La Flemme tente de nous endormir…

La Flemme émerge comme un tourbillon coloré dans le paysage musical français, entraînant son public dans un univers où convergent des sonorités pop garage, des textures psychédéliques et une indéniable énergie nerveuse. Originaire de Marseille, ce groupe de…

Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les…

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Bernard Dagnies

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lundi, 14 avril 2008 19:57

La dernière nuit de Moby

Le sixième opus studio de Moby est dans les bacs depuis le 31 mars dernier. Il a été enregistré à Manhattan, dans le studio d'enregistrement de l’artiste. Il s’intitule " Last night" et son tracklisting est partagé entre titres tantôt electro, tantôt dance.

Tracklisting

    
1. ooh yeah   

2. I love to move in here   

3. 257.zero   

4. everyday it's 1989   

5. live for tomorrow   

6. la même nuit   

7. kyenas   

8. I'm in love   

9. disco lies   

10. the stars   

11. degenerates   

12. sweet apocalypse   

13. mothers of the night   

14. last night   

 
Pour plus d’infos : http://www.moby.com

 

Coproduit par Ewan Pearson et Ken Thomas (The Rapture, Sigur Ros), “Saturdays = Youth” constitue le quatrième opus de M83 alias Anthony Gonzalez. Il est dans les bacs depuis ce 14 avril. Suivant les premiers échos recueillis, il nous replongerait en pleine période shoegaze réminiscente de The Jesus and Mary Chain, de My Bloody Valentine ou encore de Ride.

Tracklisting :

 
1. You Appearing 

2. Kim And Jessie 

3. Skin Of The Night 

4. Graveyard Girl 

5. Couleurs 

6. Up 

7. We Own The Sky 

8. Highway Of Endless Dreams 

9. Too Late 

10. Dark Moves Of Love 

11. Midnight Souls Still Remain 

 

 

Pour voir la vidéo de « Graveyard Girl video » (dir Mathew Frost) : http://www.youtube.com/watch?v=gY8iy8S0S4w

 
Pour plus d’infos : http://www.ilovem83.com

 

 

jeudi, 10 avril 2008 10:28

La maladresse de Be Your Own Pet

Le nouvel opus de Be Your Own Pet est dans les bacs. Intitulé « Get awkward », il a été enregistré à Nashville sous la houlette de Steve McDonald. Jonas, Jemina, Nathan et John se produiront ce 10 avril au Recyclart à Bruxelles.

Pour voir la video de “The Kelly Affair” :

http://pop.youtube.com/watch?v=wkv-pAYLrwQ&feature=user

Et celle de “Food Fight” :

http://pop.youtube.com/watch?v=Hg0H03Lm6io

Tracklisting :

1. Super Soaked     

2. Black Hole   

3. Heart Throb     

4. Becky   

5. The Kelly Affair     

6. Twisted Nerve     

7. Blow Your Mind   

8. Bummer Time     

9. Bitches Leave      

10. You're A Waste     

11. Food Fight!     

12. Zombie Graveyard Party!     

13. What's Your Damage?     

14. Creepy Crawl     

15. The Best Within   

 
Pour plus d’infos : http://beyourownpet.net/site et http://www.myspace.com/beyourownpetmusic

mardi, 08 avril 2008 20:54

The drought

Fondé en 2003, The Kill Devil Hills compte à ce jour deux albums à son actif. Une formation australienne dont le line up est passé d’un trio à un sextet, tout comme leur musique a viré du country/folk à une formule fondamentalement plus rock. Un rock ténébreux, teinté de blues, parfois de gospel, mais qui ne renie jamais ses racines. Et pour cause, le combo a toujours recours à des instruments aussi spécifiques que la mandoline, le banjo, la sèche, la slide et surtout le violon. C’est d’ailleurs le violon qui charpente la plupart des mélodies, tantôt en les berçant d’accents introspectifs, tantôt en les dynamisant d’énergie frénétique. L’instrumentation basique apporte davantage d’intensité aux compos ; et en particulier la guitare électrique.

Manifestement TKDH est une formation australienne. Qui puise essentiellement son inspiration chez les artistes australiens. Des noms ? Hugo Race, Beast of Bourbon, Triffids, Nick Cave & The Bad Seeds ou encore Crime and the City Solution… Vous me direz que la plupart de ces gens ont plus ou moins trempé dans le même milieu. Et vous n’avez pas tout à fait tort. D’autant plus que la seule compo qui s’écarte de la ligne de conduite, “New country”, émarge au psychobilly. Celui des Cramps, bien sûr. Or, Kid Congo Powers, l’ex-drummer de la bande à Lux Interior/Poison Ivy, n’a jamais caché son admiration pour toute cette mouvance, et est souvent venu apporter son concours en ‘live’ voire en studio, pour l’un ou l’autre de ces musiciens. Vous ne serez enfin pas étonnés de savoir que le vocaliste principal, Lachlan Gurr, emprunte régulièrement les inflexions de Cave, et même le timbre. D’excellente facture, « The drought » trahit malheureusement encore trop de références évidentes à ses maîtres pour ne pas être soumis au feu de la critique. Dommage, car ce groupe possède suffisamment de talent pour tracer sa propre voie, sans pour autant renier ses racines. Ce sera sans doute son prochain challenge !

 

mardi, 08 avril 2008 20:30

Svn Fngrs

De son véritable nom Charlie Michael Kittridge Thompson IV, Black Francis alias Frank Black nous propose son 15ème album solo. Un mini elpee. Découpé en 7 titres, il ne va pas au-delà des vingt minutes. Un disque qui s’inscrit dans la lignée de « Bluefinger », paru l’an dernier. C’est-à-dire davantage dans l’esprit des Pixies. Encore qu’après avoir écouté attentivement les compos, les nuances sont bien plus subtiles. « The seus », morceau qui ouvre la plaque, campe un hybride entre punk, blues, hip hop et funk blanc. Il s’agit également du single. Un titre mordant qui aurait pu naître d’une rencontre entre Rage Against The Machine et Captain Beefheart. Caractérisé par sa basse propulsive et sa jolie mélodie, « Garbage heap » rappelle « Here comes your man », alors que « I sent away » campe une sorte de boogie post punk plongé dans un climat menaçant, digne du « I feel like a wog » des Stranglers. Finalement, la compo la plus ‘pixiesque’ est probablement celle qui clôt le cd : « When they come to murder me ». Hymnique, balisée par des drums implacables, on y recèle quand même, dans le refrain, une référence à Neil Young. Et c’est encore plus flagrant sur « Half man », une chanson plus basique hantée par une voix haut-perchée, rappelant, non pas le ‘loner’, mais Robert Pollard (Guided By Voices). Enfin, une frénésie acoustique hante le titre maître alors qu’apparemment plus allègre (NDR : imaginez la version du « Blue Suede Shoes » de Kevin Ayers revue et corrigée par les Stones), « The tale of lonesome fetter » joue sur les breaks du tempo. Il est même parfois carrément à l’arrêt, avant de repartir de plus belle.

Bref un opus bien agréable, au cours duquel le vocal primal, abrasif de Francis s’en donne à cœur joie (NDR : pensez à « Debaser »), les accords de sa guitare sont plus turbulents et excitants que jamais, et les interventions à l’harmonica judicieuses. Et si ce n’est pas un chef d’œuvre (NDR : l’album a été écrit, enregistré et mixé en 6 jours), ce « Svn Fngrs » n’en est pas moins très rafraîchissant…

 

mardi, 08 avril 2008 20:14

Keep your eyes ahead

The Helio Sequence est un duo au sein duquel on retrouve Benjamin Weikel, un musicien qui a longtemps tourné en compagnie de Modest Mouse. Il est préposé aux drums et aux claviers. Brandon Summer est le lyriciste/chanteur/guitariste. Avant d’enregistrer leur cinquième opus, les cordes vocales de Brandon se sont substantiellement altérées. Son timbre est ainsi devenu plus capricieux, moins limpide, rappelant même aujourd’hui parfois un certain Bob Dylan. Face à cet accident de parcours, le tandem a décidé de changer de style musical. Et de tourner le dos à une musique qui tout en mélangeant le shoegazing et le psychédélisme, puisait son inspiration essentiellement chez les Flaming Lips et My Bloody Valentine. En témoigne leurs quatre premiers elpees. Toutes ces traces ne se sont cependant pas totalement volatilisées ; elles se sont largement estompées, nuance !

Une grande majorité des compos de « Keep your eyes ahead » bénéficie d’arrangements luxuriants et soignés. A un tel point que parfois, elles sont étouffées sous leur richesse. Les mélodies sont pourtant souvent contagieuses, soucieuses d’un esthétisme empreint de charme et de mélancolie ; mais les détails qui devraient faire la différence ne sont pas suffisamment mis en évidence. En outre, le recours à l’électronique est un peu trop systématique, et finit par rendre la solution sonore indigeste. Dommage, car les interventions de sèche en picking sont absolument superbes (« Shed your love »). Les accords de guitare électrique bringuebalants, chatoyants, réverbèrent en notre fors intérieur ceux d’un House Of Love, de Hurricane #1 et même des Chameleons (« Keep you eyes ahead » et son tempo new wave).

Paradoxalement, c’est quand The Helio Sequence change diamétralement de style qu’il devient le plus intéressant. Plus lo fi, plus minimaliste, même s’il subsiste l’une ou l’autre trace d’indietronica. A l’instar des deux derniers morceaux de l’elpee. Manifestement hantés par l’esprit du Zim. Sur le titre de clôture, « No regrets », le vocal nasonnant de Brandon et ses interventions à l’harmonica se révèlent même troublants…

mardi, 08 avril 2008 20:10

The beautiful trustful future

Mark Eitzel et David Hurn semblent beaucoup s’apprécier. Ils n’en sont d’ailleurs pas à leur première collaboration. Après avoir écouté ce disque, on se dit que ce n’est pas tellement étonnant. Car le Californien et le Londonien possèdent des inflexions et un timbre fort proches, même si ceux du leader d’American Music Club sont davantage rongés par le whiskey… Malgré une discographie parsemée de toute une série de singles et d’Eps, David n’en est qu’à son second elpee. Un disque aux arrangements raffinés et à l’instrumentation riche, mais bien équilibrée. L’instrumentation basique domine. Notamment la sèche, jouée le plus souvent en picking. La flûte et la trompette apportent une coloration champêtre ou cuivrée. Le violon, le violoncelle et le glockenspiel, des teintes sonores plus discrètes. Peu de guitare électrique. Et certainement pas comme chez AMC. C’est peut-être ici que le bât blesse. Car l’opus macère constamment dans une forme de mélancolie douce, susceptible d’entretenir la morosité ambiante. On relèvera quand même la présence de l’un ou l’autre titre un peu plus étrange et audacieux. Tout d’abord « Over me ». Et puis surtout « The man who stayed in bed forever ». A cause de ce mélange d’orchestrations et de bruitages. De la même trempe que celui utilisé par The Verve pour « A storm in heaven ». Si l’artiste pouvait poursuivre dans cette voie…

Elvis Ghettoblaster est une formation dont la naissance remonte déjà à presque dix ans. Et pourtant, le quartet vient seulement d’enregistrer son deuxième album. Faut dire que la plupart des musiciens du groupe participe à d’autres projets. Et très souvent dans des styles diamétralement différents. Mais penchons-nous sur ce « Love is a schizophrenic hungry monster ». Si à l’origine leur musique était essentiellement influencée par le Velvet Underground, Pavement et le Jon Spencer Blues Explosion, aujourd’hui la palette de références s’est considérablement élargie.

Mixé par Christine Verschorren (Ghinzu, Moondog Jr, Montevideo, etc.) et Niek Meul (Das Pop), l’elpee creuse même aujourd’hui dans la techno et l’électrofunk. Mais pas seulement. La fureur des Pixies hante le vindicatif et furieux « Doll » (même si les vocaux sont aussi torturés que ceux de Marilyn Manson) et le contagieux « Love bites » est balayé par des chœurs réminiscents des Stones (NDR : pensez aux albums « Their satanic majesties request » ainsi qu’à « Beggars Banquet » et en particulier au célèbre « Sympathy for the devil »). Des chœurs que l’on retrouve sur « Fears », morceau davantage marqué par l’électro des eighties (Tubeway Army ?) ; encore que les riffs semblent parfois calqués sur le classique « I was made for loving you » de Kiss. Une électro dansante, mais encore plus frénétique sur « Die ugly girls die », abordée dans l’esprit de Suicide. Légèrement house (ces percus !), « Backseat » lorgne manifestement vers Ian Brown et surtout Happy Mondays, alors que des accords de guitares sculptés dans le funk (presque) blanc balisent la structure de « Bells ». Cosignée Fabrice Detry (Austin Lace), « Dino » est une ancienne chanson. Plus pop, elle est émaillée d’accès de guitare reggae (NDR : la griffe d’Enzo !), tout en se signalant par des vocalises à la Kaiser Chiefs. Empruntant un tempo cha-cha-cha (ces percus latino !), « Marieke » bénéficie d’orchestrations ‘tamlamotownesques’. Une expérience que n’aurait pas dénigrée un certain Devendra Banhart. Punk pop, « Radio days » marche (in)volontairement sur les traces des Buzzcoks, à moins que ce ne soit de P.I.L. (NDR : à cause des vocaux chevrotants, ‘lydonesques’), tandis que paradoxalement assez pêchu, « Linda Lee at french party » bénéficie d’une jolie mélodie. « Stoner » n’a rien de stoner. C’est même plutôt une compo franchement noisy. Digne du Jesus & Mary Chain. Deux titres ne sont pas chantés par Gregory. Tout d’abord le contagieux « Rochus parkus ». Le timbre sinusoïdal de John John colle parfaitement à cette excellente chanson, rappelant curieusement Original Mirrors. Et puis la ballade mid tempo « Champagne & Wine ». C’est Julien, le drummer, qui s’y colle. Son timbre semble hanté par Ray Davies des Kinks, mais surtout il s’y révèle un redoutable crooner. On comprend mieux ainsi pourquoi la plupart des compos de « Love is a schizophrenic hungry monster » traite des tourments de l’amour et des relations qui tournent au vinaigre. Mieux vaut le champagne et le vin. Côté bémol, on regrettera la production un peu trop brouillonne des titres les plus enlevés. Ce qui n’empêche pas cet opus de se révéler une excellente surprise…

En concert :

- 17 mai : Nuits Botanique (Brussels) + Coming Soon
- 20 juin : Coliseum (Charleroi) + Mud Flow + Yel
- 21 juin : Fête de la Musique à Liège + Superlux + The Tellers
- 26 juin : d:qliq (Luxembourg)
- 27 juin : Bear Rock Festival (Andenne)
- 17 juillet : Dour Festival
- 3 octobre : Manufactur Rock (Hannut)

mardi, 25 mars 2008 02:00

Who know Charlie Shoe ?

Richard Leo Johnson est guitariste. Américain, ce virtuose du manche est constamment à la recherche de nouvelles expériences. Pour enregistrer cet album, il s’est acheté 5 guitares via eBay, à des prix n’excédant jamais les 100$. Pour lui, l’important, c’était qu’elles sonnent très différemment de tout ce qu’on peut trouver sur le marché officiel. Histoire d’en extraire les tonalités les plus originales possibles.

Leader du Mahavishnu Project (NDR : un groupe inévitablement influencé par le Mahavishnu Orchestra), Gregg Bendian est drummer et percussionniste. A ses débuts, il était vibraphoniste ! Egalement un artiste réputé. Né en 1963, il a notamment joué en compagnie de Nels Cline, Pat Metheny, Derek Bailey, Peter Brötzmann, Gary Lucas ou encore Cecil Taylor. Dans le domaine de l’expérimentation, il est aussi allumé, puisque pour concocter cet opus, il a eu recours à des percussions particulièrement et exclusivement insolites. Dont un balai, des brosses, des boîtes de conserve, des casseroles, des cruches à eau, des marches d’escalier, une planche à laver, des pots de fleurs, des tubes en métal, et j’en passe. Sans oublier les bruitages : cloches d’église, aboiements de chiens, chants d’oiseaux, etc.

Mais finalement, le résultat de tout ce bric à brac est souvent très réussi. Les 21 titres instrumentaux de cet opus sont relativement courts et naviguent quelque part entre folk, jazz, blues, roots, classique, expérimental, prog, latino et psychédélisme. Psychédélisme dans l’esprit de Syd Barrett. A cause du recours au bottleneck. Des titres minimalistes, mélodiques aventureux au cours desquels Richard privilégie la technique en picking. Parfois dans l’esprit de Django Reinhardt, surtout quand l’expression sonore vire au jazz ou au classique. Le dernier morceau de l’opus, « Forgotten lullaby » implique quand même du vibraphone. Que se réserve inévitablement Gregg, en jouant sur les oscillations sonores. Etonnant !

« Boys & Girls » est le titre choisi par les Subways pour leur nouvel elpee qui paraîtra ce 13 juin 2008. C’est également le titre de leur premier single. Pour enregistrer cet opus, le trio a bénéficié du concours de Butch Vig à la mise en forme. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, non seulement il s’agit du drummer de Gargabe, mais il est également responsable de la production d’albums de Smashing Pumpkins, de Sonic Youth et surtout de l’incontournable « Nevermind » de Niravana.

Découvrez la vidéo de ‘Boys & Girls’ en cliquant sur le lien ci-dessous

http://streamos.warnermusic.com/wmedia/wmbenelux/subways/boysandgirls/subways_-_boys_and_girls_-_3m37s_-_hi.wvx

ou en téléchargement gratuitement le morceau sur http://www.thesubways.net