.), et le trompettiste Matt Cappy (Jill Scott, Kirk Franklin). Evoluant quelque part entre pop, trip hop, blues et jazz (surtout !) les dix plages de cet opus nous plongent au cœur d’une ambiance feutrée, nightclubienne, apaisante. Etonnant lorsqu’on sait que les lyrics sont parfois douloureux (NDR : le titre maître !), reflétant l’inévitable mal-être de l’artiste. Pourtant, bercé par le timbre velouté, sensuel, indolent de Melody, rappelant parfois Norah Jones voire Diana Krall, on ne peut que succomber à un tel charme et à un tel enchantement.

 

mardi, 17 juin 2008 03:00

Holy Tears (Maxi)

Pour célébrer les 10 ans d’existence d’Isis, Ipecac vient de sortir ce maxi-single consacré à « Holy tears », compo qui figurait sur le dernier album « In the absence of truth ». Le disque recèle également une version ‘live’, immortalisée au Continental Airlines Arena et une autre vidéo réalisée sous la houlette de Dominic Hailstone. Sans oublier le remix « Not in rivers, but in drops », opéré par les Melvins. Un véritable honneur pour la formation de Los Angeles qui a toujours considéré la bande à Buzz Osborne, comme une des ses influences majeures.

mardi, 17 juin 2008 03:00

The last Camel in Paris

Né le 24 juin, à Colfax, en Californie, Terry Riley est considéré comme un des fondateurs de la musique répétitive et minimaliste. Automne 1978, il part en tournée mondiale. Il y expérimente un générateur de delay créé par le technicien Chester Wood, module qu’il couple à son orgue Yamaha YC-45D. Le 10 novembre, son périple passe par le Théâtre Edouard VII de Paris. Il y accorde un concert absolument remarquable, teinté d’orientalisme, un set considéré comme un de ses chefs-d’œuvre dans le domaine de l’improvisation. C’est cette prestation qui a été immortalisé sur ce compact disc. Intitulé « The last Camel in Paris », c’est une relecture de « Shri Camel », paru alors en été de la même année. A l’issue de cette tournée, Riley va définitivement abandonner les concerts d’orgue électrique. Si vous êtes accros à la musique électronique, je vous invite à potasser la discographie de cet illustre personnage, histoire de bien comprendre que l’électro ne date pas de la fin du XXème siècle…

 

dimanche, 15 juin 2008 14:01

La culpabilité moderne de Beck

Produit par Danger Mouse, le nouvel opus de Beck paraîtra ce 7 juillet. Il s’intitulera « Modern guilt ». Beck sera en tournée européenne dès la fin de juin, un périple qui passera par Werchter.

Tracklisting

1) Orphans
2) Gamma Ray
3) Chemtrails
4) Modern Guilt
5) Youthless
6) Walls
7) Replica
8) Soul of A Man
9) Profanity Prayers

10) Volcano

Pour plus d’infos : http://www.beck.com

 

 

dimanche, 15 juin 2008 14:01

Calexico emporté par la poussière…

« Carried to dust », c’est le titre du prochain opus de Calexico qui paraîtra ce 8 septembre. Il fait suite à « Garden Ruin », paru voici déjà deux ans. Le groupe a bien entendu reçu la collaboration de quelques invités, parmi lesquels figurent Sam Beam, Douglas McCombs et Pieta Brown. Enfin, la bande à Joey Burns et John Convertino se produira le 13 octobre à l’AB de Bruxelles, le lendemain à La Cigale de Paris et le 15 au Paradio d’Amsterdam, dans le cadre d’une tournée mondiale qui débutera ce 20 juin en Allemagne. Il ne serait dès lors pas étonnant de les voir lors de l’un ou l’autre festival d’été…

Pour plus d’infos : http://www.casadecalexico.com/index.php

 

lundi, 13 février 2006 02:00

Collisions

Encore un groupe issu de New York. Responsable de quatre albums à ce jour, il a connu toute une série de changements de line up depuis sa fondation, c'est-à-dire depuis 1997. Finalement, la formation est aujourd’hui réduite à un trio. « Collisions » constitue déjà son quatrième opus. Un disque pour lequel le groupe a reçu le concours de Chris Zane (Televised) à la production et surtout de Victor van Vught (Nick Cave, PJ Harvey) au mixing. Découpé en 11 titres, « Collisions » évolue au sein d’un univers sonore tout à tour cosmique, psychédélique ou noisy. Le spectre de My Bloody Valentine n’est jamais très loin, même si les mélodies pop prennent le plus souvent une forme hymnique. A l’instar du superbe « It dawned on me », plage balayée de cordes de guitare bringuebalantes, cristallines, et raffinée par des harmonies vocales limpides, qui aurait pu relever du répertoire des Byrds voire de Teenage Fan Club. Ou mélancolique. Une mélancolie douce, ténébreuse, infusée par les vocaux caressants d’Aurelio Valle, dont le timbre, sis quelque part entre celui de Conor Oberst et d’Elliott Smith, semble chuchoter au creux de votre oreille. Ce qui n’empêche pas le band d’explorer d’autres formes musicales. Et je pense tout particulièrement à l’atmosphérique, presque trip hop, « Pulverized », au cinématique « Stumble », ou au final « Oveshadowed », profilé sur un crescendo épique. Mais la quintessence de cette œuvre est atteinte sur les morceaux qui libèrent l’adrénaline la plus pure, la plus sauvage. « Swagger » en est probablement le plus bel exemple ; mais également le tribal « Testify » ou encore le capricieux et luxuriant « So far, so what ». Un bien bel album !