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Bernard Dagnies

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mardi, 08 janvier 2008 20:20

Greatest Hits / Volume one / The Singles

Fondé en 1985, The Goo Goo Dolls pratique aujourd’hui un power pop destiné à la bande FM. Trois faits marquants dans leur carrière quand même : en 1998, la sélection du single « Iris », qui servira de bande sonore au film de Brad Silberling, « La Cité des Anges », un énorme succès récolté pour leur album « Superstar car wash », en 1993, pour lequel Paul Westerberg avait coécrit le tube « We are normal » ; et enfin, l’inclusion du single « Before it’s too late » dans la BO du film « Transformers ». Pour le reste, on ne peut pas dire que la musique du trio new-yorkais ait beaucoup évolué au cours de la dernière décennie, même si leurs chansons sont toujours bien ficelées, soignées et accrocheuses. 

Ce « Greatest Hits » serait donc le premier d’une série consacrée aux singles ; cependant, il ne réunit que des compos parues depuis 1998. C'est-à-dire depuis qu’ils ont signé chez Warner Music. Pas de trace donc, de l’époque a cours de laquelle l’expression sonore du combo oscillait entre punk et hardcore. Je vous laisse donc tirer la conclusion qui s’impose…

 

samedi, 19 novembre 2005 01:00

La route pour Rouen passait par Lille...

Pour accomplir sa tournée dans l'Hexagone, Supergrass a choisi Asyl comme supporting act. Un quatuor issu de La Rochelle qui pratique un punk/rock particulièrement énergique inspiré par Noir Désir et Téléphone. Et ce nonobstant des lyrics interprétés tantôt dans la langue de Voltaire, tantôt dans celle de Shakespeare. Un syndrome qui semble hanter encore aujourd'hui une foule de groupes outre-Quiévrain. Même la voix de Mathieu Lèscop emprunte régulièrement les inflexions de Jean-Louis Aubert, mais sans jamais parvenir à en moduler le timbre. Ce qui confère aux mélodies un aspect particulièrement monocorde. Torse nu, le batteur a beau se démener comme un beau diable (son drumkit implique une énorme cloche) et Nicolas Freidline lézarder l'univers sonore d'excellentes interventions électriques en triturant sa guitare, l'ensemble manque cruellement d'originalité. Résultat des courses les 30 minutes de ce set ne laisseront pas un souvenir impérissable auprès de l'assistance alors présente.

On était prévenu : Danny Goffey ne participe pas au nouveau périple opéré par Supergrass sur le Vieux continent, dans le cadre de la sortie du nouvel album, « Road to Rouen ». Son épouse attend un heureux événement, et il a préféré rester à ses côtés. Pour la circonstance, il a été remplacé par l'ex drummer de Ride, Loz Colbert. Autre absence : celle du claviériste Rob Coombes, remplacé par un autre : Charly Coombes (NDR : oui, oui, c'est le petit frère. Et il milite habituellement chez les 22-20's). En outre, un percussionniste d'origine hispanique a rejoint le line up pour cette tournée.

Gaz Coombes monte sur les planches, armé de sa guitare sèche. Elégant, un superbe chapeau vissé sur la tête, il ressemble à… Neil Young. Il prend place sur un des sièges de bar placés à l'avant du podium et attaque en solo « St Petersburg », puis « Wait for the sun ». Le son est frais, cristallin. Sous cette forme minimaliste, les compos prennent une toute autre dimension. C'est le moment choisi par Mickey Quinn pour entrer en scène. Il s'assied également sur un des tabourets. Soutenu par Gaz, il interprète une version à la guitare acoustique de « Caught in the fuzz ». Et dans la foulée le duo enchaîne par « Caught by the fuzz » et « Sitting up straight ». Superbe ! Vingt bonnes minutes après cette intro, au cours de laquelle les deux comparses ont changé d'instrument pratiquement après chaque titre, le reste du combo fait son apparition. On entre alors dans la phase semi-acoustique du set, le groupe épinglant alors « Late in the day », « Kiss of life », « Sad girl », « Mary » et le single « Low C ». Une phase au cours de laquelle, on se rend compte du rôle joué par le drummer remplaçant. En fait l'ex Ride possède un jeu plus souple que celui de Danny ; un style qui finalement colle idéalement à ces chansons mid tempo. Et lorsque Loz et le percussionniste décident de se lâcher lors d'une version libre de « Sun hits the sky », on n'est plus très loin de l'univers de Santana période « Soul sacrifice », un fragment ponctué par un exercice de style en solitaire particulièrement brillant du second nommé aux bongos. Place ensuite à un duo entre Gaz et Charly, soutenu par une boîte à rythmes. Les deux Coombes s'installent derrière un clavier sis à chaque extrémité de la scène. Ils plongent « Roxy » ainsi que « Funniest thing » dans un bain de mélancolie douce. Et lorsque le groupe au complet reprend la route (pour Rouen ?), la formation entre alors dans sa phase électrique, alignant ses hits (« Richard III », « Pumping on you stereo », « Grace », « Moving », etc.), face à un public qui, ravi, commence à pogoter ferme. Et Supergrass de prendre congé du public à l'issue de cette apothéose, qui en redemande. Souhait exaucé par un autre morceau acoustique : « Fin » ; et puis par  l'inévitable « Lenny ». Et si la formation n'avait pas inscrit « Alright » à son répertoire, c'était pourtant le sentiment qui avait envahi l'âme de chaque spectateur, à l'issue de cette bien agréable soirée…

 

 

 

Mark Lanegan avait rejoint le Twilight Singers de Greg Dulli lors d’un set accordé au Pukkelpop, en 2006. Une expérience qu’ils avaient d’ailleurs répétée au cours de ces réunions estivales. Apparemment, les deux compères ont décidé de concrétiser leur collaboration, puisqu’ils sortiront un album le 3 mars 2008 sous le patronyme The Gutter Twins. Il s’intitulera « Saturnalia » et servira de tremplin à une nouvelle tournée mondiale… qui passera notamment par la Maroquinerie de Paris le 19 février 2008 et ce 11 avril à l'AB de Bruxelles, dans le cadre du festival Domino.

Tracklisting

1) The Stations

2) God's Children

3) All Misery/Flowers

4) The Body

5) Idle Hands

6) Circle the Fringes

7) Who Will Lead Us?

8) Seven Stories Underground

9) I Was in Love with You

10) Bête Noire

11) Each to Each

12) Front Street

 

Pour plus d’infos : http://theguttertwins.com et http://www.myspace.com/theguttertwins

Alex Turner, le leader des Arctic Monkeys a donc décidé d’enregistrer un album solo. Pour la circonstance, son pote de longue date, Miles Kane des Rascals (rien à voir avec le mythique groupe new-yorkais des années 1960), a promis de lui filer un coup de main. Cet opus devrait paraître en avril… A suivre…

mercredi, 26 décembre 2007 18:44

Un diamant blanc pour Kylie Minogue :

Un double Dvd consacré à Kylie Minogue est paru ce 17 décembre. Intitulé « White Diamond / Show girl Homecoming », c’est le premier documentaire en Dvd qui lui est consacré. Le Dvd contient aussi un concert enregistré pendant le Showgirl Tour à Melbourne, concert au cours duquel Bono partage un duo avec la chanteuse.

« White Diamond » est un documentaire de 2h réalisé par William Baker, ami et confident de Kylie depuis de nombreuses années. On y découvre la chanteuse en tournée, et en toute intimité. (suivant communiqué de presse)

Le teaser :

http://www.youtube.com/watch?v=fYmoGxOeFnY

http://www.dailymotion.com/relevance/search/kylie+minogue+white/video/x32ubr_kylie-minogue-white-diamond-traille_music

La vidéo de 2 Hearts :

http://www.youtube.com/watch?v=h3gYAP_uTnM

http://www.wat.tv/playlist/660434/video/674952/attitude-Kylie-Minogue-2-Hearts.html

http://www.emi-artistes.com/kylie/newsletter/071010/index.html

Tracklisting: 2 DVD: White Diamond / Show Girl Homecoming

DVD1: White Diamond

1.         White Diamond (The Film)

2.         Kids (Featuring Dannii)

DVD2:  Show Girl Homecoming

4.         Act 1 - Showgirl

5.         Act 2 - Taboo

6.         Act 3 - Temple

7.         Act 4 - Athletica

8.         Act 5 - Dreams

9.         Act 6 - Pop Paradiso

10.       Act 7 - Space

11.       Act 8 - Encore

12.       Overture - The Showgirl Theme

13.       Better The Devil You Know

14.       In Your Eyes

15.       White Diamond

16.       On A Night Like This

17.       Shocked

18.       What Do I Have To Do

19.       Spinning Around

20.       Confide In Me

21.       Cowboy Style

22.       Finer Feelings

23.       Too Far

24.       Butterfly (Video Interlude)

25.       Red Blooded Woman

26.       Slow

27.       Kids (Featuring Bono)

28.       Somewhere Over The Rainbow

29.       Come Into My World

30.       Chocolate

31.       I Believe In You

32.       Dreams

33.       Burning Up

34.       The Locomotion

35.       I Should Be So Lucky

36.       Hand On Your Heart

37.       Can't Get You Out Of My Head

38.       Light Years

39.       Especially For You

40.       Love At First Sight

Extras

41.       In Denial (Showgirl Tour) (Re-edit)

42.       Je Ne Sais Pas Pourquoi (Showgirl Tour) (Re-Edit)

43.       Confide In Me (Showgirl Tour) (Re-Edit)

44.       Please Stay (Showgirl Tour) (Re-Edit)

45.       Your Disco Needs You (Showgirl Tour) (Re-Edit)

 

Pour plus d’infos : http://www.kylie.com/home

 

 

mardi, 25 décembre 2007 21:38

(Listen for) the rag and bone man

Il faut avouer qu’il m’a fallu quelque temps pour assimiler l’intégralité du dernier album d’And Also The Trees et que leur excellent concert accordé le 25 novembre dernier, à la Rotonde du Botanique, a quelque peu facilité cette opération. Mais aujourd’hui, fait rare en ce qui concerne votre serviteur, au plus je l’écoute au plus je l’apprécie. Un disque qui a été enregistré dans un manoir du XIème siècle, dans la campagne du Heredfordshire et achevé dans une chapelle victorienne de l’East End de Londres. Changement, important quand même, au sein du line up : Steven Burrows est parti vivre aux States, et est remplacé par Ian Jenkins, qui non content de se réserver la quatre cordes, se révèle excellent à la double basse, instrument qui peut donc à la fois servir de basse et de contrebasse selon que l’on pince ses cordes ou qu’on les caresse d’un archet. Ce personnage apporte une touche jazzyfiante particulièrement rafraîchissante aux compos d’AATT, tout en formant avec le drummer, Nick Havas, également très réceptif au swing, une section rythmique souple et solide. Et c’est dans ce cadre que la musique romantique, esthétique, luxuriante et ténébreuse de la formation insulaire évolue. Des paysages de l’Angleterre rurale défilent dans votre imagination. Un peu comme dans un film. Mais parfois, vous avez l’impression de participer à ce tournage, alors que votre esprit vient de quitter votre corps. Une étrange sensation vous envahit, un peu comme si vous flottiez auprès des nuages. Est-ce une description du passage entre la vie et la mort ? La question reste posée. Lors de l’interview que nous ont accordée Simon et Justin Huw Jones, ils s’en défendent. Les lyrics ont quand même de quoi interpeler. Simon réfute tout accent autobiographique, mais on a le droit de se poser des questions. D’autres textes évoquent davantage les légendes anglo-saxonnes. Comme ce « The legend of Mucklow », probablement le titre le plus difficile de cet elpee, au cours duquel il nous décrit un personnage égorgeant des… dindons. Et puis un « Candace », dont la référence évidente à William Faulkner est tout à fait troublante. Encore que quand on sait que l’imaginaire de Simon est à la mesure des nouvelles fantastiques d’Edgar Alan Poe, on est un peu moins surpris. C’est vrai, son timbre vocal n’est pas exceptionnel, mais ses inflexions apportent à sa poésie une conviction telle, qu’elles parviennent à exalter les émotions qui se cachent au plus profond de votre âme…

Musicalement, le groupe est très au point. Les accords de guitare tintinnabulants, mais tout en subtilité de Simon balaient constamment le paysage sonore. Ils n’ont jamais été aussi visionnaires. A un tel point que parfois, en fermant les yeux, on a l’impression de voguer au fil des canaux à Venise. Plus discrète, la claviériste n’en est pas pour autant la cinquième roue du carrosse. En fait ses interventions accentuent le climat éthéré, brumeux des chansons, tout en y apportant une touche de sensibilité féminine. Un coup de cœur quand même, « The beautiful silence », une chanson à la mélodie tellement bouleversante qu’elle risque de devenir un classique pour AATT.

D’ici quelques mois, ce groupe pourrait bien revenir à la surface. Sa musique surtout. Car elle constitue à nouveau, aujourd’hui, une référence. Et puis parce que cet album est aussi surprenant que remarquable. D’ailleurs, ce disque figure parmi mon Top 20 de l’année 2007. Et il le mérite. Qu’on se le dise !

 

 

mardi, 25 décembre 2007 21:38

The racing rats (3 CD set)

Le nouveau single des Editors, “The racing rats” est également disponible en version triptyque, mais en édition limitée. Le single contient outre le titre maître, issu du deuxième opus de la formation insulaire, « An end has a start », trois compos interprétées en ‘live’. C'est-à-dire « When anger shows », « Lights » et « Smokers outside the hospital doors ». Le deuxième disque s’intéresse toujours aux enregistrements en public. Le titre maître, bien sûr ; mais également « The weight of the world », « Fingers in the factories » et « An end has a start ». Des plages immortalisées le 17 août dernier lors de la dernière édition du Lowlands, qui s’est déroulée aux Pays-Bas. Enfin, le troisième cd est vidéo. Il épingle deux clips, dont bien sûr le titre maître et « An end has a start », mais surtout une version acoustique de « Smokers outside the hospital doors », accordée lors du même festival. Tous ces disques sont disponibles sous des versions séparées, différentes, en vinyle, etc.

mardi, 25 décembre 2007 21:37

I wanna go backwards (box 5 cds)

Syd Barrett décédé, il ne reste plus grand monde pour perpétuer l’ordre des grands excentriques anglais. Kevin Ayers, Peter Hammill et Robyn Hitchcock en sont probablement les derniers représentants, même si le premier cité ne donne plus signe de vie depuis belle lurette et semble même avoir pris sa retraite du côté des Baléares…

“I wanna go backwards” est le titre d’une chanson qui figurait sur le premier elpee solo de Robyn. Il était paru en 1981, et constituait son premier essai depuis la séparation des Soft Boys. Il donne donc le nom à ce box de 5 disques réunissant « Black Snake Diamond Role », le premier opus dont question ci-dessus, « I Often Dream of Trains » (1984), « Eye » (1990) ainsi qu’un double cd compilant flip sides, raretés, démos et inédits, intitulé « While Thatcher mauled Britain : Demos ‘81-’90’ ». Les elpees 1 à 3 ont été enrichis de nombreux bonus tracks. Ce qui donne 100 chansons, en tout ! Toutes les pochettes ont été (re)dessinées par Hitchcock. Cartonnées, elles comportent deux volets, un insert, et contiennent des explications détaillées, des photos, un extrait de roman sur lequel il travaille pour l’instant, des poèmes et de la BD dont il est le créateur. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, Robyn est un personnage qui s’intéresse à de multiples disciplines artistiques. Il a même déjà obtenu l’un ou l’autre rôle au cinéma et se consacre à la peinture.

Si vous êtes quelque peu branché par la musique psychédélique, il est difficile de passer à côté de l’œuvre de ce chanteur/compositeur/guitariste/pianiste britannique, dont la vision énigmatique, surréaliste et multidimensionnelle est tourmentée par ses lyrics. Des lyrics à l’humour sardonique mais surtout hantés ses obsessions sur la sexualité, la psychologie, la mort et les fruits de mer ( ?!?!?!?) Si vous ne connaissez pas du tout Hitchcock et que vous vous intéressez à ce type de musique, il est grand temps de vous penchez sur son œuvre. D’ailleurs, ce box peut manifestement servir de point de départ. Enfin, pour que votre information soit complète, sachez que chaque album est disponible séparément. Un box consacré à sa période vécue au sein des Egyptians devrait paraître en 2008.

mardi, 25 décembre 2007 21:35

Phalanstère # 7

Dominic Sonic est un musicien que j’ai toujours beaucoup apprécié. C’est vrai que depuis 10 bonnes années, il s’est fait plutôt discret. Il avait bien débarqué aux Transmusicales de Rennes, fin 2002, en tant qu’invité surprise des Stooges. Puis beaucoup bossé pour son nouveau projet, Sonic Machine ; une aventure ponctuée par un solide concert accordé aux Vieilles Charrues, en 2004. Sans oublier sa tournée en tant que backliner des Déportivo et ses tentatives de reconversion dans le théâtre ainsi que la B.O. ; mais concrètement, pas de disque à se mettre sous la dent.

La sortie d’un nouvel opus en 2007 est le résultat de sessions menées en compagnie d’Yves-André Lefeuvre, Patrick Sourimant et Franck Haurel ; c'est-à-dire les anciens membres de Sonic Machine. Un opus concocté sous la houlette de Mick Prima, entre février et avril de cette année. Jusqu’ici, je ne vous apprends pas grand-chose. Entrons donc dans le vif du sujet.

Première constatation, à l’écoute de cet elpee, on retrouve avec bonheur la présence des riffs de guitares cinglants, percutants, efficaces et puis le timbre vocal délicieusement éraillé, légèrement indolent de Dominic. Des titres comme « Fuel », très glam dans l’esprit de TRex, ou le blues/folk/rock/psyché ténébreux « J’ai dû rêver » libèrent une énergie électrique tour à tour syncopée ou hallucinée. Les deux meilleures plages de l’elpee. Mais pour le reste, on a de quoi être déçu. A cause du recours un peu trop systématique à l’électronique. Une électronique qui manque, en outre, singulièrement de relief. « Down and low » et « La terre » échappent quelque peu à la formule, et sous une forme plus audacieuse, ces deux fragments auraient pu plaire aux aficionados des Young Gods. Mais lorsque les clichés à la Garbage se multiplient, on a beaucoup de mal à avaler la mixture. Même les deux ballades (une cover d’honnête facture du « Mother » de Lennon et « Je suis comme un chat », final acoustique sympa, sans plus), manquent singulièrement d’audace.

Suivant la formule consacrée, Dominic Sonic nous doit une revanche…

mardi, 25 décembre 2007 21:32

Red Carpet Monster

En 2004, Duran Duran enregistrait « Astronaut », un album qui scellait la réunion entre Simon LeBon, John Taylor, Andy Taylor, Nick Rhodes et Roger Taylor. Une œuvre encourageante, mais sans grand éclat, sans le moindre hit potentiel, susceptible de vous donner l’envie de danser. Faut croire que cette lacune leur a donné des idées, puisque pour réaliser leur treizième opus, la bande de Birmingham a reçu la collaboration de Nate Hills, Timbaland et Justin Timberlake. Et pas seulement à la mise en forme. A contrario, Andy Taylor, s’est de nouveau barré. Résultat des courses, plusieurs compos sont manifestement destinées aux dancefloors. Pas toujours de manière très subtile, il faut l’avouer. Et je pense tout particulièrement à « Skin divers » et au presque techno (NDR : sans la voix de Simon, l’immersion était totale) « Tempted ». Dans le même esprit, « The valley » lorgne davantage vers le disco alors que « Nite-runner » trempe carrément dans le r&b, voire le funk. Enfin, l’instrumental pseudo classique « Tricked out » trahit de fortes réminiscences puisées chez Ultravox. La force de Duran Duran, c’est quand même de trousser de jolies mélodies. Et c’est ce qui balise la plupart des compos de cet opus. Notamment, le final « Last man standing » ou encore « Falling down », ballade ensoleillée, presque californienne, mais un peu trop mièvre à mon goût pour éviter le piège de la bande FM. Par bonheur, quelques titres parviennent à sortir la tête de l’eau (du lot ?). Le titre maître tout d’abord. Indus, mais dans un registre assez proche de Depeche Monde circa « Music for the masses ». « Zoom in » ensuite. Une plage imprimée sur un tempo hypnotique, new wave, qui aurait pu figurer dans le répertoire de Kaiser Chiefs. Et enfin « Dirty great monsters ». Le soin apporté aux harmonies vocales, les interventions d’un saxophone savoureusement torturé et le zeste de swing évoquant inévitablement les meilleurs moments de Tears For Fears.

Bref, si on ne déroulera pas le tapis rouge pour ce nouvel elpee de Duran Duran, il n’y a pas de raison majeure pour le massacrer. Avouons quand même que malgré 70 millions d’albums vendus à ce jour, et le concours de grosses pointures contemporaines pour essayer de revenir dans le parcours, leur musique commence tout doucement à prendre un coup de vieux…

MSN:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6236868

I-tunes:

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=268152335&s=143446