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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 05 février 2008 19:50

Doing the dishes

Du line up initial des Nits, il ne demeure plus que le chanteur/compositeur/guitariste Henk Hofstede et le drummer Rob Kloet, même si avant de prendre place aux claviers (outre les backing vocals ainsi qu’une participation régulière à l’écriture), en 1989 (e), Robert Jan Stips se chargeait déjà de la production. Et en tenant compte que ce dernier avait tenté une aventure en solitaire, de 1995 à 2003, avant de revenir au bercail. N’empêche, ce qui impressionne le plus, c’est la longévité de cette formation batave née en 1974 et responsable de hits incontournables comme « Nescio », « Adieu Sweet Bahnhof » ou encore « In The Dutch Mountains ». Sans oublier leur créativité scénique unique en son genre.

Bref, ce “Doing the dishes” constitue leur 19ème album. Un opus découpé en 15 fragments. Hormis le mélancolique et ténébreux « Grrr… to you », dont la mélodie imprimée sur un tempo martial peut rappeler Marianne Faithfull, et la ballade lente « Cowboys & Indians », le reste des morceaux adopte un profil up-tempo. Mais curieusement, la voix de Henk emprunte curieusement et très souvent le timbre et même les inflexions (voire le débit) de Mike Scott, à moins que ce ne soit ceux de Bob Dylan. Hofstede joue même presque autant du banjo que de la guitare. L’elpee recèle quand même des plages assez surprenantes dans le chef des Nits. Et notamment le légèrement rockabilly « In Dutch fields », l’hypnotique « I’m a fly », réminiscent des Mothers Of Invention de Frank Zappa, le blues/rock hymnique « Moon Dog » (au cours des 70’s ce titre aurait pu décrocher un hit), l’electro-rock frénétique « The twins », digne de Suicide, et puis « Heart », une chanson mid tempo, feutrée, chantée d’une voix chaude et sensuelle par Robert Jan Stips. Enfin, pour votre info, le titre de l’elpee a été emprunté à une interview accordée par Léonard Cohen, au cours de laquelle il avait déclaré que la musique servait à toutes les occasions. Aussi bien les mariages que les enterrements, et même les occupations quotidiennes comme la vaisselle. Quand au digipack, il a été réalisé conjointement par Henk et Riemske Kuipers. Et franchement, il est très réussi !

MSN: http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6256930

I-tunes: http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=270353349&s=143446

 

 

mardi, 05 février 2008 19:38

The day after

En septembre 2005, j’avais eu le loisir d’assister à un set de la formation gantoise Delavega. C’était lors d’un festival près de Tournai. Et franchement, j’avais été impressionné par leur prestation. Notamment celle de leur vocaliste Lize Accoe, dont le timbre exceptionnel, sorte d'hybride entre Dani Klein (Vaya Con Dios) et Geike Arnaert (Hooverphonic), apportait une toute autre dimension à la musique du groupe. Mais aussi les cuivres. C’est d’ailleurs à cette époque que le combo avait sorti son premier véritable opus, « Falling into Place » (NDR : paru en 2004, « Digipack De La Vega » n’était qu’un mini album). Malheureusement, Lize a décidé de poursuivre une carrière en solitaire et a été remplacée par Elke Bruyneel. Elle possède une jolie voix, mais manquant singulièrement de relief. Et les compositions du deuxième opus en souffrent. D’autant plus que la majorité des plages ont été surproduites. Le son est uniforme, lisse, et le talent des différents instrumentistes, tant du trio de base JP Debrabander/Ben Van De Velde/David Van Belleghem mais surtout des cuivres, est très peu mis en évidence. Leur mélange de rock, de soul, de funk, de (nu) jazz, de trip hop, de musique de film (Ennio Morricone) et de soul est tellement stéréotypé qu’il pourrait rivaliser avec celui de Joss Stone. Pas un compliment ! Il y a bien une pléiade d’invités, dont Piet Goddaer (Ozark Henry) pour le single « The day after part 1 » ainsi que Marc Ysaye qui déclame sur « La dernière gitane » à la manière de Jean Gabin ; mais au final on reste sur sa faim. Une grosse déception.

lundi, 04 février 2008 12:02

Le bar des âmes perdues

C’est dans un bar sis dans le centre de Bruxelles que Mark Eitzel accordait des interviews à l’occasion de la sortie de son nouvel album, « The golden age ». C’est également dans un bar, que j’avais rencontré le Californien pour la dernière fois. C’était le 12 mars 1998. A l’Aéronef de Lille. A l’époque, il se produisait en solo. Et nous avions taillé une bavette impromptue à l’issue d’un concert pour lequel il partageait la même affiche que Chris Bailey (ex-chanteur des Saints) et Ignatus (un artiste français réputé pour ses textes engagés). C’est ce que je lui rappelle en commençant notre entretien…

Il s’en souvient vaguement. Il est vrai que 10 ans, c’est un bail. Et puis des rencontres au bar, Mark en fait tous les jours, et même surtout la nuit… C’est d’ailleurs une de ses sources d’inspiration. Même s’il s’en défend. Aussi lorsqu’on lui demande si elles puisent essentiellement entre ses rencontres, la politique ou ses rêves, il me remercie vivement pour la question. « Une question géniale. La politique me met en colère. Rien ne peut sortir d’un poing levé. Pourtant, ce sujet m’interpelle tout particulièrement ; mais lorsque je traite de cette matière, je ne ponds que des chansons de merde. Rencontrer des gens ? Non, ce n’est pas mon truc. Parce que je hais les êtres humains. Et lorsque je prends l’avion, personne ne souhaite s’asseoir à côté de moi. C’est de notoriété publique. Et il n’y a que les connards qui s’asseyent à côté de moi. En outre, je déteste voyager en avion. Il existe des tas de gens qui sont heureux et qui se posent des questions. Les yeux restreignent notre champ de vision. Nos sens nous limitent. Et depuis quelques années, j’essaie de ne pas être trop à l’écoute de mes sens. J’avais peur de mes idées. Chaque fois qu’une idée naissait, je devenais son esclave. Je refuse aujourd’hui de devenir une machine qui écrit des chansons. Qu’est ce qui m’inspire ? Je ne sais pas. C’est souvent inattendu. Tout récemment, quelqu’un que j’apprécie beaucoup, alors que je le connais à peine, m’a expliqué qu’il vivait un dilemme. Sa copine veut se marier. Lui pas. Or, s’il acceptait, elle serait folle de bonheur. Ce type de situation m’inspire… » Tout comme ses nuits passées au bar. Paradoxalement, une chanson comme « John Berchman Victory chair » en est une belle illustration. John Berchman est le patron des enfants de chœurs. Un Belge qui n’a vécu que 22 ans et dont la dévotion l’a poussé à suivre une formation de Jésuite avant de donner des cours de philosophie aux Dominicains, contre l’avis de ses parents. Il priait beaucoup et ne dormait pratiquement pas. Et la journée, il se consacrait aux tâches pratiques de l’Eglise : il allumait les bougies, chantait à l’office, etc. Mark a lui-même été enfant de chœur ; mais cette compo ne traite pas du vin de messe qu’il aurait pu boire en cachette, lorsque l’occasion se présentait. (rires) « Non, parce que j’ai bu des choses bien plus fortes » N’empêche, il existe un message derrière cette chanson… Il s’explique : « C’est marrant ! Ne crois pas que je change de sujet. Mais voici réellement ce qui s’est passé. Je prenais un verre en compagnie d’une copine, dans un bar. La nuit. Tout à coup, elle est devenue songeuse. Et je lui ai demandé à quoi elle pensait. A ma grande surprise, elle s’est mise à jurer. Alors pourquoi cet accès de colère ? Parce que le jour se levait… Et pour elle, la levée du jour était une malédiction. Alors que pour moi, c’est le bonheur. Non, ce n’est pas de l’ironie… » ‘The windows of the world’ signifie ‘les fenêtres du monde’. Mark y parle également d’un bar. Celui qui était établi au sommet du World Trade Center. Mais dans quelles circonstances a-t-il écrit cette compo ? « C’était en 2 000. A cette époque, je vivais à New-York. Nous prenions un verre entre copains. Et l’un d’entre eux m’a proposé de sortir. Et d’ajouter que si on voulait aller dans un lieu sympa, le sommet du WTC serait idéal. On voulait faire la fête et on s’est pointé là-haut. Et j’ai voulu écrire sur la semaine de folie que j’ai vécu à cette époque, à New-York. Et en particulier les journées passées de bar en bar, à du 130 à l’heure. Le week-end. Jour et nuit. C’est une espèce d’hommage au WTC ; et pourtant, ce n’était qu’un bar. Et un an plus tard, le WTC s’est effondré… » Et il n’y a plus de bar… ‘All the lost souls welcome you to San Francisco’ (Traduction : ‘Toutes les âmes perdues vous souhaitent la bienvenue à San Francisco’ aurait également pu être un hommage à la ville où il est né. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas davantage une chanson auto-parodique. Explications. « J’ai également des amis à San Francisco. Entre potes, on fréquente souvent les mêmes bars. Trois exactement. Je voulais les faire rire. En fait, j’ai invité ma manager, qui vit à New-York, à visiter ma ville. Et elle a décliné la proposition, en prétextant qu’il y vivait trop d’âmes perdues. J’ai mis 10 ans à comprendre. En fait, la différence entre elle et moi, c’est qu’elle sait ce qu’elle veut : des dollars ! Tandis que moi et mes copains on ne savait pas ce qu’on voulait. Mais j’aime les âmes perdues. Je ne partage pas cette idée répandue aux States, attestant que si tu y crois, tu vas y arriver. Allez-vous faire foutre ! Je hais cette idée. Je préfère célébrer nos âmes perdues… »

Dave Trumfio (Wilco, Grandaddy, My Morning Jacket) s’est chargé du mixing et de la production du nouvel opus. Pour quelle raison ? Mark confesse. « En fait, au départ, je souhaitais concocter un album le plus simple possible. Une guitare, une basse des drums. Peut-être un zeste de claviers et quelques backing vocaux. Or ce producteur a mis en forme des artistes qui émargent à ce style. Et je pensais que la sauce allait prendre. En outre, je ne voulais pas perdre le contrôle de l’enregistrement de ce disque. Je ne me suis pas trompé. » Certains médias comparent ce nouvel opus à ‘California’. Qu’en pense Mark ? « C’est l’avis des fans qui est le plus important. D’autres médias le comparent à ‘Mercury’. Personnellement, je ne sais pas. J’ai lancé cette boutade pour susciter l’intérêt vis-à-vis de ce cd. » N’empêche, le line up a quand même changé, puisque American Music Club dispose aujourd’hui d’une nouvelle section rythmique (le bassiste Sean Hoffman et le batteur Steve Didelot). N’était-il plus satisfait de celle qui le soutenait auparavant ? La réponse fuse. « Non. (rires) En fait, sur le disque précédent, ils étaient mauvais. Surtout quand j’ai vu la compétence des autres. Je les ai découverts à Los Angeles. C’est d’ailleurs là-bas que la plupart des sessions d’enregistrement se sont déroulées. En plus Vudi, (le guitariste) y vit aujourd’hui… » Mais ce changement n’est-il pas également dû au nouveau projet développé par Mooney and Pearson ? « Aux nouveaux projets ! Des enfants, de la famille des divorces. Et un autre groupe. Notre collaboration n’était plus possible ; mais on reste copains… » Sur ‘In know that’s not really you’, il y a des cuivres mariachi. N’a-t-il jamais pensé à inviter Calexico pour participer aux sessions d’enregistrement ? (rires) «  Cela n’a jamais été dans mon intention. Autour de moi, je sui intoxiqué par la musique mariachi. Un voisin derrière chez moi a installé des haut-parleurs à sa fenêtre qui diffusent de la musique mariachi, toute la journée. Et c’est horrible. Mais d’un autre côté j’adore. En fait, pour cette compo, l’idée était de la mettre au parfum mexicain. Nous ne vivons pas loin du Mexique. Quand à envisager une collaboration… J’ai ma voix. J’adore voir Calexico en live ! Leur drummer est le meilleur que j’ai pu voir sur scène. Il est même meilleur que mon batteur. Mais j’aime bien Steve et je ne m’en séparerai jamais. Il surfe. C’est aussi mon premier fan, en plus. C’est un peu comme Vudi, il fait partie de la famille. Nous avons toujours des choses à se dire. Nous sommes tous une grande famille… » Ainsi, c’est le groupe qui a demandé de reprendre la chanson ‘Candy ass’ et de l’insérer dans le tracklisting. Sous un autre titre : ‘The sleeping beauty’. Et pour respecter la démocratie, Mark a accepté. Enfin, si la mélodie de ‘The decibels and the little pills’ peut rappeler Crosby, Stills, Nash and Young, c’est en pensant à John Martyn qu’Eitzel a composé ce morceau. C’est une de ses plus grandes influences. Et il est toujours fasciné par sa voix. Par contre, pour les Replacements, c’est uniquement l’esprit de 1984 qui continue de le hanter. Ajoutant : « J’affirme que de temps à autre, il faut continuer de boire… »

Boire et déboires. Déboires comme lorsque Mark a participé à l’enregistrement du remarquable album de Toiling Midgets, ‘Son’ en 1990. Manifestement, il ne les porte plus dans son cœur : « Des trous du cul. Des drogués. Ils m’ont exploité. Ils ont mangé leur parole. Ils me doivent de l’argent… » Autre désillusion, la bande sonore du film muet ‘Street angel’. Qu’est-elle devenue ? « Nous ne l’avons jouée qu’une seule fois. Nous avions répété 4 mois. Nous étions fiers du résultat. Et il n’en reste qu’un enregistrement pourri effectué par un cameraman amateur. C’est une grande frustration. Et pourtant, à l’issue de cette prestation, nous avions récolté une ‘stand ovation’. La Century Fox n’a jamais voulu lâcher les bandes. Et pourtant, c’était un beau film mélodramatique (NDR : paraît que la pellicule était quand même de piètre qualité ; n’empêche !) En outre, nous devions effectuer une tournée de 4 à cinq dates. On n’avait jamais ressenti une telle excitation pour un tel challenge. Nous avions sollicité l’autorisation pour le jouer ‘live’. On avait réservé 7 mois à l’avance pour Bruxelles, Amsterdam, Londres et Berlin. Il fallait confirmer quatre mois avant. N’ayant aucune réponse on a dû annuler. Et puis, deux semaines avant le concert de l’AB, on a reçu le feu vert pour utiliser le concept gratuitement. On s’est foutu de notre g*****, c’est une honte… »

Merci à Vincent Devos.

En concert le 16 mars au 4AD de Diksmuide 

 

 

vendredi, 01 février 2008 12:42

La vie est un polar pour Sleeping Dog

Chantal Acda alias Sleeping Dog vient de sortir son nouvel album. Pour la circonstance, elle a de nouveau travaillé en compagnie d’Adam Wiltzie (Stars of the Lid). Daniel Johnston, le chanteur/compositeur de Centro-Matic lui a également filé un coup de main. Le disque s’intitule « Polar life »

En outre sa tournée passera par :

07/02/2008 Stuk Leuven (Supporting Okkervil River)

08/02/2008 N9 Eeklo (avec Whip de Timesbold)

09/02/2008 Trix Anvers (avec Whip)

10/02/2008 Zwarte Doos Neerpelt (Avec Whip)

14/02/2008 Theâtre de la Flute Bruxelles

23/02/2008 Muziek eetcafe Maison Maldegem

01/03/2008 Fnac Gand

08/03/2008 Fnac Anvers

19/03/2008 Fnac Bruxelles

23/05/2008 Cactus Bruges (supporting Timesbold)

Tracklisting:

01 Prophets

02 Your Eyes

03 Polar Life

04 The Sun Sinks In The Sea

05 Sunshine Daylight

06 When It Lies

07 Alleys

08 Little One

09 Ardennes

10 If Only (Sophia)

 

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/sleepingdogmusic et http://www.myspace.com/zealrecords

vendredi, 01 février 2008 12:40

Un quatrième album solo pour Stephen Malkmus

“Real Emotional Trash”, c’est le titre du quatrième album solo de l’ex Pavement, Stephen Malkmus. Il paraîtra le 3 mars 2008. Enfin, pas tout à fait en solitaire, puisque pour l’enregistrer, il a reçu le concours des Jicks, au sein desquels figurent aujourd’hui Sleater/Kinney et le drummer de Quasi, Janet Weiss. L’opus a été enregistré sous la houlette de TJ Doherty, dont les dernières collaborations ont été accordées à Wooden Wand et Wilco.

Tracklisting

1. Dragonfly Pie                                                                                          

2. Hopscotch Willy                                                                                                             

3. Cold Son                                                                          

4. Real Emotional Trash                                                                                                     

5. Out Of Reaches                                                              

6. Baltimore

7. Gardenia

8. Elmo Delmo          

9. We Can’t Help You

10. Wicked Wanda

 

Pour plus d’infos : http://www.stephenmalkmus.com

 

 

vendredi, 01 février 2008 12:39

Correcto : un nouveau super groupe écossais !

Déjà annoncé comme le futur super groupe, Correcto implique au sein de son line up, l’ex drummer de Franz Ferdinand, Paul Thomson, ainsi que l’ancien The Royal We, Patrick Doyle à la basse. Fameuse section rythmique. Le groupe a été fondé par le chanteur Danny Saunders et implique également le guitariste Richard Wright. Intitulé « Art punk brilance », l’album sera dans les bacs le 25 février 2008. 

Tracklisting :

1 – Inuit                                            

2 – Do It Better                                            

3 – Joni                                              

4 – Save Your Sorrow

5 – Walking To Town

6 – No One Under 30

7 – Here It Comes

8 – Downs

9 – Even Though

10 – New Capitals

11 – Something Or Nothing

12 – When You Get Away From Me

 

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/correcto et http://www.dominorecordco.com

 

 

 

 

Isobel Campbell et Mark Lanegan se sont à nouveau réunis pour enregistrer un deuxième album. Intitulé “Sunday at Devil Dirt”, il paraîtra le 5 mai prochain.

vendredi, 01 février 2008 11:37

Les Kooks de retour

« Konk », ce sera le titre du nouvel album des Kooks, dont la sortie est prévue pour le 14 avril. Intitulé " Always where I need to be ", leur premier single sera diffusé sur les ondes radiophoniques, dès ce lundi 4 février.

Pour plus d’infos : http://www.thekooks.co.uk

Pour regarder la vidéo de "Always Where I Need To Be" :  http://www.youtube.com/watch?v=ln_qHyGD9zo

 

 

mercredi, 30 janvier 2008 19:19

Pas de sport pour Rodolphe Burger

Le 18 février paraîtra le nouvel opus de l’ex-Kat Onoma, Rodolphe Burger. Intitulé « No sport », il a reçu la collaboration de Doctor L et puis surtout de Rachid Taha ainsi que de James Blood Ulmer, chacun pour un titre.

Ses prochains concerts en France :

04-03-08 Rouen - Hangar 23 / Theatre Duchamp Villon

05-03-08 - Clermont Ferrand - Cooperative De Mai

07-03-08 - Saint Jean De Vedas - Victoire 2

20-03-08 - Herouville St Clair - Big Band Cafe

27-03-08 - Marseille - Cabaret Aleatoire De La Friche

28-03-08 - Hyeres - Théâtre Denis

Tracklisting

1 Avance

2 Lover Dose

3 Elle est pas belle ma chérie?

4 Rattlesnake

5 Vicky

6 Je tourne

7 Arabécédaire                        

8 Ensemble

9 J'erre

10 Marie                                  

11 Blue skies

12 Ski-doo

13 Avec toi

14 Un nid?

Pour voir la vidéo :

http://www.youtube.com/watch?v=9jqiCO6f0Z4

http://www.wat.tv/playlist/660434/video/822442/rodolphe-burger-elle-est-pas.html

http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftPLD.html

Pour voir la vidéo de l’ « Arabécédaire » en compagnie de Rachid Taha

http://www.youtube.com/watch?v=zU4RIHp2S74

http://www.wat.tv/playlist/660434/video/823865/rodolphe-burger-rachid-taha.html

 

Pour plus d’infos : http://www.rodolpheburger.com et http://www.myspace.com/rodolpheburger

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Hold tight the ropes

Fondé en 1997, sur les cendres des Melting Hopefuls, Elk City s'était illustré lors de la sortie de son premier elpee par une cover particulièrement réussie du " California dreamin' " des Mamas and The Papas. Ce trio new-yorkais d'adoption peut compter sur deux excellents chanteurs, par ailleurs complémentaires. Ce qui ne gâche rien. Peter Langland-Hassan, tout d'abord. Dont les inflexions chaleureuses rappellent tantôt Ira Kaplan, tantôt Dean Wareham. Renée Lobue, ensuite. Son timbre éthéré, limpide, s'inscrivant davantage dans la lignés des groupes arty du label 4AD. " Hold tight the ropes " constitue le deuxième opus d'Elk City. Un disque partagé entre ballades countryfiées vaporeuses, claires-obscures, aux sonorités élargies (NDR : pensez à Mazzy Star) et compositions chargées d'intensité électrique, parfois même trempées dans les claviers fluides (NDR : sorte de rencontre hypothétique entre Galaxie 500, Lloyd Cole et Concrete Blonde). En outre, leur mélange de psychédélisme de la fin des 60's, de folk du début des 70's, d'indie rock de la mi 80's et de lo fi de la fin des 90's se traduit par un style à la fois aventureux et mélodique ; mais en même temps et paradoxalement anachronique et novateur ( !?!?!). Un peu comme chez Yo La Tengo et Young Marble Giants. Le combo tirant aussi bien parti de l'instrumentation basique que de la technologie moderne. Pour cette dernière, heureusement sans excès et très judicieusement. A l'instar des arrangements symphoniques apportés au bouleversant " Smile ". Etonnant !