La pop sauvage de Metro Verlaine

Un coup de foudre, et puis le romantisme comme mode de vie, Metro Verlaine est avant tout une histoire de passion. Fondé en 2013, après un voyage à Londres qui a laissé des cicatrices et un sale goût de ‘lose’ au fond de la gorge, l'histoire de Metro Verlaine…

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Vive La Fête - 11/04/2024
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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

lundi, 20 mars 2006 02:00

Keys to the world

Après avoir commis “Alone with everybody” en 2000 et “Human conditions” en 2002, Richard Aschcroft nous propose son troisième album solo. Richard y aborde encore et toujours des thèmes qui l’obsèdent : l’amour, le bonheur, la dépression, la religion et la mort. Faut dire qu’il éprouve toujours le même désenchantement vis-à-vis du monde contemporain. Un sentiment qu’il a transformé en mélancolie douce et qui sied parfaitement à son timbre vocal remarquable. Tout au long de « Keys to the world », cette voix est d’ailleurs irréprochable, empreinte d’une grande sensibilité et évoque de plus en plus souvent celle d’un célèbre crooner : Neil Diamond. Passons maintenant à l’aspect musical. Soyons honnêtes, découpé en 10 fragments, cet opus m’a laissé mi-figue mi-raisin. En fait on peut diviser ce disque en deux parties distinctes. Quatre des cinq premières chansons sont absolument superbes. Depuis la big music de « Why not nothing ? » (Mike Scott ?) à l’envoûtant « Keys to the world » et ses chœurs féminins soul, en passant par le très ‘phillysoundesque’ « Music is power » et son sample de Curtis Mayfield (NDR : qu’il co-crédite d’ailleurs), plage interprétée dans l’esprit d’un Todd Rundgren, en passant par le single mid tempo « Break the night with colour », magnifique ballade conduite par un clavecin. Le reste ne manque pourtant pas de raffinement ni de sophistication. A cause des somptueux arrangements orchestraux dont il est coutumier, bien sûr. Mais l’accumulation de ballades concentrées en deuxième partie d’elpee, finit par lasser. A cet instant, davantage de dépouillement aurait sans doute permis de donner une autre dimension à des morceaux trop mielleux pour mériter une quelconque référence à Dylan, auquel l’artiste semble pourtant vouloir rendre hommage…

mardi, 26 décembre 2006 02:00

Ideal tour (Dvd)

C’est un double DVD que Jean-Louis Aubert nous propose. Deux films immortalisés lors de sa dernière tournée accomplie à travers l’Hexagone et les pays francophones. Le premier disque est un documentaire réalisé par Thierry Dory reproduisant la quintessence des concerts accordée au Havre, à Lille, Bruxelles, Paris, La Rochelle, Luxembourg, Bayonne, Carcassonne, Spa, Colmar, etc., ainsi que la vie en coulisses. Sans oublier les inévitables bonus. Si les concerts sont manifestement bien rôdés, il faut avouer que le climat au sein de l’équipe, entretenue au cours du périple, respire la bonne humeur et la joie de partager cette aventure. Et puis, les fans seront ravis de retrouver tant les compos issues du répertoire solo de l’artiste que de classiques de Telephone. Le deuxième DVD réunit le set accordé lors des Francofolies de La Rochelle ainsi que le concert ‘Ephémère’, c'est-à-dire, celui au cours duquel il avait interprété des compos qu’il n’intègre que très rarement dans son tracklist.

Les quatre heures d’images bénéficient, en outre, d’une qualité sonore irréprochable. Le dernier mot reviendra à l’artiste, une phrase qu’il répète régulièrement lors de ses interviews : ‘J’aime dire des choses naïves, ces choses qui marchent à côté de toi, comme un ami. C’est pour ça qu’on vit d’amour’.

 

 

lundi, 03 avril 2006 03:00

61 Winter’s Hat (Ep)

61 Winter’s Hat est un projet monté par Fabio Magistrali et Mattia Coletti. Un duo italien (le premier nous vient de Milan et le second d’Ancône) dont la musique avant-gardiste mêle psychédélisme, folk et électronique. Dans l’esprit du célèbre « Several Species Of Small Furry Animals Gathered Together In A Cave And Grooving With A Pict » du Floyd. Enfin, c’est l’impression que nous a laissée cet Ep 4 titres. Ou plus exactement cinq ; si on tient compte des commentaires ajoutés en fin de parcours.

lundi, 23 janvier 2006 02:00

Drops & kicks

Après avoir composé la bande sonore du film de Hannu Salanen, " Downhill city " en 2000 et tenté une expérimentation dans le domaine de l’électro en 2001 (« Rally of love »), la formation finlandaise a décidé d’en revenir à une forme musicale pop/rock plus conventionnelle. Le plus souvent garage. N’hésitant pas à lorgner dans le jardin sonore des Strokes (l’échevelé « Not so good at school »). Ou empruntant carrément les riffs sales, hymniques, malsains des Stones circa « Sticky fingers » (« Rat king »). Encore que certaines compos bénéficient d’arrangements aussi somptueux que chez Mercury Rev. Et je pense tout particulièrement à « Mr. Twister » qui aurait pu figurer sur le dernier opus de la bande à Jonathan Donahue, « The secret migration » ou encore à « Sister May » ; bien que sur cette dernière, la moitié du temps, 22 Pistepirkko prend un malin plaisir à y pasticher « Lady marmalade » (NDR : signée B. Crewe et K. Nolan cette célèbre compo a été immortalisée par Patti Labelle, en 1997). L’opus épingle également l’une ou l’autre chanson plus acoustique (ou semi-acoustique). A l’instar de « X-(wo)man », plus Kinks que nature. Ou encore « Hello sunshine », mais sous une forme heavy décapante, excitante. Dans l’esprit du Led Zeppelin, lorsqu’il avait commis son troisième elpee. La formation n’en oublie cependant pas son admiration pour le Velvet Underground (« Space riding ») et tente même une incursion dans la house mancunienne (Stone Roses) sur « Soul free ». D’excellente facture, cet opus a reçu le concours de Kalle Gustafsson, le bassiste/violoniste de Soundtrack Of Our Lives, à la production, et puis de l’ingénieur du son de Neil Young, John Hanton, qui s’est déplacé personnellement en Finlande pour mettre la touche finale au mixing…

« Með suð i eyrum við spilum endalaust » (traduisez ‘un bourdonnement dans des nos oreilles et nous jouons indéfiniment’) est le titre du nouvel opus de Sigur Ros, le cinquième, dont la sortie est prévue pour le 23 juin prochain. La mise en forme a été partagée entre le groupe et Mark Ellis (Nine Inch Nails, Smashing Pumpkins).

Et pour vous mettre l’eau à la bouche, rien de tel que de découvrir le premier single issu de cet opus, « Gobbledigook  : 

http://fr.youtube.com/watch?v=jkoyeht19Lk
http://www.wat.tv/video/sigur-ros-gobbledigook-nzpu_iedf_.html
http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYs76.html

Il sera aussi en prévente sur ce site ainsi que sur iTunes à partir du 2 juin 2008 et tous ceux qui auront commandé le disque auront la possibilité de l’écouter en streaming à partir du 9 juin.

Tracklisting :

1. Gobbledigook 
2. Inní mér syngur vitleysingur 
3. Góðan daginn 
4. Við spilum endalaust 
5. Festival 
6. Með suð í eyrum 
7. Ára bátur 
8. Illgresi 
9. Fljótavík 
10. Straumnes 
11. All alright

Pour plus d'infos : http://www.sigurros.com

 

EMI a décidé de sortir une rétrospective des douze années passées par Radiohead au sein de son écurie. Au menu, un Cd (NDR : le tracklisting du Cd simple correspond à la 1ère rondelle du Cd double), un double Cd et un Dvd. Ces disques sont dans les bacs depuis le 2 juin.

CD 1

1. Just
2. Paranoid Android
3. Karma Police
4. Creep
5. No Surprises
6. High and Dry
7. My Iron Lung
8. There There
9. Lucky
10. Fake Plastic Trees
11. Idioteque
12. 2+2 = 5
13. The Bends
14. Pyramid Song
15. Street Spirit (Fade Out)
16. Everything In Its Right Place

CD 2

1. Airbag
2. I Might Be Wrong
3. Go To Sleep
4. Let Down
5. Planet Telex
6. Exit Music (For A Film)
7. The National Anthem
8. Knives Out
9. Talk Show Host
10. You
11. Anyone Can Play Guitar
12. How To Disappear Completely

13. True Love Waits

Trackilisting DVD

Creep (réalisé par Brett Turnbull)
Anyone Can Play Guitar (réalisé par Dwight Clarke)
Pop Is Dead (réalisé par Dwight Clarke)
Stop Whispering (réalisé par Jeff Plansker)
My Iron Lung (réalisé par Brett Turnbull)
High And Dry (UK version) (réalisé par David Mould)
High And Dry (US version) (réalisé par Paul Cunningham)
Fake Plastic Trees (réalisé par Jake Scott)
Just (réalisé par Jamie Thraves)
Street Spirit (Fade Out) (réalisé par Jonathan Glazer)
Paranoid Android (réalisé par Magnus Carlsson)
Karma Police (réalisé par Jonathan Glazer)
No Surprises (réalisé par Grant Gee)
Pyramid Song (réalisé par Shynola)
Knives Out (réalisé par Michel Gondry)
I Might Be Wrong (réalisé par Sophie Muller)
Push Pulk / Spinning Plates (réalisé par Johnny Hardstaff)
There There (réalisé par Chris Hopewell)
Go To Sleep (réalisé par Alex Rutterford)
Sit Down Stand Up (réalisé par Ed Holdsworth)

2+2=5 (Live au Festival de Belfort) (réalisé par Fabien Raymond)

Pour voir le clip de « High and Drive » (US Version)

 http://www.wideo.fr/video/iLyROoafY92z.html
http://www.wat.tv/video/radiohead-high-and-drive-us-musv_iedf_.html
http://fr.youtube.com/watch?v=CK3z2KZ57LQ

Pour voir le clip de « Sit down Stand up »

http://www.wideo.fr/video/iLyROoafY9z5.html
http://www.wat.tv/video/radiohead-sit-down-stand-up-mumo_iedf_.html
http://fr.youtube.com/watch?v=6H7M8Xl86nw

 

mercredi, 04 juin 2008 00:00

The dIPLOMAT

J’avais été agréablement surpris par leur set accordé début de cette année, dans le cadre du D’hiver Rock à Tournai. J’attendais donc leur tout premier album de pied ferme. Un disque pour lequel, le quatuor a reçu la collaboration du producteur Luc Van Acker (NDR : il est un des membres fondateurs de Revolting Cocks en compagnie d’Al Jourgensen de Ministry, mais a aussi mis en forme une multitude d’elpees de formations électro belges, parmi lesquelles figurent Arbeid Adelt !, The Neon Judgment, etc.) Et il faut reconnaître que ce personnage a apporté un soin tout particulier à la finition des compos. Douze en tout. Dont deux s’écartent de l’ensemble. Tout d’abord « The pop (in) song », une chanson dont les sonorités surannées peuvent rappeler les années 30. Et puis « White man’s right ». Alternant phases mid tempo parsemées de dérapages psychédéliques et envolées d’intensité (parfois presque symphoniques) elles peuvent rappeler le « Stairway to heaven » du Led Zeppelin. D’ailleurs, on a l’impression que les deux guitaristes sont manifestement influencés par les seventies. Et en particulier par les formations de blues/rock basique de l’époque. Pensez à The Cream ou à Free. Un des gratteurs joue d’ailleurs un peu à la manière d’Adrian Gurvitz, un londonien qui avait fondé Gun en 1967 ; un combo responsable d’un hit single, « Race with the devil » (NDR : c’est flagrant sur « Pictures of you » et « On your trail »). Deux fois six cordes dont les riffs ravageurs, tranchants, souvent décapants contrastent avec les mélodies franchement (brit)pop, souvent contagieuses, parfois soulignées d’harmonies vocales glamoureuses (NDR : et le timbre vocal falsetto de Fabrice accentue cette impression), dans l’esprit de Kiss et de Sweet, et balisées par une section rythmique solide, métronomique, parfois même binaire. L’opus recèle bien sûr des morceaux destinés à la bande FM (NDR : ou des singles si vous préférez !). Et notamment « Sentimental zoo », « Messiah of the nineties » ou encore « Foe of needless expenditure » ; mais si l’ensemble tient bien la route, et s’avère même agréable à écouter, on aurait espéré davantage de créativité dans leur chef. Surtout qu’ils en ont le potentiel. Et le final de cet opus éponyme en est la plus belle illustration…

 

mardi, 03 juin 2008 23:53

Silence is golden

“Silence is golden” constitue le deuxième opus des Hush Puppies. Une formation française dont la plupart des membres sont originaires de la région de Perpignan. Elle s’est cependant établie à Paris, pour des raisons de visibilité bien compréhensibles. Le quintet a même décroché deux contrats publicitaires pour réaliser la bande son de spots publicitaires chez Mennen et Toyota. Ce qui manifestement leur a permis de mettre du beurre dans leurs épinards.

Partagé entre ballades, parfois mid tempo et titres garage, cet album s’inscrit parfaitement dans la ligné de « Trap », leur précédent long playing. Les claviers rognés infiltrent la plupart des compos. Les chœurs sont souvent vindicatifs. Les mélodies hymniques. Pour le public ado, la solution sonore évolue à la croisée des chemins de The Coral, Blur, Inspiral Carpets et The Hives. Pour le critique moins jeune, elle puise directement son inspiration dans les sixties. Pensez aux compiles Nuggets et Pebbles. Pourtant, si leur musique est manifestement revivaliste, elle n’en est pas moins rafraîchissante et même très excitante. Ce « Silence is golden » s’aventure même dans le psychédélisme, A l’instar du single « Bad taste and gold on the doors », imprimé sur un tempo tribal. Et puis en finale, « Harmonium » lorgne manifestement vers les débuts d’Oasis ; le vocaliste épousant même les inflexions de Liam Gallagher, sans en avoir le timbre. Enfin, pour que votre info soit complète, sachez que ce disque a été enregistré aux studios Black Box d’Angers, sous la houlette de Peter Deimel, c’est à dire le même personnage qui avait bossé sur leur premier essai. 

 

mardi, 03 juin 2008 23:51

Trends and other diseases

Mats Öberg (keyboards) et Morgan Ågren (drums) jouent ensemble depuis 1981. A cette époque, ils fondent Zappsteetoot, un groupe qui se forge une réputation internationale en adaptant le répertoire de Frank Zappa. Et finalement, le duo suédois aura l’occasion de se joindre à Zappa en 1988, lors d’une tournée accomplie dans leur Suède natale. Ce qui va permettre au duo de jouer en compagnie de Terry Bozzion, Mike Keneally, Steve Vai, Denny Walley ou encore Dweezil Zappa, sur différents projets, dont le célèbre hommage au maître de la guitare « Zappa’s Universe », paru en 1994. Edité à l’origine en 1996, « Trends and other diseases » n’avait été distribué que dans leur pays. Bénéficiant aujourd’hui d’une remasterisation, il est, en outre, enrichi d’un bonus d’une quinzaine de minutes. Un disque pour lequel, la paire avait bénéficié de la participation de toute une volée de musiciens locaux. Sans quoi, capricieuse, élaborée, leur musique navigue quelque part entre Frank Zappa (vous vous en doutez), Todd Rundgren, Prince, Genesis (époque de l’Archange), Hatfield & The North, Varèse, Supertramp (sous ses angles les plus mélodiques), Hall & Oates… et je dois en avoir oublié une brouette !

 

mardi, 03 juin 2008 23:49

Digging in

Paru en 1988, cet elpee fait l’objet d’une réédition sous forme de compact disc. Il s’agissait du troisième album solo de Phil Miller, un guitariste de jazz/prog/rock qui a contribué au développement de la scène de Canterbury, fin des sixties/début, à l’instar de Hugh Hopper, Steve Hillage, Dave Stewart, Robert Wyatt, Kevin Ayers, Daevid Allen, Mike Ratledge, Fred Frith, Peter Blegvad et quelques autres. Et dont Soft Machine, Caravan et Hatfield & The North étaient les plus beaux fleurons. Hatfield & the North, c’est justement la formation au sein de laquelle militait Phil et qu’il a reformé en 2005, pour accomplir une tournée. Sans quoi ce presque sexagénaire (il est né le 22 janvier 1949), a également sévi au sein d’une multitude de projets (Delivery, Matching Mole, National Health, etc.), dont son dernier, In Cahoots est toujours en activité. Pour enregistrer « Digging in », Miller avait reçu le concours du bassiste Fred Baker, du trompettiste Pete Lemer et de feu Pip Pyle aux drums. Un disque qui fait largement appel –et pour l’époque c’etait assez révolutionnaire– à la technologie moderne, dont ce fameux MIDI. Mais sans jamais la laisser prendre le pas sur leur musique. Une musique très complexe qui s’adresse à un public très spécifique. Même en 2008 !