Un kit de survie pour Bertrand Betsch…

Au crépuscule du grand et joyeux ballet de ses 19 précédents ouvrages, l’exubérant Bertrand Betsch s’inscrit, une nouvelle fois, dans ce qu’il fait de mieux : la belle chanson française en première lecture, l’ironie ensuite, la justesse enfin. Comme toujours,…

RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album…

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Bernard Dagnies

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mardi, 19 décembre 2006 02:00

Love

« Love », c’est avant tout un spectacle musical du Cirque du soleil destiné à célébrer l’héritage musical des Beatles. Né d’un concept imaginé par feu George Harrison et Guy Laliberté (NDR : le fondateur du cirque), ce spectacle a finalement été inauguré au Mirage de Las Vegas, courant 2006. 130 chansons et extraits de titres des Fab Four ont ainsi alimenté un projet qui avait reçu l’aval de Ringo, de Paul, ainsi que des épouses des défunts artistes, Yoko Ono et Olivia Harrison. Pour la circonstance, Sir George Martin (producteur et arrangeur mythique des quatre de Liverpool) et son fils Giles (ne pas confondre avec Gilles Martin, ingénieur du son qui avait bossé pour Tuxedo Moon et Colin Newman !) avaient pu récupérer les bandes originales. D’une idée artistique, le projet a donc accouché d’une bande sonore à l’énorme potentiel commercial. Ce qui explique la sortie de cet opus d’une durée de 1 heure dix-huit minutes. 37 morceaux ont été sélectionnés et s’enchaînent à la manière d’un pot-pourri. Pensez à la seconde face de l’elpee « Abbey road !) Le tout a été remasterisé (NDR: en 5.1), parfois épuré (NDR : à l’instar de la version a capella de « Because ») ou réarrangé (NDR : les cordes ajoutées sur « While my guitar gently weeps ») en 27 plages. Mais si le résultat peut parfois paraître surprenant, il n’atteint que trop rarement la fraîcheur des originaux. Finalement, cet enchaînement de tubes n’a guère d’intérêt artistique et devrait surtout servir de cadeau de Noël, pour vos grands-parents.

 

mardi, 02 mai 2006 03:00

The life pursuit

Orphelin de Suart David et d’Isobel Campbell (NDR: c’est à dire le co-fondateur et la chanteuse du groupe) depuis 2002, Belle and Sebastian était quand même parvenu à sortir la tête de l’eau en commettant le très honnête « Dear catastrophe waitress ». En 2002. Depuis, les aficionados ont dû se contenter d’un opus enregistré en public (« If You're Feeling Sinister: Live at the Barbican », 2005), de quatre singles ("Step Into My Office, Baby", 2003; "I'm a Cuckoo", 2004; Books, 2004 et "Funny Little Frog", 2006) ainsi que d’une compile de singles et Eps parus sur le label Jeepster (« Late Night Tales: Belle and Sebastian », 2005). Bref, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Autant dire que le nouveau long format était très attendu. Bénéficiant de la production du réalisateur Huffer (Beck, Supergrass, Mariane Faithfull), « The life pursuit » nous offre toute une série d’excellentes compositions, avant de s’essouffler aux deux tiers du parcours. Délicatement bossa nova, « Act of the apostle I » est raffiné par de superbes harmonies vocales sixties. Légèrement countryfiant et délicieusement suranné, « Another sunny day » est traversé de guitares byrdisiennes. Le refrain est accrocheur. La combinaison du chant féminin et masculin judicieuse. Et la nostalgie omniprésente, malgré le tempo allègre. Imprimé sur un tempo rappelant vaguement Gary Glitter, « White collar boy » concède une mélodie pop réminiscente des Shins. « The blues are still blue » et le boogie « Sukie in the graveyard » évoluent manifestement dans un registre glam bolanesque. Discrètement cuivrée par une trompette, « Dress up in you » est une belle ballade satinée d’harmonies vocales à la Chumbawamba. R&B contagieux, « We are the sleepyheads » conjugue choeurs et claviers, dans un style immortalisé par Booker T & The MG’s. C’est à partir de cet instant que l’œuvre perd de sa superbe. La formation écossaise s’essaie alors au cabaret, au disco ou à l’électro. Sans vraiment convaincre. Reste quand même « For the price of a cup of tea », sorte de postcard teinté de soul et de r&b comme l’imaginait si bien Orange Juice. Et puis le très sixties « Funny little frog », dont le refrain semble pompé au « Death on two legs » de Queen et éventuellement le final de six minutes, « Mornington crescent », ballade qui met bien en exergue la voix posée, douce et sensible de Stuart Murdoch. Dommage que la fin ait ainsi été bâclée, sans quoi « The life pursuit » aurait pu revendiquer une place parmi les albums de l’année…

 

 

mardi, 19 décembre 2006 02:00

Love in a cold place

A une certaine époque, des labels comme Flying Nun et Citadel constituaient une véritable vitrine pour les formations antipodales, respectivement néozélandaises et australiennes. Depuis quelques années, il faut bien avouer, hormis les grosses cylindrées, que nous n’avons plus guère d’écho de ces scènes qui ont sévi ou sévissent encore peut-être de l’autre côté de la planète. De temps à autre, un groupe ou un artiste débarque sur le Vieux Continent. Un peu comme si on avait recueilli une bouteille jetée à la mer. Et comme très souvent, elle nous apporte une bonne nouvelle.

Celle-ci nous vient de Melbourne très exactement, sous la forme d’un premier album intitulé « Love in a cold place ». Et elle a été lancée par un quintette dont les influences oscillent de Nick Cave & The Bad Seeds (NDR : normal !) aux Triffids (tout aussi normal) en passant par Tom Waits (et ça c’est une fameuse référence !). En moins ténébreux, il faut l’avouer (NDR : parcouru d’un piano décharné, « Vera Lynn » constitue l’exception qui confirme la règle). Ce qui n’empêche pas les compos de libérer une certaine mélancolie douce. A cause de la voix de Justin Cusack, dont les inflexions peuvent rappeler Neil Finn, le chanteur de Crowded House (NDR : évidemment, au sein de ce combo, le chanteur était néozélandais et les autres musiciens australiens). Une sensation accentuée par les interventions (parfois tziganes) de la violoniste Katrina Morgan. D’un accordéon. Ou encore par celles d’une bonne dizaine d’’invités préposés tantôt à la trompette, au clavier (‘vintage’ pour « Where is the love »), au violoncelle, etc. Certaines plages adoptent même parfois un profil plus inattendu. A l’instar de « Resurrection blues ». Soutenu par des chœurs, ce morceau aurait pu figurer au répertoire d’un Afghan Whigs. De l’élégant(e) « Laura », épilé(e) par les cordes de guitare ‘beatlenesques’. Plus troublant, la mélodie de « Silver pennies » semble avoir été calquée sur celle du « 99 Luftballoons » de Nena, mais sur un tempo plus lent. C’est peut-être le seul bémol qui peut-être adressé à cet opus excellent de bout en bout…

 

samedi, 31 décembre 2005 02:00

Solstice

Deuxième album pour cette formation issue de Norvège, de Bergen très exactement. Et à l’instar de son premier opus, elle puise son inspiration dans la fin des sixties et le début des seventies. En particulier dans le psychédélisme de la West Coast (les Doors, Jefferson Airplane, Iron Butterfly), la prog (Genesis de l’Archange Gabriel), la Canterbury School (Caravan, pour la voix du chanteur R. Edwards, dont le falsetto est fort proche de Richard Sinclair ) et le space rock du Floyd - tant de l’époque « The Piper At the Gates of Dawn » (NDR : Syd Barrett oblige !) que de « Meddle » (NDR : pensez à « Echoes »). Le tout saupoudré de multiples nuances. Depuis la sortie de leur elpee éponyme, le line up a été enrichi d’un cinquième musicien ; un certain Erling Halsne Juvich qui avait d’ailleurs participé à la confection du précédent Cd. Et il ne déroge pas à la règle multi-instrumentiste, puisqu’il joue aussi bien de la guitare, du clavier, du banjo, de la mandoline que de la lap steel. Pour concocter cette plaque, T.B.S.R.B. a encore reçu le concours de quelques invités. Et en particulier d’un violoniste. Un certain Oystein Fosshagen qui apporte une coloration différente à la solution sonore. Et pas nécessairement country/folk. Parmi les cinq compos auxquelles il participe (NDR : le futur cinquième membre du band ?), figure ainsi deux des meilleurs fragments. Deux plages space rock qui réverbèrent des inévitables échos ( ?!?!?!) empruntés au « Meddle » du Floyd. Si « Back in the days » creuse en même temps dans le jardin de Porcupine Tree, le presque exclusivement instrumental « Norwaii Five-0 » - une plage allègre, humoristique - évoque davantage un Stackridge cosmique. Mais la sommet de l’œuvre est atteint par « Back in the days II ». Une plage savoureusement revivaliste qui fait la part belle aux guitares chatoyantes, croustillantes ; mais surtout aux claviers rognés. Un peu comme Ray Manzarek le faisait si bien sur « Riders on the storm », titre mythique des Doors. Curieusement le tracklist recèle une longue compo de 9 minutes qui répond au titre de « The spirit of the Airborne Hogweed ». Ne me demandez pas s’il s’agit d’un clin d’œil au « Return Of The Giant Hogweed » qui figurait sur l’elpee « Nursery Cryme » de Genesis en 1994. Mais la similitude est troublante. N’empêche, dans le style, c’est un superbe album !

mercredi, 11 juin 2008 21:30

Un album rouge pour Weezer.

Le nouvel opus de Weezer est dans les bacs depuis ce 10 juin. Il recèle le single et clip vidéo « Pork and beans », un hommage au phénomène culturel que représente aujourd’hui Youtube. Coproduit par Rick Rubin et Jacknife Lee, il s’agit du sixième elpee du quatuor californien.

Tracklisting

1. Troublemaker    
2. Greatest Man That Ever Lived (Variations on a Shaker Hymn)    
3. Pork and Beans    
4. Heart Songs    
5. Everybody Get Dangerous    
6. Dreamin'    
7. Thought I Knew    
8. Cold Dark World    

9. Automatic   
10. Angel and the One  

Pour plus d’infos : http://www.weezer.com

 

Le nouvel opus de Buddy Guy paraîtra ce 20 juillet. Lors des sessions d’enregistrement, il a reçu le concours de grosses pointures. Et en particulier Eric Clapton ; mais également Robert Randolph, Susan Tedeschi et Derek Trucks. Il s’intitule « Skin deep »

Tracklisting

"Best Damn Fool"
"Too Many Tears" featuring Derek Trucks and Susan Tedeschi
"Lyin' Like a Dog"
"Show Me The Money"
"Every Time I Sing The Blues" featuring Eric Clapton
"Out In The Woods" featuring Robert Randolph
"Hammer and a Nail"
"That's My Home" featuring Robert Randolph
"Skin Deep" featuring Derek Trucks
"Who's Gonna Fill Those Shoes"
"Smell The Funk"
"I Found Happiness"

Pour plus d’infos : http://www.buddyguy.net

 

mercredi, 11 juin 2008 21:28

Hero Destroyed Vs Agenda of Swine

C’est le 16 juin prochain que paraîtra le premier opus de Hero Destroyed, formation constituée d’ex-membres de Commit Suicide. Le quintet de Pittsburgh, en Pennsylvanie, défendra, bien sûr, cet opus en tournée. Mais ce 16 juin les plages de cet elpee seront disponibles via streaming sur le site http://www.fairtilizer.com. Enfin le tracklisting est curieusement identique au premier elpee d’Agenda of Swine, “Waves of Human Suffering Waves”, qui paraîtra le même jour.

Tracklisting

1. Cause For Cancer 
2. Bloody Hand 
3. Flashers 
4. Texas Heart Shot 
5. Code Of Arms 

6. Head In The Noose 
7. Thin White Line 

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/herodestroyed

 

mercredi, 11 juin 2008 21:28

Agenda of Swine Vs Hero Destroyed

“Waves of Human Suffering Waves”, c’est le titre du nouvel album d’Agenda of Swine, un  disque qui paraîtra ce 16 juin. Le line up de la formation californienne implique Pete Pontikoff et John Gotelli, deux ex-musiciens de Benumb. Attention, ce16 juin les plages de cet elpee seront déjà disponibles via streaming sur le site http://www.fairtilizer.com

Enfin, le tracklisting de ce “Waves of Human Suffering Waves” est curieusement identique à celui du nouvel elpee éponyme de Hero Destroyed, qui paraîtra en Europe le même jour.

Tracklisting :

1. Cause For Cancer 
2. Bloody Hand 
3. Flashers 
4. Texas Heart Shot 
5. Code Of Arms 
6. Head In The Noose 
7. Thin White Line 

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/agendaofswine

 

Manifestement le titre de cette compile est suffisamment évocateur de son contenu. On y retrouve donc les trois premiers 7 inches et 9 morceaux jamais édités à ce jour, interprétés par le line up originel. A l’époque, le combo de Detroit se consacrait déjà aux reprises de vieux titres de garage. Et en particulier ceux qui parvenaient à faire le lien entre le rythm n'blues sensuel de la Tamla Motown et la violence blanche et énergique du rock n'roll. Mais puisés au sein des années 50 et 60. Le plus souvent des morceaux totalement inconnus (NDR : probablement issus de leurs collections personnelles). Et ma foi, il faut reconnaître que c’est dans ce style que la bande à Rachel Nagy et Mary Ramirez –les deux membres fondatrices ont vécu toute l’aventure des Detroit Cobras depuis 1994– s’est toujours montrée la plus convaincante. L’opus est enrichi d’un booklet incluant le récit de leur genèse ainsi que les lyrics des 15 morceaux composant la plaque.

 

mardi, 10 juin 2008 20:51

Elegies to lessons learnt (Dvd)

Transposition en Dvd du premier opus d’iLIKETRAiNS, « Elegies to lessons learnt » est le fruit du travail d’Ashley Dean, le responsable des projections chez la formation de Leeds, mais aussi le joueur de cornet. Il avait commencé ce film d’animation en novembre 2006 et l’a terminé en février de cette année. Il décrit les voyages dans le subconscient opérés par un homme tombé dans le coma, suite à un accident de la circulation. Inspiré par les réalisations cinématographiques de Jan Švankmajer, The Bothers Quay et Morph, cette création donne une nouvelle dimension à la musique du groupe insulaire. Toujours aussi ténébreuse, mais plus visionnaire qu’introspective…