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Anstam

Stones And Woods

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Projet nébuleux et jadis bicéphale, Anstam est aujourd’hui ancré dans l’identité de Lars Stöwe et lui colle à la peau comme le beat au cœur de clubbers.

Etat des lieux d’un mouvement en perpétuelle évolution, « Stones And Woods » pose la question d’un renouveau dans le monde de l’Electronic et apporte son lot de réponses toutes plus pertinentes les unes que les autres.

Reflet d’une ville érigée en La Mecque du genre, cet album propose une descente vertigineuse dans les limbes d’un Berlin sombre et fascinant.

Démarche intellectuelle certes, mais sans une once d’ennui.

Les neuf titres ici présents offrent une vision remarquable et panoramique d’un genre multiple, qui du Dubstep à la Jungle minimale étend ses tentacules sur la mégapole souterraine.

Aucune texture ne sert ici de tape-à-l’œil, aucun son n’est gratuit. Un résultat qui marie la perfection clinique des machines aux émotions les plus humaines.

Un hybride qui loin d’être monstrueux, révèle ses parts de rêves.

 

Anstam

Dispel Dances

Écrit par

Anstam est un duo allemand réunissant les frères Jan et Lars Stöwe. Cet opus, ils l’ont concocté ensemble, car depuis Lars a décidé de poursuivre l'aventure en solo.

La formation aime cultiver le mystère. Dans ces conditions, difficile de connaître ce qu’elle aime, ce qui l’inspire ou même ses éventuels et futurs projets.

Anstam base la structure de sa musique sur la répétitivité, un concept aride qui accroche difficilement l’oreille. Pourtant, au fil de l’écoute, certains morceaux plus atmosphériques parviennent à exercer un certain magnétisme. Mais sans jamais confirmer sur la durée. Et « Handsome talks the talk » en est certainement un des plus beaux exemples. L’entrée en matière est remarquable, mais la compo finit par s’essouffler, la paire germanique la laissant ‘filer’ sans parvenir à en libérer toute la puissance.

Mais le plus dérangeant procède de cet équilibre bancal entre sens mélodique et lignes de basse. Des lignes qui à force de se chevaucher, finissent par faire des nœuds.

Découpé en 10 fragments, « Dispel Dances » entretient une tension constante, lancinante, un peu comme si on était plongé dans un univers inquiétant, propice à la brutalité (ces sonorités en cascade). Et de ce périple, on en ressort complètement exténué.

Si vous cherchez un peu de fraicheur et d'originalité en écoutant cet elpee, il est préférable de passer votre chemin…