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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 30 octobre 2007 20:01

Judy is rising (Ep)

Six titres sur l’Ep de cette formation drivée par James Brooks Caperton, un personnage qui a sévi au sein de Veronica Lipgloss and The Evil Eyes, combo responsable d’un album intitulé « Cold Standard Laboratories », en 2005. Une œuvre particulièrement intéressante, mais totalement passée inaperçue.

Le Californien a décidé de poursuivre l’aventure sous son propre patronyme, mais semble y avoir entraîné la flûtiste Michelle Rodriguez et le percussionniste Nathan Carrera. The Judy Experience emprunte un chemin balisé, entre 95 et 99, par feu Dream City Film Club, au sein duquel militait le chanteur/guitariste/claviériste Michael J. Sheehy (NDR : il a depuis entrepris une carrière en solitaire). Mais un DCFC qui se serait intéressé à  la musique avant-gardiste de Tuxedo Moon.

Hormis « Candace prance », composition orientaliste dynamisée par un groove envoûtant et tribal, née de la fusion entre drums, percus et basse et hantée par un saxophone geignard, reptilien, trois compos évoluent sur un tempo lent, presque sinistre ; la guitare discordante mais terriblement efficace et le sax torturé se partageant l’essentiel de l’espace sonore. Hanté par un vocal issu d’outre-tombe, le titre maître ressemble à du Siouxsie & The Banshees défilant au ralenti, alors que « Cloak of the priestess » nous entraîne dans un univers visionnaire. Parcourue par une flûte pastorale et caractérisée par des cordes de guitare jouées en picking, cette plage toute en subtilité et en atmosphère me rappelle quelque part le « Foxtrot » de Genesis (NDR : celui de l’Archange Gabriel, bien sûr). Une manière de jouer des cordes que l’on retrouve sur le final « Fall river ». Les drums y sont imposants. Mais c’est surtout le vocaliste qui fait la différence. Son timbre falsetto est d’ailleurs aussi bouleversant que celui de Jeff Buckley. Ce groupe (ou artiste) a du potentiel, c’est une certitude. Il est donc à suivre de très près.

mardi, 30 octobre 2007 19:53

We are him

Lorsque Michael Gira s’est produit à Dour, en juillet dernier, il était seul. Se contentant de chanter en s’accompagnant à la guitare acoustique électrifiée. Et il avait fait une très bonne impression, sans plus. Pour enregistrer le sixième album d’Angels of Light (septième si on compte son split cd) depuis la séparation du mythique Swans, Gira a reçu le concours d’une ribambelle de collaborateurs. Se partageant une multitude d’instruments dont les plus insolites sont le ‘drumbone’ (une sorte de trombone) et le tympanon. Les musiciens d’Akron/Family sont de la partie. Michael et cette formation avaient justement partagé ce split cd en 2005. Le guitariste Christoph Hahn et le drummer Bill Rieflin (deux ex Swans, impliqués aujourd’hui dans de multiples aventures) et la violoniste Julia Kent, membre d’Antony and The Johnsons, figurent également parmi les invités. Il y en a bien d’autres, mais les énumérer tous serait fastidieux et cette chronique atteindrait facilement les 50 lignes.  Ce n’est pas le but.

Bref, venons-en à cet opus découpé en 12 fragments. Déchirée entre charme et perversité, mauvaise augure et excitation, la musique est souvent distordue, urgente, hypnotique, spectrale et ténébreuse. Mais parfois aussi pastorale (« The man we left behind », valse lente qui aurait pu figurer au répertoire d’un Sophia), ensoleillée (le cuivré « Joseph’s song »), allègre (une trompette et un clavier vintage animent la mélodie pop de « Sunflower’s here to stay », chanson au cours de laquelle on a envie de frapper dans les mains). Trois moments qui démontrent que Gira est occupé de combattre ses démons intérieurs et qu’il est peut-être occupé de retrouver la paix au fond de son âme. Mais le reste de l’opus renoue avec ses tourments rituels, s’abandonnant même dans l’amertume, le ressentiment et le doute perpétuel (« Promise of water »). Le blues lui sert également de véhicule pour épancher ses émotions. Mais un blues urbain, vaudou, comme chez Nick Cave. A l’instar de « Black river song », au cours duquel la voix austère de Gira se conjugue habilement avec une voix féminine. Ou l’excellent titre maître, fruit d’une rencontre hypothétique entre le Velvet Underground et Captain Beefheart. Hormis l’enlevé quoique angoissant « Good Bye Mary Lou », fragment de country apalache abordé dans l’esprit d’un 16th Horsepower, le reste de l’album évolue sur un tempo indolent. Tout d’abord le paisible mais douloureux « Sometimes I dream I’m hurting you », avant que fluidifié par un orgue rogné le fragment emprunte un tempo tribal. Le très lent « The visitor », caractérisé par des cordes de guitares carillonantes et un violon hantant. Et puis, en final, le très très lent, voire slowcore « Star chaser ».

Un superbe album, mais que je déconseille vivement aux personnes dépressives. La mélancolie y est trop envahissante.

samedi, 27 octobre 2007 20:50

Van Morrison toujours au top.

Une double compile consacrée à Van Morrison sort ce 6 novembre. Trente sept titres du mythique chanteur/auteur/compositeur irlandais seront réunis sur ce recueil intitulé « Still on top ».

Disc: 1 

1. Jackie Wilson Said (I'm In Heaven When You Smile) 

2. Dweller On The Threshold 

3. Whenever Gos Shine His Light - Morrison, Van & Cliff Richard 

4. Moondance 

5. Bright Side Of The Road 

6. Brown Eyed Girl 

7. Wavelength 

8. Crazy Love 

9. Someone Like You 

10. When Will I Ever Learn To Live In God 

11. Tore Down A La Rimbaud 

12. Wild Night 

13. Gloria - Them (1) 

14. Real Real Gone 

15. Into The Mystic 

16. In The Garden 

17. Saint Dominic's Preview 

18. Stranded 

Disc: 2 

1. Precious Time 

2. Domino 

3. Here Comes The Night - Them (1) 

4. Little Village 

5. And It Stoned Me 

6. Days Like This 

7. Have I Told You Lately That I Love You 

8. Cleaning Windows 

9. Baby Please Don't Go - Them (1) 

10. Back On Top 

11. Vanlose Stairway 

12. Celtic New Year 

13. Irish Heartbeat - Morrison, Van & The Chieftains 

14. Healing Game 

15. Full Force Gale 

16. Warm Love 

17. Did Ye Get Healed 

18. Tupelo Honey 

19. Wonderful Remark 

samedi, 27 octobre 2007 20:48

Jeff Bodart : et parfois c'est comme ça…

La sortie du nouvel album de Jeff Bodart était prévue pour le 8 octobre. Elle est postposée au 7 janvier 2008. Néanmoins, son nouveau single, « L’oiseau de 7h32 », sera dans les bacs le 28 octobre. L’elpee s’intitulera "Et parfois c'est comme ça" ; c’est le cas de le dire… Il se produira le 14 février au Botanique de Bruxelles.

Tracklisting :

01. Et Parfois C'est Comme Ça  

02. L'oiseau De 7h 32  

03. Demain Matin  

04. Destination Ultramarine  

05. Une Chambre Modern Style  

06. Jacques  

07. Ma Carcasse  

08. 36 Manières  

09. Embrasse-Moi  

10. Je Ris  

11. De Quoi J'ai L'air  

12. Notre Trajectoire  

13. Fou Sans Toi

 

Pour plus d’infos : http://www.jeffbodart.net

 

 

 

 

samedi, 27 octobre 2007 10:40

Soulwax : la plupart de ses remixes…

Un double cd contenant des remixes de Daft Punk, LCD Soundsystem, Kylie Minogue, Robbie Williams, Justice, etc. et d’un mix inédit de 2 Many DJ’s est dans las bacs depuis le 22 octobre. Il s’intitule « Most of the remixes ». Les frères Dewaele ont encore frappé…

Tracklisting

Cd 1

The Gossip ­ Standing in the way of control (Soulwax nite version)

Lcd Soundsystem ­ Daft Punk is playing in my house (Soulwax shibuya mix)

Human Resource vs 808 State ­ Cubique (Soulwax edit)

Klaxons ­ Gravity’s rainbow (Soulwax remix)

Dj Shadow ­ 8 days (Soulwax remix)

Justice ­ Phantom pt2 (Soulwax nite version)

Kylie ­ Cant get you out of my head (Soulwax rock version)

Gorillaz ­ Dare (Soulwax remix)

Robbie Williams ­ Lovelight (Soulwax ravelight mix)

Arthur Argent ­ Hold your head up (Soulwax remix)

Lords of Acid ­ I sit on acid (Soulwax remix)

Daft Punk ­ Robot rock (Soulwax remix)

Sugababes ­ Round round (Soulwax remix)

Muse ­ Muscle museum (Soulwax remix)

 
Cd2 (comporte un mix des titres du cd 1 et des raretés)

Wes Phillips ­ I’m just a sucka for a pretty face (Soulwax remix)

Tiga ­ Move my body (original version)

Playgroup ­ Make it happen (Soulwax remix)

Felix Da Housecat ­ Rocket ride (Soulwax rock it right mix)

Ladytron ­ Seventeen (Soulwax remix)

Hot Chip ­ Ready for the floor (Soulwax dub)

 

Pour plus d’infos : http://www.soulwax.com

 

 

samedi, 27 octobre 2007 10:38

La réalité selon Jill Scott…

Le 12 novembre prochain, paraîtra le cinquième opus de Jill Scott. Il s’intitulera « The Real Thing - Words & Sounds vol.3 ». Une édition limitée sera également disponible. Elle inclut un concert exclusif du DVD « Jill Scott : Live In Paris » et les clips des singles, « Hate On Me » et « My Love ». La diva se produira le 27 novembre au Cirque Royal de Bruxelles.

Tracklisting

1. Let It Be 

2. The Real Thing

3. Hate On Me 

4. Come See Me 

5. Crown Royal 

6. Ephiphany 

7. My Love 

8. Insomnia 

9. How It Make You Feel 

10. Only You 

11. Whenever You're Around 

12. Celibacy Blues 

13. All I 

14. Wanna Be Loved 

15. Breathe

 

Pour plus d’infos : http://jillscott.com

 

 

samedi, 27 octobre 2007 10:38

Robert Plant et Alison Krauss en duo

Robert Plant et Alison Krauss ont uni leurs efforts pour enregistrer un album. Intitulé « Raising sand », il est dans les bacs depuis le 19 octobre. Il reprend entre autres, des compos signées The Everly Brothers, Mel Tillis, Tom Waits, Townes Van Zandt, Gene Clark ou encore Sam Phillips. T-Bone Burnett, Krauss et Plant se partagent la production. Le tandem a notamment reçu le concours de Marc Ribot et Norman Blake, du multi-instrumentiste Mike Seeger, du batteur Jay Bellerose et du bassiste Dennis Crouch, lors des sessions d’enregistrement.

Tracklisting

1. Rich Woman (Dorothy LaBostrie-McKinley Millet) 

2. Killing the Blues (Rowland Salley) 

3. Sister Rosetta Goes Before Us (Sam Phillips) 

4. Polly Come Home (Gene Clark) 

5. Gone, Gone, Gone (Done Moved On) (Phil and Don Everly) 

6. Through the Morning, Through the Night (Gene Clark) 

7. Please Read The Letter (Robert Plant-Michael Lee-Jimmy Page-Charlie Jones) 

8. Trampled Rose (Tom Waits-Kathleen Brennan) 

9. Fortune Teller (Naomi Neville) 

10. Stick With Me Baby (Mel Tillis) 

11. Nothin' (Townes Van Zandt) 

12. Let Your Loss Be Your Lesson (Milt Campbell) 

13. Your Long Journey (A.D. Watson and Rosa Lee Watson) 

 

Pour plus d’infos : http://www.robertplant.com et http://www.alisonkrauss.com/site.php

 

 

 

 

samedi, 27 octobre 2007 10:38

Une expérience live pour Beyoncé

Un DVD consacré à Beyoncé paraîtra le 19 novembre. Il immortalise essentiellement le set accordé le 2 septembre au Staples Center dernier à L.A., au cours duquel Jay-Z, Kelly et DC3 l’ont rejointe sur les planches. Il s’intitulera "The Beyoncé Experience LIVE!".

Tracklisting

"The Beyoncé Experience Live!" - tracklisting

1. Intro (The Beyoncé Experience Fanfare)

2. Crazy in Love (Crazy Mix)

3. Freakum Dress

4. Greenlight

5. Baby Boy (Reggae Medley)

6. Beautiful Liar

7. Naughty Girl

8. Me Myself and I

9. Dangerously In Love (He Loves Me Mix)

10. Flaws and All

11. DC Medley (Cops and Robbers Intro)

12. Independent Woman

13. No No No Pt. 2

14. Bootylicious

15. Bug A Boo (H-town Screwed Down Mix)

16. Bills Bills Bills

17. Cater 2 U

18. Say My Name

19. Jumpin Jumpin

20. Soldier (Soldier Boy Crank Mix)

21. Survivor (Destiny's Child Reunion)

22. Speechless

23. Ring the Alarm Intro Skit (Jailhouse Confessions)

24. Ring the Alarm

25. Suga Mamma

26. Upgrade U (feat. Jay Z)

27. Bonnie and Clyde ’03 (Beyoncé’s Prince Mix)

28. Check on It (Special Tour Ver.)

29. Deja Vu

30. Get Me Bodied

31. Welcome to Hollywood

32. Deena/DreamGirls

33. Listen

34. Irreplaceable

35. Beyoncé B'Day Surprise

 

Pour plus d’infos : http://www.beyonceonline.com

 

 

vendredi, 26 octobre 2007 23:42

Mattafix : report de date

Le nouvel opus de Mattafix, dont la sortie était prévue pour le 12 novembre, paraîtra le 19 novembre. Intitulé « Rhythm & hymns », il s’agit de leur second elpee. « Living » constitue leur premier single issu de cet album. Vendu par Oxfam, il reflète la situation au Darfur.

Découvrez la vidéo de « Living » (Darfur) : http://www.youtube.com/watch?v=JJtvNHPWUO8

 

Pour plus d’infos : http://www.mattafix.com

 

mardi, 23 octobre 2007 22:42

Comicopera

Pour enregistrer son douzième opus solo, Robert Wyatt a reçu la collaboration de quelques pointures et notamment Brian Eno, Paul Weller et Phil Manzanera. Sans oublier son épouse Alfie Benge, qui se réserve également les lyrics de plusieurs plages. Et puis du saxophoniste Gilad Atzmon, la tromboniste Annie Whitehead ainsi que le violoncelliste Aaron Stavi. Un album que Bob a produit et dont les sessions d’enregistrement se sont déroulées chez lui à Louth, mais également dans les studios Gallery de l’ex-guitariste de Roxy Music.

Vu la liste des invités, on se doute que Wyatt en est revenu à une forme plus prog. Prog jazz atmosphérique, bien évidemment ; et la structure de cet opus, découpé en trois actes, rappelle inévitablement la forme du concept album. Trois parties sous-titrées « Lost in noise », « The here an the now » et « Away with the fairies ». La première se révèle plus classique pour Waytt, dans l’esprit de « Rock Bottom » et de « Ruth is stranger than Richard », même si les cuivres sont beaucoup plus présents, Robert jouant de plus en plus de la trompette. La poésie y est davantage mise en évidence, également. Celle de son épouse, bien sûr. Wyatt y reprend également le « Stay tuned » d’Anja Garbarek. Un morceau remarquable d’intimisme et de profondeur qui baigne dans un climat mélancolique, presque sinistre. Et les quatre autres titres de ce premier acte sont de la même trempe. La voix de l’ex-Soft Machine, parfois rejointe par celle d’une invitée (Karen Mantler ? Monica Vasconcelos ?), épousant très souvent l’instrumentation éthérée, intense, très cuivrée, sculptée dans le soft jazz.

La deuxième est partagée entre expérimentation sonore et textes à l’engagement spirituel, politique ou social. Wyatt y condamne l’intervention en Irak sur l’intense « Out of the blue », un fragment électro-psychédélique au cours duquel la voix de Brian Eno est particulièrement triturée. Il enveloppe sa rage dans l’introspectif et faussement allègre « A beautiful war » et blâme l’incompétence du gouvernement britannique en matière d’urbanisme sur « A beautiful peace ». Mais nous propose aussi un concert de casseroles à résonnance cubaine sur l’insolite « On the town square » ou encore trempe « Serious », dont le swing très excitant est entretenu par Paul Weller, invité à bien syncoper ses accords de guitare. Reste « Mob rule » » qui s’inscrit davantage dans l’esprit du premier volet.

Pour la troisième partie, il a décidé de ne plus chanter dans la langue de Shakespeare. C’est sa manière de contester l’omnipotence de certains de ses compatriotes. Passons sous silence l’anecdotique « Pastafari », recherche pure sur les sonorités d’un vibraphone, et la minute trente-huit de « Fragment », dont une bonne moitié est consacrée au passage d’une bande à l’envers (NDR : à une certaine époque, cette forme d’avant-gardisme était à la mode), pour épingler « Cancion de Julieta », une plage envoûtante, énigmatique, hypnotique de 7’30, chantée en espagnol. Et sur un poème de Garcia Lorca. Le solennel (ces arrangements de cordes pincés et cet orgue d’église !) et bouleversant « Del mondo », chanté en italien. Et le final « Hasta siempre comandante », dont le climat jazz atmosphérique est tourmenté par des accès répétés de rythmes cubains, avant de succomber au charme de ces percus latino.

A 62 balais Wyatt est toujours aussi intrigant, touchant, amusant, audacieux et provocateur. Et il n’est pas prêt de retourner sa veste. « Comicopera » en est, une nouvelle fois, une belle démonstration.