La rébellion de Jewly…

Auteure-compositrice engagée, Jewly est investie d’une mission : celle qui la pousse à écrire pour ouvrir les consciences et les libérer grâce à des vibrations rock salvatrices pour les uns ou salutaires pour les autres. « Rébellion » est un concept album…

logo_musiczine

L’amour étrange de Coilguns…

Coilguns sortira son nouvel elpee, « Odd Love », ce 22 novembre 2024. En attendant, le combo suisse dévoile un nouveau clip / single, « Generic Skincare », véritable hymne post hardcore et pièce centrale du prochain album qui devrait plaire aux fans de…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

while_she_sleeps_trix_03
Metz
Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

jeudi, 06 mars 2008 19:10

Un diamant taillé pour Supergrass…

C’est le 25 mars que paraîtra le nouvel album de Supergrass. Son titre ? « Dimanond Hoo Ha ». Les sessions d’enregistrement se sont déroulées à Berlin. En 2007. Au sein des légendaires studios dans lequel David Bowie, entre autres, a enregistré quelques-uns de ses disques mythiques. En outre Supergrass a fait appel au producteur Nick Launey (Nick Cave, PiL, Gang Of Four), pour produire l’elpee.

Pour regarder le clip de « Diamond Hoo Ha »

http://fr.youtube.com/watch?v=6EPHk16mO20

http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftRSq.html

http://www.wat.tv/video/supergrass-diamond-hoo-ha-iraa_iedf_.html

Track Listing

1. Diamond Hoo Ha Man 

2. Bad Blood 

3. Rebel In You 

4. When I Needed You 

5. 345 

6. Return Of ... 

7. Rough Knuckles 

8. Ghost Of A Friend 

9. Whiskey And Green Tea 

10. Outside 

11. Butterfly 

 

Pour plus d’infos : http://www.supergrass.com

Le deuxième opus du duo Gnarls Barkley devrait paraître ce 4 avril. Intitulé « The odd couple », il a déjà donné naissance à un single : « Run ». En voici le clip vidéo : http://nl.youtube.com/watch?v=_UPBPdwtwCY

Tracklisting

01. Blind Mary

02. She Knows

03. No Time Soon

04. Whatever

05. Whos Gonna Save My Soul

06. Run

07. Would Be Killer

08. Open Book

09. Going On

10. Charity Case

11. Surprise

12. A Little Better

13. Neighbours

 
Pour plus d’infos : http://www.gnarlsbarkley.com et http://www.myspace.com/gnarlsbarkley

Le premier elpee des Dead Souls est dans les bacs. Il s’intitule "Cognac and Coffee". La musique de cette formation issue du Nord du pays, est décrite comme une rencontre entre le Shoegazing et l’aspect ténébreux du Velvet Underground, de Spacemen 3 et de Sonic Youth. La formation se produira en outre :

Le 30 septembre à l’AB Club (aftershow Killing Joke)
Le 18 octobre au Depot de Louvain (supporting act Motorpsycho)
Le 14 novembre au Trix à Anvers (+ Transit)

Tracklisting :

1) Cognac & coffee
2) There's a trying in crying
3) Stars
4) Boxoffice waiters
5) Zen for birds
6) Six feet under
7) Smash your guitar
8)
Peter chriss
9) Jesus

 
Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/dedeadsouls

 

Motorpsycho nous revient avec un nouvel opus ce 30 mars. Il s’intitulera "Little Lucid Moments". Produit, comme d’ahbitude par leur collaborateur de longue date Helge Sten aka Deathprod, l’elpee ne contient que quatre titres ; mais on suppose qu’ils seront longs. C’est le premier disque enregistré en compagnie de leur nouveau drummer Kenneth Kapstad. Le trio norvégien se produira également ce 27 mai en salle Hof Ter Lo (org CC Luchtbal) à Anvers.

Track listing

1) Suite: Little Lucid Moments

2) Year Zero (A Damage Report)

3) She Left On The Sun Ship

4) The Alchemyst

 
Pour plus d’infos : http://motorpsycho.fix.no et http://www.myspace.com/motorpsychopage

jeudi, 06 mars 2008 19:09

Muse joue de la H.A.A.R.P

Muse sortira son nouveau Cd/Dvd « H.A.A.R.P. » (High Frequency Active Auroral Research Program) ce 14 mars. Enregistré ‘live’ au stade de Wembley, il contiendra un Cd audio et un Dvd. On annonce également toute une série de bonus tracks ainsi qu’une version limitée de ce box.

Track Listings

Disc: 1 

1. Intro 

2. Knights Of Cydonia 

3. Hysteria 

4. Supermassive Black Hole 

5. Map Of The Problematique 

6. Butterflies And Hurricanes 

7. Invincible 

8. Starlight 

9. Time Is Running Out 

10. New Born 

11. Unintended 

12. Microcuts 

13. Stockholm Syndrome 

14. Take A Bow 

Disc: 2 

1. Intro 

2. Knights Of Cydonia 

3. Hysteria 

4. Supermassive Black Hole 

5. Map Of The Problematique 

6. Butterflies And Hurricanes 

7. Hoodoo 

8. Apocalypse Please 

9. Feeling Good 

10. Invincible 

11. Starlight 

12. Improv 

13. Time Is Running Out 

14. New Born 

15. Blackout 

16. Plug In Baby 

17. Stockholm Syndrome 

18. Take A Bow 

19. Backstage Footage 

20. Take A Bow

 
Pour plus d’infos : http://www.muse.mu/index.php

 

Les Fleshtones, c’est l’archétype du garage band. Inspiré à l’origine par le rock des Yardbirds, Count Five, Sam the Sham & the Pharaohs, Question Mark & The Mysterians, Suicide et par le rhythm’n blues coloration ‘stax’, les Fleshtones voient le jour en 1976, et vont s’imposer comme un des meilleurs groupes de scène, réputation qui leur vaut aujourd’hui un véritable culte. Et si leur 8ème album (« Forever Fleshtones ») se révèle moins crade et moins speedé, leurs qualités scéniques sont demeurées intactes. Le quatuor au grand complet avait voulu participer à cette interview. Ambiance…

Le fait que vous avez décidé de former le groupe parce que vous estimiez que la musique diffusée aux ‘parties’ n’était pas à votre goût, c’est une légende ?

Peter Zaremba : C’est exact ! Il n’y avait pas assez de bons vieux disques comme ceux de Lightnin’ Slim ou d’Iggy Pop. Alors on a pensé que ce serait bien de combler cette lacune. C’était avant que les Ramones ne commencent leur carrière…

Vous auriez voulu vivre les ‘sixties’ ?

P.Z. : Pour nous, il n’est pas important de retourner en arrière. Nous apprécions cette musique. Elle est excellente, excitante, mais bon, ça ne justifie pas d’avoir des regrets de ce type.

A ses débuts, les Fleshtones étaient comparés aux Barracudas. Vous connaissiez ce groupe ?

Bill Milhizer : Oui, mais les Barracudas n’existaient pas (rires). Au début, les Barracudas étaient comparés aux Fleshtones… Mais c’était quand même un bon groupe.

Huit albums sur cinq labels différents : les Fleshtones cherchent à concurrencer les Cramps ?

B.M. : Les Cramps n’ont pas les mêmes objectifs que nous. Ce qui nous est arrivé est accidentel. Aujourd’hui, nous sommes stabilisés. Nous venons d’enregistrer notre deuxième album pour Danceteria. Et c’est un record pour les Fleshtones ! Nous ne voulons plus vivre dans l’incertitude. Adopter le régime des Cramps doit être terrible. Pourquoi parles-tu des Cramps ?

Parce qu’il y a chez les deux groupes la même exploration des genres musicaux, le même esprit des adaptations, et le respect d’un style bien défini, pas une mode.

Keith Streng : C’est heureux que les Cramps existent. Un grand groupe ! Mais entre nous, il n’y a jamais eu de compétition. Nous avons même appartenu au même label.

P.Z. : Les Cramps sont nos amis depuis très longtemps. Nous avons travaillé ensemble pour la ‘Copeland Family’. Depuis cette époque, nous nous sommes liés d’amitié. Mais c’est vrai, et amusant aussi, qu’à l’origine, nous avions les mêmes sources d’inspiration.

K.S. : Alan Vega a également été important pour nous. N’oublie pas de le mentionner. Parce que Suicide fait partie de nos racines musicales…

Ne pensez-vous pas que « Roman God », enregistré en 81, reste à ce jour, le meilleur album des Fleshtones ?

K.S. : Non, ce n’est pas le meilleur. Mais probablement le plus important : il nous a permis de sortir de notre coquille. En Europe, et en particulièrement en France, il a coïncidé avec notre première tournée.

En devenant un groupe-culte, n’avez-vous pas l’impression, quelque part d’avoir un peu vieilli ?

Ken Fox : La vie, c’est la vie. Je en crois pas qu’un groupe-culte vieillisse plus qu’un autre. Nous préférons, de toutes manières, être un groupe-culte que rien du tout.

B.M. : C’est très bien un culte !

K.F. : Je ne suis pas fâché lorsqu’on nous dit qu’on vieillit, mais bien que notre culte vieillisse !

Dans le domaine du rythm’n blues et du garage, ne partagiez-vous pas, à l’origine, les mêmes idées que les Stranglers ?

P.Z. : Je n’ai jamais très bien compris les idées des Stranglers ; et encore moins leurs idéaux. Une véritable énigme. C’est le groupe le plus étrange qui ait existé. Un groupe mystérieux, obscur, qui n’a jamais exploré que son propre univers. Je les respecte. Ils sont apparus à la même époque que les Cramps et les Fleshtones. Et je pense que nous nous ressemblons tous dans nos différences. Chaque groupe est difficile à catégoriser. Ceux qui pensent pouvoir y parvenir, n’ont rien compris.

Etes-vous des collectionneurs de compilations ‘Peebles’ ou de vieux 45 tours ‘Stax’ ?

P.Z. : Non, je possède un bel éventail de disques et de 45 tours originaux, mais je ne suis pas un collectionneur.

K.F. : Lorsque tu es impliqué dans la musique jusqu’au cou, il est très difficile de te constituer une collection. Tu n’as pas suffisamment de temps pour fréquenter les boutiques de disques. Myriam Lennox des Cramps y parvenait, mais avec d’énormes difficultés.

« Forever Flesthones » a été produit par Peter Buck. Peter et Mike (NDR : Mills) jouent également sur le disque. Inévitablement, on ressent le feeling soft pop de REM dans les compositions. Ca ne vous a pas trop gênés ?

K.S. : Si !

P.Z. : Non (rires). Tu sais, nous avons élaboré le corps de la musique avant de rentrer en studio. Et à l’origine, il était plus doux !

K.F. : C’était inévitable ! Au sein d’une communauté aussi restreinte, si tu veux ajouter un peu de claviers, tu appelles Mike, et il rapplique sur-le-champ.

P.Z. : Le studio, c’est un peu sa vie.

B.M. : Peter Buck est un producteur formidable. Le meilleur que nous ayons eu depuis David Faulkner !

P.Z. : Mais son style est plus direct, alors que chez David, il est plus hermétique. David fait également très bien son job, mais il est plus strict. Peter est un type plus instantané. Il est du Sud. Très relax. L’album transpire cette tranquillité. Peter s’est investi à fond. Nous lui sommes très reconnaissants du fruit de son travail.

Vous êtes allés à Athens pour l’enregistrer ?

En chœur : De très, très, très nombreuses fois.

K.F. : Cet endroit était devenu notre seconde résidence.

P.Z. : il y avait même au bar, une banderole à notre attention : ‘Bienvenue aux Fleshtones à Athens !’ (rires)

Vous vivez toujours à New York ?

P.Z. : Absolument ! Mais pour l’enregistrement de « Forever Fleshtones », nous avons plus vécu à Athens qu’à New York…

Maganapop est également de cette région.

P.Z. : Peter, Mike et tous leurs amis ne jurent plus que par Magnapop. Nous on veut bien, mais à la fin, ça devenait vraiment de l’intox…

K.S. : S’il te plaît, ne nous cause plus de Magnapop aujourd’hui. (rires)

Vous êtes de grands fanas de musique australienne, paraît-il ?

P.Z. : Absolument !

K.F. : Hoodoo Gurus, Saints, Birthday Party, etc.

Died Pretty?

PZ. : Oui, mais ne mentionne pas notre nom si tu les rencontres. Lors d’une tournée en Australie, à Sydney, Ron Peno était tellement bourré qu’il a commencé à nous chercher misère. On s’est énervés, et puis on s’est tapé sur la gueule…

K.F. : Notre formation préférée est sans doute les Hoodoo Gurus. C’est le groupe le plus ‘groovy’ de la terre, etc., etc.

La wold cup aux States, ça vous intéresse ?

B.M. : (probablement distrait, il se lance dans une longue tirade sur l’organisation du festival anniversaire de Woodstock qui se déroulera en août prochain)

P.Z. : Hey Bill, c’est de la world cup de foot qu’on parle, pas de Woodstock ! (fou rire général)

B.M. : Ah… lorsqu’il y a une rencontre aux States, les gens semblent intéressés. Mais le lendemain, plus personne n’en parle. Ils reprochent au football de ne pas être suffisamment spectaculaire. Moi je préfère le base-ball.

P.Z. : La vérité est que les médias n’accordent pas l’importance voulue à ce sport. Pourtant, le soccer a aujourd’hui des structures qui n’existaient pas il y a dix ou vingt ans. On le pratique aujourd’hui dans le secondaire et les universités. Il existe un championnat. Et je pense qu’après la coupe du monde, les médias vont se rendre compte qu’il y a de l’argent à gagner en le popularisant. Ce sera le véritable déclic…

 
Interview parue dans le n°25 (juillet 94) du magazine Mofo.

 

jeudi, 06 mars 2008 13:09

Madonna en sucre…

Le prochain opus de Madonna s’intitulera « Hard Candy ». Il paraîtra le 28 avril. Lors des sessions d’enregistrement, elle a reçu le concours de Timbaland, Justin Timberlake, Pharrell Williams des Neptunes ainsi que de Nate ‘Danja’ Hills. Quant au premier single, "4 Minutes", il sera dans les bacs fin mars.

Tracklisting

1) Candy Shop

2) 4 Minutes

3) Give It 2 Me

4) Heartbeat

5) Miles Away

6) She’s Not Me

7) Incredible

8) Beat Goes On

9) Dance Tonight

10) Spanish Lessons

11) Devil Wouldn’t Recognize You

12) Voices

Pour voir la vidéo de "4 minutes" : http://vsyndication.wmg.com/tip.html?bcpid=824272798&bctid=1490258465

 

 

Pour plus d’infos : http://www.madonna.com

 

mardi, 04 mars 2008 22:58

Pegi Young

Jusqu’à présent, l’épouse de Neil Young, s’était contentée d’assumer les backing vocaux, sur les disques de son époux. Mais secrètement, il y a bien longtemps qu’elle rêve d’enregistrer son propre album. C’est chose faite. Un disque éponyme réunissant les chansons qu’elle a composées au cours des 30 dernières années. Et même davantage. Ainsi que quelques titres signés par quelques plumes notoires, comme Will Jennings, Jimmy Buffet ou Joe Sample. En outre, elle a reçu la collaboration de quelques musiciens et amis de Neil, dont Ben Keith, Mary Stuart, Spooner Oldham ainsi que le producteur Elliot Mazer. Mr. Young est également de la partie ; mais de manière très sporadique. Il ne chante d’ailleurs pas, se contentant de jouer de l’harmonica ou de gratter sa sèche très confidentiellement. Une seule intervention marquante : le recours au sitar électrique sur « Love like water ». Pour le reste, les chansons baignent dans un country/pop/folk invitant circonstanciellement pedal steel, banjo, mandoline, dobro et même un zeste de guitare électrique. Maintenant, il faut être réaliste, si Pegi possède une jolie voix, il faut reconnaître que sa musique est un peu datée et surtout mollassonne. Et comme le sens mélodique n’est guère contagieux, ce disque n’aura pas besoin de trois décennies pour prendre la poussière…

mardi, 04 mars 2008 22:53

Go away white

En 2005, Peter Murphy, Daniel Ash, David J et Kevin Haskins décident de reformer Bauhaus et partent en tournée mondiale. Pas de nouvel album en perspective, mais un Dvd compilateur (« Shadow of Light/Archive ») réunissant les clips majeurs du quatuor de Northampton. A l’issue de ce périple, la formation met un terme à son aventure. Mais avant de se séparer définitivement, la formation entre en studio pour enregistrer un opus ultime : « Go away white ». Un disque enregistré en 18 jours au Zircon Skye. A Ojai, en Californie.

A l’issue de la première écoute, une constatation s’impose : les arrangements et la mise en forme ont été bâclés. Pas que les compos soient médiocres. Le disque en recèle même quelques unes de bonne facture ; mais en y apportant la touche finale nécessaire, elles auraient pu se révéler excellentes. Maintenant en enregistrant sans overdubs ni mixing, le groupe courait le risque de surfer sur l’imperfection. Bref, ne gâchons cependant pas notre plaisir, puisqu’on retrouve la voix si particulière, gémissante presque ‘bowiesque’ de Peter Murphy (NDR : a contrario, sur « Undone », on se rend compte à quel point sa manière de chanter a pu déteindre sur Perry Farrel, lorsqu’il militait chez Porno For Pyros), les digressions de noise ou les accès de funk blanc dispensés par la guitare de Daniel Ash ainsi que la ligne basse tour à tour dub, mélodique ou propulsive de David J. Sans oublier ce climat lugubre, sinistre (ce glas qui hante « Saved » !), tourmenté, incantatoire, emphatique, menaçant voire tribal (« Endless summer of the damned ») ou de mauvaise augure (le vaporeux « The dog’s a vapour » composé en 1998, lors de leur première reformation) qui constitue la marque de fabrique du style gothique de Bauhaus. 

“Go away white” laissera perpétuellement un goût d’inachevé dans le cœur des aficionados de cet ensemble insulaire mythique. Une raison de plus pour aller réécouter leurs quatre premiers albums. Et pour les profanes, comprendre que Bloc Party et The Rapture n’on rien inventé. Enfin que Smashing Pumpkins, Hole, Nirvana, Korn, Tool, Nine Inch Nails, Marilyn Manson, Franz Ferdinand ainsi que Jane's Addiction se sont, chacun à leur manière, manifestement inspirés de Bauhaus…

mardi, 04 mars 2008 22:52

30

Pour fêter le 30ème anniversaire de leur carrière, les Buzzcocks ont décidé de sortir un album réunissant la quintessence de leur œuvre. Sans les morceaux impliquant Howard Devoto. C'est-à-dire composés à leurs tout débuts. Sans quoi, la plupart des chansons y figurent ; et en particulier celles qui ont récolté le plus de succès (les singles) mais aussi les plus emblématiques (extraits d’Eps ou d’elpees). Dont les inévitables « What do I get », « I don’t mind », « No reply », « Even fallen in love (with someone you shouldn’t’ve) », « Love you more », « Hollow inside », « Orgasm addict », etc. Le tout complété par sept titres plus récents. Vingt-huit en tout ! Pourquoi pas 30 ?

Malheureusement, ces versions ont été enregistrés ‘live’. Au forum de Londres. Et la bande à Pete Shelley et Steve Diggle a beau faire tous les efforts possibles et imaginables pour communiquer son enthousiasme et son énergie, le son est pourri. Or quand on sait toute l’importance dévolue aux vocaux, chez les Buzzcocks, on a le droit d’être déçus. Passe encore s’il avait été immortalisé à la mi-sixties, à l’époque où ils étaient les seuls punk de Manchester avec The Fall. Mais, là, le concert s’est déroulé en 2007. Et 78 minutes de bouillie sonore sur une chaîne hi-fi, c’est dur à digérer…