La rébellion de Jewly…

Auteure-compositrice engagée, Jewly est investie d’une mission : celle qui la pousse à écrire pour ouvrir les consciences et les libérer grâce à des vibrations rock salvatrices pour les uns ou salutaires pour les autres. « Rébellion » est un concept album…

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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 17 juin 2008 03:00

Home before dark

« Home before dark » constitue déjà le 29ème opus studio de l’artiste américain. Maintenant, il faut reconnaître qu’il compte quand même 42 ans de carrière. Mais franchement, si ce crooner possède une voix d’or (NDR : pas de diamant ?) incomparable, sa discographie ne m’a jamais trop bottée. En fait, j’en suis toujours resté à la B.O du film "Jonathan Livingston Seagull", parue en 1973. Curieusement, c’est à partir de 1976, qu’il a cessé de composer. Pas de chanter ni de sortir des albums. Se contentant alors de la muse d’une pléiade de collaborateurs. Sous l’impulsion de Rick Rubin (producteur célèbre de métal qui avait déjà remis en selle Johnny Cash et Donovan), il avait repris la plume en 2005. Et un opus fort encourageant, « 12 songs », était paru en 2005. La recette de Rubin : en revenir à davantage de simplicité instrumentale (une sèche, un clavier rogné, une basse, l’une ou l’autre intervention de guitare et des arrangements réduits à leur plus simple expression). Et ma foi le pari semble réussi, puisque je suis parvenu à écouter ce disque jusqu’à son terme. A la limite, on n’est pas loin des exercices de style acoustiques opérés par Bruce Springsteen (NDR : pensez à « Devils And Dust »). « Home before dark » recèle 12 plages introspectives, déchirées entre désespoir et psychanalyse, probablement inspirées par son divorce vécu voici maintenant trois ans (NDR : qui lui a coûté un pont !), douze compos dont la plupart dépassent les 5 minutes. C’est sans doute le seul reproche que l’on peut reprocher à cet elpee. Sans quoi, on en épinglera le bouleversant titre maître, « Another day », au cours duquel il partage un duo avec la Dixie Chick Natalie Maines ainsi que le plus allègre « Pretty amazing grace ».

 

mardi, 17 juin 2008 03:00

Worrisome heart

Victime d’un accident de circulation à 19 ans –alors qu’elle circule en bicyclette, elle est renversée par une voiture, et s’en sort avec de multiples fractures– Melody Gardot porte encore aujourd’hui les séquelles de cette mésaventure. Souffrant de névropathie, elle s’aide d’une canne pour marcher, porte des lunettes fumées et doit régulièrement avoir recours à un stimulateur pour soulager ses douleurs névralgiques. Et finalement, c’est à l’initiative de son médecin qu’elle a décidé de composer. C’est bien connu, la musique constitue une thérapie universelle. Sa carrière musicale a commencé à l’âge de 16 ans. Elle se produisait alors le week-end dans les bars. Et son répertoire était alors constitué de reprises (Duke Ellington, Mamas & The Papas, Radiohead, etc.)

Après avoir concocté un premier Ep intitulé « Some Lessons - The Bedroom Sessions », elle nous propose son premier elpee. Et il faut reconnaître que pour une artiste de 22 ans, le résultat est assez probant. Un disque pour lequel elle a reçu le concours de musiciens notoires. En l’occurrence le guitariste Jef Lee Johnson (George Duke, Aretha Franklin), le claviériste Joel Bryant (Aretha Franklin, Harry Connick Jr.), et le trompettiste Matt Cappy (Jill Scott, Kirk Franklin). Evoluant quelque part entre pop, trip hop, blues et jazz (surtout !) les dix plages de cet opus nous plongent au cœur d’une ambiance feutrée, nightclubienne, apaisante. Etonnant lorsqu’on sait que les lyrics sont parfois douloureux (NDR : le titre maître !), reflétant l’inévitable mal-être de l’artiste. Pourtant, bercé par le timbre velouté, sensuel, indolent de Melody, rappelant parfois Norah Jones voire Diana Krall, on ne peut que succomber à un tel charme et à un tel enchantement.

 

mardi, 17 juin 2008 03:00

Holy Tears (Maxi)

Pour célébrer les 10 ans d’existence d’Isis, Ipecac vient de sortir ce maxi-single consacré à « Holy tears », compo qui figurait sur le dernier album « In the absence of truth ». Le disque recèle également une version ‘live’, immortalisée au Continental Airlines Arena et une autre vidéo réalisée sous la houlette de Dominic Hailstone. Sans oublier le remix « Not in rivers, but in drops », opéré par les Melvins. Un véritable honneur pour la formation de Los Angeles qui a toujours considéré la bande à Buzz Osborne, comme une des ses influences majeures.

mardi, 17 juin 2008 03:00

The last Camel in Paris

Né le 24 juin, à Colfax, en Californie, Terry Riley est considéré comme un des fondateurs de la musique répétitive et minimaliste. Automne 1978, il part en tournée mondiale. Il y expérimente un générateur de delay créé par le technicien Chester Wood, module qu’il couple à son orgue Yamaha YC-45D. Le 10 novembre, son périple passe par le Théâtre Edouard VII de Paris. Il y accorde un concert absolument remarquable, teinté d’orientalisme, un set considéré comme un de ses chefs-d’œuvre dans le domaine de l’improvisation. C’est cette prestation qui a été immortalisé sur ce compact disc. Intitulé « The last Camel in Paris », c’est une relecture de « Shri Camel », paru alors en été de la même année. A l’issue de cette tournée, Riley va définitivement abandonner les concerts d’orgue électrique. Si vous êtes accros à la musique électronique, je vous invite à potasser la discographie de cet illustre personnage, histoire de bien comprendre que l’électro ne date pas de la fin du XXème siècle…

 

dimanche, 15 juin 2008 14:01

La culpabilité moderne de Beck

Produit par Danger Mouse, le nouvel opus de Beck paraîtra ce 7 juillet. Il s’intitulera « Modern guilt ». Beck sera en tournée européenne dès la fin de juin, un périple qui passera par Werchter.

Tracklisting

1) Orphans
2) Gamma Ray
3) Chemtrails
4) Modern Guilt
5) Youthless
6) Walls
7) Replica
8) Soul of A Man
9) Profanity Prayers

10) Volcano

Pour plus d’infos : http://www.beck.com

 

 

dimanche, 15 juin 2008 14:01

Calexico emporté par la poussière…

« Carried to dust », c’est le titre du prochain opus de Calexico qui paraîtra ce 8 septembre. Il fait suite à « Garden Ruin », paru voici déjà deux ans. Le groupe a bien entendu reçu la collaboration de quelques invités, parmi lesquels figurent Sam Beam, Douglas McCombs et Pieta Brown. Enfin, la bande à Joey Burns et John Convertino se produira le 13 octobre à l’AB de Bruxelles, le lendemain à La Cigale de Paris et le 15 au Paradio d’Amsterdam, dans le cadre d’une tournée mondiale qui débutera ce 20 juin en Allemagne. Il ne serait dès lors pas étonnant de les voir lors de l’un ou l’autre festival d’été…

Pour plus d’infos : http://www.casadecalexico.com/index.php

 

lundi, 13 février 2006 02:00

Collisions

Encore un groupe issu de New York. Responsable de quatre albums à ce jour, il a connu toute une série de changements de line up depuis sa fondation, c'est-à-dire depuis 1997. Finalement, la formation est aujourd’hui réduite à un trio. « Collisions » constitue déjà son quatrième opus. Un disque pour lequel le groupe a reçu le concours de Chris Zane (Televised) à la production et surtout de Victor van Vught (Nick Cave, PJ Harvey) au mixing. Découpé en 11 titres, « Collisions » évolue au sein d’un univers sonore tout à tour cosmique, psychédélique ou noisy. Le spectre de My Bloody Valentine n’est jamais très loin, même si les mélodies pop prennent le plus souvent une forme hymnique. A l’instar du superbe « It dawned on me », plage balayée de cordes de guitare bringuebalantes, cristallines, et raffinée par des harmonies vocales limpides, qui aurait pu relever du répertoire des Byrds voire de Teenage Fan Club. Ou mélancolique. Une mélancolie douce, ténébreuse, infusée par les vocaux caressants d’Aurelio Valle, dont le timbre, sis quelque part entre celui de Conor Oberst et d’Elliott Smith, semble chuchoter au creux de votre oreille. Ce qui n’empêche pas le band d’explorer d’autres formes musicales. Et je pense tout particulièrement à l’atmosphérique, presque trip hop, « Pulverized », au cinématique « Stumble », ou au final « Oveshadowed », profilé sur un crescendo épique. Mais la quintessence de cette œuvre est atteinte sur les morceaux qui libèrent l’adrénaline la plus pure, la plus sauvage. « Swagger » en est probablement le plus bel exemple ; mais également le tribal « Testify » ou encore le capricieux et luxuriant « So far, so what ». Un bien bel album !

 

 

lundi, 27 mars 2006 03:00

At Folsom Prison / At San Quentin

Vu la sortie du film “Walk the line”, un long métrage retraçant la vie tumultueuse de Johnny Cash, Columbia a eu l’idée judicieuse de ressortir les deux albums qu’il avait enregistré dans les prisons de Folsom et de San Quentin en 1968 et 1969. Deux des pièces maîtresses de sa discographie, sous un même coffret. Il y chante de sa voix de baryton si caractéristique, virile, des chansons aux textes sombres, mélancoliques, mais aussi ironiques qui parlent de problèmes sociaux, d’histoires d’amour tragiques, de meurtre et de rédemption… Et si sa musique était taxée de minimaliste, elle était souvent interprétée sur un tempo allègre, sans jamais tomber dans la répétition. A cette époque, on la considérait même parfois comme une forme alternative de rockabilly. « A boy named Sue », mais aussi « Jackson », « Green green grass of home », “I walked the line », “Cocaine blues”, « Ring of fire » et les inévitables « At folsom prison blues » et « San Quentin » figurent donc bien parmi les 37 morceaux de ce box. Décédé à l’âge de 71 ans, le 13 septembre 2003, The Man In Black a enregistré plus de 1500 chansons en plus de 40 années de carrière et décroché 11 Grammys. Non seulement, il constitue une des figures emblématiques de l’histoire de la musique country, mais il a exercé et exerce encore aujourd’hui une influence majeure chez des artistes ou des groupes aussi notoires que Bob Dylan, Léonard Cohen et dans un registre plus contemporain Nick Cave.

mardi, 11 juillet 2006 03:00

Personal file

Lors de la vente de la maison de ses parents décédés voici 3 ans, John Carter Cash a fait une découverte inattendue. Il est tombé sur des bandes sur lesquelles ne figurait comme annotation que ‘Johnny Cash – Personal files’. En fait, le fiston venait de dénicher des tas d’enregistrements concoctés par feu son père dans son studio maison. Ces compos inédites constituent un trésor inestimable, puisque non seulement il ne s’agit pas de fonds de tiroirs ou de demos (NDR : probablement des projets d’albums non aboutis) ; mais en outre, elles sont tellement nombreuses, qu’elles devraient faire l’objet de toute une série de futurs opus posthumes. Et ce « Personal file » en est la première concrétisation. Enregistrés entre 1973 et 1982, celles qui constituent ce double cd réunissent reprises (Louvin Bothers, John Prine, Carter Family, Johnny Horton, Lefty Frizzell), traditionnels irlandais, chansons gospel, poèmes, et inédits pour la plupart précédés de préambules explicatifs. 49 titres en tout. Le premier privilégie les anecdotes sinistres, alors que le second trahit ses convictions spirituelles. Des berceuses qu’il interprète de son baryton rocailleux, fragile, chaleureux, profond, sudiste, en s’accompagnant simplement d’une guitare sèche. The Man In Black n’est peut-être plus de ce monde, mais son œuvre n’a jamais été aussi vivante…

mardi, 23 mai 2006 03:00

The Greatest

Non, il ne s’agit pas d’un best of comme le titre le laisse supposer, mais d’un nouvel album de Chan Marshall. Son septième. En fait, « The greatest » est le morceau maître de cet opus, une chanson qui rend hommage à Mohammed Ali. Ce qui explique la présence de gants de boxe sur la pochette. Pour enregistrer cet elpee, Chan s’est rendue à Memphis. Soit dans le berceau de la soul sudiste. Elle a ainsi pu bénéficier du concours de collaborateurs particulièrement huppés ; et notamment des musiciens d’Al Green et de Booker T & The MG’s. Etonnant pour l’égérie ultime du mouvement lo-fi yankee. Bref, si ce disque n’est pas encore de la trempe d’un « You are free », paru en 2003, il s’avère de bonne facture et recèle d’excellentes plages. Bien sûr, vu le contexte au sein duquel les sessions d’enregistrement se sont déroulées, le blues, le jazz et surtout le rythm’n blues sont beaucoup plus présents. Ce qui n’empêche pas Chan de se réserver l’une ou l’autre compo plus minimaliste. Le plus souvent en s’accompagnant d’un piano honky tonk ; nous donnant même parfois l’impression qu’elle se produit dans un bar enfumé (« Willie », « After it all » et ses sifflotements guillerets). Mais aussi à la guitare électrique. A l’instar du sombre et minimaliste « Hate ». Cependant, l’essentiel des morceaux de cette plaque surprend par sa richesse instrumentale. Arrangements de cordes soyeux, claviers poussiéreux, piano électrique et drums syncopés, cuivres gominés ainsi que guitare électrique ronflante (« Love & Communication »), tissent la trame sonore pendant que Chan y pose sa voix sensuelle et voilée, dans un registre qui me fait tantôt penser à Janis Joplin, tantôt à Melanie, mais sans jamais monter dans les aigus. Sur « Islands », une des deux compos fondamentalement country, le spectre de Hope Sandoval (Mazzy Star) se met même à planer.