Sages Comme Des Sauvages face à l’obsolescence programmée…

« Répare ou Pas », premier single issu du troisième album de Sages Comme Des Sauvages est un hymne en forme de question. On le répare ou pas ? Face à un monde plein de vices de fabrication et de malfaçons, le duo se demande si ça vaut encore la peine de…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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Bernard Dagnies

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mardi, 25 décembre 2007 21:37

I wanna go backwards (box 5 cds)

Syd Barrett décédé, il ne reste plus grand monde pour perpétuer l’ordre des grands excentriques anglais. Kevin Ayers, Peter Hammill et Robyn Hitchcock en sont probablement les derniers représentants, même si le premier cité ne donne plus signe de vie depuis belle lurette et semble même avoir pris sa retraite du côté des Baléares…

“I wanna go backwards” est le titre d’une chanson qui figurait sur le premier elpee solo de Robyn. Il était paru en 1981, et constituait son premier essai depuis la séparation des Soft Boys. Il donne donc le nom à ce box de 5 disques réunissant « Black Snake Diamond Role », le premier opus dont question ci-dessus, « I Often Dream of Trains » (1984), « Eye » (1990) ainsi qu’un double cd compilant flip sides, raretés, démos et inédits, intitulé « While Thatcher mauled Britain : Demos ‘81-’90’ ». Les elpees 1 à 3 ont été enrichis de nombreux bonus tracks. Ce qui donne 100 chansons, en tout ! Toutes les pochettes ont été (re)dessinées par Hitchcock. Cartonnées, elles comportent deux volets, un insert, et contiennent des explications détaillées, des photos, un extrait de roman sur lequel il travaille pour l’instant, des poèmes et de la BD dont il est le créateur. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, Robyn est un personnage qui s’intéresse à de multiples disciplines artistiques. Il a même déjà obtenu l’un ou l’autre rôle au cinéma et se consacre à la peinture.

Si vous êtes quelque peu branché par la musique psychédélique, il est difficile de passer à côté de l’œuvre de ce chanteur/compositeur/guitariste/pianiste britannique, dont la vision énigmatique, surréaliste et multidimensionnelle est tourmentée par ses lyrics. Des lyrics à l’humour sardonique mais surtout hantés ses obsessions sur la sexualité, la psychologie, la mort et les fruits de mer ( ?!?!?!?) Si vous ne connaissez pas du tout Hitchcock et que vous vous intéressez à ce type de musique, il est grand temps de vous penchez sur son œuvre. D’ailleurs, ce box peut manifestement servir de point de départ. Enfin, pour que votre information soit complète, sachez que chaque album est disponible séparément. Un box consacré à sa période vécue au sein des Egyptians devrait paraître en 2008.

mardi, 25 décembre 2007 21:35

Phalanstère # 7

Dominic Sonic est un musicien que j’ai toujours beaucoup apprécié. C’est vrai que depuis 10 bonnes années, il s’est fait plutôt discret. Il avait bien débarqué aux Transmusicales de Rennes, fin 2002, en tant qu’invité surprise des Stooges. Puis beaucoup bossé pour son nouveau projet, Sonic Machine ; une aventure ponctuée par un solide concert accordé aux Vieilles Charrues, en 2004. Sans oublier sa tournée en tant que backliner des Déportivo et ses tentatives de reconversion dans le théâtre ainsi que la B.O. ; mais concrètement, pas de disque à se mettre sous la dent.

La sortie d’un nouvel opus en 2007 est le résultat de sessions menées en compagnie d’Yves-André Lefeuvre, Patrick Sourimant et Franck Haurel ; c'est-à-dire les anciens membres de Sonic Machine. Un opus concocté sous la houlette de Mick Prima, entre février et avril de cette année. Jusqu’ici, je ne vous apprends pas grand-chose. Entrons donc dans le vif du sujet.

Première constatation, à l’écoute de cet elpee, on retrouve avec bonheur la présence des riffs de guitares cinglants, percutants, efficaces et puis le timbre vocal délicieusement éraillé, légèrement indolent de Dominic. Des titres comme « Fuel », très glam dans l’esprit de TRex, ou le blues/folk/rock/psyché ténébreux « J’ai dû rêver » libèrent une énergie électrique tour à tour syncopée ou hallucinée. Les deux meilleures plages de l’elpee. Mais pour le reste, on a de quoi être déçu. A cause du recours un peu trop systématique à l’électronique. Une électronique qui manque, en outre, singulièrement de relief. « Down and low » et « La terre » échappent quelque peu à la formule, et sous une forme plus audacieuse, ces deux fragments auraient pu plaire aux aficionados des Young Gods. Mais lorsque les clichés à la Garbage se multiplient, on a beaucoup de mal à avaler la mixture. Même les deux ballades (une cover d’honnête facture du « Mother » de Lennon et « Je suis comme un chat », final acoustique sympa, sans plus), manquent singulièrement d’audace.

Suivant la formule consacrée, Dominic Sonic nous doit une revanche…

mardi, 25 décembre 2007 21:32

Red Carpet Monster

En 2004, Duran Duran enregistrait « Astronaut », un album qui scellait la réunion entre Simon LeBon, John Taylor, Andy Taylor, Nick Rhodes et Roger Taylor. Une œuvre encourageante, mais sans grand éclat, sans le moindre hit potentiel, susceptible de vous donner l’envie de danser. Faut croire que cette lacune leur a donné des idées, puisque pour réaliser leur treizième opus, la bande de Birmingham a reçu la collaboration de Nate Hills, Timbaland et Justin Timberlake. Et pas seulement à la mise en forme. A contrario, Andy Taylor, s’est de nouveau barré. Résultat des courses, plusieurs compos sont manifestement destinées aux dancefloors. Pas toujours de manière très subtile, il faut l’avouer. Et je pense tout particulièrement à « Skin divers » et au presque techno (NDR : sans la voix de Simon, l’immersion était totale) « Tempted ». Dans le même esprit, « The valley » lorgne davantage vers le disco alors que « Nite-runner » trempe carrément dans le r&b, voire le funk. Enfin, l’instrumental pseudo classique « Tricked out » trahit de fortes réminiscences puisées chez Ultravox. La force de Duran Duran, c’est quand même de trousser de jolies mélodies. Et c’est ce qui balise la plupart des compos de cet opus. Notamment, le final « Last man standing » ou encore « Falling down », ballade ensoleillée, presque californienne, mais un peu trop mièvre à mon goût pour éviter le piège de la bande FM. Par bonheur, quelques titres parviennent à sortir la tête de l’eau (du lot ?). Le titre maître tout d’abord. Indus, mais dans un registre assez proche de Depeche Monde circa « Music for the masses ». « Zoom in » ensuite. Une plage imprimée sur un tempo hypnotique, new wave, qui aurait pu figurer dans le répertoire de Kaiser Chiefs. Et enfin « Dirty great monsters ». Le soin apporté aux harmonies vocales, les interventions d’un saxophone savoureusement torturé et le zeste de swing évoquant inévitablement les meilleurs moments de Tears For Fears.

Bref, si on ne déroulera pas le tapis rouge pour ce nouvel elpee de Duran Duran, il n’y a pas de raison majeure pour le massacrer. Avouons quand même que malgré 70 millions d’albums vendus à ce jour, et le concours de grosses pointures contemporaines pour essayer de revenir dans le parcours, leur musique commence tout doucement à prendre un coup de vieux…

MSN:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6236868

I-tunes:

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=268152335&s=143446

 

jeudi, 20 décembre 2007 18:45

Staël : le temps de dire ouf

« Le temps de dire ouf », c’est le titre de l’album de Staël, un quatuor grenoblois dont le single, « La disgrâce » passe  régulièrement sur les ondes de la bande FM.

Tracklisting :

1. La machine   

2. La disgrâce   

3. Le temps de dire ouf   

4. En chute libre   

5. Héloïse   

6. Qu'est-ce qui nous brûle ?   

7. Le fou-volant   

8. Anna, relève-toi !   

9. Magdalène et moi   

10. Gaspard dans le tipi   

11. Brûle   

12. Ca fait longtemps   

13. Un bouquet de fleurs pour Lucy   

Pour regarder la vidéo de "La Levée de Boycotte"

http://www.dailymotion.com/relevance/search/stael/video/x3dmns_levee-de-boycotte-pour-stael_music

Pour regarder le clip de "La Disgrâce"

http://www.dailymotion.com/relevance/search/stael/video/x3dmns_levee-de-boycotte-pour-stael_music

http://www.youtube.com/watch?v=G_YnZHfSl0E

http://www.wat.tv/playlist/660434/video/752748/stael-disgrace.html

 

Pour plus d’infos : http://www.staellegroupe.fr

 

Dates de Concerts

23/01/2008 - Show case FNAC Grenoble

25/01/2008 - Mistral Palace_Valence

07/02/2008 - Café De La Danse - Paris

22/02/2008 - Le Plan - 1ere partie Pauline Croze - Ris Orangis

27/02/2008 - L'-Uusine - 1ere partie de Pauline Croze - Istres

28/02/2008 - Omega Live - 1ere partie de Pauline Croze - Toulon

07/03/2008 - Le Criart - 1ere partie de Loic Lantoine - Auch

13/03/2008 - Théâtre - 1ere partie de Pauline Croze - Barentin

14/03/2008 - La Maison Des Arts - 1ère partie de Pauline Croze - Laon

27/03/2008 - Big Band Café - 1ère partie de Pauline Croze - Herouville St Clair

26/04/2008 - Festival Printival avec Benoit Doremus - Pezenas

07/05/2008 - L'Alizé - Guipavas

28/06/2008 - Fête Du Travailleur Alpin avec Raoul Petite - Fontaine

09/08/2008 - Les Terrasses De L' Eté - Lion sur Mer

20/08/2008 - Scene d'Eté - Lisieux

 

 

 

jeudi, 20 décembre 2007 18:45

Syd Matters hanté…

Après avoir écrit la bande son du film "Heartbeat Detector" de Nicolas Klotz, le groupe français a signé chez le prestigieux label Because (Manu Chao, Justice, Charlotte Gainsbourg, etc.). Leur nouvel album, "Ghost Days", sortira en France le 14 janvier et au mois de février En Belgique.

Tracklisting

1. Everything Else

2. I Was Asleep

3. I ll Jackson

4. It’s A Nickname

5. Ghost Days

6. My Lover’s On The Pier

7. Cloudflakes

8. After All These Years

9. Louise

10. Big Moon

11. Anytime Now !

12. Interlude

13. Me And My Horses

14. Nobody Told Me

Vous pouvez déjà écouter un extrait du nouvel album sur http://www.myspace.com/sydmatters

 

Pour plus d’infos : http://www.sydmatters.com

 

 

jeudi, 20 décembre 2007 18:45

Yelle et le mouvement tecktonick

La célèbre cover de la chanson « A cause des garçons » de Yelle a été mise à la sauce tecktonick.

Si vous souhaitez en savoir davantage, je vous invite à visionner le clip :

http://www.yelle.fr/ecard2/fr/

 

mardi, 18 décembre 2007 22:54

Alice & June tour

Parallèlement à la sortie du Dvd, un double Cd en édition limitée est consacré au set accordé par Indochine au Zénith de Lille, le 13 mars 2007, lors de leur tournée « Alice & June », qui a traversé la France tout au long de l’année. L’opus a été mixé et masterisé par Gilles Martin (Tuxedo Moon, Colin Newman, etc.) aux studios Ipc de Bruxelles et recèle un petit intermède en acoustique impliquant « Justine », « Revolution », « Salômbo » et « La colline des roses ». On ne va pas en rajouter une couche, mais simplement vous annoncer que la bande à Nicola Sirkis compte sortir un nouvel album studio en 2009.

MSN:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6245180

i-tunes:

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=269159673&s=143446

mardi, 18 décembre 2007 22:38

Some things just stick in your mind

Née en 1945, Vashti Bunyan est londonienne. Compositrice et chanteuse, elle avait sorti quelques singles entre 1964 et 1967, dont une compo écrite par la paire Jagger/Richards (NDR : le titre maître de cette compile) et un elpee en 1970, « Just Another Diamond Day ». Faute de succès, elle s’est alors retirée du circuit musical et a disparu de la circulation. Mais début du XXIème siècle, les membres de Piano Magic retrouvent sa trace et l’invitent à participer à l’enregistrement de « Writers Without Homes » (2002) puis d’un Ep intitulé « Saint Marie EP » (2004). Ce sera ensuite au tour de Devendra Banhart de la convier à participer aux sessions de « Rejoicing in the Hands ». Et même d’Animal Collective, pour l’elpee « Prospect Hummer ». En 2005. C’est aussi l’année au cours de laquelle elle concocte son deuxième opus, « Lookaftering ».

Cette compile réunit 45 tours, démos et raretés concoctés à ses débuts. C’est-à-dire entre 64 et 67. Vingt-cinq morceaux en tout ! Poétesse folk, Vashti y dispense des chansons intimistes, mélancoliques, mais baroques, qu’elle interprète d’une voix limpide en s’accompagnant à la sèche. C’est le lot des démos. Par contre, lorsque ces morceaux bénéficient des arrangements de studio, ils jouissent d’orchestrations aussi subtiles que somptueuses.

Cette poétesse folk semble avoir influencé toute un pan de la musique néo folk américaine. C’est d’ailleurs ce que Banhart confesse, mais également CocoRosie et Tiny Viper. Maintenant, ce sont des références, et il faut bien se replacer dans le contexte de la mi-sixties pour pouvoir apprécier ce type de musique savoureusement désuète. Mais désuète quand même. 

mardi, 18 décembre 2007 22:35

History of the world / Part one

De son véritable nom Claude Perwez, Dr Kloot alias Kaiser Kloot, Kloot Per W ou encore KPW possède une fameuse carte de visite. Surtout dans le nord du pays. Né en 1955, il a roulé sa bosse au sein d’une multitude de formations. A dix ans il était déjà impliqué chez The Walrus et enregistrait un deux titres. Quelques combos plus loin, on le retrouve chez The Misters, qui partiront en tournée en compagnie tantôt de Gruppo Sportivo, Herman Brood, AC/DC, Tjens Couter, Joe Jackson, The Undertones, Trust ou encore Siouxsie and The Banshees. Il passe ensuite chez The Employees et surtout Polyphonic Size, formation qui sortira toute une série de disques (singles, maxis et albums) sous la houlette de Jean-Jacques Burnell. Avant de fonder Zen On, il va côtoyer une bonne partie de la scène pop/rock flamande, dont Dirk Blanchart, Bea Vandermaat, des membres de Clouseau, De Kreuners ou encore Noordkaap. Il a même tâté de l’électro et on lui prête une certaine paternité à la lo fi. Si vous voulez en savoir davantage, je vous invite d’ailleurs à consulter son site, c’est assez impressionnant. (http://www.klootperw.com)

Tout au long de “History of the world” Dr. Kloot cherche à rendre hommage aux chansons les plus notoires des 70’s et des 80’s. Mais aussi, et à mon humble avis, des chansons qui l’ont marqué au cours de cette période. Des morceaux issus du répertoire de The Cure, Kraftwerk, Stooges, Joan Baez ou encore Laurie Anderson. Mais également de Pere Ubu, Pete Shelley, Wire, Camper Van Beethoven, Buzzcocks, Television Personalities, Yellow Magic Orchestra et bien d’autres. Qu’il interprète sous des versions plutôt minimalistes et avec un esprit punk. Lors des sessions d’enregistrement, il a reçu le concours de ladies, et en particulier Marjan Debaene, France L’Hermitte (Polyphonic Size) et Gaelle De Bruxelles (BJ Scott, Olivier Saxe). Uniquement pour les vocaux. Un trio en compagnie duquel, il avait travaillé à des époques différentes ; Dr. Kloot se réservant toute les parties instrumentales. En outre, ce disque a été remasterisé par Kramer aux States.

Dvd fort intéressant que ce “The other side of the mirror…”, puisqu’il permet d’assister à quelques prestations ‘live’ accomplies par le Zim entre 1963 et 1965, au festival folk de Newport aux States. Intéressant, puisqu’en 1965, il monte sur les planches flanqué d’une gratte électrique. En compagnie du guitariste Mike Bloomfield et du claviériste Al Kooper. Une partie du public conspue, l’autre applaudit. En fait, c’est à cette époque que Robert décide d’interpréter sa musique sous une forme plus contemporaine. Et pour cause, il vient de découvrir les Beatles…

Intéressant, puisqu’on le voit partager plusieurs duos en compagnie de Joan Baez et puis être soutenu par les chœurs des Freedom Singers et de Peter Paul & Mary. Intéressant, puisque fondé en 1959, le festival folk de Newport était encore en 1963, un événement autant familial qu’estudiantin. Impensable qu’aujourd’hui on puisse assister à un tel type de spectacle en s’asseyant autour de l’artiste, lui-même entouré de photographes amateurs, de fans et de musiciens qui n’ont strictement rien à faire sur le mini podium. Politique aussi. Pas pour rien que des mythes comme Pete Seeger ou Woodie Guthrie y sont passés. Et puis, il ne faut pas oublier que ce type de musique, à cette époque, véhiculait des messages très engagés. En outre, ce documentaire de Murray Lerner est enrichi d’une interview de Dylan, d’une autre de Joan Baez et d’un titre accordé par Johnny Cash. Le film est en noir et blanc, mais le son est d’excellente qualité.

MSN:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6198782

I-tunes:

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