Les ravissements de Maud Lübeck

En mars 2023, Maud Lübeck est invitée par Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe à Vannes, pour une carte blanche lors du festival ‘Les Émancipéés’. Cette année-là, pour la première fois, se déroulent ‘Les ravissements’, quatre rencontres animées par…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

« Með suð i eyrum við spilum endalaust » (traduisez ‘un bourdonnement dans des nos oreilles et nous jouons indéfiniment’) est le titre du nouvel opus de Sigur Ros, le cinquième, dont la sortie est prévue pour le 23 juin prochain. La mise en forme a été partagée entre le groupe et Mark Ellis (Nine Inch Nails, Smashing Pumpkins).

Et pour vous mettre l’eau à la bouche, rien de tel que de découvrir le premier single issu de cet opus, « Gobbledigook  : 

http://fr.youtube.com/watch?v=jkoyeht19Lk
http://www.wat.tv/video/sigur-ros-gobbledigook-nzpu_iedf_.html
http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYs76.html

Il sera aussi en prévente sur ce site ainsi que sur iTunes à partir du 2 juin 2008 et tous ceux qui auront commandé le disque auront la possibilité de l’écouter en streaming à partir du 9 juin.

Tracklisting :

1. Gobbledigook 
2. Inní mér syngur vitleysingur 
3. Góðan daginn 
4. Við spilum endalaust 
5. Festival 
6. Með suð í eyrum 
7. Ára bátur 
8. Illgresi 
9. Fljótavík 
10. Straumnes 
11. All alright

Pour plus d'infos : http://www.sigurros.com

 

EMI a décidé de sortir une rétrospective des douze années passées par Radiohead au sein de son écurie. Au menu, un Cd (NDR : le tracklisting du Cd simple correspond à la 1ère rondelle du Cd double), un double Cd et un Dvd. Ces disques sont dans les bacs depuis le 2 juin.

CD 1

1. Just
2. Paranoid Android
3. Karma Police
4. Creep
5. No Surprises
6. High and Dry
7. My Iron Lung
8. There There
9. Lucky
10. Fake Plastic Trees
11. Idioteque
12. 2+2 = 5
13. The Bends
14. Pyramid Song
15. Street Spirit (Fade Out)
16. Everything In Its Right Place

CD 2

1. Airbag
2. I Might Be Wrong
3. Go To Sleep
4. Let Down
5. Planet Telex
6. Exit Music (For A Film)
7. The National Anthem
8. Knives Out
9. Talk Show Host
10. You
11. Anyone Can Play Guitar
12. How To Disappear Completely

13. True Love Waits

Trackilisting DVD

Creep (réalisé par Brett Turnbull)
Anyone Can Play Guitar (réalisé par Dwight Clarke)
Pop Is Dead (réalisé par Dwight Clarke)
Stop Whispering (réalisé par Jeff Plansker)
My Iron Lung (réalisé par Brett Turnbull)
High And Dry (UK version) (réalisé par David Mould)
High And Dry (US version) (réalisé par Paul Cunningham)
Fake Plastic Trees (réalisé par Jake Scott)
Just (réalisé par Jamie Thraves)
Street Spirit (Fade Out) (réalisé par Jonathan Glazer)
Paranoid Android (réalisé par Magnus Carlsson)
Karma Police (réalisé par Jonathan Glazer)
No Surprises (réalisé par Grant Gee)
Pyramid Song (réalisé par Shynola)
Knives Out (réalisé par Michel Gondry)
I Might Be Wrong (réalisé par Sophie Muller)
Push Pulk / Spinning Plates (réalisé par Johnny Hardstaff)
There There (réalisé par Chris Hopewell)
Go To Sleep (réalisé par Alex Rutterford)
Sit Down Stand Up (réalisé par Ed Holdsworth)

2+2=5 (Live au Festival de Belfort) (réalisé par Fabien Raymond)

Pour voir le clip de « High and Drive » (US Version)

 http://www.wideo.fr/video/iLyROoafY92z.html
http://www.wat.tv/video/radiohead-high-and-drive-us-musv_iedf_.html
http://fr.youtube.com/watch?v=CK3z2KZ57LQ

Pour voir le clip de « Sit down Stand up »

http://www.wideo.fr/video/iLyROoafY9z5.html
http://www.wat.tv/video/radiohead-sit-down-stand-up-mumo_iedf_.html
http://fr.youtube.com/watch?v=6H7M8Xl86nw

 

mercredi, 04 juin 2008 00:00

The dIPLOMAT

J’avais été agréablement surpris par leur set accordé début de cette année, dans le cadre du D’hiver Rock à Tournai. J’attendais donc leur tout premier album de pied ferme. Un disque pour lequel, le quatuor a reçu la collaboration du producteur Luc Van Acker (NDR : il est un des membres fondateurs de Revolting Cocks en compagnie d’Al Jourgensen de Ministry, mais a aussi mis en forme une multitude d’elpees de formations électro belges, parmi lesquelles figurent Arbeid Adelt !, The Neon Judgment, etc.) Et il faut reconnaître que ce personnage a apporté un soin tout particulier à la finition des compos. Douze en tout. Dont deux s’écartent de l’ensemble. Tout d’abord « The pop (in) song », une chanson dont les sonorités surannées peuvent rappeler les années 30. Et puis « White man’s right ». Alternant phases mid tempo parsemées de dérapages psychédéliques et envolées d’intensité (parfois presque symphoniques) elles peuvent rappeler le « Stairway to heaven » du Led Zeppelin. D’ailleurs, on a l’impression que les deux guitaristes sont manifestement influencés par les seventies. Et en particulier par les formations de blues/rock basique de l’époque. Pensez à The Cream ou à Free. Un des gratteurs joue d’ailleurs un peu à la manière d’Adrian Gurvitz, un londonien qui avait fondé Gun en 1967 ; un combo responsable d’un hit single, « Race with the devil » (NDR : c’est flagrant sur « Pictures of you » et « On your trail »). Deux fois six cordes dont les riffs ravageurs, tranchants, souvent décapants contrastent avec les mélodies franchement (brit)pop, souvent contagieuses, parfois soulignées d’harmonies vocales glamoureuses (NDR : et le timbre vocal falsetto de Fabrice accentue cette impression), dans l’esprit de Kiss et de Sweet, et balisées par une section rythmique solide, métronomique, parfois même binaire. L’opus recèle bien sûr des morceaux destinés à la bande FM (NDR : ou des singles si vous préférez !). Et notamment « Sentimental zoo », « Messiah of the nineties » ou encore « Foe of needless expenditure » ; mais si l’ensemble tient bien la route, et s’avère même agréable à écouter, on aurait espéré davantage de créativité dans leur chef. Surtout qu’ils en ont le potentiel. Et le final de cet opus éponyme en est la plus belle illustration…

 

mardi, 03 juin 2008 23:53

Silence is golden

“Silence is golden” constitue le deuxième opus des Hush Puppies. Une formation française dont la plupart des membres sont originaires de la région de Perpignan. Elle s’est cependant établie à Paris, pour des raisons de visibilité bien compréhensibles. Le quintet a même décroché deux contrats publicitaires pour réaliser la bande son de spots publicitaires chez Mennen et Toyota. Ce qui manifestement leur a permis de mettre du beurre dans leurs épinards.

Partagé entre ballades, parfois mid tempo et titres garage, cet album s’inscrit parfaitement dans la ligné de « Trap », leur précédent long playing. Les claviers rognés infiltrent la plupart des compos. Les chœurs sont souvent vindicatifs. Les mélodies hymniques. Pour le public ado, la solution sonore évolue à la croisée des chemins de The Coral, Blur, Inspiral Carpets et The Hives. Pour le critique moins jeune, elle puise directement son inspiration dans les sixties. Pensez aux compiles Nuggets et Pebbles. Pourtant, si leur musique est manifestement revivaliste, elle n’en est pas moins rafraîchissante et même très excitante. Ce « Silence is golden » s’aventure même dans le psychédélisme, A l’instar du single « Bad taste and gold on the doors », imprimé sur un tempo tribal. Et puis en finale, « Harmonium » lorgne manifestement vers les débuts d’Oasis ; le vocaliste épousant même les inflexions de Liam Gallagher, sans en avoir le timbre. Enfin, pour que votre info soit complète, sachez que ce disque a été enregistré aux studios Black Box d’Angers, sous la houlette de Peter Deimel, c’est à dire le même personnage qui avait bossé sur leur premier essai. 

 

mardi, 03 juin 2008 23:51

Trends and other diseases

Mats Öberg (keyboards) et Morgan Ågren (drums) jouent ensemble depuis 1981. A cette époque, ils fondent Zappsteetoot, un groupe qui se forge une réputation internationale en adaptant le répertoire de Frank Zappa. Et finalement, le duo suédois aura l’occasion de se joindre à Zappa en 1988, lors d’une tournée accomplie dans leur Suède natale. Ce qui va permettre au duo de jouer en compagnie de Terry Bozzion, Mike Keneally, Steve Vai, Denny Walley ou encore Dweezil Zappa, sur différents projets, dont le célèbre hommage au maître de la guitare « Zappa’s Universe », paru en 1994. Edité à l’origine en 1996, « Trends and other diseases » n’avait été distribué que dans leur pays. Bénéficiant aujourd’hui d’une remasterisation, il est, en outre, enrichi d’un bonus d’une quinzaine de minutes. Un disque pour lequel, la paire avait bénéficié de la participation de toute une volée de musiciens locaux. Sans quoi, capricieuse, élaborée, leur musique navigue quelque part entre Frank Zappa (vous vous en doutez), Todd Rundgren, Prince, Genesis (époque de l’Archange), Hatfield & The North, Varèse, Supertramp (sous ses angles les plus mélodiques), Hall & Oates… et je dois en avoir oublié une brouette !

 

mardi, 03 juin 2008 23:49

Digging in

Paru en 1988, cet elpee fait l’objet d’une réédition sous forme de compact disc. Il s’agissait du troisième album solo de Phil Miller, un guitariste de jazz/prog/rock qui a contribué au développement de la scène de Canterbury, fin des sixties/début, à l’instar de Hugh Hopper, Steve Hillage, Dave Stewart, Robert Wyatt, Kevin Ayers, Daevid Allen, Mike Ratledge, Fred Frith, Peter Blegvad et quelques autres. Et dont Soft Machine, Caravan et Hatfield & The North étaient les plus beaux fleurons. Hatfield & the North, c’est justement la formation au sein de laquelle militait Phil et qu’il a reformé en 2005, pour accomplir une tournée. Sans quoi ce presque sexagénaire (il est né le 22 janvier 1949), a également sévi au sein d’une multitude de projets (Delivery, Matching Mole, National Health, etc.), dont son dernier, In Cahoots est toujours en activité. Pour enregistrer « Digging in », Miller avait reçu le concours du bassiste Fred Baker, du trompettiste Pete Lemer et de feu Pip Pyle aux drums. Un disque qui fait largement appel –et pour l’époque c’etait assez révolutionnaire– à la technologie moderne, dont ce fameux MIDI. Mais sans jamais la laisser prendre le pas sur leur musique. Une musique très complexe qui s’adresse à un public très spécifique. Même en 2008 !

 

mardi, 03 juin 2008 23:44

The Black Swan

A l’origine, “The Black Swan” devait être double. Et devenir en quelque sorte le « Double blanc » des Triffids. Ce sera plutôt son chant du cygne (NDR : ce titre !) le label Islands n’est pas trop satisfait des ventes du groupe et décide donc de lui coller un producteur : Stephen Street (Morrissey). Il paraît donc en 1989. Et dès sa sortie il divise les aficionados. Il recèle bien l’une ou l’autre bonne compo, mais l’ensemble paraît trop poli pour être honnête. On a même l’impression qu’il mange à tous les râteliers. On y recèle ainsi des traces de hip hop, de jazz, du tango, du ‘lennonisme’ et même de l’électro. Bref, il faut reconnaître que le combo allait droit dans le mur ; et la séparation était inévitable. Quitte à recommencer l’aventure, quelques mois ou quelques années plus tard… Il y aura bien encore un live. Intitulé « Stockholm », il paraîtra en 1990. Puis une réunion l’an dernier, à l’occasion d’une mini-tournée qui a transité par la Belgique. Différents chanteurs avaient ainsi tenté de suppléer David McComb. Mais un David McComb, il n’y en avait qu’un seul. Aussi, on ne voit pas trop l’intérêt d’une telle entreprise. C’est un peu comme les Doors sans Jim Morrison ou remplacé par Ian Astbury. C’est n’importe quoi. Ah oui, j’oubliais ; cette réédition est donc bien double. Et pour corser le tout, suffisait pas que les plages soient sophistiquées ; elles ont été remasterisées par Lachlan Carrick et Franc Tétaz aux studios Moose Mastering de Melbourne. Etait-ce nécessaire ? Ah oui, j’oubliais l’album est bien double. Pas non plus initiative heureuse, puisque les chutes de bandes ici récupérées ne devraient satisfaire que les inconditionnels et les collectionneurs.

 

mardi, 03 juin 2008 23:43

Treeless Plain

« Treeless Plain » est le tout premier opus de cette formation australienne. Il a été enregistré entre août et septembre 1983, en douze nuits, au sein des studios Emerald City de Sydney. A l’époque, il avait été coproduit par le groupe et l’ingénieur du son inexpérimenté Nick Mainbridge. C’est pourtant ce dernier qui a retravaillé les bandes de cette réédition en septembre/octobre de l’année dernière, afin de lui rendre un son bien plus conforme à notre époque. Faut dire aussi qu’en un quart de siècle, il a pris de la bouteille. Sur cet elpee figure la cover de Bob Dylan, « I am a lonesome Hobo ». Le compact disc a été enrichi d’une interview et de six plages immortalisées ‘live’. Et ma foi en le réécoutant, il faut avouer que c’est un petit bijou… qui ne demandait qu’à être poli.

mardi, 31 décembre 1985 02:00

Born Sandy Devotional

« Born sandy devotional » est manifestement le chef d’œuvre des Triffids, une formation australienne qui n’a jamais été reconnue à sa juste valeur. Fondée vers 1978, après avoir changé plusieurs fois de nom, elle s’est séparée en 1989. Elle impliquait deux frères à la forte personnalité : les Mc Comb. Ils ont passé toute leur jeunesse au sein de leur famille, à Perth, sur la côte Ouest de l’Australie. David est chanteur/compositeur/pianiste, Rob violoniste/guitariste/claviériste. Le noyau fondateur impliquait également le drummer Alsy Mc Donaldson. En une grosse décennie d’existence, le line up va cependant connaître quelques modifications, ne rencontrant une toute relative stabilité qu’en 1983. Lorsque le combo s’est séparé, David s’installe à Londres et décide d’entreprendre une carrière solo. Mais il n’obtiendra pas davantage de succès. Toxicomane, rongé par l’alcoolisme, il va même subir une transplantation cardiaque ; mais victime d’un accident de circulation le 30 janvier 1999, son cœur ne supporte pas le choc et il décède trois jours plus tard.

Mais venons-en à ce « Born Sandy devotionnal ». Produit par Gil Norton (Echo & The Bunnymen), il paraît en 1985 et entre dans le top 30 en Grande-Bretagne. Un disque dont le lyrisme épique, ténébreux, semble hanté par le spectre d’un Gram Parsons (NDR : en extrapolant, on se demande aujourd’hui si ce n’est pas Nick Cave qui est hanté par les Triffids) et vous envoûte progressivement. Tantôt le violon, tantôt les claviers balayent cet espace sonore propice à la projection d’images évoquant les étendues immenses de leur Australie natale. Et lorsque la slide (NDR : après un détour par les Apartments, Graham Lee vient alors de débarquer) déchire l’horizon, on est bercé par une forme de mélancolie douce. Enfin, il ne faut pas oublier la poésie de David. Une poésie énigmatique, mélancolique, sombre qu’il interprète d’un timbre majestueux, dramatique. Et surtout d’une voix terriblement humaine, susceptible de communiquer instantanément, un flux très intense d’émotions. 

Lors de sa réédition, le disque a été enrichi de toute une série de bonus tracks (démos, flip sides, poèmes, etc.)

mardi, 03 juin 2008 23:42

Beautiful waste and other songs

Ce recueil réunit toute une série d’enregistrements opérés par la formation aussie entre 1983 et 1985. A ce jour, ils n’étaient disponibles que sous la forme du vinyle. On a ainsi droit aux deux mini-albums (« Raining pleasure » et « Lawson Square Infirmary »), l’EP « Fields of glass » (NDR : à l’écoute du titre maître on ne peut que penser à Ed Kuepper), les singles  « Beautiful waste » et « Wide open road » ainsi que sa flip side « Dear Miss lonely hearts », sans oublier un morceau jamais édité à ce jour, « Native bride ». Particulièrement éclectique, cette compile a été remasterisée par Lachlan Carrick et Franc Tétaz aux studios Moose Mastering de Melbourne.