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Baxter Dury, Etienne de Crécy et Delilah Holiday s'unissent !

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B.E.D, pour Baxter, Etienne, Delilah. Respectivement Dury, de Crécy et Holiday. Baxter Dury, le gentleman cabossé, l’extraordinaire gouailleur londonien, l’Anglais archétypique et Etienne de Crécy, l’un des hauts parrains de la French Touch, alliés dans l’aventure d’un album commun : vous n’étiez pas au courant, et nous non plus. Sacrée surprise.

Mais la plus grande surprise est l’instantanée coolitude de cet album. Car B.E.D est cool. Très cool. Vraiment cool. Au sens le plus pur, le plus rare, le plus strict, le moins galvaudé du terme. Il est cool parce qu’il est simple. Cool parce qu’il est honnête. Cool parce qu’il ne ressemble qu’à lui-même. Cool parce qu’il est punk dans l’esprit, primitif dans le geste et, finalement, diablement attirant dans la forme.

Baxter Dury et Etienne de Crécy avaient déjà croisé le fer et les flammes sur le funky et brûlant Family, l’un des titres-phares du Superdiscount 3 du second, paru en 2015. Sans pression, sans plan, dans les interstices de leurs carrières respectives, les garçons ont continué à travailler ensemble, à se retrouver en studio quand ils trouvaient le temps, embarquant dans le projet Delilah Holiday, voix secouée du groupe punk féministe et londonien Skinny Girl Diet. Ils ont continué à travailler. Ou plutôt, comme l’explique Etienne de Crécy dans un rire, "à en faire le moins possible". Car l’idée était ici de revenir à l’os, de se débarrasser des falbalas, de retrouver l’instinct pur, des hommes comme des machines. Allumer un synthé, une boîte à rythmes, trouver un son, un beat, une ligne, ne pas s’en écarter. Faire les choses rapidement, sans se retourner.

Minimaliste et ludique, brut et uppercutant, synthétique et moite, inspiré de manière lointaine par le rudimentaire des beats de Sleaford Mods, B.E.D invoque les danses congelées du New-York des années 80 ou le Berlin sous néons de la décennie précédente. Il est l’écrin parfait pour les histoires tordues et la poésie crue de Baxter Dury, pour les va-et-vient constants entre la gorge profonde du Londonien, formidable storyteller et crooner acide et celle, pas moins abyssale, de la révélation Delilah Holiday, vénéneuse comme Jennifer Charles d’Elysian Fields ou canaille comme Amy Winehouse. "Faire beaucoup avec peu" : dans cet adage simple réside toute la beauté, surprenante et captivante, de l’album du trio.

Découvrer “White coats » ici.

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